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Sur le toit de l’enfer - Ilaria Tuti

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41 #AvisPolar
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Résumé :

"Les tueurs voient l’enfer que nous avons sous nos pieds, tandis que nous, nous ne voyons que les fleurs..."
Prix Bête noire des Libraires 2019.

Dans les montagnes sauvages du Frioul, en Italie, le commissaire Teresa Battaglia, la soixantaine, la langue acérée et le coeur tendre, est appelée sur les lieux d’un crime pour le moins singulier : un homme a été retrouvé mort, les yeux arrachés. À côté de lui, un épouvantail fabriqué avec du cuivre, de la corde, des branchages... et ses vêtements ensanglantés.
Pour Teresa, spécialiste du profilage, cela ne fait aucun doute : le tueur frappera à nouveau. Elle va devoir rassembler toute son énergie et s’en remettre à son expérience pour traquer cette bête humaine qui rôde dans les bois. Si tant est que sa mémoire ne commence pas à lui faire défaut...

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Vos #AvisPolar

  • spirale_livresque 3 mars 2023
    Sur le toit de l’enfer - Ilaria Tuti

    J’ai trouvé ce roman un peu long à démarrer et par la suite j’ai eu du mal à accrocher avec l’intrigue et à la suivre. Cependant j’ai adoré le personnage de Teresa, je l’ai trouvé originale comparé à d’autres romans de la sorte, elle est plus vieille que ce qu’on a l’habitude de suivre (ici elle a environ 60 ans il me semble) et cela permet d’aborder de nombreux sujets la touchant. Malgré son air de sur à cuire, on apprend a la connaître autrement et on découvre ses faiblesses et la maladie qui la guette, cela la rend très humaine. J’ai aussi beaucoup aimé sa relation avec Massimo, le nouveau de son équipe, c’était vraiment mimi par moment. Bien que j’ai beaucoup accroché avec l’équipe, le fait que l’intrigue me soit passé au dessus n’en fait qu’une très bonne lecture et je ne sais pas encore si je continuerais la saga donc ce roman est le premier tome.

  • Mousquetaire11 3 juillet 2022
    Sur le toit de l’enfer - Ilaria Tuti

    Après avoir lu le premier chapitre, j’avais envie de refermer ce livre et de l’oublier au fond de ma bibliothèque.
    Comme il s’agissait d’un ouvrage que je m’étais engagée à lire, j’ai donc persévéré dans ma lecture. Dès la fin du deuxième chapitre ne n’ai plus réussi à m’arrêter.

    Nous nous retrouvons en hiver dans les montages italiennes en pleine enquête policière. Un homme a qui on a arraché les yeux à mains nues est retrouvé mort en pleine forêt. le commissaire chevronné Teresa Battaglia, au fort tempérament va se retrouver sur l’enquête avec l’inspecteur Marini, un bleu qu’elle aimera faire tourner en bourrique.

    Tout au long de l’enquête, Teresa qui cache un lourd secret et Marini seront confrontés à plusieurs scènes d’horreurs qui remettront en question la notion même d’humanité du tueur. Est-il un être dénué de sensibilité, est-ce qu’il est devenu un animal sanguinaire et sans pitié ?
    Malgré ces diverses interrogations, certaines certitudes tomberont pour laisser place à des vérités toutes aussi terribles...

    Ce livre est un excellent thriller très psychologique que je recommande et je comprends pourquoi celui-ci à reçu le Prix Bête noire des libraires ainsi que le Prix Nouvelle Voix du Polar 2020 de chez Pocket auquel j’ai eu la chance d’assister.

  • emy8909 22 mars 2022
    Sur le toit de l’enfer - Ilaria Tuti

    Teresa Battaglia, la soixantaine et spécialiste du profilage est appelée sur les lieux d’un crime ; un homme est retrouvé mort, les yeux arrachés.
    A côté du corps, un épouvantail fabriqué avec du cuivre, de la corde, des branchages, et les vêtements ensanglantés de la victime.
    Pour Teresa il n’y a aucun doute que le tueur frappera de nouveau.

    On se retrouve projeté dans les montagnes sauvages du Frioul, en Italie, avec Teresa au caractère bien trempé. Même si on devine un peu son histoire personnelle tout au long du récit, je dois dire qu’elle m’a parfois agacée.

