Des chercheurs britanniques ont déclarés, après avoir effectué de nouveaux tests sur des fragments d’ADN et de sperme présents sur un châle recouvert de sang, avoir trouvé l’identité du plus célèbre meurtrier au monde : Jack l’Eventreur.
Le châle avait été retrouvé en 1888 à côté d’une des victimes du meurtrier.

D’après les résultats, il s’agirait d’Aaron Kosminski, un coiffeur polonais d’une vingtaine d’années, venu s’installer à Londres dans les années 1880.
Plus de 130 ans après les faits, cette révélation vient confirmer de précédentes recherches.

Arrêté puis relâché faute de preuves

Aaron Kosminski est né en Pologne en 1865. Il arrive en Angleterre dans les années 1880 accompagné de sa sœur et ses deux frères, afin de fuir les pogroms de l’empire russe. Ils échouent dans un des quartiers les plus misérables de Londres, Whitechapel. C’est ici, dans les petites ruelles malfamées, qu’il commettra ses meurtres atroces dès 1888.
A l’époque, Scotland Yard l’a interrogé, comme d’autres suspects, à l’époque des faits, après des accusations portées par un autre juif polonais. Mais le témoin s’est rétracté et, faute de preuves, la police l’a relâché. Aaron Kosminski a par la suite été interné de longues années pour des troubles schizophréniques. Il est mort en 1919.

"Jack The Ripper"

Depuis, un nombre incalculable de détectives et chercheurs se sont penchés sur le cas de celui qui signait "Jack the Ripper" sur les lettres qu’il envoyait à la police, et qui n’a finalement jamais été retrouvé.
En 2014, un détective et un scientifique affirmaient avoir trouvé l’identité du meurtrier en dévoilant le nom d’Aaron Kosminski à partir d’une analyse ADN. Mais leur analyse avait été critiquée par de nombreux scientifiques, remettant en cause la méthode de travail avec de l’ADN ancien et fragile.