- Auteur : Andrea CAMILLERI
- Genre : Polar
- Editeur : Pocket
- Date de sortie : 0000
- Sortie poche : 14 septembre 2017
- EAN : 9782266280006
Inscrivez-vous ou connectez-vous pour pouvoir participer au Club !
Résumé :
Il a suffi d’une phrase scabreuse prononcée par sa femme Livia dans son sommeil, pour que Montalbano doute de sa fidélité. Peu après, à la suite d’une étrange série de cambriolages, il fait la rencontre d’Angelica, vivante incarnation de ses rêves d’enfant. Les fantasmagories du commissaire sicilien ne l’aident guère à affronter une machination que nourrit un vieux désir de vengeance. Et dans ce qui semblait d’abord une somnolente enquête, ponctuée de rougets grillés et de promenades en bord de mer, Montalbano ne verra pas venir la violence et la mort. Si le cœur a ses raisons, la vengeance aussi. Sous l’emprise de la passion, Montalbano a trop vite oublié cette règle élémentaire...
Source : Editions Pocket
universpolars 17 septembre 2024
Le sourire d’Angelica - Andrea Camilleri
Allez, j’enchaîne directement avec un second Camilleri, histoire de rester encore un petit moment dans cette Sicile si bien dépeinte par l’auteur.
Après tous les bouquins que j’ai lus de lui, j’ai vraiment l’impression de retourner à chaque fois sur des lieux qui me sont à présent familiers. Au niveau gustatif, par-exemple, c’est souvent tout un programme dans notre assiette ! Les effluves qui émanent de ces pages nous tournent la tête et nous font presque oublier l’enquête en cours.
Notre commissaire Montalbano va s’occuper dans ce récit d’une série de cambriolages perpétrés dans le milieu aisé de la ville. C’est assez banal, oui, mais là non. De toute évidences, je ne vous en dirai pas plus.
A travers les yeux du commissaire Montalbano, nous aurons droit au reflet du sourire d’Angelica, une femme d’une rare beauté qui fait chavirer toute personne qu’elle croise, Montalbano compris. Cette femme va évidemment être un élément clé du récit.
Une fois de plus, Andrea Camilleri nous accompagne dans sa Sicile avec une étonnante écriture. C’est toujours un bonheur pour moi de m’y rendre en me faufilant entre ces pages d’une agréable légèreté. L’auteur met en scène ses personnages dans une ambiance vaudevillesque, burlesque, mais aussi profondément humaine. L’intrigue en devient limite un prétexte.
Nous côtoierons ici un Montalbano totalement déstabilisé, touchant, naviguant continuellement entre deux eaux. Un Montalbano qui perd peut-être un peu confiance en lui ? Allez savoir.
C’est un très bon millésime qui réunit tout ce que j’aime chez ce désormais légendaire auteur sicilien.