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DOA - Rétiaire(s)

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Résumé :

Une enquêtrice de l’Office anti-stupéfiants, l’élite de la lutte anti-drogue, qui a tout à prouver.
Un policier des Stups borderline qui n’a plus rien à perdre.
Un clan manouche qui lutte pour son honneur et sa survie.
Avec la rigueur qu’on lui connaît, DOA immerge son lecteur dans le quotidien des acteurs du trafic de came ; son indiscutable talent de romancier nous arrime à la destinée de ses personnages, à leurs relations complexes et fragiles ; son style, d’une précision presque brutale, colle au plus près de cet univers de violence et de solitude.

Source : Éditions Gallimard

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Vos #AvisPolar

  • Sophie Grelaud 25 septembre 2024
    Marathon du polar 2023, équipe LESGLOUTONSWOLFVERINES
    DOA - Rétiaire(s)

    Rétiaire(s), c’est l’histoire de Theo, un flic ripou emprisonné pour avoir abattu le meurtrier de sa femme et de sa fille. C’est aussi l’histoire de Momo, le chef du Gang des Cerda. C’est l’histoire de la guerre entre la police et la gendarmerie.
    Toutes ces histoires s’entremêlent pour ne former qu’un seul récit plein de complexité.

    Je découvre l’écriture de DOA grâce à ce livre.
    Le style est rythmé, voire haché ce qui fait montée la pression.
    N’étant ni flics, ni voyous et encore moins jeune, j’ai eu un peu de mal avec le style d’écriture de l’auteur, plusieurs fois j’ai du arrêter ma lecture pour vérifier ce que voulais dire un mot, ce qui n’a pas rendu celle ci fluide et m’a perturbé dans la compréhension de l’histoire.
    Je n’ai pas non plus réussi à m’attacher à un personnage tellement ils sont nombreux et complexes.
    Bref, ce livre, n’était pas pour moi.

    Néanmoins, l’auteur s’étant bien documenté, j’ai appris pas mal de choses sur les forces de l’ordre et le milieu de la drogue, ce qui est déjà très positif.

  • Sophie Grelaud 25 septembre 2024
    DOA - Rétiaire(s)

    Rétiaire(s), c’est l’histoire de Theo, un flic ripou emprisonné pour avoir abattu le meurtrier de sa femme et de sa fille. C’est aussi l’histoire de Momo, le chef du Gang des Cerda. C’est l’histoire de la guerre entre la police et la gendarmerie.
    Toutes ces histoires s’entremêlent pour ne former qu’un seul récit plein de complexité.

    Je découvre l’écriture de DOA grâce à ce livre.
    Le style est rythmé, voire haché ce qui fait montée la pression.
    N’étant ni flics, ni voyous et encore moins jeune, j’ai eu un peu de mal avec le style d’écriture de l’auteur, plusieurs fois j’ai du arrêter ma lecture pour vérifier ce que voulais dire un mot, ce qui n’a pas rendu celle ci fluide et m’a perturbé dans la compréhension de l’histoire.
    Je n’ai pas non plus réussi à m’attacher à un personnage tellement ils sont nombreux et complexes.
    Bref, ce livre, n’était pas pour moi.

    Néanmoins, l’auteur s’étant bien documenté, j’ai appris pas mal de choses sur les forces de l’ordre et le milieu de la drogue, ce qui est déjà très positif.

  • universpolars 15 juillet 2024
    DOA - Rétiaire(s)

    L’auteur nous lance une intro nébuleuse, opaque, et c’est difficile d’y voir clair car, bien entendu, c’est sombre et obscur. Je parle de l’atmosphère et de l’ambiance que tu essayes d’absorber, méfiant, comme face à un coup de poing.

    Un flic flingue un suspect, à bout portant, dans les sous-sols du Bastion, un autre part en retraite, soulagé, une autre débarque. Nous sommes au 36 et c’est très tendu.

    L’auteur livre son récit comme s’il enchaînait des uppercuts. C’est froid, découpé à la serpe, ça fait plutôt mal. En tant que flic, j’aborde ce récit avec quelques douleurs. Ce qui arrive à ce gars des stups qui a buté un suspect, je ne le souhaite à personne. C’est l’enfer, c’est la taule, et c’est assez dégueulasse. C’est de loin pas mérité. Chapeau à l’auteur pour la qualité de ce volet du récit se déroulant entre quatre murs.

    DOA nous enfouit avec réalisme dans un monde de petites frappes, tout de même dotés d’une bonne puissance de frappe, face à une police efficace, mais aussi démunie pour ce qui a trait aux moyens et au soutien. Bref, rien de nouveau à ce niveau-là.

    Ce récit, d’une belle densité, met en lumière des clans soudés - plus ou moins -, principalement un, celui de manouches établis à Paris. L’auteur nous donne l’opportunité de passer par diverses émotions, en partant de la commisération, puis l’affection, pour aller parfois jusqu’à une sorte de sympathie. Il y a beaucoup d’honneur dans cette histoire, mais aussi pas mal d’horreur et de trahison. Parfois, l’un ne va pas sans l’autre.

    J’ai aimé ce réalisme pur et dur, à savoir que lorsque tu es flic, un flic efficace, tu navigues forcément vers des berges diamétralement opposées. La barrière séparant le flic du voyou, bien trop lourde, coule parfois carrément au fond de l’eau. La fin justifie-t-elle les moyens ? Oui, sans aucun doute.

    Des trafics de stups, complexes, confus - donc très réels - vous propulsent vers une violence authentique. L’enquête, d’ailleurs, l’est tout autant.

    L’auteur, impartial, nous relate des faits qui, malheureusement, dépeignent largement une bien triste réalité. J’ai parlé avant d’honneur, d’horreur et de trahison. Il y a encore une action qui me semble indissociable de ces caractéristiques ; la vengeance.

    C’est cash, c’est sombre, c’est bien rugueux, sans concession, c’est à lire.

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