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Résumé :
New York, 1896... Un meurtrier sème les cadavres d’adolescents atrocement mutilés sans provoquer la moindre réaction des pouvoirs publics... Révolté par tant d’indifférence, Theodore Roosevelt, alors préfet, fait appel à John Schuyler Moore, chroniqueur criminel, et Laszlo Kreizler, spécialiste des maladies mentales, pour élucider ces crimes atroces. En les étudiant, ils pensent pouvoir brosser le portrait psychologique de l’assassin et l’identifier.
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Chineuse Deculture 4 août 2021
L’Aliéniste - Caleb Carr
Dans mon panthéon personnel, de la cruauté au cœur de création de la police scientifique de la fin du XXème dans l’Angleterre victorienne, du génie de volume en crime et de crime en volume.
Marcia 21 juin 2021
L’Aliéniste - Caleb Carr
Aux prémices des profilers et de la police scientifique et comportementaliste. Une équipe qui mène l’enquète sur ce qui semble être un tueur en série.
Angoissant à souhait.
Ce livre m’a tout simplement passionnée par son rythme haletant, l’intrigue et sa construction.
Il y a quelque chose de dangereusement envoutant à la lecture de ce roman qui ne se lâche pas facilement.
Depuis je l’offre régulièrement comme un ouvrage de référence en matière de polar/thriller.
Aelurus 8 juillet 2020
L’Aliéniste - Caleb Carr
Une belle expérience avec ce thriller qui nous plonge dans un univers sombre à la poursuite d’un tueur en série qui s’en prend à des enfants.
Rondement menée, l’enquête nous fait vivre les prémices du profilage.
Le rythme est palpitant et l’on est très vite prit dans le file de l’histoire. Difficile de lâcher ce roman.
l’oeil de sauron 14 février 2020
L’Aliéniste - Caleb Carr
Je suis très heureuse d’avoir fait une Lecture commune (LC) sur ce livre car sinon, je ne l’aurais pas terminé.
Malgré une écriture superbe, notamment dans la première partie, l’histoire ou plutôt, le roman ne m’a pas plu pour plusieurs raisons :
Superbe écriture au début du roman, plein de pépites à relever mais ensuite… plus rien de transcendant. Sans retomber dans la simplicité, je n’ai rien vu de notable comme si tout avait été donné au départ et qu’on avait atteint « un style de croisière » sans plus aucune accélération.
Les détails. C’est bien les petits détails, ceux qui a un moment dans l’histoire te font tilt, te font réfléchir. Quand il s’agit de faire de la surenchère de la misère, de la pauvreté et de la prostitution (il y en a assez dans le roman sans en rajouter dans de petites scènes), bah ça ne le fait pas chez moi. Vous allez me dire, c’est un tout, ça brosse le décor, ça te décrit le New York des années 1890, tu apprends plein de choses… STOP, à mes yeux, ça fait surtout trop et brouillon, ça me gêne et non, ça n’a pas d’utilité par rapport à notre histoire.
L’histoire justement. Bon, OK, on pourrait avancer que quand on ne supporte pas les romans qui traitent des enfants, on ne lit L’aliéniste. A ma décharge, si j’avais compris à la lecture du résumé que ça parlait de meurtres d’enfant et surtout de l’avancée incroyable faite par un petit groupe « d’homme » en matière d’investigation (ce qui aurait pu être follement intéressant), je suis passée à côté de la phrase qui dit « pornographie, prostitution infantile et meurtres d’enfants » dans presque toutes les pages.
Si je vois ce que l’auteur a voulu nous montrer à travers l’histoire et les nombreux détails (notamment avec d’autres meurtres d’enfants), je ne trouve pas ça bien fait. Non pas que j’aurais fait mieux attention, mais je me suis vite perdue dans les détails et la surenchère de violence et surtout je me suis mise en retrait, comme une spectatrice et ce n’est pas comme ça que j’aime lire un livre. Comme je disais à Lisa lors de nos échanges sur le roman, je suis une lectrice « habitée » par ma lecture. M’exclure du livre pour me préserver émotionnellement (mes filles ont 2, 5 et 10 ans donc forcément, c’est difficile car comme beaucoup de maman, je fais des transferts), ça me fait passer à côté du livre. Trop d’informations, trop de détails, j’insiste et je me répète mais ça m’a perdue.
Je pense qu’en plus de tout cela, mon cerveau a dû faire un blocage et il a refusé d’assimiler certaines choses de façon logique comme l’âge des enfants tués ou prostitués. Je veux certainement conserver une vision « bisounours » de l’enfance, donc là aussi, j’ai eu beaucoup de al et petit détail anecdotique, apprendre que Stevie avait 12 ans m’a achevée, je le voyais adulte… je ne dois pas avoir le même rapport au temps que l’auteur.
