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S.M.Wanda 9 septembre 2023
Marathon du polar 2023, équipe LESSOEURETTES
L’Homme de Lewis - Peter May
2e tome de la trilogie écossaise de Peter May.
Après "l’île aux chasseurs d’oiseaux" que j’avais dévoré, j’avais hâte de retrouver l’île pluvieuse de Fin, qui a désormais abandonné les forces de l’ordre pour s’installer dans son île natale pour retaper la maison de son père, et (re)nouer avec son fils dont il ignorait l’existence.
Cependant, je n’ai pas réussi à rentrer dans l’histoire. Le changement de point de vue des personnages quasiment à chaque chapitres, sans précision, m’a perdue et j’ai bien failli arrêter ma lecture. Et, l’intrigue autour des orphelins me m’a pas vraiment touchée, même si je comprends bien que l’auteur voulait nous interpeller sur le poids de la religion.
Bref, ce 2e tome ne m’a pas convaincue. Néanmoins, ne dit-on pas que dans une trilogie, le 2e tome est le moins réussi. A voir avec le 3e tome, "e braconnier du lac perdu"...
ValG 29 juillet 2023
Marathon du polar 2023, équipe CAMVAL
L’Homme de Lewis - Peter May
L’homme de Lewis est le 2e tome de la trilogie écossaise. Le vent et la pluie sont toujours omniprésents. le séjour de Fin, le héros, ancien flic, là encore n’est pas de tout repos.
Là aussi l’histoire est bien ficelée, et j’ai beaucoup aimé.
Dans cet opus, le passé ressurgit, et avec lui l’histoire des homers, ces orphelins exilés aux Hébrides et corvéables à merci.
J’ai découvert les traditions, le poids de la religion, des pans d’histoire méconnus et douloureux de l’île de Lewis, des vies rudes aux lourds secrets, ainsi que l’odeur de la tourbe pour chauffer les maisons
spitfire89 27 juin 2023
L’Homme de Lewis - Peter May
Fin est toujours en rupture avec son passé quelques mois après les événement de L’Île des Chasseurs d’oiseaux. La nature écossaise est moins présente, ce second tome se concentre sur les "homers" de quoi s’agit il ? Jusqu’ici j’en avais jamais entendu parlé, il s’agit derrière se grand mot d’orphelin catholique placé dans des familles dans les îles Hébrides. Comme bien souvent et dans de nombreux pays à différentes époques les orphelins était surtout de la main d’oeuvres et des esclaves pour les familles qui les accueillent. Un roman à la première personne de Tormod, captivant, où notre coeur se serre entre le destins des homers, l’histoire de Fin, innocence perdu, lente descriptions, personnages toujours autant torturés, dans une intrigue terriblement passionnante.
Extraits :
Quand on entre dans une maison de retraite, on voit un tas de vieux, simplement assis là. Le regard dans le vide, le sourire triste. Et pourtant, derrière chacun de ces regards, il y a une vie, une histoire qu’ils pourraient nous raconter. De douleur, d’amour, d’espoir et de détresse. Toutes ces choses que nous ressentons, nous aussi. Devenir vieux ne fait pas de toi quelqu’un qui vaut moins que les autres, quelqu’un de moins réel. Et un jour ce sera notre tour.
Chez lui ? Était-ce vraiment son "chez lui " maintenant, s’interroge-t-il. Ce coin de terre ravagée par le vent où diverses factions ennemies, nées de cette religion protestante impitoyable, dominaient la vie de tous. Où hommes et femmes passaient leurs vies à lutter pour réussir à vivre de cette terre, ou de la mer, exploités pendant les périodes de crise par les entreprises qui s’installaient puis repartaient quand les subventions étaient épuisées, laissant derrière elles les témoignages délabrés et rouillés de leur échec.
Agatha 21 décembre 2021
L’Homme de Lewis - Peter May
Sur l’île de Lewis, en Ecosse, on retrouve le cadavre d’un jeune homme, bien conservé par la tourbière. Celui-ci aurait été torturé et assassiné dans les années 50. L’analyse ADN le relie à un habitant de l’île qui ne se montre pas très coopératif avec la police. L’enquête s’avère compliquée...
Derrière l’histoire liée au meurtre, l’auteur revient sur une pratique très peu connue qui a sévi en Ecosse durant plusieurs décennies et ce jusque dans les années 70 : Les « homers », des orphelins déportés dans les îles Hébrides extérieures. Recueillis par une famille d’accueil, ils étaient contraints d’abandonner leur propre nom pour celui des parents d’accueil et obligés d’apprendre le gaélique le plus rapidement possible car c’était la seule langue dans laquelle on leur parlait. Là-bas, ils étaient voués à une vie rude et sans joie. Pour les garçons, divers travaux liés à l’exploitation fermière ainsi qu’au séchage de la tourbe et pour les filles, des activités ménagères et le filage de la laine.
Quand ils désobéissaient ou faisaient à l’envers ceux-ci subissaient des sévices corporels.
