- Auteur : Maria Adolfsson
- Genre : Thriller
- Editeur : Denoël
- Collection : Sueurs froides
- Date de sortie : 22 août 2019
- ISBN : 2207143155
- EAN : 9782207143155
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Résumé :
Dans les brumes du Doggerland, ces îles que menace l’océan, personne n’est tout à fait innocent...
C’est le lendemain de la grande fête de l’huître à Heimö, l’île principale du Doggerland. L’inspectrice Karen Eiken Hornby se réveille dans une chambre d’hôtel avec une gueule de bois légendaire, et, à son plus grand regret, au côté de son chef, avec qui les relations ne sont pas au beau fixe. Au même moment, une femme est découverte assassinée. Karen est chargée de l’enquête, qui se révèle on ne peut plus délicate quand elle découvre que son chef a été marié à la victime… S’il est, à ce titre, le premier suspect, hors de question pour l’inspectrice de révéler, pour l’innocenter, cette nuit passée avec lui. Il lui faudra alors agir vite et avec précaution, au risque de déchirer cette petite communauté en apparence si unie.
Le premier tome d’une série policière se déroulant dans l’Atlantide de la mer du Nord. Insulaire et captivant.
Source : Editions Denoël
Alaubeellelit 14 juillet 2024
Doggerland I : Faux pas - Maria Adolfsson
Karen se réveille après une soirée trop arrosée, dans le lit de son chef, qu’elle déteste.
L’ex-femme du chef est retrouvée morte et Karen doit enquêter. J’ai eu beaucoup de mal à me mettre dans le roman. Le début est long, ça n’avance pas vraiment.
C’est un premier tome, la mise en place est longue. Beaucoup trop à mon goût.
L’enquête commence réellement après la moitié du roman.
L’intrigue est bien trouvée mais tout se passe à la fin.
ipote 28 juillet 2022
Doggerland I : Faux pas - Maria Adolfsson
Agréable à lire.
Agathe.books 8 février 2022
Doggerland I : Faux pas - Maria Adolfsson
L’inspectrice Karen Eiken Hornby se remet à peine de sa soirée festive de la veille, qu’une affaire de meurtre lui tombe sur les bras. Au lendemain de la grande fête de l’huître à Heimö, rare sont les témoins qui auraient pu apercevoir le meurtrier de l’ex-femme du chef de la police.
La victime, Susanne Smeed, s’était isolée du reste de la population depuis son divorce et pourtant des rumeurs nauséabondes sont nombreuses à son sujet. Une piste pourrait mener les enquêteurs des années en arrière au sein d’une communauté enfouie sous de lourds secrets.
Je suis tombée sous le charme des descriptions du Doggerland, cette île inventée de toute pièce par l’auteure. Les décors et les coutumes tout droit sortis de l’imagination de Maria Adolfsson m’ont passionnée et fait vivre ces lieux comme s’il s’agissait de la réalité.
Cette ambiance lente, froide et mystérieuse des polars nordiques est présente tout au long du roman. Quant à Karen Hornby, son caractère bien trempé et son talent d’inspectrice m’ont donné envie de découvrir le prochain tome "La part de l’ange". Un personnage principal fort et une enquête haletante qui me propulse à la limite du coup de cœur pour ce premier tome.
Je remercie BePolar et les éditions Denoël pour ce dépaysement total le temps d’une belle lecture.
Emilie Chloé Trigo 31 janvier 2022
Doggerland I : Faux pas - Maria Adolfsson
Encore un polar et une nouvelle auteure découverts grâce à BePolar que je remercie une nouvelle fois !
Ce roman est le 1er d’une série intitulée Doggerland, une île située pile entre le Danemark et le Royaume-Uni. Cherchez la bien sur une carte, vous y trouverez peut-être un banc de sable adoré des pêcheurs mais d’archipel habité… que nenni !
Maria Adolfsson base ainsi son roman sur une zone géographique totalement imaginée et pourtant… on s’y croirait !
Nous suivons ensuite une inspectrice qui, alors qu’elle vient de se réveiller dans le lit de son chef après une nuit bien (trop arrosée), se voit responsable de l’enquête portant sur l’assassinat de … l’ex-femme de celui-ci !
Une belle enquête menée tambour battant, avec un retournement de situation de dernière minute comme je les aime tant !
Quelques longueurs m’ont parfois déçue mais j’ai globalement beaucoup apprécié ce premier tome, et ce personnage féminin qui mérite qu’on s’attache à elle et qu’on suive ses prochaines aventures !
eTemporel 25 janvier 2022
Doggerland I : Faux pas - Maria Adolfsson
On se retrouve aujourd’hui avec la chronique d’un polar suédois paru en 2019 aux éditions Denoël et que j’ai eu l’occasion de lire grâce au site BePolar. Faux pas, de Maria Adolfsson, se déroule à Heimö, l’île principale du Doggerland, un archipel imaginaire situé au nord des Pays-Bas et à l’ouest du Danemark. On y suit l’inspectrice Karen Eiken Hornby, dans une atmosphère îlienne très réussie.
