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La Princesse au petit moi - Jean-Christophe Rufin

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Résumé :

L’Europe compte cinq micro-États : Andorre, San Marino, le Liechtenstein, Monaco et le Vatican. J’en ai découvert un sixième, la Principauté de Starkenbach, en suivant la nouvelle enquête d’Aurel Timescu. En effet, sur la recommandation d’un de ses anciens ambassadeurs, notre calamiteux petit Consul de France se retrouve embarqué dans les sulfureuses affaires de ce minuscule territoire.
La Principauté de Starkenbach, nichée au cœur des Alpes, est un beau pays. Vous risquez cependant de chercher en vain le moyen de vous y rendre autrement qu’en lisant ce livre.
Ayant eu le privilège de fréquenter certaines cours princières, je n’y ai rencontré que des personnes d’une haute valeur morale, dévouées à leurs peuples. Aussi, quand il m’a fallu peindre la débauche, les trafics et le crime, c’est ailleurs que je suis allé les chercher.
Ailleurs, c’est-à-dire en moi-même, bien sûr.

Source : J’ai Lu/Flammarion

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Vos #AvisPolar

  • Cancie 18 août 2021
    La Princesse au petit moi - Jean-Christophe Rufin

    https://notre-jardin-des-livres.ove...

    La princesse au petit moi est le quatrième épisode des aventures insolites du vice-consul de France Aurel Timescu, d’origine roumaine, diplomate pas comme les autres, très atypique, dont les excentricités vestimentaires associées à un physique ingrat n’ont d’égales que sa paresse méthodique. Ceci lui vaut d’ailleurs d’être nommé dans les postes les moins intéressants. Il a cependant un talent reconnu, celui de résoudre les intrigues les plus inextricables.
    Contrairement aux précédentes enquêtes, notre anti-héros, sur les recommandations d’un ancien ambassadeur, ne va pas agir clandestinement mais être bel et bien appelé pour mener une enquête dans la principauté de Starkenbach, petit pays fictif niché au beau milieu des massif alpins, entre la Suisse, l’Autriche et l’Allemagne, et ce, par le prince lui-même. Il est donc officiellement sollicité pour retrouver la princesse régnante Hilda qui a fâcheusement disparu.
    Il apprend que celle-ci s’est évaporée déjà, depuis plus d’un mois, en Corse, où elle était allée passer quelques jours comme elle a l’habitude.
    Depuis quelques années, outre la Croix-Rouge starkenbachoise qu’elle préside, la princesse a décidé de s’attaquer à une grande cause, celle des enfants-soldats sur laquelle elle prépare une conférence. Son investissement sur le sujet est mal vu par le gouvernement et notamment par la Première ministre même si Hilda a fait appel à des financements privés, sans recevoir un sou de l’État.
    Mais avant tout, il faut la retrouver. Shayna, collaboratrice de la princesse, avec qui Aurel a tout de suite senti une certaine complicité de par sa simplicité et son recul vis-à-vis du protocole va l’aider dans sa recherche et bientôt cette dernière sera retrouvée mais pour Shayna et Aurel, un autre défi les attend. Ils vont devoir essayer de résoudre les problèmes dans lesquels elle s’est empêtrée et les compétences de chacun seront bien nécessaires.
    Si l’Europe ne compte que cinq micro-États : Andorre, San Marino, le Liechtenstein, Monaco et le Vatican, Jean-Christophe Rufin, en inventant ce sixième, déroge à son habitude de faire dérouler ses enquêtes dans des lieux réels. Une enquête royale en quelque sorte. Toutefois cette principauté de Starkenbach n’est pas sans rappeler celle de Monaco dont il confie d’ailleurs s’être plus ou moins inspiré. Il est assez original de sa part, d’ailleurs, de nous embarquer dans ce monde de princes et de princesses pour apprécier comme Aurel en arrivant, le faste et les décors mais surtout pour réaliser que ces altesses ne sont pas toujours aussi libres de leurs faits et gestes qu’on peut le croire, du moins dans la fiction, et que les palais peuvent parfois se transformer en prison dorée tant le protocole est fastidieux.
    L’auteur n’oublie pas d’évoquer que très souvent, ces micro-États sont des paradis fiscaux et pour cela des lieux où les trafics, la débauche et les crimes peuvent prendre place.
    Plus que l’enquête elle-même, c’est surtout le personnage d’Aurel qui donne toute sa saveur au roman. Il ne faut pas oublier que c’est par ses yeux et par ses réflexions que tout nous est donné à voir et à ressentir. Aussi, quand on connaît un peu ce détective hors-normes, on ne peut qu’être emporté dans cette vision souvent naïve mais pertinente de son environnement et éberlué et souvent décontenancé par sa perception des autres individus.
    L’humour est omniprésent et je me suis particulièrement délectée à la lecture de ce voyage en Fiat 500 avec la plantureuse Shayna au volant. Sachant qu’elle a fui la Syrie et qu’elle a étudié le français seulement dans le foyer de réfugiés où elle a séjourné, les dialogues avec Aurel, ce héros phénomène, relèvent à eux seuls de bons moments de rigolade.
    Le goût démesuré qu’éprouve notre consul pour le Tokay et le piano, deux éléments qui lui sont indispensables dans ses enquêtes, associé à son allure dépenaillée et souvent grotesque, s’ils décrivent bien ce personnage un peu déjanté ne doivent pas nous faire oublier toute la poésie et l’émotion qu’il dégage et qu’il sait si bien nous faire partager.
    La princesse au petit moi est un polar savoureux, sans prétention mais amusant qui m’a divertie et réjouie. J’ai trouvé sa lecture plaisante, agréable et intéressante.

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