- Auteur : Takis Würger
- Traducteur : Isabelle Liber
- Genre : Polar
- Editeur : Slatkine et cie
- Date de sortie : 6 septembre 2018
- EAN : 978-2889440474
Inscrivez-vous ou connectez-vous pour pouvoir participer au Club !
Résumé :
Sauvé par le gong.
Hans Stichler vient d’un milieu modeste. Lorsqu’il obtient une bourse pour étudier à Cambridge, il devra, en échange, enquêter sur un crime. Il parviendra à devenir membre du prestigieux et très fermé Pitt Club qui cache de nombreux secrets. Hans Stichler vient d’une famille très modeste. Lorsqu’il perd très jeune ses deux parents et se retrouve en pensionnat, c’est sa passion pour la boxe qui le sauve. Sa vie va changer lorsque sa tante lui propose de lui offrir une bourse pour la prestigieuse université de Cambridge. Mais à une seule condition : résoudre un crime commis au sein du célèbre " Pitt Club ", un club de jeunes gens de la haute société dans lequel il devra se faire accepter s’il ne veut pas se faire démasquer. C’est à Cambridge qu’il rencontrera également la mystérieuse Charlotte, qui l’aidera à s’introduire au Pitt Club. Derrière les lourdes portes du légendaire Club, Hans devra souvent prêcher le faux pour savoir le vrai, et faire le mal s’il veut faire triompher le bien.
Matildany 30 décembre 2020
La fraternité - Takis Würger
Hans, enfant timide et solitaire, grandit paisiblement, très entouré par ses parents. Son père, soucieux de lui apprendre à se défendre, l’inscrit à des cours de boxe.
Adolescent, à la mort de ses parents, il sera à charge de sa tante Alex, et est envoyé terminer ses études dans un internat. Mais à 18 ans, Alex le convie à Cambridge, où elle enseigne, et lui demande d’intégrer le célèbre "Pitt Club" sur le campus, afin de résoudre un crime, sans lui en dire plus.
Avec l’aide de Charlotte, une doctorante, Hans doit se faire passer pour ce qu’il n’est pas.
Un roman qui commence comme un conte, mais qui insidieusement va se teinter d’une aura de mystère. L’alternance de voix permet de voir les pièces du puzzle s’imbriquer peu à peu, pour nous livrer les faits , et dessiner les responsabilités. Ce roman met en exergue les dérives des fraternités, leur hypocrisie, et la loi du silence qui y est appliquée. Pour un premier roman, c’est intelligemment construit, même si j’espérais une solution un peu moins " banale", des relations entre personnages plus travaillées. Le personnage de Hans m’a plus d’une fois agacée, à se soumettre sans broncher, un peu trop effacé. Une lecture plaisante mais vite oubliée, selon moi, à l’image d’une série policière de l’après-midi.
Ma note : 3,5/5
https://instagram.com/danygillet
Maks 8 février 2019
La fraternité - Takis Würger
J’ai tout de suite été attiré par le résumé de "La Fraternité ", une histoire autour d’un crime dans un club mystérieux d’une grande école mondialement connue, ça vend du rêve, et pour ne rien gâcher, la couverture du roman est juste magnifique.
Sous un format assez court (222 pages), Takis Würger réussi à développer son histoire de manière bien détaillée et étendue dans le temps, en prenant le temps de nous faire connaître son personnage principal jusqu’à ce que l’on s’y attache, car c’est vrai, le personnage du jeune "Hans" est captivant de par sa personnalité bizarre et renfermée sur lui-même et pourtant sympathique.
L’intrigue est bien menée même si on se doute assez vite de qui a fait quoi, cela ne gêne pas forcement la lecture car comme l’histoire propose une enquête mais également une intrigue romancée autour de l’amour, de l’amitié et des relations familiales compliquées, découvrir le coupable est disons secondaire.
Un point que je n’ai pas compris ni aimé, c’est "pourquoi" il y a des interventions d’un personnage étrange (le jeune Chinois) tout au long du récit, alors qu’il n’apporte rien, ou alors seulement de la confusion une fois tournée la dernière page, à quoi sert ce personnage ???
En dépit de cela, "La fraternité" a réussi à m’agripper, je l’ai lu quasiment d’une traite tellement j’étais pris dans l’histoire.
