- Auteur : Anders Roslund
- Editeur : Fayard/Mazarine
- Date de sortie : 2 mai 2019
- EAN : 978-2863744925
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Résumé :
Une traque à la vie à la mort…
Stockholm, Suède. Soixante-trois réfugiés sont retrouvés morts étouffés dans un container. Le même jour, plusieurs morgues signalent des cadavres « en trop » – non recensés. Quand le commissaire Ewert Grens découvre sur l’un deux les empreintes de Piet Hoffmann, il n’en croit pas ses yeux : celui qui fut l’ennemi public numéro un est aujourd’hui un ami et Grens ne sait où il se cache… Mais doit-il le prévenir ou le traquer ?
Niamey, Niger. Dans un désert aride où la vie humaine n’a aucune valeur, infiltré au sein d’un réseau de trafiquants, Piet Hoffmann a deux semaines pour mener à bien sa dernière mission. Pour sa femme et ses fils, l’espoir de mener une vie de famille normale n’a jamais été si proche… Le danger qui les menace non plus. Car, encore une fois, l’agent double est allé trop loin.
Piet Hoffmann se rend vite compte qu’il n’aura que quelques heures pour sauver sa vie – et celle de centaines de personnes innocentes.
Trois heures, c’est la différence entre la vie et la mort. Trois heures, c’est dérisoire quand on perd le contrôle.
Sylvie Belgrand 28 janvier 2020
Trois heures - Anders Roslund
Troisième volet faisant suite à 3 secondes et à 3 minutes, mais pouvant se lire seul, 3 heures est un excellent thriller, angoissant, haletant, dans lequel Anders Roslund nous démontre que l’enfer est souvent pavé de bonnes intentions.
Roslund à ancré son récit dans une terrible réalité. Le passage des points de vue des victimes, des enquêteurs et même du méchant, fait qu’on est irrémédiablement accroché à l’histoire et qu’on tourne les pages sans s’en rendre compte.
Un style magistral, une construction parfaite, beaucoup d’humanité, c’est le cocktail gagnant de ce thriller que je vous recommande chaudement !
#3heures #Roslund #Mazarine #thriller #polar #lecture #livres #chroniques
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Le quatrième de couverture :
Stockholm, Suède. Soixante-trois réfugiés sont retrouvés morts étouffés dans un container. Le même jour, plusieurs morgues signalent des cadavres « en trop » – non recensés. Quand le commissaire Ewert Grens découvre sur l’un deux les empreintes de Piet Hoffmann, il n’en croit pas ses yeux : celui qui fut l’ennemi public numéro un est aujourd’hui un ami et Grens ne sait où il se cache… Mais doit-il le prévenir ou le traquer ?
Niamey, Niger. Dans un désert aride où la vie humaine n’a aucune valeur, infiltré au sein d’un réseau de trafiquants, Piet Hoffmann a deux semaines pour mener à bien sa dernière mission. Pour sa femme et ses fils, l’espoir de mener une vie de famille normale n’a jamais été si proche… Le danger qui les menace non plus. Car, encore une fois, l’agent double est allé trop loin.
Piet Hoffmann se rend vite compte qu’il n’aura que quelques heures pour sauver sa vie – et celle de centaines de personnes innocentes.
Trois heures, c’est la différence entre la vie et la mort. Trois heures, c’est dérisoire quand on perd le contrôle.
Sonia Boulimique des Livres 23 juin 2019
Trois heures - Anders Roslund
Dernier tome de cette trilogie survoltée.
Anders Roslund écrit se livre seul, en effet Börge Hellström est décédé en 2017.
Nous retrouvons tous nos protagonistes sur fond de migrants africains pour achever cette cartographie du mal. Tout commence par Ewert Grens, notre enquêteur toujours aussi bougon, qui se retrouve avec des cadavres en trop à la morgue, apparaissant comme par magie durant la nuit. En remontant le fil, il découvre un container rempli de corps sans vie dans le port de Stockholm. Un portable dissimulé dans la doublure d’un vêtement de l’un d’eux, avec les empreintes de Piet Hoffman dessus. Et voilà Howard reparti en chasse ! Et il nous embarque avec lui !
A la fin du tome 2, pourtant, Piet et Howard avait juré ne jamais se revoir, Piet devant se ranger. Ils vont devoir collaborer. Piet au Niger, et Howard en Suède, où il se rapproche de Zofia et des enfants de Piet. Il s’est même transformé en « papy gâteau », détail amusant dans ce condensé d’horreurs.