    J’ai été déçue par le manque cruel d’action car tout au long du livre, il s’agit uniquement de dialogue, de profilage et de déductions. Ce n’est clairement pas une enquête tel qu’on a l’habitude dans la plupart des thrillers.

    L’histoire nous permet de deviner qui est le tueur, même si celui ci est révélé assez rapidement.

    Bref pour ma part c’est une déception, l’intrigue était sympa, mais pas assez d’action à mon goût.

  • Laetitia Fornerot 26 novembre 2021
    Sur le toit de l’enfer - Ilaria Tuti

    Quelle claque ! Le premier thriller d’une série pour cette auteure italienne, qui prend au tripes et qui nous fait cogiter sur le bien et le mal... C’est un vrai coup de cœur pour ma part, tant par l’écriture que l’ambiance, les personnages et le déroulement de l’affaire <3

  • loeilnoir 8 juillet 2021
    Sur le toit de l’enfer - Ilaria Tuti

    Un thriller italien au sommet : dans le petit village de Traveni, au cœur des montages du Frioul, le corps d’un homme nu est découvert, les yeux arrachés. Près de lui, on trouve une poupée fabriquée avec du cuivre, de la corde, des branchages et ses propres vêtements ensanglantés. La commissaire Teresa Battaglia, spécialiste du profilage est vite persuadée que le meurtrier réitérera son geste. Escortée par Massimo Marini, un jeune inspecteur fraichement sorti d’école qui enchaîne les bourdes, la commissaire traque sans relâche la bête humaine qui hante les bois…
    J’attache beaucoup d’importance aux lieux dépeints dans un thriller, et dans celui-ci j’ai été servie, c’est d’ailleurs ce qui m’a d’emblée séduite ! La montagne sauvage au cœur d’un hiver rigoureux, les forêts sombres et inquiétantes qui entourent un petit village isolé arpenté par une petite bande d’enfants, et cette fameuse Ecole maudite où se trament de si horribles choses… J’en ai dit si peu et pourtant je sens déjà les cœurs battre plus vite… Je vous en dis un peu plus alors : perchée dans la montagne, l’Ecole, au cours du temps, a été tour à tour une résidence de chasse impériale, une Kommandantur nazie et un sanatorium pour enfants tuberculeux, avant de devenir dans les années 70 un orphelinat dans lequel désormais se cache « le Nid« … De nos jours, Mathias, Oliver, Diego et Lucia ont comme terrain de jeu le village et ses abords, voire un peu plus, la forêt alentour, mystérieuse et inquiétante… Jusqu’à ce que leur quotidien soit bouleversé par la découverte d’un cadavre, qui n’est autre que le père de l’un des leurs…

    Le premier point fort de ce roman est l’atmosphère qui sous la plume de l’auteure devient vite lugubre et angoissante. Le récit alterne habilement entre le présent et les années soixante-dix. Pas de temps mort dans cette enquête basée sur des faits réels particulièrement sordides, qui rendent le récit captivant de bout en bout. Le second point véritablement remarquable est le personnage de Teresa Battaglia, j’ai d’ailleurs rarement été aussi touchée dans mes lectures par un personnage féminin . Ce petit bout de femme forte en caractère vit une soixantaine difficile et souffre d’une maladie terriblement handicapante pour mener à bien son métier, que même sa détermination à toute épreuve ne peut enrayer. Un personnage terriblement attachant, que j’ai forcément envie de retrouver dans de nouvelles enquêtes. Ca tombe bien, le deuxième roman de l’italienne Ilaria Tuti « La nymphe endormie » est paru en avril 2021. Affaire à suivre donc…

  • stokely 29 mars 2021
    Sur le toit de l’enfer - Ilaria Tuti

    Je suis souvent déçue des livres d’auteurs italiens qui est souvent lié à un problème de traduction à mes yeux et ici cela ne déroge pas à la règle, dès le début il y des problèmes de traduction….

    J’ai tout de même persévéré en essayant de passer outre ce souci, j’ai aimé certains points de ce roman la situation géographique dans les montagnes enneigés durant l’hiver, l’inspectrice Teresa Battaglia avec un sacré caractère, j’ai aimé l’originalité de ce tueur qui ne sert pas d’outil pour faire des victimes.

