
- Auteur : Lisa Gardner
- Genre : Policier / Thriller, Suspense
- Editeur : Albin Michel
- Collection : Thriller
- Date de sortie : 3 janvier 2024
- ISBN : 2226465367
- EAN : 9782226465368

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Résumé :
La nouvelle série de la reine du thriller psychologique.
« Je m’appelle Frankie Elkin et je me suis donné pour mission de retrouver des personnes disparues - en particulier quand elles appartiennent à des minorités. Quand la police a baissé les bras, que les médias ne s’y sont pas intéressés, que tout le monde a oublié, c’est là que j’interviens. ».
Frankie, la quarantaine, ancienne alcoolique, est un loup solitaire. Lorsqu’elle apprend qu’une adolescente haïtienne a disparu de Mattapan, quartier chaud de Boston, elle se jure de tout mettre en oeuvre pour la retrouver, quitte à risquer sa peau.
Avec 2 millions de livres vendus en France et plus de 25 millions dans le monde, Lisa Gardner domine la scène du suspense.
L’été d’avant marque le début d’une nouvelle série culte.« L’un des personnages les plus originaux de la littérature policière contemporaine. » Washington Post .
L’été d’avant pourrait bien être l’un des meilleurs romans de Lisa Gardner... » Fresh Fiction" .
Lisa Gardner signe une fois de plus un polar redoutablement efficace." Gala
lemurmuredesameslivres 1er avril 2025
L’été d’avant - Lisa Gardner
Frankie Elkin est une femme ordinaire, dont la vie se résume à retrouver bénévolement des personnes disparues, oubliées de tous ou presque. Une tâche qui la conduit à bouger sans cesse, là où sa présence peut faire la différence. C’est ainsi qu’elle en vient à enquêter sur la disparition d’Angelique Badeau, une adolescente de seize ans d’origine haïtienne, qui s’est volatilisée à la sortie de son lycée, il y a onze mois.
J’ai pris plaisir à suivre cette intrigue, qui met en lumière la communauté haïtienne, ainsi que les difficultés auxquelles sont confrontés ces quartiers défavorisés de Boston, la violence notamment. Il en découle une tension manifeste tout au long du roman, d’autant plus que l’histoire est racontée à la première personne et que nous ne faisons qu’un avec Frankie. Pour espérer accomplir sa mission, cette dernière n’hésite pas à mettre sa vie en danger, malgré la peur qui la submerge la plupart du temps.
L’autrice dresse avec subtilité le portrait de Frankie, en nous plongeant dans l’eau trouble de ses cauchemars. Nous découvrons une femme hantée par ses démons, fragilisée par ses failles mais faisant preuve pourtant d’une incroyable ténacité et d’une grande force de caractère.
Les personnages secondaires, Viv, Stoney ou encore Lotham, apportent un peu de lumière dans sa vie. Une excellente initiative, qui permet de rompre le sentiment de solitude que l’on peut ressentir à son contact, et amène un élan solidaire, fédérateur, qui donne du courage.
Cette rencontre avec Frankie Elkin est pour moi un succès ! Si j’ai parfois ressenti quelques longueurs, plusieurs jours après la fin de ma lecture, je me rends compte qu’elles ne sont plus qu’un vague souvenir et qu’il ne me reste qu’un sentiment très positif de cette histoire.
Par ailleurs, le fait que Frankie mène une vie nomade et sans attaches permet d’envisager chaque fois des intrigues avec un décor différent, de nouvelles perspectives et d’autres rencontres. Ce qui me donne très envie de découvrir la suite, « Dernière soirée ».
Chronique détaillée sur le blog.
Aude Bouquine 28 février 2025
L’été d’avant - Lisa Gardner
Dans « L’été d’avant », Lisa Gardner présente sa nouvelle héroïne, Frankie Elkin. Sans réelle attache, sans famille dont elle aurait à prendre soin, Frankie exerce une activité atypique : retrouver des personnes disparues. Pourtant, elle ne travaille pas dans le milieu de la police… Au contraire, elle déterre des affaires que la police a délaissées. Déterminée et inébranlable, elle se donne corps et âme dans ses missions, surtout lorsque les disparu(e)s font partie des minorités et que personne ne s’inquiète de leur sort.
