- Auteur : Donato Carrisi
- Editeur : Calmann-Lévy
- Date de sortie : 18 octobre 2017
- ISBN : 2702161561
- EAN : 9782702161562
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Résumé :
Rome va plonger dans les ténèbres
pendant 24 heures, toutes les lumières
de la ville vont s’éteindre.
Dès le crépuscule, un tueur de l’ombre se met
à frapper, aucun habitant n’est à l’abri,
même enfermé à double tour. Crime après crime,
le mal rejaillit sous sa forme la plus féroce.
Marcus, pénitencier qui a le don de déceler
les forces maléfiques, échappe de peu
à ce bourreau mystérieux. Mais qui a pu
lui vouloir une mort si douloureuse ?
Epaulé par Sandra, photographe de scènes
de crime pour la police, il doit trouver
la source du mal avant qu’il ne soit trop tard...
Oceaneca 26 mars 2020
Tenebra Roma - Donato Carrisi
Donato Carrisi signe une fois encore un thriller haletant, un réel page-turner où Rome peut devenir l’ennemi de ses habitants. Ayant découvert l’auteur italien avec Le Chuchoteur et L’Écorchée, je dois dire que la barre était très haute avant ma lecture de ce nouveau roman. Et même si je l’ai trouvé un peu en dessous, il plaira aux amoureux du genre et même aux autres. Point important : certains personnages principaux sont déjà présents dans deux autres thrillers de Donato Carrisi, Le Tribunal des âmes et Malefico. N’ayant pas lu ces derniers, j’ai été quelque peu larguée pendant pas mal de temps au commencement de l’intrigue. J’ai alors été noyée dans un certain méli-mélo dont j’ai réussi ensuite à me dépêtrer.
Car en dehors des personnages, l’intrigue est totalement inédite des deux autres romans. Suite à un problème électrique produit par la foudre, le gouvernement décide d’instaurer un black-out total dans la capitale romaine, la dénuant de toute lumière. Cet événement pourrait sembler anodin s’il ne coïncidait pas avec l’avertissement du pape Léon X au XVIème siècle : ne jamais plonger Rome dans l’obscurité sous risque de voir apparaître l’inimaginable. Sandra Vega, ancienne membre de l’équipe des enquêteurs de la police scientifique, aidée par Marcus, un prêtre, va devoir démêler le vrai du faux face à une nouvelle enquête de meurtre où le tueur semble vouloir jouer avec elle.
Marcus, particulièrement doué pour comprendre les scènes de crime, sera un allié de choix, étant lui aussi étrangement lié à l’assassin. Alors qu’on le découvre nu et attaché dans l’obscurité, il comprend que son kidnappeur lui souhaite une morte lente et douloureuse. Souffrant d’epistaxis qui lui cause de nombreuses pertes de mémoire, il redoublera d’efforts afin de comprendre son rôle dans ce jeu malsain que le tueur instaure avant même que le noir se fasse sur Rome. Les deux protagonistes savent effectivement qu’ils sont loin d’avoir vécu le pire. Car la capitale éteinte va réveiller les plaisirs sadiques d’esprits tourmentés.
Au départ, j’ai eu également un peu de mal avec cette très forte connotation chrétienne qui s’explique parfaitement par la localisation de l’intrigue. J’avais peur que l’histoire ne se concentre principalement que sur des questions d’ordre religieuse qui m’aurait personnellement dérangé. Cependant, l’auteur réussit à aborder plusieurs sujets, plusieurs points de vue qui apporte une homogénéité intéressante. J’en ai alors rapidement oublié ce désagrément, n’arrivant pas à m’arrêter à chaque chapitre, désirant découvrir au plus vite le fin mot de l’histoire. C’est donc encore selon moi un très bon thriller que nous propose Donato Carrisi, où Rome est un lieu de choix pour présenter les vices et obsessions de divers personnages.
https://entournantlespages.wordpress.com/2017/10/14/tenebra-roma-donato-carrisi/
Booksnpics 20 février 2019
Tenebra Roma - Donato Carrisi
Suite à des orages et des vents incessants, les autorités décrètent un blackout total de 24 heures afin d’effectuer les travaux de réparations nécessaires sur les centrales nucléaires endommagées.
Rome se retrouve vite plongée dans les ténèbres permettant ainsi de nombreux actes de violence.
Marcus, prêtre de l’ordre des Pénitenciers, frappé d’amnésie, se voit chargé de retrouver Tobia, un enfant disparu depuis de nombreuses années.
