- Réalisateur : Brad Anderson
- Acteurs : Jon Hamm, Rosamund Pike, Dean Norris
- Nationalité : Américaine
Hier sortait Opération Beyrouth, le nouveau thriller politique de Brad Anderson !
Opération Beyrouth de Brad Anderson
C’est le deuxième film ce mois-ci traitant du conflit israélo-palestinien, à l’époque où il commençait à s’exporter dans le monde entier. A l’inverse du film Otages à Entebbe de José Padilha, sorti le 6 mai, Opération Beyrouth n’est pas une histoire vraie, il s’appuie sur les faits pour imaginer une fiction complexe, propulsée par un héros qui ne l’est pas moins. Le réalisateur fait découvrir au spectateur les différentes parties prenantes des enjeux géopolitiques à Beyrouth. Au casting, deux têtes d’affiche : Jon Hamm (Mad Men) et Rosamund Pike (Gone Girl).
Synopsis : Beyrouth, 1972. Diplomate américain, Mason Skiles organise une réception, en présence de sa femme et de Karim, orphelin libanais de 13 ans que le couple espère adopter. Mais le cocktail est perturbé par l’arrivée du meilleur ami de Mason, l’agent de la CIA Cal Riley, porteur de nouvelles inquiétantes concernant Karim. Quelques secondes plus tard, des terroristes font irruption et ouvrent le feu sur les convives. Les conséquences sont terribles.
Dix ans plus tard, Mason a sombré dans l’alcool. Vivant désormais à Boston, il intervient comme médiateur dans les conflits au sein de l’entreprise. Jusqu’au jour où il est abordé par un inconnu qui, à la demande d’"amis" communs, lui remet un passeport et un billet d’avion pour qu’il se rende le plus tôt possible à Beyrouth. D’abord réticent, il débarque dans une ville ravagée par la guerre qu’il ne reconnaît plus. Il comprend alors pourquoi on l’a fait venir : des terroristes ont kidnappé un agent de la CIA et il est censé négocier sa libération contre celle du djihadiste Abu Rajal, détenu par la police secrète israélienne. Avec l’aide de Sandy Crowder, elle-même membre de la CIA, Mason prend conscience que chaque force en présence – Tsahal, le gouvernement américain, l’OLP – cherche à servir ses propres intérêts. À qui peut-il encore faire confiance dans un monde où la vérité n’émerge que lorsqu’elle est rentable ?