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Le Nom de La Rose - Umberto Eco

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Résumé :

An de grâce 1327, la chrétienté est en crise. L’ex-inquisiteur Guillaume de Baskerville se rend dans une abbaye bénédictine du Sud de la France pour participer à une rencontre entre franciscains prônant la pauvreté du Christ et partisans d’un pape amateur de richesses. Dès son arrivée, il se voit prié par l’abbé de découvrir au plus vite la raison de la mort violente d’un de ses moines, retrouvé assassiné. L’inquisiteur Bernard Gui, dont la réputation de cruauté n’est plus à faire, est attendu, et l’abbé craint pour l’avenir de son abbaye. Tel un ancêtre de Sherlock Holmes, Baskerville se met à l’ouvrage, assisté du jeune Adso de Melk. D’autres morts vont venir compliquer sa tâche.

Porté à l’écran par Jean-Jacques Annaud avec Sean Connery dans le rôle de Guillaume, "Le Nom de la Rose" fait date dans l’histoire des romans policiers historiques. Umberto Eco n’est pas seulement un romancier, c’est surtout un érudit qui connaît son sujet sur le bout des doigts. Il entraîne le lecteur dans une aventure à la fois philosophique et policière, où il est question d’Aristote, de liberté, d’injustice et de cyanure. Un roman exceptionnel. Lisa B.

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Vos #AvisPolar

  • Chineuse Delecture 9 septembre 2023
    Marathon du polar 2023, équipe TEAMPOLAR
    Le Nom de La Rose - Umberto Eco

    le pavé qui vous submerge, la brique qui vous précipite dans le temps. Une des plus sombres périodes de l’histoire évoquée par le prisme d’une enquête criminelle. Huis-clos étouffant dans un monastère où sévit un serial killer qui ne manque pas de ressource dans ses mise en scène. Châtiment divin, suivons le charismatique enquêteur dans cette galerie de suspects, vous faisant pointer le doigt accusateur sur chacun d’eux, adaptation magistrale si rare qu’il est bon de le noter.

  • Kamiyu-chan 9 août 2023
    Marathon du polar 2023, équipe CAMVAL
    Le Nom de La Rose - Umberto Eco

    1327. Guillaume de Baskerville et le jeune Adso se rendent dans une abbaye bénédictine du Sud de la France pour participer à une rencontre entre franciscains prônant la pauvreté du Christ et partisans d’un pape amateur de richesses. Dès son arrivée, il se retrouve, à la demande de l’abbé, plongé dans une enquête sur la mort d’un moine. Les meurtres, tous plus étonnants les uns que les autres s’enchaînent... De plus, l’inquisiteur Bernard Gui, ennemi de Guillaume dont la réputation de cruauté n’est plus à faire, est attendu, et l’abbé craint pour l’avenir de son abbaye.

    Je n’avais jamais lu Le nom de la rose et ça a été une superbe découverte que j’ai dévorée en seulement trois jours (malgré plus de 700 pages). Le scénario est tout simplement excellent. Ce polar médiéval, très bien documenté, s’inscrit en pleine période d’obscurantisme religieux et doctrinal, à l’époque des grandes hérésies et des excès de l’inquisition, du temps des papes avignonnais. A l’intrigue policière de base, s’ajoutent des réflexions philosophiques sur le rôle du livre et du rire dans la société de l’époque, sur le fanatisme, la tolérance, le savoir… mais surtout sur les liens entre le Savoir et le Pouvoir, d’où un rôle central de la bibliothèque qui en devient presque mythique.

    A cela, s’ajoute l’écriture très fluide d’Umberto Eco, très érudite mais, malgré tout, vraiment facile à lire. Les événements dramatiques n’empêchent pas de nombreuses touches d’humour bienvenues. La références à plusieurs auteurs, comme Sir Arthur Conan Doyle, est très sympathique. En effet, le roman rappelle les enquêtes de Sherlock Holmes (Guillaume de Baskerville) et de son fidèle accolyte, le docteur Watson, incarné ici par le jeune moine Adso qui est également le narrateur de l’histoire. On peut citer aussi Jorge Luis Borges, qui était bibliothécaire et aveugle et qui a donné naissance au moine Jorge de Burgos, très attaché à la bibliothèque de l’abbaye. Et, bien sûr, Aristote. Tout est savamment construit pour nous plonger dans un Moyen-âge saisissant de réalisme. L’ambiance est très sombre et troublée, parfois angoissante, grâce à des personnages aussi terrifiants qu’énigmatiques.