Sandra Vega, ancienne enquêtrice photo pour la police va se voir, malgré elle, plongée dans cette intrigue où une mystérieuse bulle émise en 1521 par le Pape Léon X prend enfin tout son sens….
Au coeur des ténèbres, Marcus et Sandra, devront soulever bien des secrets pour résoudre cette énigme….
Donato Carrisi, avec « Tenebra Roma », nous plonge au coeur d’un thriller mêlant histoire, religion et ésotérisme. Après le « Tribunal des Âmes » et « Malefico », où nous avions déjà fait la connaissance de Marcus et Sandra, l’on aurait pu craindre l’apparition d’un certain essoufflement dans le style narratif mais c’était sans compter sur le talent de l’auteur à construire ses histoires de manière telle à ce que le lecteur se sente immédiatement enveloppé de cette ambiance propre à ses romans.
Comme de coutume, l’auteur ne laisse de place ni au hasard, ni aux temps morts. Son travail de préparation est d’une telle minutie que tout a du sens. J’ai dévoré cette histoire en quelques heures seulement !
Dans ce roman, Donato Carrisi nous plonge une nouvelle fois au coeur la Ville Eternelle. Loin de l’image idyllique que Rome véhicule pour bon nombre d’entre nous, la ville est ici synonyme de chaos, de ténèbres. J’ai beaucoup aimé ce rapport à la ville qui fait partie intégrante du roman, tel un personnage à part entière qui participe au développement du récit. L’auteur se plait à nous faire découvrir sa ville, sous un jour peu recommandable tout en nous distillant quelques légendes comme celle de la via della Gatta. Les habitués retrouveront sans aucun doute leur chemin à travers les méandres de la ville
Pour ceux qui n’auraient pas encore eu la chance de découvrir les deux premiers romans mettant en scène nos deux protagonistes de choix, n’ayez crainte, l’auteur livre suffisamment d’informations permettant une lecture sans encombres….
La Papivore 18 février 2019
Tenebra Roma - Donato Carrisi
Dernier tome de la saga Marcus le pénitencier. Bien mieux que le précédent opus, Malefico, que je n’avais pas particulièrement apprécié.
Ici, pas de temps mort, c’est un vrai page-turner ; le méchant n’est pas celui auquel on s’attend, et la relation entre Marcus et Sandra évolue enfin dans le sens que l’on espérait !
Bref, c’est un bon livre. Pas de coup de cœur cependant parce que, même si j’apprécie énormément Donato Carrisi, la structure de l’intrigue est identique à chaque livre. Et encore une fois le personnage de Sandra est secondaire.
Mais c’est une lecture que j’ai beaucoup appréciée et je suis presque triste de quitter Marcus. Les livres de Donato Carrisi sont tout à fait adaptables au cinéma, mais je préfèrerais rester avec l’image que je me suis faite de Marcus dans mon imagination.
Sylvie Belgrand 10 février 2019
Tenebra Roma - Donato Carrisi
Dans les bouquins de Carrisi, il y a tous les ingrédients indispensables à un bon thriller ésotérique : Un prêtre soumis à des pulsions contraires à ses voeux et victime d’amnésies à répétition, une héroïne fragilisée par ce qu’elle a vécu, des méchants machiavéliques, une police corrompue, un complot impliquant le Vatican et les anciens papes , un brin de magie noire... mais en fait, le véritable personnage principal, c’est la ville de Rome, dans sa dimension artistique et historique. Malgré toutes les horreurs qui s’y déroulent, Carrisi donne envie d’aller s’y promener et de profiter du charme de la dolce vita. Si, si, je vous assure. Ce roman n’aurait pas la même saveur s’il se déroulaitdans une autre ville.
eTemporel 10 février 2019
Tenebra Roma - Donato Carrisi
On se retrouve aujourd’hui avec le dernier roman de Donato Carrisi, qui vient de sortir aux éditions Calmann-Lévy. Tenebra Roma est le troisième livre de l’auteur qui s’attache aux pas de Sandra et Marcus le Pénitencier, après Le tribunal des âmes et Malefico. Un thriller historico-ésotérique, où il est question des travers du catholicisme mais aussi d’une secte appelée l’Eglise de l’Eclipse et d’une drogue aux effets hallucinogènes. Un joyeux mélange qui va entraîner nos deux héros au bout d’eux-mêmes, en particulier Marcus.