Finalement, j’aurais préféré lire une enquête plus classique, plus simple et avoir une postface racontant cette évolution des enquêtes criminelles. Tout mélangé ensemble, comme ça, c’est comme un plat avec trop d ‘ingrédients, on n’en déguste plus aucun. J’ai fini ce roman en sautant des pages et en lisant en diagonale, en étant perdue au milieu de tous ces trop nombreux personnages et de tous ces détails. Vous avez deviné que je ne suis pas prête de lire la suite même si le fond bien épuré est très intéressant.
Matildany 26 mai 2019
L’Aliéniste - Caleb Carr
Tu pourras encore suivre Lazlo dans « L’ange des ténèbres « 😉....mais personnellement j’ai moins aimé.
Matildany 26 mai 2019
L’Aliéniste - Caleb Carr
Pour ceux lassés des polars « classiques »... il y a encore moyen de vibrer tout au long d’une enquête.
Ce roman baigne dans une ambiance noire, dans un contexte social extêmement bien dépeint, et une grande rigueur historique.
C’est passionnant de voir traité ce type d’intrigue sur le plan psychologique,à une époque où les méthodes telles que le relevé d’empreintes ou les analyses psychologiques étaient décriées et non considérées. Les explications quant à ces nouvelles méthodes sont instructives, les personnages sont tous très bien travaillés, avec une réelle profondeur.
Bref, tout cela donne un relief particulier à cette enquête policière.
Une série (qu’il me reste à découvrir) en a été tirée.
1001histoires 26 avril 2019
L’Aliéniste - Caleb Carr
Le 8 janvier 1919, jour des obsèques de Theodore Roosevelt, 26ème président des Etats Unis, un de ses amis, John Schuyler Moore se souvient et raconte ...
L’aliéniste : mars 1896 à New York. Giorgio un jeune immigré qui se prostituait a été assassiné, son corps atrocement mutilé. Un crime de plus dans la violence de New York, la police n’est pas convaincue de l’intérêt d’ouvrir une enquête. Un crime de plus dans Lower East Side où la violence gronde, où les émeutes couvent, où règne la prostitution enfantine homosexuelle.
Mais cette fois le préfet de police Theodore Roosevelt veut que ce crime soit résolu coute que coute. Alors il contacte deux amis avec qui il a étudié à Harvard : John Moore qui est devenu journaliste chargé de la rubrique criminelle au New York Times, et Laszlo Kreizler. Ce dernier, fils d’immigrés de père allemand et de mère hongroise, a étudié la médecine avant de suivre des cours de psychologie à Harvard. Il dirige maintenant un Institut et y soigne de jeunes malades mentaux. On parlait alors d’aliénés. Laszlo Kreizler est devenu un aliéniste réputé.
Kreizler et Moore vont alors monter une équipe pour mener une enquête parallèle. Ils sont rejoints par Sara Howard qui fera office d’agent de liaison avec la police. Elle est habituellement secrétaire au QG de la police new-yorkaise où Roosevelt est préfet. Sara est une femme, elle ambitionne de devenir la première femme officier de police à New York. Ce trio est complété par les frères Marcus et Lucius Isaacson, juifs, sergents dans la police et adeptes décriés des techniques modernes d’investigation comme l’anthropométrie, la dactyloscopie ( études des empreintes digitales ) ou la graphologie. Le groupe installe ses quartiers au 808 Broadway.
Les particularités des mutilations relevées sur le cadavre de Giorgio permettent d’imputer d’autres meurtres à l’assassin. Les victimes sont toujours de jeunes immigrés. Sous l’impulsion de Laszlo Kreisler, les enquêteurs cherchent à cerner la psychologie du tueur, ils mènent pour ainsi dire une investigation à rebours en interprétant les indices et en vérifiant des hypothèses pour découvrir la personnalité et le passé du tueur avant de l’identifier. Cela donne lieu à d’épiques joutes verbales entre Laszlo et Sara qui se révèle une détective d’une habileté inattendue. John Moore le narrateur tient un rôle plus effacé dans l’enquête.
Plusieurs fois ils sont proches de l’arrestation. Ils doivent faire face aux entraves de l’Eglise épiscopale. Ils consultent un anthropologue. Fin mai 1896, ils sont au bureau des Affaires indiennes du Ministère de l’Intérieur à Washington. Ils tâtonnent, persévèrent. Et lorsque Laszlo Kreizler juge qu’ils connaissent le meurtrier aussi bien qu’il se connait lui même, ils sont au bon endroit et au bon moment pour un face-à-face avec l’assassin.
