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Chupa : une très pâle copie d’E.T. l’extra-terrestre

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Résumé :

En visite dans sa famille au Mexique, un jeune garçon solitaire s’attache à une créature fantastique qui se cache dans le ranch de son grand-père. L’aventure de sa vie commence !

Le début du film de Jonás Cuarón ressemble à s’y méprendre à du Spielberg : des explorateurs mettent enfin la main sur un animal recherché depuis longtemps, un Chupacabra, qui, en Amérique latine, désigne un monstre mythologique sans pitié, dévorant les animaux de ferme après les avoir vidés de leur sang. Très vite, la quête orgueilleuse de ces aventuriers sans scrupules est moralement punie par l’intervention d’une autre bestiole. La séquence initiale aurait largement sa place comme prologue d’un nouvel épisode d’Indiana Jones : même sens du cadrage, même tempo, mêmes effets de suspens. Et puis, lorsque la rage d’un scientifique le conduit à poursuivre la bête convoitée, le long métrage se souvient d’ET l’extra-terrestre de ses voitures aux phares aveuglants, mais aussi d’une créature abandonnée, dont la solitude va croiser une autre solitude, celle d’un adolescent de treize ans, Alex. Son père est mort et sa mère a décidé de l’envoyer au Mexique à la rencontre de ses origines familiales.

Troublé par les analogies, le spectateur se demande jusqu’où Cuarón va pousser le bouchon dans l’hommage à Steven Spielberg. Toutefois, trop rapidement, le récit patine, parce qu’il verse dans un sentimentalisme plutôt mièvre, réduisant la présence du Chupacabra à quelques attitudes vaguement anthropomorphiques. Ce qui se joue n’est pas la relation que le garçon entretient avec la créature, plutôt la manière dont le deuil initial de l’enfant sera symbolisé à travers des séquences démonstratives : parmi elles, un combat de luchadors entre Alex et son grand-père Chava, où l’adolescent est encouragé à expulser ses émotions par son aïeul lui-même. Tout cela est évidemment très pataud et l’on se demande quand la menace, incarnée par le scientifique Richard Quinn, interviendra pour mettre en danger la petite famille rassemblée autour de l’inconsistante créature en images de synthèse, peluche bien éloignée des représentations folkloriques d’Amérique latine.


Hélas, le méchant n’a pas ni l’épaisseur, ni les moyens de s’exprimer et l’on plaint Christian Slater de s’être embarqué dans cette galère, nanti d’un rôle aussi mince. Bref, Chupa divertira les enfants de huit à dix ans, mais, s’ils ne l’ont pas fait, on leur conseillera plutôt de voir E.T., tellement plus émouvant que cette production médiocre .

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