Comme dans les deux tomes précédents, l’histoire se déroule à Rome et cette fois, la Ville Eternelle est bien près de sombrer. A cause de conditions météorologiques extraordinaires, les autorités sont forcées d’imposer un black-out pendant vingt-quatre heures. Tout le monde le sait, le Mal se repaît d’obscurité, et c’est ainsi qu’une partie des romains vont laisser libre cours à leurs plus vils instincts. Les autorités s’y attendent, elles s’y sont préparées mais cela sera-t-il suffisant ? Alors que Marcus est confronté à sa plus grande peur, une nouvelle amnésie, une photo de Sandra est retrouvée sur un mobile contenant également une atroce vidéo sur laquelle on voit un homme décéder des suites d’une séance de torture. Et les voilà tous deux entraînés dans cette nouvelle affaire !
Tenebra Roma est à l’image de ses prédécesseurs : une histoire passionnante. Quelqu’un semble avoir laissé des indices pour Marcus et Sandra, véritables jalons morbides dans cette cité en perdition. Donato Carrisi a fait de nombreuses recherches pour rendre son cataclysme crédible, et cela se sent. Pas une seule fois je ne me suis demandée si ce qui se passait était réellement possible, j’étais dedans, happée par l’histoire. Cela s’applique également à l’évolution des personnages. Loin d’en faire des super-héros, l’auteur s’applique à souligner leurs failles. Sandra n’est plus photographe pour scènes de crimes, elle a renoncé à un métier qui la bouffait de l’intérieur. Quant à Marcus, il prend une dimension encore plus sombre dans ce roman, sous l’égide de l’Avocat du Diable.
Deux petits bémols cependant. Le premier est l’aspect un peu trop cliché du flic ripoux Vitali qui m’a plus agacée que réellement effrayée. Le second le côté prévisible du dénouement, que j’avais senti venir dès la première partie du roman. Malgré tout, le voyage est plaisant, et même si la destination n’est pas réellement une surprise, elle n’en est pas moins alléchante. Laissez-vous tenter, vous ne le regretterez pas.
julien6983 10 février 2019
Tenebra Roma - Donato Carrisi
Quel plaisir de retrouver la plume de Donato Carisi.
Nous retrouvons ici le duo marcus, un pénitencier et Sandra vega, une photographe de scène de crime, pour une course contre la montre dans une Rome plongée dans le noir et coupée du monde.
Carisi nous transporte dans cette ville tout le livre, tellement bien que nous avons l’impression de marcher aux côtés des personnages.
L’intrigue est bien ficelée, le style fluide comme souvent.
Ce thriller ésotérique vous transporte au point de ne pas pouvoir vous arrêter de lire.
On est, et ça n’engage que moi, un cran en dessous du Chuchoteur, qui pour moi reste la référence de cet auteur. Mais n’hésitez pas, cela reste un plaisir d’être plongé en Italie aux côtés de Marcus et Sandra.
Rome résistera t-elle u chaos que certains lui ont promis ?
Killing79 6 février 2019
Tenebra Roma - Donato Carrisi
« Tenebra Roma » est le troisième volume de la série du Tribunal des Ames. Le décor reste identique et on n’est pas dépaysé. Seulement, pour cette aventure d’une nuit, Rome est en train de subir un blackout qui plonge la ville dans le chaos. L’atmosphère est donc sombre et imprévisible. On y retrouve les deux personnages principaux si différents et pourtant si proches. Au fil des épisodes, l’auteur lève le voile sur leurs personnalités, même s’ils restent vraiment mystérieux.
Alors non, le nouveau Donato Carrisi n’est pas exempt de tout reproche. Une nouvelle fois, il est question de meurtres en série, teintés de religion et d’ésotérisme. En suivant les pistes des crimes, les deux héros se retrouvent embarqués dans la même galère qui va leur permettre de sortir au grand jour une imposante machination qui les dépasse complètement. Comme souvent, le narrateur utilise des raccourcis parfois faciles et n’est jamais avare de clichés. Les ingrédients qui faisait la réussite de l’épisode précédent, sont recyclés à l’identique. Il pousse même la ressemblance à employer l’amnésie de Marcus afin de se faciliter la tâche quant à la complexité du scénario.