    En bref, Le nom de la rose est un livre à lire absolument. En plus d’être un excellent roman policier, il s’agit d’une superbe fresque de la société médiévale, ainsi qu’un plaidoyer en faveur de la tolérance, la liberté et la culture dans une époque où l’obscurantisme et le fanatisme régnaient en maître. Il s’agit d’une magnifique immersion dans l’univers d’un monastère, et des débats politiques et théologiques violents entre les différents ordres monastiques. Je pense que je vais me lancer dans la lecture du Cimetière de Prague et du Pendule de Foucault, en espérant qu’ils soient aussi bien.

  • Kamiyu-chan 9 août 2023
    Marathon du polar 2023, équipe CAMVAL
    Le Nom de La Rose - Umberto Eco

    1327. Guillaume de Baskerville et le jeune Adso se rendent dans une abbaye bénédictine du Sud de la France pour participer à une rencontre entre franciscains prônant la pauvreté du Christ et partisans d’un pape amateur de richesses. Dès son arrivée, il se retrouve, à la demande de l’abbé, plongé dans une enquête sur la mort d’un moine. Les meurtres, tous plus étonnants les uns que les autres s’enchaînent... De plus, l’inquisiteur Bernard Gui, ennemi de Guillaume dont la réputation de cruauté n’est plus à faire, est attendu, et l’abbé craint pour l’avenir de son abbaye.

    Je n’avais jamais lu Le nom de la rose et ça a été une superbe découverte que j’ai dévorée en seulement trois jours (malgré plus de 700 pages). Le scénario est tout simplement excellent. Ce polar médiéval, très bien documenté, s’inscrit en pleine période d’obscurantisme religieux et doctrinal, à l’époque des grandes hérésies et des excès de l’inquisition, du temps des papes avignonnais. A l’intrigue policière de base, s’ajoutent des réflexions philosophiques sur le rôle du livre et du rire dans la société de l’époque, sur le fanatisme, la tolérance, le savoir… mais surtout sur les liens entre le Savoir et le Pouvoir, d’où un rôle central de la bibliothèque qui en devient presque mythique.

    A cela, s’ajoute l’écriture très fluide d’Umberto Eco, très érudite mais, malgré tout, vraiment facile à lire. Les événements dramatiques n’empêchent pas de nombreuses touches d’humour bienvenues. La références à plusieurs auteurs, comme Sir Arthur Conan Doyle, est très sympathique. En effet, le roman rappelle les enquêtes de Sherlock Holmes (Guillaume de Baskerville) et de son fidèle accolyte, le docteur Watson, incarné ici par le jeune moine Adso qui est également le narrateur de l’histoire. On peut citer aussi Jorge Luis Borges, qui était bibliothécaire et aveugle et qui a donné naissance au moine Jorge de Burgos, très attaché à la bibliothèque de l’abbaye. Et, bien sûr, Aristote. Tout est savamment construit pour nous plonger dans un Moyen-âge saisissant de réalisme. L’ambiance est très sombre et troublée, parfois angoissante, grâce à des personnages aussi terrifiants qu’énigmatiques.

    En bref, Le nom de la rose est un livre à lire absolument. En plus d’être un excellent roman policier, il s’agit d’une superbe fresque de la société médiévale, ainsi qu’un plaidoyer en faveur de la tolérance, la liberté et la culture dans une époque où l’obscurantisme et le fanatisme régnaient en maître. Il s’agit d’une magnifique immersion dans l’univers d’un monastère, et des débats politiques et théologiques violents entre les différents ordres monastiques. Je pense que je vais me lancer dans la lecture du Cimetière de Prague et du Pendule de Foucault, en espérant qu’ils soient aussi bien.