Dans cette première enquête, elle se donne pour mission de retrouver la jeune Angelique Lovelie Badeau, une jeune de fille de quinze ans issue de la communauté haïtienne, disparue dans le quartier de Mattapan à Boston. C’était il y a un an, après sa journée au lycée. Gangrené par les gangs, face à une communauté hostile, méfiante et pauvre, Frankie est bien décidée à faire parler même les plus récalcitrants, sans jamais se soucier de sa propre sécurité.
J’ai décidé de découvrir « L’été d’avant » au format audio parce qu’il est lu par Maia Baran, qui est une narratrice que j’aime beaucoup. Rappelez-vous, elle a également lu « Dans la forêt » et « Apaiser nos tempêtes » de Jean Hegland. J’étais curieuse de découvrir cette nouvelle enquêtrice sans forcément avoir le temps ou l’envie de lui consacrer quelques heures de lecture papier.
Frankie Elkin est bien l’âme de ce roman et son personnage central. Lisa Gardner a construit toute l’intrigue autour d’elle et ce sera également le cas pour le suivant « Dernière soirée ». Cette jeune femme est l’essence même de la complexité et de la résilience faites femme. Il est très difficile de ne pas s’attacher immédiatement à elle tant son altruisme l’aide à calmer ses propres démons.
Élevée dans un milieu modeste où son père buvait, Frankie est devenue alcoolique à son tour. Mais très vite, arrêter de boire sonne comme une obligation. Et c’est presque naturellement, pour rester la tête hors de l’eau, qu’elle remplace ce besoin de boire par la nécessité absolue de se rendre utile en recherchant celles et ceux qui ont disparu, souvent involontairement. Une addiction en remplace donc une autre, même si l’obsession de boire demeure prégnante chaque minute de son existence. Cette bataille qu’elle se livre à elle-même a pour but de donner un sens à sa vie, elle devient une véritable quête existentielle.
Ainsi, redonner espoir à des familles brisées devient un credo. Aussi forte que vulnérable, marquée par des blessures personnelles difficiles à oublier, Frankie se lance à coeur perdu dans ses enquêtes. Dans « L’été d’avant », l’enquête est tombée dans l’oubli. Il faut dire qu’après un an, les chances sont extrêmement minces : selon les statistiques, 93 % des personnes disparues sont retrouvées dans les 24 heures, après 48 heures, la probabilité chute à 60 % et au-delà, à moins de 30 %. Autant dire que la cause semble perdue d’avance. Sauf que Frankie est opiniâtre et qu’elle reprend les interrogatoires depuis le début, notamment auprès de la famille.
Son arrivée dans le secteur n’est pas vue d’un très bon oeil. L’inspecteur jadis responsable de cette affaire se sent menacé, les habitants du quartier sont hostiles, voire violents. Qu’importe, rien ne la déviera de la mission qu’elle s’est fixée.
Je ne m’attendais pas à autant aimer ce personnage qui prend littéralement vie grâce à la voix de Maia Baran. Elle devient si humaine qu’on a l’impression de la connaître personnellement. Je l’ai sentie sans arrêt sur un fil, tiraillée entre le fait de sauver les autres pour pallier son incapacité flagrante à se sauver elle-même. Lisa Gardner a fait un travail formidable en parvenant à capturer tous les détails de sa personnalité : ses petites manies, son franc-parler parfois embarrassant, mais spontané, son véritable sens de l’humour malgré des situations parfois ardues. Frankie est la copine que l’on voudrait avoir et vous connaissez mon admiration pour les personnages de papier qui ont l’air d’exister dans la vie réelle.
Mais « L’été d’avant » traite également de thématiques fortes qui donnent une certaine puissance au récit. Évidemment, Lisa Gardner y décortique les disparus, ces oubliés de la société qui disparaissent des radars sans que personne ne s’en soucie vraiment, notamment quand elles sont issues de milieux défavorisés ou de minorités. La quête de justice est un autre sujet important, d’autant que Frankie ne fonctionne ni à la gloire ni à la récompense. Elle agit par pure conviction, avec détermination, sans vraiment se soucier de ce qu’elle risque. Ainsi, les frontières entre le bien et le mal apparaissent de plus en plus floues : il n’est pas si aisé de penser « moralité » lorsque l’on se trouve dans des situations extrêmes. Enfin, la résilience est au coeur du récit : chacun doit apprendre à composer avec sa douleur, que l’on soit enquêtrice improvisée, famille d’un disparu ou même policier.
