- Auteur : Ragnar Jónasson
- Genre : Thriller
- Editeur : La Martinière
- Date de sortie : 20 janvier 2023
- EAN : 9791040110637
Disponible sur
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Résumé :
Quatre amis d’enfance. Une randonnée au cœur de ce que l’Islande a de plus sauvage.Un huis-clos d’où surgissent trahisons et secrets.Réussiront-ils tous à survivre à cette nuit ? Ils pensaient se retrouver le temps de quelques jours paisibles. Une simple chasse à la perdrix dans les hauts plateaux de l’est de l’Islande… Mais le voyage tourne au cauchemar. Une tempête de neige violente et inattendue s’abat sur eux et les oblige à se réfugier dans un pavillon de chasse abandonné. À l’intérieur, une découverte macabre changera à...
titine_bouquine 26 juillet 2023
Marathon du polar 2023, équipe LESTONTONSFLINGUEURS
A qui la faute - Ragnar Jónasson
Un huit clos étouffant avec un sens aigu de la mise en scène.
Quatre amis d’enfance se retrouvent pour une partie de chasse à la perdrix des neiges dans les hauts plateaux de l’est de l’Islande. Pris dans une tempête aussi soudaine que violente, ils se réfugient dans une cabane.
Bienvenue en enfer : l’auteur narre les évènements du point de vue de chacun des personnages dans une écriture nerveuse qui brouille tous les repères et nous tient en haleine jusqu’au bout.
Une ambiance tendue à l’extrême pour un thriller glaçant !
Musemania 31 mai 2023
A qui la faute - Ragnar Jónasson
Vous le savez déjà tous si vous me suivez ou si vous avez déjà lu l’une ou l’autre de mes chroniques mais j’ai une profonde attirance pour la littérature nordique : que ce soit la littérature contemporaine ou la littérature noire comme les polars et les thrillers.
C’est donc avec joie que j’ai découvert que le dernier roman de Ragnar Jónasson, « A qui la faute » faisait partie de la sélection en lice pour le Prix Audiolib 2023. Depuis que j’ai lu en écoutant un livre audio-book pour « Tant que le café est encore chaud », j’ai adoré ce style de lecture totalement immersive avec le livre entre les mains et la voix du lecteur en même temps dans les oreilles. C’est ce que j’ai, à nouveau, fait ici dans le cas présent.
Ragnar Jónasson est un auteur islandais que j’apprécie. A nouveau, dans son dernier thriller, « A qui la faute », il est parvenu à me dépayser avec cette histoire qui se déroule dans les hauts plateaux de l’est de l’Islande. En soit, l’histoire n’est peut-être pas la plus originale de l’année mais, bien que j’adore être surprise, j’ai surtout besoin d’être captivée et de me laisser entraîner sur les traces des personnages.
Et c’est ce que j’ai fait une fois encore. Pendant mon écoute et ma lecture, j’étais à mille lieues de mon quotidien et de la Belgique. C’est aussi ce que je demande à mes lectures. Donc, mission réussie.
Au niveau de l’écoute, malgré la dextérité du lecteur, Slimane Yefsah, cela a un peu bloqué pour moi dans le sens que je trouve que l’histoire aurait dû être lue par plusieurs personnes et non par un unique lecteur. J’aurais préféré que cela soit fait par 4 narrateurs, comme c’est le cas avec le livre « Blizzard » de Marie Vingtras.
Vu la configuration identique du livre : une alternance de chapitre conté par les 4 protagonistes principaux (1 femme et 3 hommes), l’intrigue aurait été mieux supportée de la sorte. Je n’ai pas compris le choix de l’éditeur, Audiolib, de l’avoir fait lire par une seule personne, à l’inverse du livre « Blizzard », par exemple, cité ci-dessus. A tout le moins, à vous maintenant de vous forger votre avis sur cette question.
spitfire89 23 mai 2023
A qui la faute - Ragnar Jónasson
Habituellement j’aime les oeuvres de cette auteurs je suis triste d’avoir mis cette note.
Une randonnée au cœur de ce que l’Islande a de plus sauvage, 4 amis Daniel, Armann, Gunnlaugur et Helena partent chasser la perdrix, ils voulaient passer quelques jours ensembles et de façon conviviale mais le voyage tourne au cauchemar. Une tempête de neige violente et inattendue s’abat sur eux et les oblige à se réfugier dans un pavillon de chasse abandonné. À l’intérieur, une découverte macabre changera à jamais le cours de leur existence et de leur amitié.