  • stokely 20 juin 2021
    Le Nom de La Rose - Umberto Eco

    Je découvre la plume de l’auteur avec ce récit et au début de ma lecture j’ai avancé plutôt rapidement aimant beaucoup lire actuellement des policiers historiques.

    J’ai lu les 2/3 du récit en deux jours cependant mon rythme s’est ralenti par la suite, j’ai trouvé que la plume de l’auteur n’est pas la plus accessible que j’ai lu et pourtant j’ai tout de même lu un certain nombre de récit de ce genre mais ici on est loin de la fluidité de la plume d’un Ken Follet par exemple. Les passages fréquents en latin m’ont souvent perdus de même que dans ma vieille édition ceux-ci ne sont pas traduits et l’écriture était vraiment toute petite et bien serré.

    Dans ce récit il est pourtant question de meurtre dans une abbaye avec une enquête qui en découle de la part de deux protagonistes Guillaume de Baskerville un peu âgé aidé de Adso de Melk qui lui sert d’aide sur cette enquête. Malheureusement j’ai trouvé celle-ci peu rythmé de ce fait les morts s’enchainent, même si cette enquête se passe dans un temps très lointain celle-ci aurait pu me plaire car il y a un huis-clos mais ici on est loin d’un page turner.

    Je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé cette lecture mais celle-ci a été plus difficile que ce que j’aurais pensé, je n’ai cependant pas vu le film mais je pense que celui-ci pourrait peut-être me plaire.

  • LeoLab 1er août 2019
    Le Nom de La Rose - Umberto Eco

    Ce roman est un véritable monument. C’est probablement la lecture la plus complexe à laquelle j’ai eu affaire depuis la fin de mes études il y a 20 ans. Elle est à mon humble avis réservée aux érudits. J’ai mis un temps fou à essayer d’en comprendre le plus possible même si je pense être passé à côté de nombreux passages. Un huis-clos noir et moyenâgeux qui ne sera pas à la portée de tout le monde

  • JaneWatson 27 février 2019
    Le Nom de La Rose - Umberto Eco

    Que dire de cette oeuvre magistrale qui n’a pas encore été dit ?

    A lire et à relire pour les amateurs de polars comme de reconstitution historique !

    "Le Nom de la Rose", c’est du concentré de Moyen-Âge, avec moines débauchés et moines intolérants, inquisiteurs et hérétiques plus ou moins repentis, avec également un beau duo de maître et disciple, et cette abbaye prise entre le conflit théologique qui oppose certains ordres à la papauté et le meurtre de ses moines, lutte des anciens contre les modernes déjà, toujours...

    Umberto Eco a manifestement pris beaucoup de plaisir à imaginer l’univers tourmenté dans lequel il va jeter Guillaume de Baskerville et son secrétaire Adso de Melk, l’abbaye bénédictine perdue dans les montagnes aux confins de la Provence et de la Ligurie, dont la tour centrale abrite des trésors, et le reste de l’édifice bien des trivialités.
    La description du scriptorium et, surtout, de la bibliothèque sont inoubliables.

    Et si son érudition nourrit la trame et les différents thèmes qui irriguent le texte, tels que l’Inquisition ou ce que la culture occidentale doit aux penseurs grecs, latins, arabes et juifs, par exemple, il n’en reste pas moins qu’Umberto Eco a écrit un polar, un vrai, avec un enquêteur qui se servira de son intelligence et de sa logique pour résoudre cette énigme.

    Le film qu’en a tiré Jean-Jacques Annaud, avec une distribution formidable ( Sean Connery, Christian Slater, Ron Perlman ; Michael Lonsdale, Feodor Chaliapin JR, Fançois Hadji-Lazaro, F. Murray-Abraham...) est assez réussi, bien qu’un brin caricatural pour certains personnages et certaines situations. Mais réduire à un peu plus de deux heures ce qui prend 640 pages n’est jamais simple.

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