Première surprise, ce thriller très réaliste prend place en un lieu qui n’existe pas ! Le Doggerland est le nom donné par les géologues à un vaste plateau immergé depuis des milliers d’années dans la Mer du Nord, et d’où les pêcheurs remontent régulièrement des vestiges d’un territoire englouti. Un Atlantide dont Maria Adolfsson s’est inspirée pour y planter son décor et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il est très réussi. Il y fait froid, brumeux, il y pleut sans arrêt et les îliens sont fidèles à leur réputation, à savoir méfiants et pas hyper accueillants.
C’est la première chose que j’ai appréciée dans ce roman. La deuxième, c’est son héroïne. Karen est flic, elle est compétente, plutôt douée dans son métier, mais elle est malheureusement entourée d’hommes qui rivalisent de remarques sexistes et refusent de lui laisser sa chance. Alors, lorsque son chef est mis à l’écart d’une enquête pour meurtre, car potentiellement suspect, elle saisit la chance qui lui est donnée d’enfin faire ses preuves. C’est une femme qui frise la cinquantaine, abîmée par la vie et en même temps déterminée à ne pas se laisser marcher sur les pieds. Elle m’a bien plu !
Quant à l’intrigue, j’ai lu que certains l’avaient trouvée longuette, mais moi pas du tout. Elle prend racine dans le passé de la victime et j’avoue m’être laissée surprendre par un dénouement que je n’ai vraiment pas vu venir. Avec le recul, j’ai sans doute été bien naïve sur ce coup-là car il n’est, tout compte fait, pas si inattendu, mais ça signifie aussi que je me suis laissée emporter par le récit, et c’était, ma foi, plutôt sympathique. L’intrigue est bien construite, sans trop de facilités ni de révélations qui tombent de nulle part, et c’est important dans les thrillers qui se veulent aussi réalistes que celui-ci.
Au final, j’ai passé un bon moment au Doggerland. Maria Adolfsson s’y connaît pour planter un décor original et camper une héroïne attachante. Les bases de l’intrigue sont solides, elle est bien menée et réserve quelques retournements de situation inattendus. Un premier roman très prometteur qui m’a donné grande envie de découvrir la suite, La part de l’ange, où l’on retrouve Karen aux prises avec une nouvelle enquête. Un grand merci à BePolar et aux éditions Denoël.
Mes petits plaisirs à moi 2 mai 2021
Doggerland I : Faux pas - Maria Adolfsson
L’intrigue commençait plutôt bien : une inspectrice qui se réveille au côté de son patron qu’elle déteste, qui ne parvient pas à se rappeler de ce qui s’est passé la veille et qui découvre, quelques jours plus tard, que l’ex-femme de son supérieur a été sauvagement assassinée… quelques heures après l’avoir aperçue en rentrant en voiture de sa nuit tumultueuse. Les soupçons se portant rapidement sur le mari, on voyait alors se refermer sur Karen Eiken Hornby les griffes du mensonge auquel elle se retrouve contrainte, au risque de devoir avouer à ses collègues ce rapport extra-conjugal. On peut dire que l’on avait ici tous les ingrédients pour un excellent polar et je dois avouer que l’autrice parvient finalement à mettre en œuvre une recette qui fonctionne plutôt bien. On comprend également rapidement que la solution de l’énigme va nécessiter un voyage dans le passé et, notamment, à travers les origines familiales de la victime, Susanne Smeed. Mais contrairement à d’habitude, Maria Adolfsson ne rend pas systématiques les allers-retours entre le passé et le présent. L’exploration du passé se déroule, en effet, au travers des échanges que l’inspectrice a avec les derniers membres encore vivants de la communauté à laquelle appartenaient les parents de Susanne. Plus les pages défilent et plus on comprend que l’intrigue va trouver sa solution dans une sorte de huis clos dont les répercussions vont avoir des conséquences inattendues dans la vie de tous les personnages principaux du roman. En effet, aucun d’eux n’en sortira indemne même si certains y verront une sorte de nouveau départ voire une forme de rédemption.
Cependant, plus que l’enquête, c’est la psychologie des principaux personnages qui est sans doute le plus intéressant dans ce roman. En effet, alors qu’ils n’ont rien en commun, ils vont petit à petit apprendre à se connaître et à s’apprivoiser. Comme quoi, à tout malheur est bon ! Ainsi, Karen va parvenir à surmonter un fantôme de son passé qui la hante depuis des années en se trouvant des affinités avec une jeune fille révoltée et en quête d’affection et d’équilibre, un sans-abri en attente d’une nouvelle chance et un collègue jaloux et arrogant. Comme souvent, on retrouve dans ce polar des personnages écorchés vifs mais là, la réussite de Maria Adolfsson, c’est de faire en sorte que ces « victimes de la vie » s’en sortent en s’unissant au lieu de gérer, chacun, leurs problèmes dans leur coin. La scène finale du roman en est la meilleure illustration.
