- Auteur : Benoit Bernier
- Editeur : Ouest-France
- Date de sortie : 5 novembre 2020
- EAN : 9782737384233
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Résumé :
Une série de morts violentes s’abat sur Nantes. Des inconnus sont attachés aux voies ferrées sans aucune chance de survie. Pas d’indice, pas d’empreinte... Et surtout aucune disparition signalée... Qui sont-ils ? Qu’ont-ils fait pour subir une mort si atroce ? Et qui peut être assez pervers pour infliger un tel supplice ? Livius Carmin, journaliste de faits divers dans un hebdo, subit une pression infernale de son patron pour qu’il déniche un scoop. Alors, quand cette série de meurtres démarre, il fonce, aidé par son ami David Durieux, lieutenant de police, mais également par son grand-père, aux conseils avisés. Il ne sait pas encore que, happé dans le tumulte de cette enquête, toutes ses certitudes vont voler en éclats jusqu’à plonger dans les abysses de la noirceur humaine, là où la raison n’a plus aucune prise...
ju_se_livre 11 janvier 2021
Le Sacrifice des oubliés - Benoit Bernier
Voilà une année qui commence extrêmement bien avec le premier roman de Benoît Bernier. Premier coup de cœur de l’année !
Dans un premier temps j’ai été déboussolée par le style d’écriture. Je m’attendais plutôt à quelque chose d’assez classique comme on en trouve dans la majorité des romans. Eh bien non !
Le personnage principale raconte cette intrigue à la première personne en s’adressant au lecteur comme si c’était un vieux pote. Et c’est là tout le charme de ce livre. Livius Carmin est un personnage charismatique, accessible et attachant. J’ai adoré suivre cette enquête avec lui, avec ces touches de sarcasme et un humour certain. C’est exactement le type de narration que j’aime, qui se demarque de tout ce que je peux lire habituellement.
Et l’enquête n’est pas en reste. Une série de morts violentes, des lettres anonymes et tout ça dans la ville de Nantes. Parce que on va pas se mentir, voir des noms de rues, de places, d’avenues, quand on connaît pas les lieux, ça a strictement aucun intérêt. Mais pour avoir vécu à Nantes, ça a un certain charme de pouvoir se projeter.
Donc une enquête qui m’aura tenu en haleine avec une fin que j’ai trouvé assez émouvante.
En bref, mr Benoît Bernier, maintenant que vous m’avez fait rencontrer Livius Carmin, j’ai comme un goût de trop peu. Si un second volet sort, je serais aux premières loges.