    Cependant certains côtés m’on refroidis le problème d’amnésie de Teresa qui est un côté vue et revu, la fin un peu plus que bancale qui ne m’a pas du tout convaincue, le côté historique qui est assez bien expliqué au début mais qui mériterait à mes yeux d’être plus développé.

    Je tiens tout de même à souligner qu’il s’agit d’un premier roman et que cela est donc tout de même prometteur, une lecture ou j’ai pris plaisir au début mais qui s’essouffle par la suiteet pourtant le côté historique de ces montagnes du Frioul était prometteur.

  • jeanmid 27 janvier 2021
    Sur le toit de l’enfer - Ilaria Tuti

    Toutes les conditions sont réunies pour faire de " Sur le toit de l’enfer " un très bon thriller :
     une véritable ( anti ) héroïne , entière et avec un caractère fort qui tente de masquer ses regrets et ses faiblesses comme la maladie qui lui grignote le cerveau et la mémoire : la Commissaire Teresa Battaglia , la soixantaine et de la pugnacité à revendre . Un personnage auquel on ne peut que s’attacher au fil des pages de ce roman.
     un cadre grandiose : la région du Nord Est de l’Italie avec ses décors montagneux et verdoyants mais où l’hiver les températures sont glaciales.
     des crimes en série dont le caractère bestial apparente plus le tueur à un animal féroce plutôt qu’à un être humain . Un monstre qui se cacherai dans cette immense forêt mais qui serait peut être plus sensible qu’il n’y parait au premier abord .
     une enquête au long cours semée d’obstacles multiples comme la police locale du village de Traveni qui cherche à protéger les siens par n’importe quel moyen quitte à faire obstruction aux investigations et à cacher des témoins voire des suspects potentiels aux yeux du commissaire Battaglia .
     des personnages secondaires qui donnent du relief au récit et lui apporte une tonalité singulière. C’est notamment le cas de cette bande de gosses : Mathias , Diego , Oliver et Lucia qui passent leur temps à crapahuter et à jouer dans la forêt et dont le chef , Mathias , à tout le temps le sentiment d’être épié.
     une écriture parfaitement rythmée qui prend le temps de creuser en détail les profils psychologiques des principaux protagoniste et qui sait également se faire contemplative par moment, le temps de préparer son lecteur à des rebondissements totalement inattendus et de le garder en condition pour affronter les surprises qui l’attendent à la prochaine page .

    En résumé Ilaria Tuti nous offre un premier tome des aventures du Commissaire Battaglia totalement réjouissant nous faisant découvrir par la même occasion une plume originale qui fait preuve d’une grande sensibilité tout en restant efficace et dont on attend avec impatience le prochain livre .

  • lorie_bouquine 25 décembre 2020
    Sur le toit de l’enfer - Ilaria Tuti

    Une enquête originale ponctuée de flash back se déroulant à l’époque de l’après guerre. Le côté psychologique est très présent et la notion de profilage rajoute un énorme plus à l’enquête policière. Le personnage principal se révèle extrêmement attachant : une femme forte que la vie n’a pas épargnée. J’ai apprécié qu’elle soit complètement à l’opposé des femmes flics que l’on croise habituellement (ronde et atteinte d’une maladie grave). J’ai cependant un petit bémol concernant le rythme. L’histoire est souvent entrecoupée de passages descriptifs que j’ai trouvés trop lourds. La révélation finale est bien trouvée mais pas assez percutante. Je m’attendais à quelque chose de plus sentationnel...
    Teresa, commissaire atypique, se sert de la psychologie pour comprendre les tueurs en série. Le criminel actuellement recherché fait subir d’atroces mutilations à ses victimes mais sa signature et son mode opératoire semblent ne suivre aucune logique. Lancée sur sa piste, elle découvrira de terribles secrets liés aux mises en scène macabres. La ville de Traveni s’avèrerait-t-elle moins tranquille qu’il n’y paraît ?
    Un roman bien construit et qui aborde des thématiques intrigantes. Je le conseille vivement aux amateurs de profiling.

