Deux thrillers à l’affiche cette semaine, par deux réalisateurs à suivre, qui réalisent là leurs deuxièmes films. Fabrice Gobert s’est illustré avec la série Les Revenants et son premier long-métrage Simon Werner a disparu (nominé à Cannes 2010, prix premiers rendez-vous/meilleure interprétation à Cabourg 2011). Trey Edward Shults, lui, est inconnu du public français mais a commis un premier long récompensé : Krisha (3 prix dont celui de meilleur réalisateur débutant aux NBR awards 2016).

K.O. de Fabrice Gobert

Si le nom de Fabrice Gobert est déjà un gage de curiosité, les têtes d’affiche de K.O. en constitue un autre : Laurent Lafitte, Chiara Mastroianni, Pio Marmaï ou encore Clotilde Hesme. C’est un casting de choix qu’accompagne la B.O. signée Jean-Benoît Dunckel, (membre du duo Air). Violence dans le monde du travail, abus de pouvoir et distorsion de la réalité : les thèmes du drame psychologique feront le reste pour vous inciter à vous déplacer dans les salles !

Synopsis : Antoine Leconte est un homme de pouvoir arrogant et dominateur. Au terme d’une journée particulière oppressante, il est plongé dans le coma. À son réveil, plus rien n’est comme avant....

It Comes At Night de Trey Edward Shults

Dans le cinéma d’épouvante, il y a les partisans du gore à qui il faudrait tout montrer et ceux de l’angoisse pour qui l’hors-champs est tout aussi effrayant. Dans It Comes At Night (comme dans K.O. d’ailleurs), le spectateur ne saura pas tout, ne verra pas tout, mais il frissonnera ! Plus proche du thriller que du film d’horreur, le deuxième long-métrage de Trey Edward Shults se déroule en quasi huis clos : il y règne une tension palpable, dans la maison, dans la forêt, et surtout dans la nuit !

Synopsis : Alors que le monde est en proie à une menace terrifiante, un homme vit reclus avec sa femme et son fils. Quand une famille cherche refuge dans sa propre maison, son équilibre est soudain bouleversé.

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