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Il était une fois dans l’Est - Arpád Soltész

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Résumé :

LE TOUT PREMIER ROMAN NOIR SLOVAQUE PUBLIE EN FRANCE
" En Slovaquie, les filles étaient jolies, la gnôle forte, les policiers faibles, les politiciens bon marché et les services secrets aveugles. "
Fin des années 1990, dans l’est sauvage de la Slovaquie. Veronika, 17 ans, est enlevée par deux hommes alors qu’elle fait du stop. Après l’avoir violée, les deux malfrats prévoient de la vendre à un bordel au Kosovo. Mais lors du transfert, la jeune fille s’échappe, puis porte plainte auprès de la police locale. C’est alors que les choses se compliquent : les kidnappeurs semblent bénéficier de protections haut placées, et l’enquête piétine... Aidée de Pavol Schlesinger, le journaliste qui raconte son histoire, Veronika tente d’échapper aux trois plus grands groupes criminels de l’époque : la police, la justice et les services secrets. Réfugiée dans un hôtel désert à la frontière ukrainienne, elle fait la connaissance du mystérieux Igor, qui l’initie à la fabrication des bombes. Car si elle ne peut obtenir justice, Veronika refuse de laisser impunis ses tortionnaires. Et la vengeance est un plat qui se mange froid.

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Vos #AvisPolar

  • universpolars 21 janvier 2024
    Il était une fois dans l’Est - Arpád Soltész

    Premier polar slovaque qui se retrouve entre mes mains. Ayant de l’intérêt pour des endroits que je ne connais que très peu, ce fut un plaisir et, paradoxalement, aussi une déception pour moi de tourner ces pages qui s’ouvrent sur ce pays « d’Europe central ». Le plaisir est pour le fond, la déception, pour la forme. J’y reviendrai.

    Ce récit est violent, moralement très violent. Une jeune fille de 17 ans est enlevée, violée et encore violée par deux proxénètes qui s’apprêtent ensuite à la vendre pour le compte d’un réseau albanais. Elle réussit néanmoins à s’échapper. Nous sommes dans les années 1990 - 2000 et le pays est gangrené par la corruption. Pourrie jusqu’à l’os, la police ne fera rien, et même pire.

    Un journaliste et deux flics « corrects » vont s’occuper d’elle pour l’aider à assouvir sa soif de vengeance, ou tout du moins son besoin de justice. Voilà pour le pitch !

    Bon, au niveau police, justice et sécurité, c’est moisi. En fait, tout le monde est pourri jusqu’à la moelle. Certains finissent dans la police, aux Renseignements, voire comme juges ou procureurs, mais ils restent évidemment ce qu’ils sont, des connards et des corrompus.

    Au niveau de la sécurité, c’est débrouille-toi comme tu peux. Soit tu as la protection de quelqu’un, pour diverses raisons, soit tu tiens par les couilles des personnes qui n’aiment pas ça mais qui n’ont pas le choix, c’est encore mieux. Ou alors, tu as du fric, et tu arroses tout ce petit monde.

    Toutes ces raisons nous rappellent qu’il n’est pas bon d’être une victime, là-bas, durant ces années. L’auteur, qui connaît visiblement bien ce phénomène, nous immerge complètement dans cet amas de merde. Ce pays, dans lequel absolument tout s’achète, est gangrené jusqu’au noyau.

    Au niveau du rythme et de la trame, je trouve que l’auteur s’égare complètement - et me perd - sur de nombreux détails, avec une multitude de personnages qui se succèdent comme dans une pièce de théâtre aux nombreux décors. Parfois - c’est du moins mon cas -, je ne savais plus vraiment qui était qui, les noms slovaques n’aidant pas.

    Cette intrigue, aux ramifications tentaculaires, demande tout de même au lecteur de ne pas trop se déconcentrer car, malgré une qualité de faits plus qu’honorable, la structure est terriblement brouillonne. J’ai lu bien quelques pages sans vraiment savoir où j’en étais !

    Au niveau du contenu, j’admets que c’est du lourd et j’ai beaucoup appris sur cette noirceur et puanteur qui émanaient de ce pays en voie de putréfaction sociale et judiciaire. Mais l’aspect de cette trame complètement déstructurée a pesé plus lourd sur la balance, malheureusement. Je n’ai définitivement pas apprécié cette lecture.

  • Postit.book 23 janvier 2022
    Il était une fois dans l’Est - Arpád Soltész

    Je vais faire bref car je ne sais que penser de cet ouvrage.

    Si la pertinence de ce roman ne laisse aucun doute de par son côté sombre et l’importance des sujets traités, la profusion des personnages, les aller-retour entre présent et passé ainsi que les nombreuses anecdotes impromptues m’ont désorienté et perdu 🧭

    Polar beaucoup trop noir et sombre à mon goût également. Toutefois, ce roman est une réelle découverte et présente un caractère pédagogique certain concernant l’histoire interne de la Slovaquie. Corruption, politique, journalisme, police, contrebande, traite humaine... tout y passe sous un vernis d’humour glauque 🌑

    Lecture légèrement subie que je ne peux malheureusement recommander 🤷🏼‍♀️

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