- Auteur : André-Pierre DIRIKEN
- Editeur : Les Editions du Rat
- Date de sortie : 11 juin 2015
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Résumé :
À bout de force, Cawèlêr me dardait de ses yeux mi-clos. L’eau de mes cheveux trempés ruisselait le long de mes sourcils jusqu’à la pointe de mon appendice nasal passablement éraflé, suite à ce stupide plongeon dans la gravière. Instinctivement, je voulus prendre un mouchoir pour m’essuyer. Je ne retirai de la poche de mon short qu’un carré de tissu gorgé d’eau et un bout d’oreille. Non. Pas une boucle d’oreille. Tu as bien lu ! Un bout d’oreille...
Les lectures de Maryline 14 juillet 2019
L’oreille coupée - André-Pierre DIRIKEN
Ce livre est assez spécial. Je l’ai lu car l’auteur m’a contactée et que je suis fan des livres policier. C’est un tome 2 et je pensais qu’il n’y avait pas besoin de lire les tomes dans l’ordre car ce sont des enquêtes policières différentes. Mais je pense qu’il aurait fallu lire "La pendue d’Outremeuse" avant afin de comprendre cette histoire chat qui communique. Mais bon, c’est pas grave, je le lirai par la suite !
L’auteur a une belle plume, j’aime beaucoup, il parle aux lecteurs (et aux lectrices of course !), ce qui nous met dans une situation particulière ; j’avais l’impression que l’enquêteur me parlait vraiment à moi, rien qu’à moi et je me sentais donc investie d’une mission moi aussi.
Il y a beaucoup d’humour dans ce récit, un humour particulier mais c’est sans doute celui de l’auteur lui-même. L’écriture est belle et elle est envahie de jeux de mots en tous genres, c’est assez spécial mais c’est plaisant.
L’intrigue policière est intéressante et elle m’a tenue en haleine jusqu’au bout, j’avais vraiment envie de comprendre toute cette histoire d’oreilles !
Le gros point négatif ce sont toutes les annotations en bas de page, je n’en pouvais plus, ça nous fait perdre le fil de l’histoire parfois et c’est dommage. Sur 202 pages, il y a tout de même 203 annotations qui expliquent le langage wallon ou bien encore un jeu de mots, je trouve que c’est beaucoup trop !
Merci beaucoup a André-Pierre Diriken pour cette découverte "assez spéciale".