  • Oryane 9 décembre 2020
    Sur le toit de l’enfer - Ilaria Tuti

    Au cœur de l’hiver, dans un petit village au fond d’une vallée des alpes italiennes, un meurtre étrange secoue la population habituée à vivre en petite communauté. Une commissaire, solitaire, âgée et malade, doit faire équipe avec un jeune inspecteur déconcerté par les attitudes de sa patronne. L’enquête se heurte au mutisme des habitants alors même que d’autre meurtres et un enlèvement d’enfant surviennent. Des fragments d’un passé plus ou moins récent apparaissent et ajoutent à la complexité de la traque d’un meurtrier hors du commun.

    Personnages complexes, atmosphère lourde et pesante, intrigue à rebondissement, ce roman captive le lecteur qui se trouve confronté à des situations déroutantes. Victimes et suspects se confondent tout à tour et si le meurtrier présumé n’était, lui aussi, qu’une victime ?

    Jusqu’à la dernière page le lecteur reste dans l’attente d’un dénouement incertain.

  • Le Monde de Marie 13 novembre 2020
    Sur le toit de l’enfer - Ilaria Tuti

    Une intrigue policière très originale avec un tueur mais également une enquêtrice comme on en voit rarement. Un livre qui n’est pas comme les autres aussi pour l’empathie qu’il réveille en nous. L’origine d’un mal qui remonte à de très nombreuses années. Un bourreau qui est aussi victime.

    La psychologie autour du criminel a été travaillée avec finesse pour faire naître en nous des sentiments contraires. Le Commissaire Teresa Battaglia, femme de poigne et excellente profileuse va mener ses investigations avec détermination et empathie. Mais elle devra également faire face à un grave problème de santé.

    Des éléments passés qui au départ nous laisseront songeurs tout en nous intriguant. Un crime terrible dont la scène révèle pourtant une sensibilité inattendue. Il faut attendre l’évolution des faits pour comprendre les liens qui vont nous conduire à une fin que j’ai trouvée parfaite. Et ce, même si j’avais déjà deviné un des éléments clés ;-)

    Une auteure mais aussi une enquêtrice que je retrouverais avec plaisir dans d’autres enquêtes.

  • Oryane 11 novembre 2020
    Sur le toit de l’enfer - Ilaria Tuti

    Au cœur de l’hiver, dans un petit village au fond d’une vallée des alpes italiennes, un meurtre étrange secoue la population habituée à vivre en petite communauté. Une commissaire, solitaire, âgée et malade, doit faire équipe avec un jeune inspecteur déconcerté par les attitudes de sa patronne. L’enquête se heurte au mutisme des habitants alors même que d’autre meurtres et un enlèvement d’enfant surviennent. Des fragments d’un passé plus ou moins récent apparaissent et ajoutent à la complexité de la traque d’un meurtrier hors du commun.

    Personnages complexes, atmosphère lourde et pesante, intrigue à rebondissement, ce roman captive le lecteur qui se trouve confronté à des situations déroutantes. Victimes et suspects se confondent tout à tour et si le meurtrier présumé n’était, lui aussi, qu’une victime ?

    Jusqu’à la dernière page le lecteur reste dans l’attente d’un dénouement incertain.

  • Lecturesetgourmandises 28 octobre 2020
    Sur le toit de l’enfer - Ilaria Tuti

    Ce que j’apprécie avec les autrices de polars, c’est qu’elles n’hésitent pas à faire d’un personnage féminin le personnage principal de leur intrigue.

    Teresa est commissaire de police et profiler. Elle est amenée à enquêter sur un meurtre sordide dans les montagnes italiennes, au coeur du petit village de Traveni .

    Elle a une manière bien particulière d’analyser les tueurs qu’elle a pu rencontrer durant sa carrière : ce sont selon elle des gens comme tout le monde qui ont cependant vécu des évènements traumatisants, et c’est ce qui explique les crimes qu’ils commettent.

    Contrairement aux enquêteurs que l’on peut rencontrer dans des romans policiers classiques, Teresa ressent une profonde empathie à l’égard des criminels.

    C’est une femme de caractère qui a su s’imposer dans un monde d’hommes et elle est aujourd’hui respectée et admirée par ses équipes. C’est agréable de constater que certains auteurs ne craignent pas de mettre au coeur de leur histoire des personnages féminins dotés d’une grande force de caractère. Teresa a en effet un tempérament rude, elle ne mâche pas ses mots et personne n’a le droit à l’erreur.