L’atelier de Litote 11 octobre 2018
La fraternité - Takis Würger
Si un jour j’ai eu envie de faire partir d’une sororité, croyez-moi après la lecture de La fraternité, l’idée m’a définitivement quitté. Le jeune Hans, orphelin, solitaire n’ayant pour seule passion que la boxe, se voit inviter par sa tante Alex à quitter l’Allemagne afin de poursuivre ses études universitaires à Cambridge pour y être intronisé dans le très sélect et le très fermé Pitt club. Grace à l’appuie de la jeune Charlotte dont le père était lui aussi membre dans sa jeunesse il va tenter de rejoindre ce microcosme des puissants et résoudre un crime commis par des membres de ce club. Rejoindre le Pitt Club c’est faire partie d’un univers uniquement masculin, étendre son réseau professionnel et relationnel, profiter de ce tremplin pour s’assurer une belle carrière et surtout s’adonner à des plaisirs comme l’alcool et le sexe avec ses nouveaux amis.
L’histoire se révèle complexe et grâce aux changements de point de vue dans la narration, on voit se dérouler lentement mais surement un scénario sur fond de pouvoir. Entrer de cette façon dans la vie et les pensées des différents personnages, nous offre une variété de perspectives un peu comme un diamant à facettes, chacune nous révèle son lot de secrets et d’informations.
La partie du roman consacré à l’enfance et l’adolescence de Hans se révèle très belle à lire avec des accents poétiques qui m’ont ému, on y découvre un jeune homme en quête d’amour qu’il cherchera en vain auprès de sa tante et de soutien qu’il trouvera auprès d’un jésuite dans l’enseignement de la boxe. Dès son arrivée à Cambridge il sera moins question de Hans et plus de l’univers de ce club, secrets, amitiés, boxe, alcool, femmes, argent et pouvoir par forcément dans cet ordre d’ailleurs. L’immersion de Hans est nécessaire et les éléments à propos du crime se dévoilent de façon très diluée. Hans est-il prêt à tout pour découvrir la vérité ? Ne va-t-il pas y perdre un peu de son âme ? Vous l’aurez compris ce livre m’a conquis. Bonne lecture.
L’atelier de Litote 11 octobre 2018
La fraternité - Takis Würger
Si un jour j’ai eu envie de faire partir d’une sororité, croyez-moi après la lecture de La fraternité, l’idée m’a définitivement quitté. Le jeune Hans, orphelin, solitaire n’ayant pour seule passion que la boxe, se voit inviter par sa tante Alex à quitter l’Allemagne afin de poursuivre ses études universitaires à Cambridge pour y être intronisé dans le très sélect et le très fermé Pitt club. Grace à l’appuie de la jeune Charlotte dont le père était lui aussi membre dans sa jeunesse il va tenter de rejoindre ce microcosme des puissants et résoudre un crime commis par des membres de ce club. Rejoindre le Pitt Club c’est faire partie d’un univers uniquement masculin, étendre son réseau professionnel et relationnel, profiter de ce tremplin pour s’assurer une belle carrière et surtout s’adonner à des plaisirs comme l’alcool et le sexe avec ses nouveaux amis.
L’histoire se révèle complexe et grâce aux changements de point de vue dans la narration, on voit se dérouler lentement mais surement un scénario sur fond de pouvoir. Entrer de cette façon dans la vie et les pensées des différents personnages, nous offre une variété de perspectives un peu comme un diamant à facettes, chacune nous révèle son lot de secrets et d’informations. La partie du roman consacré à l’enfance et l’adolescence de Hans se révèle très belle à lire avec des accents poétiques qui m’ont ému, on y découvre un jeune homme en quête d’amour qu’il cherchera en vain auprès de sa tante et de soutien qu’il trouvera auprès d’un jésuite dans l’enseignement de la boxe. Dès son arrivée à Cambridge il sera moins question de Hans et plus de l’univers de ce club, secrets, amitiés, boxe, alcool, femmes, argent et pouvoir par forcément dans cet ordre d’ailleurs. L’immersion de Hans est nécessaire et les éléments à propos du crime se dévoilent de façon très diluée. Hans est-il prêt à tout pour découvrir la vérité ? Ne va-t-il pas y perdre un peu de son âme ? Vous l’aurez compris ce livre m’a conquis. Bonne lecture.