- Auteur : James Ellroy
- Traducteur : Jean-Paul Gratias et Sophie Aslanides
- Genre : Polar
- Editeur : RIVAGES
- Collection : Rivages/Noir
- Date de sortie : 6 novembre 2019
- ISBN : 2743648899
- EAN : 9782743648909
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Résumé :
Janvier 1942 : Los Angeles est encore sous le choc de l’attaque de Pearl Harbour, les Américains d’origine japonaise sont massivement arrêtés, des pluies torrentielles s’abattent sur la ville, et un corps est découvert dans Griffith Park à la faveur d’un glissement de terrain.
spitfire89 1er juillet 2023
La tempête qui vient - James Ellroy
Le deuxième opus du Second Quatuor de Los Angeles. Chronique intense et déjantée d’une guerre dépourvue de champ de bataille, brillant récit évocateur d’une époque incertaine qui secoue le lecteur jusqu’à la dernière page. L’auteur aborde les thèmes idéologique, politique, social et religieux des années de guerre.
fanchloua 11 mai 2022
La tempête qui vient - James Ellroy
James ellroy est et demeure un romancier atypique dans le domaine du polar américain. Depuis dahlia noir, que de chemin parcouru et toujours cette écriture rythmée puissante, riche en argot. Un style qui prend aux tripes et qui donne envie de lire Panique Générale autre chef d’œuvre du genre
Cécile Sarabia 15 novembre 2019
La tempête qui vient - James Ellroy
"La tempête qui vient, ce désastre qui ensauvage" WH Auden
Autant vous dire que cette tempête (qui vient) était attendue avec impatience !
Sitôt reçu, sitôt entamé et c’est parti pour près de 700 pages en compagnie de Hideo Ashida, Joan Conville, Elmer Jackson, Kay Lake et surtout Le Loup, le charismatique Dudley Smith, adoré autant que redouté.
J’avais presque oublié à quel point lire Ellroy ne relève pas de la facilité et combien il faut être concentré pour savourer cette écriture incisive, ce flot d’informations à chaque ligne, cette lecture sous benzédrine.
Ellroy manie l’argot comme personne. Ellroy émaille son récit de ses obsessions : cherchez la femme, Beth Short... Ellroy mêle le réel et la fiction. Ellroy affine des personnages déjà d’une complexité admirable. .
À coups de courts chapitres au rythme syncopé, et donnant alternativement la parole à ses cinq principaux personnages, le maître du roman noir nous déroule 130 jours, en plein tumulte géopolitique, 130 jours qui se succèdent dans une succession de secrets, d’alliances, de trahisons.
Mais il sait aussi changer de style et c’est le cas lorsque Kay Lake prend la parole, au travers d’extraits de son journal ; le rythme est plus posé, les propos plus réfléchis. Elle est la seule narratrice à la première personne et c’est d’ailleurs à elle que reviendront les très beaux mots de la fin. #TeamKay
Et maintenant, c’est quand le prochain Ellroy ?