- Auteur : Sophie Chabanel
- Genre : Policier / Thriller
- Editeur : Le Seuil
- Date de sortie : 7 mars 2019
- ISBN : 978-2021418743
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Résumé :
Un chat dépressif, des crevettes roses, une cérémonie qui tourne au drame, des fours solaires et un curé bien trop séduisant : autant d’ingrédients pour une enquête-cocktail menée par l’étonnante commissaire Romano et son fidèle adjoint Tellier. Duo aussi improbable qu’efficace. Qui a tué l’ancien banquier véreux en pleine remise de Légion d’honneur ? Ce ne sont pas les suspects qui manquent, mais il s’agira quand même de mettre la main sur le bon.
l’oeil de sauron 30 juin 2020
Le blues du chat - Sophie Chabanel
Suite de La griffe du chat, on retrouve Romano, Tellier et Clément, notre trio de flic d’un autre genre. J’ai lu les deux ouvrages ce mois-ci, c’était peut être une erreur car même si j’ai apprécié les retrouver ces personnages un peu dingue, j’ai vu aussi beaucoup de redite d’avec le tome précédent et ça, forcément, ça m’a plus gênée. En soi, ce n’est pas grand chose et ça n’arrive pas partout dans le roman mais j’ai parfois eu la sensation de relire une une information ou une précision que j’avais déjà vu finalement dans le précédent. Mais voilà, je l’avais vraiment en tête donc ça joue aussi.
L’histoire est, à nouveau, assez classique et n’est pas transcendante. Ce n’est pas l’enquête du siècle et j’aurais même tendance à dire que ça a un peu trainé en longueur, heureusement qu’il y a notre trio et leurs particularités, c’est grâce à eux que j’ai avalé ce roman et passé un bon moment.
J’aurais du attendre un peu pour le lire mais bon, sans regret, c’était léger, moins décalé que le premier peut être.
https://loeildesauron190081932.wordpress.com/2020/06/30/le-blues-du-chat-de-sophie-chabanel/
Sharon 21 octobre 2019
Le blues du chat - Sophie Chabanel
Ruru, le chat recueilli par la commissaire, est peut-être dépressif, mais c’est certainement une certaine catégorie de vétérinaire qui a trouvé le moyen de s’en mettre plein les poches pour des problèmes qui n’en sont pas réellement. Remontée, moi ? Oui, mais ce n’est pas contre l’autrice, elle ne fait qu’exposer un phénomène de société (spéciale dédicace à mon vétérinaire qui a passé beaucoup beaucoup de temps à soigner mes chats réellement malades).
Le commissaire Romano enquête, et doit gérer aussi un supérieur qui a des idées très arrêtées sur le management, et elle des idées très arrêtées sur les manières de contourner les choses. La mort du banquier en plein cocktail ? Le pauvre. Il meurt de la manière la pire qui soit pour quelqu’un qui souffre d’allergie : son traitement n’a pas fait effet, parce qu’on l’a remplacé par un placebo. Le pauvre. Non, ne pensons pas à toutes les personnes qu’il a ruinées, à son associé qui est parti en prison à sa place, à sa femme pas si heureuse que cela. Non, pensons à ce pauvre homme riche parti trop tôt et qu’il s’apprêtait à inonder le marché avec des fours solaires. L’écologie, c’est cool, surtout si cela rapporte et permet de redorer son blason très très terni.
Oui, j’ai passé un moment très agréable grâce au commissaire, à ses hommes, et à ce pauvre Ruru contraint de maigrir.