Je vous recommande « L’été d’avant » si vous aimez les atmosphères oppressantes, les enquêtes qui avancent à un rythme soutenu, une progression facile dans le sens où vous n’aurez pas à faire à la connaissance de trop de personnages, mais aussi un peu de profondeur dans les moments plus introspectifs liés à l’histoire personnelle de Frankie. de plus, la version audio permet de suivre l’intrigue sans aucun problème et Maia Baran saura vous séduire.
Lisa Gardner sait explorer les zones sombres d’une société, de ses personnages et de ses intrigues. Sa nouvelle héroïne est plus qu’attachante, pourquoi se priver…
Traduction : Cécile Deniard
Lectures noires pour nuits blanches 27 août 2024
L’été d’avant - Lisa Gardner
Le nouveau thriller de Lisa Gardner nous plonge dans l’univers sombre et souvent inquiétant des disparitions non résolues. On va suivre Frankie Elkin, une femme ordinaire au passé marqué par l’alcoolisme, qui consacre sa vie à rechercher des personnes disparues que tout le monde semble avoir oubliées.
Sans être détective ou policière, Frankie est une héroïne moderne, complexe et imparfaite. Elle est profondément humaine, hantée par ses propres démons et animée d’une volonté farouche de faire le bien, même si cela signifie mettre sa propre vie en danger. Son caractère nuancé, oscillant entre vulnérabilité et détermination, la rend particulièrement attachante et crédible.
L’intrigue est solidement construite, avec une série de rebondissements qui tiennent le lecteur en haleine. Lisa Gardner maîtrise parfaitement l’art du suspense, créant une tension palpable à chaque chapitre. Cependant, j’ai trouvé que certaines parties souffraient de longueurs et de redondances. Par moments, le rythme ralentit, ce qui peut faire perdre un peu de l’intensité du récit.
Malgré ces quelques bémols, L’été d’avant reste un thriller efficace, principalement grâce à la force du personnage de Frankie. Un personnage qui pourrait bien devenir récurrent, et que je suivrai certainement avec plaisir. Sans être une lecture inoubliable, c’est un roman prenant que je vous invite à découvrir.
https://www.facebook.com/lecturesno...
universpolars 23 juillet 2024
L’été d’avant - Lisa Gardner
Comment être original en déployant une intrigue liée à la disparition d’une adolescente dans les quartiers sud – chaud ! - de Boston ? Cela s’est vu et lu mille fois, non ? Oui. Mais là, Lisa Gardner a su trouver au fond de sa caboche ce petit truc qui fait en sorte que cette histoire est absolument originale.
J’ai relevé plusieurs raisons à cette originalité. D’une part – très grosse part ! -, le personnage principal l’est complètement. Frankie Elkin, femme de 40 ans, (ex) alcoolique, n’est ni flic, ni détective, ni « rien », mais elle recherche des jeunes personnes qui ont disparu et que l’on a oublié jusqu’à leurs existences. Pourquoi faire cela ? C’est une très bonne question, peut-être même la principale qu’il faut se poser dans cette intrigue.
D’autre part, l’angle d’approche qui s’ouvre petit à petit sur cette disparition est intéressant. Cette femme, dotée d’un remarquable sens de la déduction et d’une persévérance limite bestiale, m’a scotché plus d’une fois. Son côté intrusif, dérangeant et « rentre dedans », extrêmement bien dosé, est à l’image d’un puissant moteur diesel qui ne s’essouffle et qui ne s’arrête jamais.
Cette femme EST l’intrigue. Je ne me souviens pas d’avoir déjà eu autant de difficultés à cerner une personne et, en même temps, d’éprouver une si grande admiration. Cette nana est surprenante, épatante, mais aussi très mystérieuse.
En marge de l’intrigue, l’auteure traite du problème de l’alcoolisme, un élément qui reste en suspens au-dessus de notre tête, durant tout le récit, telle une fumée nocive qui ne s’éloigne jamais complètement. J’en ai beaucoup appris sur ce fléau destructeur et dégradant qui force le respect pour celles et ceux qui ont choisi l’abstinence.
Concernant l’intrigue même, bien qu’elle manque parfois un peu de rythme liée à des répétitions d’informations - c’est mon sentiment -, elle se tient merveilleusement bien et elle a l’avantage d’être vraiment fluide.
