- Auteur : James Anderson
- Traducteur : Clément Baude
- Genre : Policier / Drame
- Editeur : Belfond
- Date de sortie : 16 janvier 2020
- ISBN : 2714479367
- EAN : 9782714479365
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Résumé :
Après l’hypnotique Desert Home, James Anderson livre un deuxième roman noir d’une étrangeté fascinante, un road novel magnétique, dans le décor envoûtant et apocalyptique du désert de l’Utah.
La neige et la glace ont envahi la route 117. Au milieu de ce décor lunaire, Ben, chauffeur routier, s’accroche à son volant comme à une planche de salut, pour oublier la disparition brutale, quelques semaines plus tôt, de la femme qu’il aimait.
Mais un matin, à la station-service, un étrange colis l’attend... Un gamin et son chien, laissés là avec ce mot : " S’IL TE PLAÎT, BEN. GROSSE GALÈRE. MON FILS. EMMÈNE-LE AUJOURD’HUI. CONFIANCE À TOI SEULEMENT. PEDRO. "
Pourquoi ce Pedro, un quasi-inconnu qu’il n’a pas revu depuis des mois, tient-il tant à lui confier son enfant mutique ?
Tandis que Ben reprend la route en quête de réponses, accompagné de ses improbables passagers, un drame l’oblige à interrompre ses recherches : son ami John, prédicateur qui arpente la 117 avec une croix sur le dos, vient d’être laissé pour mort sur le bord de la chaussée.
Dans ce coin perdu de l’Utah, les mystères et les dangers collent à l’asphalte. Pour Ben, c’est le début d’une enquête ahurissante, aux troublantes ramifications...
spitfire89 16 avril 2024
La route 117 - James Anderson
James Anderson crée une atmosphère pesante, surprenante, dans un décor désertique pour offrir un huis clos efficace.
La plume est fluide, des phases de l’histoires oscille entre brutalité, humours, les personnages sont attachants, on rencontre des personnages aussi atypiques.
Nous sommes emporté par l’obscurité de l’intrigue, dont Anderson a su construire une toile qui l’a merveilleusement dépeint. Imagination, singularité, final étonnant.
" Certes, sa mort pouvait très bien être due à des causes naturelles, entre autres, dans son cas, une maladie vénérienne ou une perte trop importante de matière cérébrale. On ne pouvait que l’espérer. Ce serait une rare et élégante démonstration de la relation de cause à effet."
" Encore quelques pas, puis quelques autres, et il n’y aurait plus que la nuit, la neige, sans la moindre trace de la route ou de mon camion. Mon cœur a commencé à battre dans mes oreilles. J’ai fait quelques pas de plus en agitant ma lampe torche dans toutes les directions. Puis je l’ai éteinte. Etant donné mes origines mêlées, je pouvais m’attendre à une vision envoyée par un vieil Amérindien psalmodiant et me guidant vers la bonne direction. Ou à un vieux rabbin psalmodiant en me donnant un sandwich aux boulettes de matsa, ainsi qu’un conseil sous forme de question. Je me serai même contenté du fantôme de Joseph Smith en drag-queen. Or personne ne s’est manifesté. Comme d’habitude, je me retrouvais seul."