- Auteur : David Choquel
- Editeur : Freedom-Paradise
- Date de sortie : 1er septembre 2020
- EAN : 9782957434213
Disponible sur
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Résumé :
Voyagez dans la pensée du jeune écrivain torturé Marcel Moody dans son combat continuel contre lui-même, à la recherche du temps perdu, dans une tragi-comédie à l’humour noir. Découvrez l’histoire de M. Mouche, un chien dérangé, cynique et romantique, pas comme les autres. Vivez le récit apocalyptique de ces héros des temps modernes au travers d’entourloupes, de péripéties et de mort.
Dans son premier recueil de nouvelles, David Choquel parle de la vie dans des récits burlesques avec un style toujours plus nu, poétique et brut. Ses personnages ? Des paumés, des addicts, des clochards, des allumés, des hommes, des femmes, des amoureux, des songeurs. David Choquel parle d’une époque, celle de ces enfants terribles et bénis dans un somptueux mélange de vanités, et d’égotisme.
Les lectures de Maryline 12 avril 2021
Le journal d’un enfant terrible - Vanités, tendresses et loufoqueries - David Choquel
J’ai eu beaucoup de mal avec la lecture de ce livre. Il est présenté comme un recueil de nouvelles mais il y a tout de même un fil rouge et les petites scènes qui se suivent tout au long nous permettent de rencontrer différents personnages que nous retrouvons régulièrement tout au long du livre.
On rencontre des personnages atypiques qui ne semblent pas heureux. Les thèmes de la dépravation, du sexe, de l’amitié... sont représentés d’une manière assez spéciale, glauque. J’ai été très mal à l’aise à la lecture de ces histoires.
M. Mouche est un personnage presque attachant mais je n’ai pas réussi à l’apprécier. Il est assez récurrent dans les différentes aventures qui nous sont racontées ici. On retrouve également régulièrement Max, Élisa, Marcel, Engin, Fred, Lara... et bien d’autres. L’amitié est au centre de ces mini-scènes mais ce qui ressort le plus c’est bien le glauque, la noirceur.
L’auteur utilise plusieurs temps différents, plusieurs narrateurs. On s’y perd un peu avec les différentes façons de raconter, la première ou la troisième personne. On a cette impression que l’auteur a écrit ces histoires sur un laps de temps plutôt long et qu’il a ensuite décidé de les mettre bout à bout. Du coup, il y a plusieurs temps, plusieurs écritures, différentes façons de raconter et donc, le lecteur s’y perd.
On aborde les sujets du monde du travail, du raz-le-bol de la vie, et bien d’autres thèmes d’actualité qui peuvent résonner à l’oreille du lecteur. Mais j’ai trouvé qu’ils n’étaient pas mis en valeur. On n’avance pas dans ces histoires, il ne se passe pas grand chose et je me suis ennuyée du début à la fin. Je ne suis pas auteure, donc je ne sais pas ce que représente un travail d’écriture, mais je peux l’imaginer. Alors je ne suis pas là pour juger l’auteur et l’abattre mais mon rôle, en tant que chroniqueuse, est de donner un avis objectif et sincère. Je ne juge pas l’auteur mais sa qualité d’écriture et là, pour moi, c’est trop juste.
Certaines histoires nous permettent de relativiser, d’autres de se remettre en question. Mais j’avoue que beaucoup m’ont semblé complètement inintéressantes (ou alors je ne les ai pas comprises.. Je ne sais pas trop.) Parfois, nous assistons à une suite de dialogues entre les personnages, d’autres fois il ne se passe pas grand chose, les personnages ne vivant rien d’intéressant. Le sexe est très (trop ?) présent.
Bref, je suis passée complètement à côté de ce livre particulier qui porte plutôt bien son titre. La peinture sur toile représentant la première de couverture est tout à fait dans le ton et représentative du roman.