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Antoine, un fils aimant - Sandrine Cohen

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Résumé :

Découverte avec Rosine, une criminelle ordinaire, lauréat du Grand Prix de littérature policière 2021, Sandrine Cohen revient avec une enquête pleine de rage, pour aborder la violence sous son angle le plus intime et le plus pervers.

À dix-sept ans, Antoine Durand est un lycéen brillant, sans histoires, qui grandit dans la banlieue huppée de Meudon. Jusqu’à ce dimanche de février où, dans la cuisine, Antoine pointe un fusil de chasse sur son père. Pour le braver, le faire rire, mais l’arme est chargée et le coup part. Xavier Durand meurt sur le coup.

Enquêtrice de personnalité, Clélia Rivoire se charge du dossier. Son travail : retracer la trajectoire de vie du prévenu, comprendre les raisons de son passage à l’acte et apporter des pièces au dossier en vue du procès. Mais le garçon est un roc. Aucune émotion, un discours maîtrisé et une fine connaissance du système judiciaire français. Que cache son arrogance ? Pourquoi refuse-t-il la main tendue de Clélia ?

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Vos #AvisPolar

  • gla10mu 6 avril 2025
    Antoine, un fils aimant - Sandrine Cohen

    Je découvre Sandrine Cohen avec ce roman. Le précédent me tentait déjà énormément, en voyant le résumé je n’ai pas pu résister à l’envie de le lire. J’ai eu un énorme coup de cœur.

    Clélia est enquêtrice de personnalité auprès des tribunaux de Paris. Sa vie personnelle est complexe rythmée notamment par ses pulsions sexuelles et ses émotions qui la dépassent. Elle est en plus traquée par un homme qui lui en veut.
    Clélia est sollicitée par le juge d’instruction pour une situation hors du commun. Un adolescent est poursuivi pour avoir tué son père avec son fusil de chasse. Pour sa défense, il explique qu’il s’agit d’un accident. Mais la police doute. Clélia va devoir faire le jour sur cette situation et vivre des moments très difficiles.

    Clélia est un personnage très fort et une écorchée vive. On suit le fil de ses pensées et de ses doutes. Ses réflexions sont brutes et elles les exprime telles quel. Sa lutte contre elle-même et son instinct est incroyable. J’ai adoré cette femme autant qu’elle a pu m’agacer parfois.
    La famille d’Antoine est aussi très intéressante. Les personnalités et le fonctionnement intra-familial sont tellement réalistes que c’est dur à lire.
    Les autres personnages sont aussi très bien campés entre ceux qui sont touchants et ceux qu’on déteste.

    Il se dégage de ce roman une grande détresse et de la violence. C’est très fort, c’est très noir, c’est bouleversant.
    Je ne m’attendais pas à un roman aussi juste sur la justice en France.

    Ce roman plaira aux personnes qui s’intéressent au violences intra familiales ou qui veulent lire un roman très noir et bouleversant.

  • Cindymartin.13 1er avril 2025
    Antoine, un fils aimant - Sandrine Cohen

    Antoine Durant est un lycéen brillant et sans histoires, jusqu’à ce dimanche de février où, chez lui, dans la cuisine, il pointe un fusil de chasse sur son père.
    Blague, défi, accident...
    Le coup part, Xavier Durant meurt.
    Clélia Rivoire, enquêtrice de personnalité, se charge du dossier.
    Comprendre, c’est son métier, mais Antoine ne lâche rien, même pas une émotion.
    Que cache ce garçon de dix-sept ans sous son arrogance ?

    Je découvre l’autrice avec ce nouveau roman, un roman Noir qui aborde un sujet essentiel et extrêmement complexe...
    La violence !

    L’autrice nous plonge au cœur de la famille Durant. Antoine, Melissa la petite sœur, Cybelle et Xavier. Une famille où il y fait bon vivre ?
    C’est Clélia qui va décortiquer les moindres faits, poser les bonnes questions et découvrir pourquoi ce père de famille s’est pris une balle de son propre fusil de chasse.

    Un récit qui bouscule, la violence est au cœur de l’histoire et l’autrice en aborde tous les sens.
    Une écriture crue, rien n’est fait dans la dentelle, les mots sont parfois aussi violents que les faits.
    C’est percutant, saisissant, poignant !

    Des aveux, un procès et la vérité.
    D’où vient toute cette violence ?
    Un vécu ? Une douleur enfouie ? Une procuration ?
    Clélia est extrêmement forte dans son domaine, une héroïne qui m’a parfois agacé par son comportement singulier et sa fragilité psychologique, mais qui apporte de très bons résultats.

    Un roman très riche psychologiquement, un sujet extrêmement bien abordé par l’autrice qui n’a rien laissé au hasard.
    Un procès mené à bien qui en dit long sur les victimes ou les accusés.
    Nous y retrouvons quelques références d’affaires déjà jugées (réel) pour encore plus de crédibilité.

    Une famille détruite, mais délestée d’un poids énorme. La vérité est parfois la seule chose qui soulage un peu et qui permet de se reconstruire.

    (J’aurais dû lire "Rosine, une criminelle ordinaire", pour mieux cerner Clélia par son vécu difficile).

  • Aude Bouquine 13 mars 2025
    Antoine, un fils aimant - Sandrine Cohen

    Il est des récits qui avancent masqués, qui nous font douter et questionner ce que l’on croit comprendre. « Antoine, un fils aimant » de Sandrine Cohen appartient à ceux-là. Ce roman craquelle le vernis lisse du réel, pour nous obliger à scruter chaque fissure et y traquer une vérité fuyante.