C’est le début d’une longue nuit, où les quatre amis voient ressurgir ce qu’ils ont de pire en chacun d’eux.
Avec Ragnar Jónasson, ça passe ou ça casse. Cette fois il nous entraîne dans un huis clos au schéma inhabituelle du style de cette auteur. Chaque chapitre met en avant la narration et l’état d’esprit d’un protagoniste.
Flash back, non dits, trahisons, conflits et vengeance, je ressors de cette lecture déçu, le rythme est coupé sans cesse, les personnages ne sont pas attachants, on ne va pas en profondeur dans cette histoire.
"Jamais il n’avait eu aussi froid.
Daníel avait beau être recouvert de plusieurs couches de laine sous son épaisse doudoune, rien n’y faisait : l’air glacial parvenait quand même à s’insinuer à travers ses vêtements.
Ses compagnons de voyage ressentaient-ils la même chose ? Il n’osait pas poser la question, de peur de paraître faible. La tête baissée, il avançait péniblement, secoué par le vent et les paquets de neige. Il ne discernait plus le paysage, ni même le sol sur lequel il progressait ; son monde s’était réduit à des tourbillons blancs traversés par des vagues silhouettes en mouvement."
fanchloua 18 avril 2023
A qui la faute - Ragnar Jónasson
Du Ragnar jonasson comme j’en adore. Un endroit sauvage en Islande, 4 copains en goguette pour une partie de chasse et une tempête de neige pour contrarier le tout ce qui oblige le quatuor à se réfugier dans un endroit inattendu chargé d’angoisse. Après la dernière tempête du même auteur, que j’ai adoré et que je recommande car c’est passionnant, cet ouvrage m’a également convaincu que la littérature policière scandinave est une œuvre hors pair à elle seule bonne lecture.
GentlemanFarmer 17 avril 2023
A qui la faute - Ragnar Jónasson
Quelle deception...!!!
J’etais reste sur "10 ames pas plus" un reel plaisir de lecture
Une degringolade abrupte.
Passez votre chemin sans etats d’ame.
Angelic Sword 17 avril 2023
A qui la faute - Ragnar Jónasson
🙂 Sympathique
En trois mots : Islande - huis-clos - secrets
« Pourquoi s’était-il laissé embarquer dans ce voyage ? Avait-il le moindre espoir de passer un bon moment ? »
Islande, quatre amis d’enfance se retrouvent pour un week-end à la montagne, une tempête va alors les isoler du monde, mais pas des problèmes et des secrets…
➡ Quatre amis, quatre points de vue. Les personnages sont facilement identifiables, que ce soit en terme de caractère ou d’histoire personnelle.
« Il aimait beaucoup ses vieux amis, ce n’était pas le problème. Il était attaché à eux, malgré leurs défauts. »
Cette alternance de point de vue m’a pourtant donné l’impression de répétition à plusieurs reprises, notamment dans la première moitié.
➡ Pourtant les chapitres sont très courts, même parfois trop, c’est la première fois que j’ai ce ressenti. En s’attardant si peu sur chacun des personnages, on s’y attache également peu, dommage.
➡ Heureusement, dès la moitié du roman, l’histoire prend un nouveau tournant et devient même addictive, je voulais découvrir le fin mot de cette histoire glacée et ses enjeux.
« Un instant, il eut la sensation que les ténèbres extérieures se resserraient sur lui. »
➡ Les paysages gelés d’Islande apportent un vrai plus au roman, on ressent ce froid et ce côté coupé du monde. L’angoisse ressentie tout au long aurait pu être encore plus exacerbée mais cela fonctionne bien dans l’ensemble.
« Pétrifié, il se contentait de regarder fixement droit devant lui. Jamais il n’avait été aussi terrifié. »
➡ Les retournements restent attendus, surtout pour les amateurs du genre, mais pas sortis de nulle part non plus, ils sont plutôt crédibles. C’est simplement la sombre réalité de l’être humain. La fin m’a cependant semblée trop précipitée.
Malgré tout, j’ai hâte de découvrir les prochains écrits de Ragnar Jónasson.
Merci aux éditions de la Martinière pour ce titre via Netgalley.
Savy 3 avril 2023
A qui la faute - Ragnar Jónasson
Comme à son habitude, l’écriture de Ragnar Jónasson est efficace, chapitres courts,lecture fluide.