    Coté atmosphère, elle est tout simplement glaçante. Nous sommes en plein hiver, le froid est rude et la neige recouvre tout sur son passage. Ce décor, qui pourrait sembler apaisant, est entaché par la présence d’un monstre des montagnes qui sème la terreur auprès des habitants.

    La connexion entre les victimes semble au départ difficile à faire, et pourtant l’autrice laisse certains indices au lecteur pour lui permettre de trouver le point commun. Elle nous montre que le mal n’est pas forcément là où on le pense, et qu’il faut se méfier des apparences.

    Ilaria Tuti signe avec « Sur le toit de l’enfer » un excellent premier roman, qui est le début d’une série autour du commissaire Battaglia.

  • Lerestolitteraire 19 octobre 2020
    Sur le toit de l’enfer - Ilaria Tuti

    En trois mots : Forêt. Meurtres. Expériences.

    Comme vous pouvez le constater, j’ai mis un temps fou à finir cette lecture ! Même si le manque de temps & la fatigue automnale jouent un rôle dans ce timing, je dois dire que j’ai sincèrement eu beaucoup de mal à entrer dedans ! En clair, après avoir eu envie d’abandon presque 150 fois, je suis arrivée au tiers du livre, et enfin, j’ai été prise dans l’action... Tout ça pour dire que la mise en route s’est un tantinet fait attendre 😅
    Tout démarre avec un meurtre sanglant. Le tueur désorganisé a laissé des traces et, pris de frénésie glaçante, a arraché les globes oculaires de la victime avec ses doigts... Mais, en parallèle, la scène de crime dans sa globalité montre aussi une organisation pointilleuse. S’ensuit un croisement d’intrigues sur différentes époques que je vous laisse découvrir !
    Je reste mitigée sur cette lecture. Si d’un côté, une fois lancée l’intrigue est prenante avec ses sauts dans le temps et son atmosphère glauque et glaciale, d’un autre les longues descriptions inutiles m’ont noyées ! En revanche, j’ai adoré Teresa - La commissaire au caractère bien trempé - et l’approfondissement de son personnage, ainsi que l’exploration de la construction de la monstruosité humaine.

    Extrait : "𝘝𝘰𝘪𝘴. 𝘖𝘣𝘴𝘦𝘳𝘷𝘦. 𝘖𝘶𝘣𝘭𝘪𝘦." 𝘊’é𝘵𝘢𝘪𝘵 𝘭𝘢 𝘳è𝘨𝘭𝘦 à 𝘭’É𝘤𝘰𝘭𝘦. 𝘜𝘯 𝘤𝘰𝘮𝘮𝘢𝘯𝘥𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘯𝘰𝘯 é𝘤𝘳𝘪𝘵 𝘲𝘶𝘪 𝘴𝘦 𝘵𝘳𝘢𝘯𝘴𝘮𝘦𝘵𝘵𝘢𝘪𝘵 𝘥𝘦𝘴 𝘢𝘯𝘤𝘪𝘦𝘯𝘴 𝘢𝘶𝘹 𝘯𝘰𝘶𝘷𝘦𝘢𝘶𝘹, 𝘱𝘢𝘳 𝘭’𝘪𝘯𝘵𝘦𝘳𝘮é𝘥𝘪𝘢𝘪𝘳𝘦 𝘥𝘶 𝘱𝘦𝘳𝘴𝘰𝘯𝘯𝘦𝘭. 𝘊’é𝘵𝘢𝘪𝘵 𝘭’𝘪𝘯𝘧𝘪𝘳𝘮𝘪è𝘳𝘦 𝘉𝘳𝘢𝘶𝘯 𝘲𝘶𝘪 𝘭’𝘢𝘷𝘢𝘪𝘵 𝘦𝘹𝘱𝘭𝘪𝘲𝘶é à 𝘔𝘢𝘨𝘥𝘢𝘭𝘦𝘯𝘢, 𝘥’𝘶𝘯𝘦 𝘷𝘰𝘪𝘹 𝘱𝘳𝘦𝘴𝘲𝘶𝘦 𝘳é𝘥𝘶𝘪𝘵𝘦 à 𝘶𝘯 𝘤𝘩𝘶𝘤𝘩𝘰𝘵𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵, 𝘤𝘰𝘮𝘮𝘦 𝘴𝘪 𝘦𝘭𝘭𝘦 𝘤𝘳𝘢𝘪𝘨𝘯𝘢𝘪𝘵 𝘥𝘦 𝘷𝘪𝘰𝘭𝘦𝘳 𝘶𝘯 𝘴𝘦𝘤𝘳𝘦𝘵. 𝘌𝘵 𝘥𝘦𝘴 𝘴𝘦𝘤𝘳𝘦𝘵𝘴, 𝘤𝘦𝘵 𝘦𝘯𝘥𝘳𝘰𝘪𝘵 𝘴𝘶𝘴𝘱𝘦𝘯𝘥𝘶 𝘦𝘯𝘵𝘳𝘦 𝘭𝘦𝘴 𝘴𝘰𝘮𝘮𝘦𝘵𝘴 𝘢𝘤é𝘳é𝘴 𝘦𝘵 𝘭𝘦 𝘭𝘢𝘤 𝘴𝘦𝘮𝘣𝘭𝘢𝘪𝘵 𝘦𝘯 𝘳𝘦𝘯𝘧𝘦𝘳𝘮𝘦𝘳 𝘣𝘦𝘢𝘶𝘤𝘰𝘶𝘱.