    L’histoire s’ouvre un appel d’urgence : un adolescent affirme avoir tué son père. Accident ? Meurtre ? L’événement est si abrupt, tellement inconcevable, qu’il en devient douteux. Mais ce n’est pas tant la résolution de cet acte insensé qui intéresse Sandrine Cohen que l’épaisseur psychologique des personnages, l’ambiguïté des émotions qui se blottissent dans l’espace subtil qui existe entre l’amour et la haine.

    L’enquêtrice Clélia, personnage envoûtant, malmenée par son propre passé, entre dans ce drame familial comme on franchit la ligne rouge d’une intimité qui n’est pas la sienne. Tout semble en place, trop en place. Une cuisine impeccable, une table dressée avec minutie, un adolescent qui exprime les faits sans hésitation, sûr de lui. Certaines choses clochent et résistent à l’évidence, des ressentis qui taraudent, un sixième sens qui ragaillardit l’envie de chercher les failles. À travers Clélia, Sandrine Cohen tisse l’intrigue de « Antoine, un fils aimant » avec la précision d’une archéologue : elle analyse les paroles, ausculte les silences pour mieux mettre en lumière des failles et creuse dans les archives du passé.

    Antoine, ce fils aimant, est-il un garçon paumé ou un virtuose dans l’art de la dissimulation ? Son regard vacille entre candeur et opacité, entre victime et stratège. Il y a dans son attitude, dans ses mots comme dans ses silences, quelque chose d’insaisissable qui nous agrippe. Comme Clélia, il nous faut comprendre. Mais le fil d’Ariane du roman est très emmêlé et l’écheveau ne se déroule pas aisément. Notre propre besoin de tout éclaircir rapidement est mis à mal, comme celui de mettre des étiquettes sur les actes. La réalité est infiniment plus trouble que de simplement distinguer le bien du mal. Ce n’est pas seulement le crime qui trouble, c’est l’agencement des choses autour de lui.

    À mon sens, la puissance de « Antoine, un fils aimant » réside dans le jeu des apparences. Il y a toujours un détail qui est une invitation à regarder plus loin et à se méfier de ce qui semble trop évident : la scène du crime, l’appel paniqué à la police, la posture du garçon : tout devient une question de perception. le diable se niche dans les détails et Clélia le sait bien. Grâce à une écriture précise et acérée, Sandrine Cohen nous pousse à remettre en question nos certitudes.

    Dans « Antoine, un fils aimant », la famille devient un huis clos où chacun joue son rôle, où l’amour et la violence se frôlent dans un équilibre précaire.

    « Antoine, un fils aimant » déstabilise. le propre de ce roman est d’accepter que la vérité soit mouvante, et que l’amour puisse être teinté d’une certaine opacité. C’est un roman qui, sous couvert d’une intrigue, dissèque avec finesse les liens familiaux, la transmission du pouvoir et de la violence. Quelle est l’origine de la violence ? Au-delà du drame, l’autrice interroge les dynamiques familiales, la transmission et l’emprise et explore les violences familiales sans rester à la surface des choses. Sandrine Cohen démontre combien celles-ci s’inscrivent dans un cycle de répétition, en allant fouiller à la fois dans le passé de Xavier et de Cybèle, mais aussi dans le présent des enfants. Lorsque l’on est issu d’une éducation brutale, la reproduction de ce schéma est-elle inscrite dans les gènes, comme une pulsion innée ?

    C’est sans doute l’une des questions qui m’a le plus taraudée dans ma vie d’adulte. Quand la réponse à toute frustration est une crise de colère, que le ton monte toujours jusqu’au hurlement et une envie de frapper son interlocuteur, il y a péril en la demeure. L’enfant qui a été élevé dans cette atmosphère de peur, dans les mêmes phrases admonestées quotidiennement, celui qui a été un « funambule de l’enfance », a de grandes chances de reproduire ce climat avec ses proches, une fois adulte. C’est la double peine. Dans « Antoine, un fils aimant », la question est de savoir si Antoine est un produit de cette violence intergénérationnelle, et si cette situation est une fatalité.

    Enfin, le roman interroge la capacité de la justice à comprendre la complexité des drames familiaux. Entre l’efficacité brute des procédures policières et la quête plus subtile de la vérité menée par Clélia, le livre montre comment les institutions, bien que nécessaires, peinent parfois à saisir la profondeur des mécanismes à l’oeuvre derrière un acte criminel. Antoine est-il jugé pour ce qu’il a fait, ou pour ce qu’il est supposé être ? La justice cherche-t-elle à punir ou à comprendre ? Ces questions résonnent tout au long du roman, offrant une réflexion pertinente sur notre rapport à la culpabilité et à la responsabilité.

    Pour terminer, si Antoine est l’un des personnages centraux, la question de la place des femmes dans un système patriarcal est omniprésente. Cybèle, épouse et mère, doit composer avec un mari dont l’autorité ne souffre aucune contestation. Son parcours illustre la difficulté et la peur à se soustraire des schémas oppressifs, la culpabilité qui pèse sur celles qui subissent sans oser agir. Clélia Rivoire représente une autre forme de féminité, combative et indépendante, mais également marquée par un passé difficile qui l’a rendue hypersensible aux dynamiques de domination et à leur détection.

    Énormément de sujets sont traités dans « Antoine, un fils aimant », qui vont bien au-delà d’un roman noir. Vous entrez dans une exploration psychologique de la violence, de ses racines dans le passé, et de ses ramifications dans le présent. Les enjeux sociaux et judiciaires sont passés au peigne fin et mettent en lumière les limites de la justice traditionnelle. le tout est servi par un style incisif et immersif, où l’écriture alterne entre nervosité et introspection. Des questions morales et philosophiques ponctuent la lecture et laissent le lecteur en proie à un dilemme émotionnel ou à ses propres démons.

    « Antoine, un fils aimant » est une oeuvre troublante…

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