Vous aurez donc compris que vous ne trouverez pas d’originalité dans cet opus mais simplement l’application d’une recette qui a déjà fait ses preuves. Mais allez savoir pourquoi, ça fonctionne toujours sur moi ! Ces petits défauts, qui pourraient m’agacer chez d’autres, n’ont entravé en rien le plaisir que j’ai pris à la lecture de ce nouveau Carrisi. C’est peut-être grâce aux protagonistes atypiques qui se dévoilent petit à petit au fil des épisodes ou grâce à cette histoire à tiroirs qui nous surprend jusqu’au bout, mais j’ai encore pris un vrai plaisir à me laisser berner.
Je ne sais pas s’il est préférable d’avoir déjà lu une aventure de Marcus et Sandra, pour pouvoir mieux savourer l’ensemble. Dans ce cas-là, vous ne vous ennuierez jamais, vous profiterez de l’évolution des personnages mais vous risquez de reconnaître les ficelles et d’être un peu moins emballé. Et au contraire, si c’est votre première fois avec ce grand auteur italien, vous aurez la chance d’être novice et de tomber dans le panneau à coup sûr. Les deux options ont le mérite de vous faire passer au lecteur un moment plein de suspense malsain dans les quartiers sombres de Rome.
Ninaalu 31 janvier 2019
Tenebra Roma - Donato Carrisi
Pour la troisième fois, nous retrouvons Marcus, le prêtre atypique, membre du Tribunal des âmes, et Sandra la photographe de scènes de crimes. Ils sont plongés dans une obscurité inattendue. En effet, Rome doit faire face à un black-out de 24 heures. Sans lumière, ni téléphone, ni aucune forme électricité, cela ne peut que tourner mal.
Tandis que la police devra faire face à une ville mise à feu et à sang par des gangs, le duo tentera de capturer un serial killer, sauver un enfant kidnappé et échapper à une curieuse prophétie papale sur la fin du monde. Crimes et ésotérisme se mêlent dans une Rome parfaitement décrite.
Malgré le compte à rebours, et l’univers toujours aussi original et intrigant, j’ai trouvé cet opus bien en dessous des autres. J’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire, qui je trouve possède trop de longueurs. Il y avait tous les éléments, mais cela partait dans tous les sens et les points intéressants n’étaient pas assez exploités. Dommage !
Saveur Littéraire 25 octobre 2018
Tenebra Roma - Donato Carrisi
C’est fini. Snif, me dis-je, tandis que je referme livre.
Tenebra Roma, déjà, c’est le troisième de la série centrée autour des deux personnages suivants ; Marcus, un pénitencier qui possède un don rare, celui de percevoir les anomalies et s’en servir pour résoudre bien des mystères macabres. Il est aidé de Sandra Vega, photographe sur les scènes de crime que l’on retrouve ici reconvertie aux passeports, parce que son ancien métier lui pèse trop.
Tenebra Roma, c’est ce que nous n’imaginerions jamais qu’il se passe, tant c’est apocalyptique à nos yeux ! La fin de Rome, mais Rome est éternelle, n’est-ce pas ? C’est bien le nom qu’on donne à la ville où mènent tous les chemins, la Cité Éternelle. Bah, pas tant que ça. Parce que vous voyez, il suffit d’un très mauvais temps assorti d’un black-out technologique complet pour que Rome finisse en cendres. Savez-vous que les ombres guettent Rome et attendent qu’elle soit éteinte pour sortir et dévaster la ville ?
Nous voici donc partis sur la fin de Rome, sur fond d’une prophétie très ancienne. Souvenez-vous, le Pape Léon X avait émis une bulle disant que Rome ne devait “jamais jamais être dans le noir”. Et voilà ce qui se passe sur vingt-quatre longues heures, Rome ne peut plus compter que sur elle-même, la police et la prudence de la population. sauf que, vous vous en doutez bien, quand personne ne vous surveille, que les ténèbres ont envahi une ville entière, qui serait là pour vous attraper si vous décidiez de montrer votre vrai visage ?
Pilleurs, bastons à tout va, petites ordures qu’on aimerait bien éclater contre un mur sortent de leur trou pour semer la terreur. Mais le black-out total de Rome n’est hélas pas le seul malheur qui se déchaîne au sein de la Cité Éternelle. C’est ce que Marcus, le pénitencier que l’on suit maintenant depuis deux autres tomes, va découvrir dès le début de ce nouvel opus. Prisonnier, destiné à une lente mort douloureuse, il réussit pourtant à s’échapper, mais les ombres le guettent lui aussi.
Connaissez-vous l’Église de l’Eclipse ? Un cercle bleu tatoué, des cadavres qu’on a laissé après les avoir sévèrement torturé, un Maître des Ombres plus fort que tout et une atmosphère plus sombre encore que celle des précédents tomes.