Ce huit clos nous plonge dans une ambiance glaciale. Un week-end entre amis qui tourne au règlement de compte.
On devine assez vite pourquoi ce piège à été mis en place et aussi par qui.
A partir de là pas de surprise au déroulement de l’intrigue.
La fin me semble inachevée. Une suite est elle prévue ?
A qui la faute n’est pas le meilleur polar de cet auteur,mais j’ai quand même passé un bon moment de lecture.
Aude Lagandré 24 mars 2023
A qui la faute - Ragnar Jónasson
La 4e de couverture de « À qui la faute ? » avait tout pour me plaire : quatre amis qui se retrouvent en montagne, coincés sous une tempête de neige. Ils trouvent refuge dans une cabane, mais seuls au milieu de nulle part, une terrible tragédie refait surface et questionne leurs liens affectifs.
Au moment où je démarrais cette lecture, il neigeait à Strasbourg. Autant dire que j’étais parfaitement dans l’ambiance, pelotonnée sous mon plaid. La découverte du quatuor était plutôt bien amenée et bien menée. C’est toujours intéressant de découvrir ce qui lie des gens, comment leur amitié est née, quels sont les événements de la vie qui les a rapprochés. Helena est ingénieur, Daniel comédien, Gunnlaugur juriste, et Ármann travaille dans le tourisme. Les portraits de chacun restent peu élogieux, et plus le récit avance, plus le lecteur se demande ce qui peut bien avoir réuni ces quatre-là quand si peu les rapproche, et que des émotions assez négatives flottent dans l’air concernant l’un ou l’autre.
Le huis clos est relativement bien exploité, le lecteur est assez vite immergé dans l’histoire, avide de savoir comment ils vont s’en sortir. Au-delà de cela, on sent rapidement que quelque chose ne tourne pas rond et qu’il y a entre eux des choses qu’ils taisent. L’un a une confiance très relative en l’autre, mais personne n’explique réellement pourquoi. Plus le récit avance, plus le mystère s’épaissit tant les sous-entendus prennent toute la place.
Il était très judicieux de la part de Ragnar Jónasson de faire de « À qui la faute ? », un roman choral où chacun parle à tour de rôle. Une même histoire, différents points de vue, c’est exactement le schéma narratif qu’il fallait pour faire monter le suspense et l’angoisse. Se retrouver dans les pensées de chaque protagoniste accentue la sensation de « danger ». Par exemple, quand l’un des personnages commence à boire alors qu’il n’a pas bu une goutte d’alcool depuis 2 ans, le lecteur sent bien que les choses vont progressivement déraper.
L’angoisse monte crescendo, la tension entre les quatre amis aussi, il y a un lourd passif entre eux qui ne demande qu’à éclater au grand jour… et qui va évidemment exploser.
C’est précisément là que le bât blesse. À mon sens, et c’est un avis très personnel, la fin est ratée et retombe comme un soufflet. Le « mobile » de cette randonnée placée sous le signe de la rancune est décevant et assez pauvre. J’ai eu l’impression que l’auteur était pressé d’en finir et qu’il n’avait plus vraiment d’idées plus originales pour terminer. C’est bien dommage, car les 3/4 du livre sont plutôt immersifs et très dépaysants.
Malheureusement la version audio ne change rien à ces constatations… J’ai même davantage ressenti les réactions excessives, alambiquées parfois, des protagonistes. Tout est amplifié ! Connaissant le récit et la fin de l’histoire, et malgré tous les efforts de Slimane Yefsah, le lecteur, les intermèdes musicaux qui ont quand même réussi à me taper sur les nerfs en fin d’écoute, la version audio n’a pas réussi à « sauver » l’opinion que j’avais du roman. J’ai trouvé les personnages encore plus détestables. Comme on dit chez moi, avec des amis pareils, on n’a pas besoin d’ennemis… Néanmoins, je dois louer les tentatives de Slimane Yefsah d’essayer d’incarner, à sa manière, chaque personnage en modulant sa voix. Par exemple, lorsqu’il lit Gunnlaugur, sa voix se fait plus grave que lorsqu’il incarne Helena à laquelle il donne des accents un peu plus aigus. « À qui la faute ? » aurait parfaitement pu être lu par quatre lecteurs différents, comme cela se fait de plus en plus. Il faut donc être juste et saluer la performance d’acteur.