Lisa Gardner met en scène des personnages forts, dans un contexte social tendu et difficile. Notre héroïne, qui débarque dans ces quartiers « noirs », ne manque pas de bagout et de couilles pour se faire entendre et, surtout, pour obtenir des informations. Ce dernier point est d’ailleurs crucial. Parfois, le fait de poser les bonnes questions, au bon moment, aux bonnes personnes, donne plus de résultat que toutes les technologies du monde.
Je retiendrai vraiment le fonctionnement de cette nana qui prône le « tout, tout suite », face à de puissantes vagues de protestations. J’aime ça !
A lire.
universpolars 23 juillet 2024
L’été d’avant - Lisa Gardner
Comment être original en déployant une intrigue liée à la disparition d’une adolescente dans les quartiers sud – chaud ! - de Boston ? Cela s’est vu et lu mille fois, non ? Oui. Mais là, Lisa Gardner a su trouver au fond de sa caboche ce petit truc qui fait en sorte que cette histoire est absolument originale.
J’ai relevé plusieurs raisons à cette originalité. D’une part – très grosse part ! -, le personnage principal l’est complètement. Frankie Elkin, femme de 40 ans, (ex) alcoolique, n’est ni flic, ni détective, ni « rien », mais elle recherche des jeunes personnes qui ont disparu et que l’on a oublié jusqu’à leurs existences. Pourquoi faire cela ? C’est une très bonne question, peut-être même la principale qu’il faut se poser dans cette intrigue.
D’autre part, l’angle d’approche qui s’ouvre petit à petit sur cette disparition est intéressant. Cette femme, dotée d’un remarquable sens de la déduction et d’une persévérance limite bestiale, m’a scotché plus d’une fois. Son côté intrusif, dérangeant et « rentre dedans », extrêmement bien dosé, est à l’image d’un puissant moteur diesel qui ne s’essouffle et qui ne s’arrête jamais.
Cette femme EST l’intrigue. Je ne me souviens pas d’avoir déjà eu autant de difficultés à cerner une personne et, en même temps, d’éprouver une si grande admiration. Cette nana est surprenante, épatante, mais aussi très mystérieuse.
En marge de l’intrigue, l’auteure traite du problème de l’alcoolisme, un élément qui reste en suspens au-dessus de notre tête, durant tout le récit, telle une fumée nocive qui ne s’éloigne jamais complètement. J’en ai beaucoup appris sur ce fléau destructeur et dégradant qui force le respect pour celles et ceux qui ont choisi l’abstinence.
Concernant l’intrigue même, bien qu’elle manque parfois un peu de rythme liée à des répétitions d’informations - c’est mon sentiment -, elle se tient merveilleusement bien et elle a l’avantage d’être vraiment fluide.
Lisa Gardner met en scène des personnages forts, dans un contexte social tendu et difficile. Notre héroïne, qui débarque dans ces quartiers « noirs », ne manque pas de bagout et de couilles pour se faire entendre et, surtout, pour obtenir des informations. Ce dernier point est d’ailleurs crucial. Parfois, le fait de poser les bonnes questions, au bon moment, aux bonnes personnes, donne plus de résultat que toutes les technologies du monde.
Je retiendrai vraiment le fonctionnement de cette nana qui prône le « tout, tout suite », face à de puissantes vagues de protestations. J’aime ça !
A lire.
spitfire89 22 juillet 2024
L’été d’avant - Lisa Gardner
Après D.D Warren personnage fétiche de Lisa Gardner découvrez Frankie son nouveau personnage.
Boston, quartier de Mattapan une enquêtrice Frankie Elkin ancienne alcoolique s’est donné pour mission de retrouver des personnes disparues que la police et leurs proches ont cessé de chercher.
Frankie part donc à la recherche ou des info sur Angélique Badeau, une adolescente haïtienne.
Thriller psychologique assez réussi, bien captivant, on découvre cette anti héro qui me fait pensé à Jack Reacher par certains aspect, une enquêtrice qui tente de résoudre des Cold Case pour des affaires abandonnés pas médiatique. Une atmosphère pesante, du rythme, du suspense, de la tension, un personnage au prises avec ses anciennes addictions et fantôme (du classique), des rebondissements. Un bon premier opus avec ce nouveau personnage.
"Vous ne faites qu’aller d’un endroit à l’autre, d’un dossier à l’autre, sans vous reposer, sans avoir une vie à vous, sans voir vos proches ? Vous êtes quoi, un chevalier errant des temps modernes ?"