  • Marion Souch 9 octobre 2020
    Sur le toit de l’enfer - Ilaria Tuti

    J’ai pu me plonger dans la lecture du meilleur polar étranger 2020 !
    Sur les toits de l’enfer de @ilaria.tuti aux @editions_pocket concentre tout ce que j’aime dans un roman.
    Tout d’abord, il y a une commissaire du nom de Teresa Battaglia, complexe, juste et intuitive. Elle ne manque pas de courage et sait mener son équipe au pas. Elle est très respectée mais n’en reste pas moins humaine et fragile. Enfin un personnage féminin à la hauteur !
    Ensuite on nous dévoile une énigme en deux temps. Une partie repose sur le passé et nous est décrite avec parcimonie tout au long du livre. En parallèle se déroule l’enquête sur le meurtre d’un homme. L’atmosphère est glaçante et truffée de secrets. On se retrouve en montagne dans un petit village où tout le monde se connait, ce qui apporte une petite touche de mystère supplémentaire.
    Une fois passée les quelques difficultés à bien identifier chaque protagonistes, on ne peut se détacher de ce roman.
    Les pages se tournent sans s’en rendre compte. Les heures de sommeil diminuent dangereusement. Il nous faut avancer et connaître le dénouement !
    Je recommande vivement ce roman si comme moi vous appréciez les bons thrillers. Il porte bien son titre de meilleur polar étranger obtenu lors du #prixnouvellesvoixdupolar2020

  • Journal de Bord d’une Lectrice 29 septembre 2020
    Sur le toit de l’enfer - Ilaria Tuti

    Dans les montagnes sauvage du Frioul, en Italie, un homme est retrouvé sans vie, les yeux arrachés, un épouvantail gisant à ses côtés. La commissaire Battaglia appelée sur les lieux du crime va devoir faire équipe avec Massimo, nouveau venu dans la brigade. Ce dernier, venu de la ville, essaye de s’imposer maladroitement. Leur début de relation professionnelle est compliquée mais il va vite apercevoir sous la surface de cette profileuse bourrue, de la douleur et de la peur.

    En effet, la commissaire, soixantenaire est sujette aux sautes d’humeur, souffre de diabète et de pertes de mémoire de plus en plus importantes.

    Les meurtres se multiplient au fur et à mesure que l’on en découvre plus sur le petit village abrité dans les montagnes. De la haine, des vices et des brutalités cachées par les habitants au nom d’un communautarisme malsain.

    En parallèle, quelques chapitres s’intercalent dans le récit pour nous conter l’histoire de « L’Ecole », centre d’études scientifiques et médicales au sein duquel sont pratiqués des expériences sur des enfants orphelins.

    L’intérêt principal de ce polar réside dans le personnage de la commissaire, une femme qui tente de s’imposer dans un monde brutal. Sa psychologie est finement décrite, ses contradictions également et le profond respect que lui voue son équipe en font un personnalité très attachante.

    On note tout de même quelques longueurs qui font parfois perdre le fil de l’enquête.