En lice pour le prix Audiolib.
Aude Lagandré 24 mars 2023
A qui la faute - Ragnar Jónasson
La 4e de couverture de « À qui la faute ? » avait tout pour me plaire : quatre amis qui se retrouvent en montagne, coincés sous une tempête de neige. Ils trouvent refuge dans une cabane, mais seuls au milieu de nulle part, une terrible tragédie refait surface et questionne leurs liens affectifs.
Au moment où je démarrais cette lecture, il neigeait à Strasbourg. Autant dire que j’étais parfaitement dans l’ambiance, pelotonnée sous mon plaid. La découverte du quatuor était plutôt bien amenée et bien menée. C’est toujours intéressant de découvrir ce qui lie des gens, comment leur amitié est née, quels sont les événements de la vie qui les a rapprochés. Helena est ingénieur, Daniel comédien, Gunnlaugur juriste, et Ármann travaille dans le tourisme. Les portraits de chacun restent peu élogieux, et plus le récit avance, plus le lecteur se demande ce qui peut bien avoir réuni ces quatre-là quand si peu les rapproche, et que des émotions assez négatives flottent dans l’air concernant l’un ou l’autre.
Le huis clos est relativement bien exploité, le lecteur est assez vite immergé dans l’histoire, avide de savoir comment ils vont s’en sortir. Au-delà de cela, on sent rapidement que quelque chose ne tourne pas rond et qu’il y a entre eux des choses qu’ils taisent. L’un a une confiance très relative en l’autre, mais personne n’explique réellement pourquoi. Plus le récit avance, plus le mystère s’épaissit tant les sous-entendus prennent toute la place.
Il était très judicieux de la part de Ragnar Jónasson de faire de « À qui la faute ? », un roman choral où chacun parle à tour de rôle. Une même histoire, différents points de vue, c’est exactement le schéma narratif qu’il fallait pour faire monter le suspense et l’angoisse. Se retrouver dans les pensées de chaque protagoniste accentue la sensation de « danger ». Par exemple, quand l’un des personnages commence à boire alors qu’il n’a pas bu une goutte d’alcool depuis 2 ans, le lecteur sent bien que les choses vont progressivement déraper.
L’angoisse monte crescendo, la tension entre les quatre amis aussi, il y a un lourd passif entre eux qui ne demande qu’à éclater au grand jour… et qui va évidemment exploser.
C’est précisément là que le bât blesse. À mon sens, et c’est un avis très personnel, la fin est ratée et retombe comme un soufflet. Le « mobile » de cette randonnée placée sous le signe de la rancune est décevant et assez pauvre. J’ai eu l’impression que l’auteur était pressé d’en finir et qu’il n’avait plus vraiment d’idées plus originales pour terminer. C’est bien dommage, car les 3/4 du livre sont plutôt immersifs et très dépaysants.
Malheureusement la version audio ne change rien à ces constatations… J’ai même davantage ressenti les réactions excessives, alambiquées parfois, des protagonistes. Tout est amplifié ! Connaissant le récit et la fin de l’histoire, et malgré tous les efforts de Slimane Yefsah, le lecteur, les intermèdes musicaux qui ont quand même réussi à me taper sur les nerfs en fin d’écoute, la version audio n’a pas réussi à « sauver » l’opinion que j’avais du roman. J’ai trouvé les personnages encore plus détestables. Comme on dit chez moi, avec des amis pareils, on n’a pas besoin d’ennemis… Néanmoins, je dois louer les tentatives de Slimane Yefsah d’essayer d’incarner, à sa manière, chaque personnage en modulant sa voix. Par exemple, lorsqu’il lit Gunnlaugur, sa voix se fait plus grave que lorsqu’il incarne Helena à laquelle il donne des accents un peu plus aigus. « À qui la faute ? » aurait parfaitement pu être lu par quatre lecteurs différents, comme cela se fait de plus en plus. Il faut donc être juste et saluer la performance d’acteur.
En lice pour le prix Audiolib.
spirale_livresque 17 mars 2023
A qui la faute - Ragnar Jónasson
J’ai bien aimé que ce roman se déroule dans un refuge de montagne au milieu d’une tempete de neige, ça a rendu ma lecture intrigante et captivante, d’autant plus qu’il s’agit d’un huis clos, ce qui ajoute une tension supplémentaire à l’histoire.