Je vous laisse découvrir ce livre et cette part sombre de l’histoire d’Ecosse dont très peu de gens ont entendu parler, moi la première, et qui m’a donné envie de m’y interésser d’un peu plus près.
Bonne lecture !
Bill 1er juillet 2021
L’Homme de Lewis - Peter May
Je suis revenue bien vite dans l’île de Lewis, deux mois à peine après avoir lu ’The blackhouse’, où j’avais rencontré Fin et ses amis d’enfance dans cette île du nord de l’Ecosse battue par les vents et les flots.
Fin est rentré à Glasgow, a finalement décidé de quitter la police, de finaliser son divorce, et le voilà de retour dans l’île.
Au beau milieu d’une tourbière, un cadavre vient d’être découvert. le tatouage d’Elvis prouve qu’il n’est pas d’origine médiévale comme ceux découverts sur d’autres sites ... Et les blessures qu’ils porte montrent qu’il a été assassiné.
Une analyse ADN le montrera parent de Tormod Macdonald, le papa de Marsaili, l’amie d’enfance de Fin ...
Mais Tormod vient tout juste d’intégrer une unité spécialisée pour les malades d’Alzheimer, et si ses souvenirs sont bien vivants, il ne peut plus les partager.
Fin, entre deux réparations de la maison de ses parents, va prendre l’affaire en mains et réussira à reconstituer la triste histoire de Tormod.
Un roman presque huis-clos sur une île glacée, aux personnages attachants qui se sont un peu adoucis depuis le premier volet de cette trilogie ...
Le troisième opus m’attend ...
A suivre ...
Honolu_lit 14 novembre 2020
L’Homme de Lewis - Peter May
Quel plaisir de retrouver Fin Mcleod, même si lui-même a très certainement connu des jours meilleurs. Son mariage n’a pas survécu à la perte de son enfant, il a quitté la police, et Edimbourg par la même occasion. Changement de vie radical, rupture avec son ancienne vie. C’est sans suprise qu’il retourne donc sur ses terres d’origine, son île, qui l’attire tel un aimant. Lewis. Son unique projet, restaurer sa maison d’enfance. Avec peut-être quelques idées derrière la tête.
C’est là que survient comme par magie une affaire à la hauteur du flic qu’il était. Un homme est retrouvé quasiment intact dans les tourbières. Sauf que sa mort remonterait à un demi-siècle, et que de l’ADN le relie à un certainTormod Macdonald, père de Marsaili, son amour de jeunesse. Le hic, Tormod souffre de la maladie d’Alzheimer, qui ne lui laisse plus beaucoup de répit. Avant que la police ne débarque par ici, Fin va mener son enquête, qui va lui révéler bien des surprises. Notamment sur le sort des "homers", ces gamins orphelins que l’Eglise catholique envoyait dans les îles Hébrides.
Quelle magnifique lecture ! L’île, les éléments forment de nouveau un personnage à part entière. Elle est sombre, puissante, magique, majestueuse, sauvage. Et met en lumière de superbes personnages : outre Fin, Tormod, qui, à travers les limbes de sa démence, redéroule par morceaux le fil de sa vie. Il est si touchant et présenté je trouve avec une immense tendresse. L’écriture de Peter May est toujours aussi envoutante et captivante, au service d’un récit d’une densité remarquable. Ce roman est noir, fort, et clairement à la hauteur du premier tome de la trilogie (L’île des chasseurs d’oiseaux). J’ai pris un plaisir indescriptible à savourer chacune de ces 380 pages et retourner à Lewis. C’est donc assez émue que j’ai refermé ce beau livre. Et j’attendrai certainement le moment parfait pour clore ce superbe triptyque et m’attaquer au Braconnier du lac perdu.
Polars urbains 9 avril 2019
L’Homme de Lewis - Peter May
Fin MacLeod n’a pas réussi à s’arracher de Lewis. Ou plutôt, il y est retourné après avoir quitté la police (cf. L’île des chasseurs d’oiseaux) et il doit, à partir de la découverte d’un cadavre conservé dans une tourbière, tenter de rapprocher des faits remontant à plusieurs années de personnages bien vivants. Un rapprochement que facilitent les méthodes modernes d’identification. Mais comment avancer quand le principal suspect est enfermé dans la démence sénile ?
Comme dans les autres volumes de la trilogie, ce n’est pas tant ce que raconte Peter May qui nous passionne que la façon dont il le raconte. L‘homme de Lewis alterne le récit de Fin avec des monologues à la première personne d’un vieil homme de plus en plus égaré, témoignages poignants inspirés à May par le déclin de son propre père. L’Ecossais devient donc un auteur de plus en plus difficile à classer : l’intrigue policière s’efface devant les témoignages, les croyances populaires se mêlent aux faits historiques et aux questions religieuses qui hantent l’Ecosse, l’histoire personnelle de Fin est toujours présente… Au final L’homme de Lewis est un roman très complexe, difficile et déchirant sur une question essentielle : comment accepter l’inacceptable ?