La vie familiale est privilégiée dans ce tome, avec le rituel de petit déjeuner en live avec le téléphone (et Piet à l’autre bout du réseau) posé sur la table pour maintenir un semblant de contact et de « normalité », toute relative. Ce que ressentent Hugo et Rasmus est également développé. Dans le tome 2, Zofia nous livrait sa personnalité, ici, ce sont les enfants qui prennent le relais.
Piet Hoffman continue son rôle d’anti-héros, ni tout blanc, ni tout noir, au caractère extrêmement fort, tout à fait le genre de personnage qu’il fallait à cette histoire pour nous guider dans les comportements les plus abjects de notre société.
Ce troisième volet tient toutes les promesses engagées lors des deux premiers. Le rythme est haletant, l’écriture incisive, et malgré le fait que le schéma soit toujours identique, il est tout simplement impossible de se lasser. Seul l’environnement change, et la documentation est solide, l’auteur s’attaque ici aux passeurs de migrants, au trafic d’êtres humains dans toute son horreur, un marché calqué directement sur le modèle de l’économie libérale et du marketing le plus cynique. La Libye, pays en lambeau depuis l’intervention des armées occidentales offre un refuge idéal aux passeurs et aux criminels de toutes sortes. Un groupe vil et méprisable, aux ramifications internationales, géré comme une start-up, avec conseil d’administration et versements de dividendes. Un vrai modèle économique ! Abominable.
D’un réalisme sans compromis, le calvaire des migrants est épluché, depuis leurs premiers mètres sur le chemin de l’exil jusqu’à leur arrivée sur le continent européen, les atrocités qu’ils traversent et dont ils sont victimes, l’ignominie des organisations criminelles, grandes bénéficiaires de la fermeture des frontières.
Je craignais un peu la fin. Peur d’être déçue après ces trois tomes de bonheur. Non, rien de tout cela, elle est grandiose, inattendue, poignante, ce qui me fait sortir mon panneau « Coup de cœur » pour cette trilogie.
J’ai passé une semaine de lecture fantastique. Je ne peux que vous conseiller de vous jeter à corps perdu dans cette trilogie. A lire dans l’ordre, à déguster sans modération. Et sans prendre peur quant à l’épaisseur de l’œuvre, je vous jure, ça passe tout seul !
L’atelier de Litote 4 mai 2019
Trois heures - Anders Roslund
Voilà c’est fini… j’ai entre les mains le dernier tome de la série et c’est avec regret que je quitte les personnages qui ont su me faire vibrer pendant « 3 secondes », « 3 minutes » et « 3 heures ». Anders Roslund écrit se livre seul, Börge Hellström est décédé en 2017.Ce tome démarre très fort avec des cadavres surnuméraires à la morgue et c’est le commissaire Ewert Grens qui va enquêter et retrouver une personne qu’il ne pensait plus revoir. De son côté Piet Hoffmann a changé de continent, on le retrouve pour une dernière mission périlleuse au Niger. Il est infiltré en tant que garde du corps dans les convois de nourriture de l’ONU en Afrique. En Suède, femme et enfant attendent son retour pour vivre enfin une vie normale. Les principaux thèmes de ce livre seront le trafic d’êtres humains et la gestion des réfugiés. Un sujet brûlant d’actualité, qui brise le cœur quand les nombreux réfugiés du monde s’entassent sur des bateaux plein à craquer qui coulent. Et que d’autres s’enrichissent de ce trafic. Moi qui est une tendance à la claustrophobie, ce livre n’a pas arrangé mon ressenti. Hoffman ne ménage pas ses efforts face au crime. Le personnage d’Ewert évolue humainement parlant avec plus d’intensité alors que Hoffmann nous offre surtout de l’action en Afrique. On sent que l’auteur ne s’attarde pas dans des explications et cela peut manquer parfois, il est certain qu’n ne reste jamais en place mais un peu plus de profondeur n’aurait pas été de refus. Même si je n’ai pas réussi à m’identifier aux personnages, le rythme, l’action et la tension en font un livre captivant à partir du moment où j’ai accepté que les choses se passent ainsi sans en comprendre véritablement le pourquoi. On est bien ancré dans la triste réalité mais il y a aussi une tendance à l’exagération des événements surtout avec tout ce que le personnage d’Hoffman doit encaisser. Pourtant c’est cela qui donne des frissons et provoque une lecture non stop. Bonne lecture.