Le 11 mai, redécouvrez au cinéma La Vengeance est à moi, le chef-d’œuvre de Shōhei Imamura, sorti initialement en 1979, en version restaurée.

Chronique de la vie d’un escroc sans scrupule qui finira par assassiner sa maitresse, La Vengeance est à moi vous propose une sorte d’étude de la société japonaise du début des années soixante.
Le scénario est inspiré d’un fait divers réel, le parcours de l’escroc et tueur en série Akira Nishiguchi. Lors de sa cavale en 1963, il tua pas moins de cinq personnes. Il fut arrêté en 1964 grâce au témoignage d’une enfant de 11 ans qui l’avait reconnu.

Comme le fait divers, l’intrigue de La Vengeance est à moi prend place en 1963. Suite à la découverte des corps de deux collecteurs de taxes par la police, Iwao Enokizu, un escroc plusieurs fois condamné, est rapidement suspecté.
Réfugié dans une auberge d’Hamatsu, Enokizu se fait passer pour un professeur d’université et poursuit ses méfaits alors que son portrait est affiché dans tout le Japon...

Au casting, Ken Ogata incarne Iwao Enokizu, tandis que Rentarô Mikuni campe Shizuo Enokizu et Chôchô Miyako, Kayo Enokizu.

A noter que La Vengeance est à moi a inspiré Bong Joon Ho pour son long-métrage Memories of Murder.