Au fil de la soirée et de la nuit, on en apprend plus sur les différents personnages, sur leurs passés, leurs relations et sur la manière dont ils se sont rencontrés créant ainsi une ambiance immersive qui m’a totalement plongé dans l’intrigue. Les personnages sont bien développés, chacun ayant ses propres secrets que l’on découvre petit à petit.
Le roman comporte également de petits rebondissements qui maintiennent l’intérêt du lecteur et ajoutent une touche de suspense à l’histoire. Cependant, malgré ces éléments positifs, la fin du roman m’a un peu déçue car elle est soudaine et laisse un goût d’inachevé. Il y avait un beau potentiel dans cette histoire qui n’a, a mon gout, pas été exploité ce qui m’a laissée un peu frustrée car j’avais beaucoup aimé le reste du roman.
fanchloua 4 mars 2023
A qui la faute - Ragnar Jónasson
Habitué des polars islandais et de cet auteur, ce huis clos m’aura un peu déçu malgré une intrigue intéressante. Je m’attendais à des décors sauvages à couper le souffle, comme souvent mais ce polar m’aura finalement laissé sur ma faim. A lire quand même...
Lectures noires pour nuits blanches 2 mars 2023
A qui la faute - Ragnar Jónasson
Les romans où les personnages trouvent refuge dans une cabane perdue au milieu de nulle part, avec la tempête de neige qui se déchaîne à l’extérieur, ont le vent en poupe. C’est normal, la saison est propice à ce genre d’intrigue. Un plaid, le café à portée de main et la promesse d’un huis-clos bien angoissant, il ne m’en fallait pas plus. Ou peut-être que si...
Le scénario m’a paru bancal dès le départ. La "surprise" que les quatre amis trouvent à l’intérieur m’a semblée invraisemblable. Mais bon, pourquoi pas. Il ne se passe pas grand chose, mais l’auteur fait naître un certain suspense. Je m’accroche donc et poursuis l’écoute mais ça ne le fait pas. Il peine à faire monter la tension. Tout manque de crédibilité et de profondeur y compris les personnages. Et pour terminer, j’ai trouvé la fin expéditive, limite bâclée.
Ce qui a sauvé ma lecture, c’est l’excellente performance du narrateur, Slimane Yefsah. En plus d’avoir une superbe voix, son interprétation est parfaite. Il module sa voix pour chaque personnage que l’on identifie immédiatement. Ils prennent vie et l’on voit chaque scène se dérouler sous nos yeux. Un pur bonheur !
Finalement, il m’aurait fallu bien plus que ce que l’auteur m’a proposé : un scénario qui tienne la route, la tension propre au huis-clos, de la profondeur et une fin digne de ce nom. Pour moi, un roman pas abouti qui m’a laissé un goût d’inachevé.
Avec les livres de Ragnar Jónasson, ça passe ou ça casse. Celui-ci ne figurera pas parmi ses meilleurs c’est certain. Je vais terminer la trilogie de la dame de Reykjavik à laquelle j’avais plutôt bien accroché et on verra pour les prochains.
https://www.facebook.com/lecturesno...
Sylvie Geoffrion 28 février 2023
A qui la faute - Ragnar Jónasson
Tout d’abord je remercie NetGalley.fr pour ce livre audio. Merci vraiment pour #Aquilafaute #NetGalleyFrance.
Ha j’ai bien frissonné, encore plus, j’ai bien gelé en lisant ce titre de Ragnar Jonasson. Mais c’est à peu près tout. J’ai subi le vent, le froid, la neige et la tempête durant ce huis-clos où quatre personnages se gèlent les fesses dans un refuge. Il me semble là que l’on très bien que le climat de l’Islande étonne et surprend. Il enveloppe souvent l’ambiance . C’est intéressant en autant qu’il y ait une histoire, un récit pour y vivre.
Dans À qui la faute, il n’y a pas grand chose. Il y a quatre amis se retrouvant pour une excursion et se réfugiant dans une cabane. Une cabane qui leur réservera une petite surprise. Comme dans tous les huis-clos, ils en profiteront pour régler leurs comptes, les rancoeurs de l’amitié. Toutefois, je n’ai trouvé aucun des personnages sympathiques, intéressants ou attirants. Ils se plaignaient tous de tout, des autres et du froid. Ce fut un livre audio qui a accompagné mes promenades et ce fut juste correct, pas de coup de coeur.
Merci encore pour #Aquilafaute #NetGalleyFrance.