- Auteur : Patricia Cornwell
- Genre : Policier / Thriller
- Série : Kay Scarpetta
- Date de sortie : 12 novembre 2013
- EAN : 978-2253000549
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Résumé :
À la suite d’une enquête sur une tuerie de masse, Kay Scarpetta reçoit un appel des plus troublants. Le corps d’une jeune femme a été découvert sur le campus du Massachusetts Institute of Technology à Boston. La victime, jeune et riche diplômée du MIT, est morte moins de deux semaines avant son procès contre la très confidentielle société fiduciaire Double S. Son corps est positionné de manière particulière et recouvert d’un résidu fluorescent de couleur rouge sang, vert émeraude et bleu saphir. Ces deux indices semblent lier l’affaire à une série d’homicides sur lesquels travaille Benton, agent du FBI et mari de Kay. Le docteur Scarpetta est entraînée dans un univers sordide de corruption et de meurtres. Avec, comme seul fil conducteur pour traquer le meurtrier, quelques traînées de poudre.
angelita 18 juillet 2020
Traînée de poudre - Patricia Cornwell
Traînée de poudre de Patricia Cornwell, présentation
Décembre, Massachusetts, Marino appelle Kay qui est chez elle, malade avec la grippe. Elle sort d’une série d’autopsies dans une école dans le Connecticut. Autopsies qui ont fait la une des journaux et qui ont bouleversé Kay.
Marino a été appelé pour un cadavre découvert au MIT. C’est une jeune femme.
Avis Traînée de poudre de Patricia Cornwell
Se plonger dans un Kay Scarpetta, cinq après le dernier lu, qu’est-ce que cela donne ? Pas grand chose, je dois bien le dire. Je n’aurais peut-être pas dû laisser passer autant de temps. Je n’aurais pas dû être autant fatiguée pour peut-être apprécier beaucoup plus ma lecture. J’ai eu un très grand plaisir à retrouver tous les personnages, Kay, Benton, Lucy et Marino. Mais au niveau de l’intrigue, je ne l’ai pas appréciée à sa juste valeur.
On est à quelques jours de Noël. Kay est chez elle, malade mais elle va mieux. La grippe lui est tombée dessus après des autopsies lors d’une tuerie dans une école. Marino l’appelle car il y a un nouveau meurtre. Kay se sent épiée, surveillée. Elle est toujours armée. Chez elle, elle aperçoit un homme. Benton doit rentrer mais elle ne sait pas quand.
Marino a rejoint les forces de police. Il ne travaille plus pour Kay. Il ne lui a pas parlé de cette démission. Entre eux deux reste toujours cette histoire de non-dit, de relation qui n’est jamais allée jusqu’à la liaison. Marino et Benton seront encore face à face. On se rend toujours compte de la jalousie qu’éprouve Marino envers Benton.
Kay remue pas mal d’éléments du passé dans ce roman, notamment en ce qui concerne sa vie personnelle, ses relations avec Benton et Marino. J’ai toujours aimé l’un et l’autre et ici, cela ne change pas. Car ces rappels du passé, je les connais étant donné que j’ai lu toutes les autres enquêtes. Mais ici Benton n’est plus l’éminent profileur du FBI. Il est poussé vers la sortie par son chef. Plus personne ne l’écoute quant à ses enquêtes sur les trois crimes commis précédemment. Cela ronge Benton.
Est-ce que ce nouveau meurtre est lié aux affaires gérées par le FBI ? Kay avec son oeil d’expert et les recoupements faits par Benton et Marino va mettre à jour des indices probants et remettre à jour un ancien meurtre, une ancienne affaire. Pour une acharnée de la vérité telle que Kay, savoir que des indices ont été falsifiés pour servir qui, pour servir quoi, ne va pas forcément lui plaire. Kay ne dépend pas du FBI. Et elle va tout faire pour collaborer au minimum car on ne s’en prend pas à l’homme de sa vie comme ça. Grâce à Lucy, ils essaient d’avoir toujours quelques instants d’avance pour faire émerger la vérité.
Patricia Cornwell détaille toute cette médecine médico-légale comme à l’accoutumée avec une grande dextérité. Kay bénéficie également de toutes les possibilités offertes par sa nièce pour être toujours au top. Comme à son habitude, moins elle en sait, mieux elle se porte quant aux possibilités de Lucy pour faire émerger la vérité, même en contournant la loi tout en restant maître de ce qu’elle trouve.
Encore une fois, pas un des meilleurs de Patricia Cornwell. Ce n’est pas que le personnage s’essouffle, loin de là. Mais il est moins dense en évènements qui font froid dans le dos, même si ici, c’est un jeu de pouvoirs, d’argent, de nominations à des postes clés, de trahisons. En tous les cas, j’aime toujours autant les personnages, ces plongées dans le passé de Kay et de cette belle relation qu’elle a avec Benton. Tout comme j’aime beaucoup le fait que Benton ne soit plus considéré comme le meilleur profileur, que ses écrits puissent peut-être servir les tueurs en série. Mais tous forment la meilleure équipe au monde, car même si des piques sont lancées entre les deux hommes ou entre Marino et Lucy, ils n’ont jamais abandonné leurs idéaux, c’est-à-dire que les tueurs soient arrêtés. J’aime toujours autant le respect donné par Kay aux cadavres qu’elle autopsie, comment elle étudie une scène de crime avant de faire parler les morts et ce qu’ils ont subi. Mention spéciale également aux animaux du roman, les chiens de Kay et Marino.
Patricia Cornwell a laissé tomber Kay Scarpetta. C’est un petit peu normal vu qu’elle est maintenant assez âgée. Je dois lire les quelques tomes qui me restent. J’ai commandé en occasion son nouveau roman avec son nouvel héros. Je vais bien voir ce que cela donne.