Ce long roman ne lasse jamais tellement les thèmes abordés par l’auteur sont nombreux, variés et approfondis. L’immersion dans le New York de la fin du 19ème siècle est criant de vérité et fait froid dans le dos. Le portrait de Theodore Roosevelt le rend très sympathique lorsqu’on le voit avec sa famille. Il se lancera en politique fin 1896.
Bibliographie de Caleb Carr ici
Lectures noires pour nuits blanches 21 mars 2019
L’Aliéniste - Caleb Carr
"A partir de maintenant, nous devions nous efforcer de nous défaire de toute idée préconçue sur le comportement humain. De voir le monde non avec nos propres yeux, ni à l’aune de nos propres valeurs, mais à travers ceux du meurtrier. Son expérience, le contexte de sa vie, c’était cela qui comptait. "
Ce livre, dont j’ai beaucoup entendu parler, était dans ma liste à découvrir depuis longtemps. Une lecture commune a été l’occasion de le sortir parce que je ne sais pas pourquoi, j’avais du mal à m’y mettre.
Nous nous retrouvons à New York en 1896 où un tueur assassine cruellement des adolescents. Une équipe avant-gardiste mène l’enquête avec des procédés révolutionnaires pour l’époque. C’est les prémices du profilage, des autopsies, des relevés d’empreintes et autres techniques devenues aujourd’hui archaîques. Mais également la première femme à vouloir entrer dans la police.
Tout est méticuleusement décrit, nous suivons les procédés dans les moindres détails et c’est ultra intéressant.
L’auteur, avec sa belle écriture, dépeint à merveille le New York de cette époque, un côté très sombre et glauque, L’arrivée des immigrants en masse, la misère, les bas fonds, la prostitution enfantine, drogue, gangs, corruption, etc. C’est sordide et ça ne fait pas rêver. Nous sommes en immersion totale.
Nous croisons aussi un personnage ayant réellement existé en la personne de Theodore Roosevelt, alors préfet, et futur président des Etats-Unis. J’aime ce mélange de réalité et fiction. Les autres personnages sont bien campés, chacun a sa spécialité et amène son petit grain de sable à l’enquête.
L’intrigue et bien ficelée et captivante. J’ai adoré toute l’analyse sur la psychologie de l’assassin. On suit pas à pas toutes les réflexions des enquêteurs, comme si on faisait nous aussi partie de l’équipe.
Le rythme est assez lent, ne vous attendez pas à des rebondissements toutes les deux pages, ce n’est pas le but du livre. Malgré tout, il y a parfois quelques longueurs et descriptions inutiles.
La force de ce thriller, hormis le côté historique, est l’atmosphère. J’ai été transportée dans ce New York de la fin du 19ème siècle. Je me suis précipitée sur internet à la fin de ma lecture pour y voir des images de l’époque.
Si vous aimez les polars historiques, les enquêtes minutieuses, les romans d’ambiance, n’hésitez pas. Une très bonne lecture, passionnante par bien des aspects. Un incontournable du genre.
Hanae part en livre 6 mars 2019
L’Aliéniste - Caleb Carr
Un véritable CHOC pour moi, c’est d’ailleurs depuis cette lecture que j’ai commencé à m’intéresser au genre du polar et depuis, après un roman plus "léger", je reviens invariablement vers eux. L’histoire se déroule au dix neuvième siècle. L’enquête y est minutieuse, haletante et jouit par ses effets de surprises et ses conclusions. L’intrigue et la structure sont quant à elles vraiment bien ficelées. C’est un véritable bond en arrière, on prend la machine à remonter le temps et l’on se retrouve dans les rues de New York en 1896 où règne corruption et injustice sociale. Un véritable puzzle énigmatique avec des personnages à la psychologie plus que complexe. J’ai adoré le personnage du très mystérieux Laszlo Kreizler (Je m’identifie à lui... ;-)) l’aliéniste (c’est-à-dire psychiatre de génie.) Entouré d’une équipe hétéroclite et tout aussi iconoclaste que lui – un journaliste rebelle, deux policiers jumeaux et adeptes de techniques modernes, la première femme membre de la police de New York, et les deux serviteurs de l’aliéniste, un géant noir et un gosse qu’il a sauvé de la rue – Kreizler se lance avec méthode dans une bataille contre le temps et contre les sceptiques qui doutent du bien-fondé de ses théories…
La langue sublime de Caleb Carr : d’un point de vue strictement littéraire, c’est un très grand livre, superbement écrit et mené, construit de manière classique mais impeccable, sans aucune faiblesse de rythme et qui n’a recours à aucune facilité artificielle.
BREF, comme vous pouvez l’imaginer. J’AI TOUT SIMPLEMENT ADORÉ. Vous aimez les polars ? Vous n’avez jamais eu l’occasion de lire. Et bien c’est le moment. N’hésitez pas une seule seconde. Vous allez être conquis. ;-)