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Inflammation - Eric Maneval

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Résumé :

Je leur dirai que leur maman est partie et qu elle a eu un accident. Voilà ce qui s est passé, les enfants. Maman a eu un accident et elle est tombée dans la rivière. C est la pure vérité. Elle est partie, et surtout ne me demandez pas pourquoi. Ne me demandez jamais pourquoi, parce que je n en sais rien et ça me rend fou.

Jean est gérant d’une SCI. Son épouse, Liz, s occupe de la partie administrative et des relations avec l’ensemble des locataires. La SCI loue ses biens à des marginaux dont un certain révérend, animateur d’une association d’aide aux démunis, s’occupe. Au cours d’un orage violent, Liz prend la voiture dans la nuit et s’en va sans aucune explication. Elle envoie plus tard un message de détresse disant que la voiture est coincée sur un passage à gué et que l’eau monte dangereusement. « Pardon, Jean ! Pardon ! » seront ses derniers mots. On retrouve quelque jours plus tard la voiture échouée sur les berges, mais nulle trace de Liz. Jean cherche à comprendre. Ils étaient heureux avec leurs deux enfants, Clément et Lucie. tandis que la gendarmerie enquête, Jean est amené à rencontrer Markus, l’ancien compagnon de Liz et père de Lucie. L’homme est atteint d’une maladie qui a fait de lui un monstre. Jean apprend par la même occasion que Markus et Liz étaient chercheurs en pharmacologie. Lors d’un essai thérapeutique dont Markus était le cobaye, un effet secondaire, imprévu et irréversible, s’est déclaré. Markus est mourant et souhaite rencontrer Jean afin de léguer son héritage à sa fille. Jean est en plein désarroi, incapable de gérer la vie domestique et professionnelle. Puis on finit par retrouver le corps de Liz dans la rivière, sans qu’il soit possible de déterminer les causes exactes de la mort. Jean a de plus en plus de mal à appréhender la réalité. Il tâche de se concentrer sur son rôle de père, mais reste obsédé par le passé de sa femme et sur le fait qu’il n’a rien perçu. On le met en garde. Il doit faire attention à ce qu’il croit comprendre, à ce qu’il pense avoir découvert. Trop de choses étranges se révèlent au fil des propres recherches de Jean qui ne parvient bientôt plus à distinguer la réalité de l irrationnel.

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Vos #AvisPolar

  • Nicolas Elie 21 juillet 2017
    Inflammation - Eric Maneval

    LES CHRONIQUES BY NICOLAS ELIE
    Inflammation – Éric Maneval

    La manufacture de livres – Territori

    Il y a quelques mois, je te disais ça sur Eric Maneval : Maneval, il te dit rien. Il te raconte juste. Mais il te raconte bien.

    Vraiment bien.

    Tu sais jamais où il veut t’emmener, mais t’y vas. Tu le suis. Tu peux pas lâcher son bouquin. Un vrai grand roman noir.

    J’ai commencé « Inflammation » un matin. C’est Madame La Manufacture qui me l’a envoyé. Elle est gentille. Je l’ai fermé le soir.

    Et j’ai les glandes.

    J’ai les glandes parce que je l’ai terminé. J’aurais dû lire doucement. Savourer.

    Aimer les mots comme lui a aimé les écrire. Parce que quand un écriveur aime les mots qu’il te donne à lire, tu le sens.

    J’ai déconné, mais je regrette pas. Un putain de roman noir.

    Le pitch, il est sur la quatrième de couv. Si tu regardes sur le réseau de la société, tu vas le trouver. Et puis on s’en fout.

    Dans le livre, il y a Jean. C’est le personnage principal. Il y a Liz. C’est sa femme. Sa compagne. Son amoureuse.

    Liz, un soir, elle se casse. Et Jean, il sait pas pourquoi. Il sait pas parce qu’ils sont heureux. Qu’ils ont deux enfants au top. Que tout va bien.

    En plus, il pleut. Mais genre l’orage de la fin du monde.

    Quand Liz disparaît, ce soir-là, elle laisse un message sur le répondeur à son amoureux. Elle hurle qu’elle est coincée sur le gué, et elle lui demande pardon.

    C’est le dernier message. Les derniers mots.

    Attends. Je réfléchis.

    Qu’est-ce que j’ai aimé dans ce roman ? Tout.

    La façon qu’a Eric Maneval de te mettre au milieu de l’histoire, comme s’il te montrait tout ce qu’il te raconte. La façon dont les mots sont posés, mais ça, je l’avais déjà remarqué dans « Retour à la nuit ».

    L’histoire qui t’emmène, les chapitres qui s’alignent et qui te font imaginer que t’as compris où tu vas. Et puis les chemins qui sont jamais tout droit. Les embranchements que tu prends parce que t’as pas le choix, et que M’sieur Maneval, il fait ce qu’il veut avec toi.

    Il te promène. C’est un roman sur l’humain. Sur les amis que tu connais par cœur. Tu sais, ceux qui viennent boire l’apéro chez toi, qui récupèrent les gosses à l’école.

    Ces amis-là.

    Ceux à qui tu donnerais le Bon Dieu sans même qu’ils se confessent. J’ai mis le pluriel. Le Bon Dieu, malgré ce que je crois, Il a pas besoin de se confesser.

    Ces amis, donc, qui sont transparents, jusqu’au jour où t’apprends que lui, il est pas net. Alors un roman sur la confiance aussi.

    Celle que tu donnes sans réfléchir. Que tu as du mal à reprendre, mais bon, lui, il est pas celui que tu croyais, alors tu reprends.

    Alors un roman sur l’Amour. T’as vu, j’ai mis une majuscule. Le manque, quand l’autre s’en va ou qu’il disparaît. La culpabilité parce que tu crois que c’est de ta faute. Parce que t’en es sûr.

    Si « retour à la nuit » était écrit avec un cutter, « Inflammation », c’est un livre écrit avec des larmes dans les yeux.

    Les larmes que l’absence fait couler, comme des rivières en crue, celles qui sortent de leurs lits, et qui emmènent les souvenirs de ceux qu’elles ont emportés.

    Cette putain d’absence que tu finis par imaginer, et qui te fait tellement peur même si tu fais le malin. Le départ de ceux que tu aimes. Le manque de tes « autour de toi ».

    C’est un putain de roman.

    J’ai rien à ajouter.

    Commande-le.

    Tu me diras merci plus tard.

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