Cette fois, Donato Carrisi va plus loin, dépeignant Rome comme un personnage en elle-même, qui souffre et que l’on tue à petit-feu parce que sans technologie, il n’y a plus de civilisation. Rome souffre, on la tue, on la pille, on sème sur ses routes et ses sols des cadavres qui ont commis des crimes. Au sein de ces pages qu’on tourne et tourne en buvant les mots, l’écriture change aussi. Plus directe, plus dure à certains moments. Quand je vous dis sombre, oui, c’est sombre, et je vois de nombreux lecteurs qui n’apprécient pas. C’est vrai que cette fois, l’auteur ne s’embarrasse pas de sous-entendus, il créé des personnages qu’on déteste, qu’on a envie de zigouiller de nous-mêmes, qu’on vomit dès le début. Insultes, agressions, viols, l’humain dans son caractère le plus abject.
Outre Marcus et Sandra dont l’évolution naturelle m’a bien plu, on retrouve d’autres personnages que l’on fouille d’avantage. Ainsi, on découvre des secrets, des trahisons, des choses inavouables chez chacun d’eux. Et on en découvre d’autres, comme Rufo le Cafard, ou Vitali...
J’ai été globalement estomaquée, encore une fois, par les chutes et les révélations de la dernière partie. Et j’en ai redemandé, encore !
Certes des changements dans la narration, des personnages qu’on a envie de buter de nos propres mains, l’humain tel qu’il est, oui, Rome est profondément blessée et c’est si simple que ça de la meurtrir. Oui, l’auteur prend des risques et fait des retournements de situation à répétition, nous obligeant à tourner les pages frénétiquement, on peut pas s’arrêter là, et tant pis si on rate sa nuit ! Mais c’est ça qui est génial, avec cet auteur, c’est qu’il créé des intrigues à partir de l’Histoire, et de choses réalisables. En fouillant dans la bassesse humaine, dans les tréfonds de nos chers esprits et en nous montrant ce qu’on peut faire si on en a l’opportunité.
« Et les ténèbres permettent tout. »
A quand le prochain ?
Au rayon des livres 3 novembre 2017
Tenebra Roma - Donato Carrisi
En l’an 1521, le pape Léon X avait notifié de ne jamais laisser Rome dans le noir total. Les rues, les églises, les bâtiments devaient toujours restés éclairés. Au fil des siècles, la consigne a été respectée.
Mais aujourd’hui, un black-out est annoncé. Une météo exceptionnellement exécrable s’abat depuis plusieurs jours au-dessus de Rome et un arrêt total du courant est nécessaire pour la réparation des centrales électriques.
Pendant 24 heures, Rome va faire un bond en arrière, fini la technologie, un couvre-feu est même décrété. Tous les habitants de Rome sont invités à rester chez eux.
Mais ce que la Police n’avait pas prévu, c’est que le Mal allait mettre la Ville Eternelle à feu et à sang …
N’ayant pas lu les précédents livres de l’auteur mettant en scène le duo que forme Marcus, ce prêtre amnésique aux méthodes peu orthodoxes chasseur de Mal, et Sandra, l’ex photographe de la police scientifique ; j’avoue que cette nouvelle lecture ne m’a nullement gêné. Au contraire, on y fait référence à deux reprises à une précédente affaire qui m’a plutôt donné envie de découvrir un peu plus ce duo atypique.
Ajoutez à cela un flic ripoux sans limite, et un ancien prêtre missionnaire serial killer caché au sein du Vatican et gardé par des soeurs, -ce dernier m’a beaucoup fait penser à Hannibal Lecter- eh bien, j’ai été très agréablement surprise de découvrir Donato Carrisi avec son dernier roman.
Au travers de cette toile où de multiples affaires se croisent et finissent par s’imbriquer, tous les ingrédients pour un page-turner dense sont réunis : tension, fausses pistes, rebondissements, suspense, rythme ; et à chaque fin de chapitre, un cliff-hanger. Vous l’aurez compris, Tenebra Roma est impossible à lâcher. Et impossible également de tenter de deviner le dénouement final.
Alors thriller ésotérique ? Pourquoi pas ? Même si le thriller l’emporte largement, le côté ésotérique apporte par touches une ambiance particulière qui nous fait bien ressentir l’atmosphère qui règne tout au long de cette journée en enfer.