- Réalisateur : George Clooney
- Acteurs : Matt Damon, Julianne Moore, Oscar Isaac
- Genre : Comédie policière
- Nationalité : Américaine
- Date de sortie : 6 décembre 2017
- Durée : 1h44mn
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Résumé :
Suburbicon est une paisible petite ville résidentielle aux maisons abordables et aux pelouses impeccablement entretenues, l’endroit parfait pour une vie de famille. Durant l’été 1959, tous les résidents semblent vivre leur rêve américain dans cette parcelle de paradis. Pourtant, sous cette apparente tranquillité, entre les murs de ces pavillons, se cache une réalité tout autre faite de mensonge, de trahison, de duperie et de violence... Bienvenue à Suburbicon.
spitfire89 14 octobre 2023
Bienvenue à Suburbicon - George Clooney
Un film noir décalé, machiavélique pas simple a comprendre, manipulation, analyse de la nature humaine, meurtre, racisme, tentative d’infanticide, une satire social de l’Amérique et de ses rêves dans un style absurde digne des oeuvres des frères Coen. Une vision insouciante, acide des années sixties, un film à la fois abrasive, humoristique, puissant et dévastateur.
Julianne Moore et Matt Damon dans des rôles inhabituelles.
Polars urbains 23 décembre 2017
Bienvenue à Suburbicon - George Clooney
Bienvenue dans un monde d’aigrefins, de gangsters à la petite semaine, de tromperie et de trahisons à tous les niveaux… Bienvenue dans un lotissement périphérique résidentiel de la fin des années 50 aux maisons pimpantes et aux pelouses impeccables… Bienvenue dans le rêve américain qui peut vite tourner au cauchemar pour certains… Bienvenue à Suburbicon.
Préciser un seul élément du scénario (une idée que les frères Cohen gardaient dans leur tiroir) risquerait de gâcher la découverte du spectateur. Disons simplement que la vie de famille n’est pas toujours aussi paradisiaque que l’on pourrait le croire et que les innocents ne sont pas toujours ceux que l’on croit.
Bienvenue à Suburbicon est un excellent film, un polar bien glauque sur fond de tensions raciales (inspirées par des événements bien réels décrits dans le documentaire Crisis in Levittown dont on voit des extraits dans le film). Un film où les adultes ne s’en tirent pas à leur avantage et ou seuls les enfants préservent leur innocence. Mais jusqu’à quand ?
En sortant de la salle, je pensais aux dernières phrases de Manchette dans Ô dingos, ö châteaux ! : L’air était pur. Il faisait vachement beau. Peter se félicita du retard apporté à son départ par la fusillade. Son oreille était douloureuse quand il y touchait, mais il n’avait pas envie qu’on y mette de l’alcool. Il partit jouer aux indiens.