Là où le bât blesse pour moi dans cette histoire, c’est le manque de rythme. En effet, on a parfois l’impression que l’enquête n’avance pas en raison de descriptions ou de considérations dont on ne voit pas forcément l’utilité. Alors oui, on peut se dire que cela témoigne des difficultés de Karen à mener sa première enquête en tant que « chef » mais, franchement, à certains moments, ça lasse un peu et on aimerait que cela bouge davantage. Cela ne constitue, cependant, pas un obstacle pour lire ce roman car il n’en reste pas moins plutôt réussi mais on espère, quand même, que la suite des aventures de Karen Eiken Hornby sera un peu plus nerveuse.
Au final, un premier roman qui fonctionne plutôt bien avec des personnages attachants et tout à fait crédibles. Je n’hésiterai pas, pour ma part, à lire le prochain tome de cette nouvelle saga.
Kathel 16 juillet 2020
Doggerland I : Faux pas - Maria Adolfsson
Imaginez tout d’abord le décor, l’archipel de Doggerland, entre Écosse et Danemark. Vous ne connaissez pas ? Normal, ces îles n’existent pas, ou plutôt ont disparu depuis dix-huit mille ans, ne laissant qu’un plateau sous l’océan. Sorte d’Atlantide du nord, elles ont inspiré à une auteure suédoise une série de polars, dont voici le premier. le faux pas du titre arrive dès les premières pages lorsque Karen, inspecteur d’une petite cinquantaine d’années, se réveille aux côtés de Jounas, son chef, après un lendemain de fête. Ils ne sont pourtant pas vraiment en bons termes, et elle aimerait que cette soirée n’aie jamais eu lieu. D’autant que le jour-même, une femme est trouvée morte dans le petit village portuaire de Langevik, et qu’il s’agit de l’ex-femme de Jounas. L’enquête confiée à Karen démarre lentement, les indices manquent, et les mobiles également.
Dans un environnement de travail sexiste et peu ouvert, Karen a bien du mal à se faire une place, et pourtant là, elle se retrouve à diriger une enquête pour meurtre, avec son chef de service parmi les suspects, et peu de soutien de la part du reste de sa hiérarchie. de plus, Karen n’est pas forcément une personne aimable et souriante, et on apprend petit à petit les raison de ses traits de caractère peu amènes.
Je me suis immergée facilement dans ce polar qui n’avait pourtant pas l’atout de faire partie d’une série déjà connue. Les descriptions de paysages permettent de bien s’imaginer les lieux, les personnages ne manquent pas d’intérêt, les retours en arrière sont bien menés pour expliciter les motifs qui les animent.
Les pistes à exploiter se ferment les unes après les autres pour laisser Karen dans l’impasse, jusqu’au moment où tout semble s’éclairer, mais en même temps la mettre en grand danger. La fin est donc plus spectaculaire et haletante.
J’ai eu la satisfaction de découvrir un polar du nord aussi solide par son intrigue qu’original par son décor, et je ne manquerai pas de lire la deuxième enquête, pas encore traduite.
Rewina 2 octobre 2019
Doggerland I : Faux pas - Maria Adolfsson
Ce polar se passe sur une île imaginaire au Nord de l’Angleterre rattachée à la Suède. On se laisse prendre par l’ambiance très réaliste de la vie d’îlien. L’enquête policière est intéressante et l’héroïne et ses collègues sont bien campés. J’attends la suite avec impatience.
L’atelier de Litote 24 septembre 2019
Doggerland I : Faux pas - Maria Adolfsson
Au lendemain de la fête de l’huître « Oistra » dans les îles du Doggerland, l’inspectrice Karen Eiken Hornby se réveille dans une chambre d’hôtel et découvre que son boss partage son lit. Malgré une gueule de bois phénoménale, Karen se positionne sur une nouvelle affaire. Une femme vient d’être retrouvée assassinée chez elle. L’affaire se corse quand on apprend que la victime est en fait l’ex-femme du boss. Karen est aux premières loges puisqu’elle fait parie de la petite communauté que forment les insulaires. L’inspectrice Eiken est une femme suffisamment forte pour travailler dans un milieu masculin avec des collègues machistes sans que cela ne la perturbe plus que cela ne l’agace. On sent en elle une vulnérabilité latente du à un passé que l’on découvre petit à petit dans ce premier tome.
L’auteur a choisi un lieu mythique appelé le Doggerland, un vaste étendu d’îles qui se trouvait sur la Mer du Nord, entre l’Angleterre et le Danemark. En plaçant son intrigue sur cette île imaginaire, froide, battue par les vents, elle nous assure une ambiance frissonnante entre huis clos et communautarisme avec une mentalité bien particulière. Il y a aussi une double temporalité qui nous ramène dans les années 1970 à l’époque des hippies et du « retour à la terre ». Plus on avance et mieux on comprend le lien ente ces deux périodes mais jamais je n’aurai pu deviner le twist final qui est excellent. J’ai apprécié ma lecture de ce thriller scandinave dans son ensemble, cependant la lenteur du rythme et la profusion des détails m’ont un peu agacée. Puis j’ai appris que ce premier tome faisait partie d’une trilogie et j’ai mieux compris pourquoi l’auteur a ressenti le besoin de nous présenter les personnages et les lieux précisément. J’ai hâte de découvrir la suite et je vous souhaite une bonne lecture.