  • unplatdelivres 17 septembre 2020
    Sur le toit de l’enfer - Ilaria Tuti

    On est en Italie, dans une ville frontalière avec l’Autriche.
    Le climat est froid, glacial. Un tapis blanc de neige recouvre cette ville où le silence est pesant, où les villageois n’aiment pas les intrus, où l’atmosphère est saturée de secrets et de non dits .
    Un corps est découvert par un randonneur puis d’autres dans des circonstances bizarres et c’est le commissaire Teresa Battaglia qui va mener l’enquête avec son équipe de choc.
    Mais pour cete femme coriace, battante et courageuse, la mission va être dure. Confrontée non seulement aux difficultés climatiques et géographiques du terrain mais aussi à la mentalité rétrograde des villageois et l’incompétence du chef de la police locale.

    L’auteure a choisi pour noyau central ’’la dépression anaclitique’’, notion introduite par le psychanaliste René Spitz et que je ne connaissais d’ailleurs pas. Elle est au coeur de l’intrigue et franchement c’est bien pensé ! Gros point positif pour ce thriller.

    L’écriture est simple fluide, on avance vite.
    Deux personnages principaux ressortent
    Le commissaire Teresa Battaglia et l’inspecteur Massimo Marini. Les deux sont assez solitaires, torturés par un passé de douleur et de souffrance. Ils mènent avec brio cette enquête mais dommage qu’on n’en connaisse pas d’avantage sur leur passé, leurs secrets, leurs vécu. Pour cela, il faudra lire les autres romans de l’auteure que je me ferais un plaisir de découvrir. Même si le caractère de Teresa m’a par moment agacée mais on sent en elle une personne douce, humaine, torturée par de grands malheurs.
    Un bon thriller que je recommande, en plus il vient d’être élu meilleur roman étranger du prix nouvelles voix du polar.

  • Musemania 19 août 2020
    Sur le toit de l’enfer - Ilaria Tuti

    Déjà lors de sa première publication en français, le résumé de ce livre m’avait séduite. Il a pourtant fallu que je participe comme jurée pour le Prix Nouvelles Voix du Polar pour que je l’ai entre les mains. Ma première idée qui était qu’il allait me plaire fut la bonne car j’ai été séduite par ce thriller italien.

    Tout d’abord, j’ai aimé l’atmosphère de ce coin sauvage au milieu des montagnes du Frioul que je ne connaissais pas. Cette ambiance feutrée d’endroit perdu et cloisonné où les « étrangers » ne sont pas les bienvenus est remplie de mystères.

    Ensuite, le personnage de la commissaire Battaglia est très travaillé par l’auteure et malgré ses failles et ses faiblesses, on ne peut que s’y attacher et poursuivre l’enquête à ses côtés. Alors que souvent les personnages bourrus sont de sexe masculin, cet originalité d’avoir choisi une femme comme enquêtrice principale, loin du stéréotype de la jeune, belle et sympathique policière m’a bien plu.

    L’enquête est rondement menée et les chapitres courts permettent une lecture facile avec beaucoup de suspens. En deux jours à peine, je l’avais dévoré. Les pages défilent et on se retrouve tellement porté par l’enquête et les mystères qu’on ne peut s’empêcher de vouloir connaître la suite. L’ensemble pour moi était cohérent et bien ficelé.

    Autant j’apprécie énormément la littérature américaine, autant je me rends compte que sur notre propre continent européen, il y a aussi beaucoup de talents même si ceux venant du Sud sont parfois oubliés. Après mon gros coup de coeur il y a deux ans pour Antonio Lanzetta, la plume de Ilaria Tuti m’a aussi séduite en matière de thrillers.

    Si vous avez l’occasion de le lire et que ce livre vous plait autant qu’à moi, sachez que le personnage de la commissaire Battaglia revient dans une nouvelle aventure : « La nymphe endormie » également publiée chez Robert Laffont, dans la collection « La Bête Noire ». Pour ceux qui ne connaissent pas cette collection mais qui sont fans de thrillers et de polars, foncez car il y a de nombreux petits bijoux !

    En lice pour le Prix Nouvelles Voix du Polar, sélection littérature étrangère, des éditions Pocket en compagnie de « 1793 » de Niklas Natt Och Dag.

  • Postit.book 11 août 2020
    Sur le toit de l’enfer - Ilaria Tuti

    Direction l’Italie et les montagnes enneigées du Frioul. Je n’ai mis que 3 soirées à le terminer. C’est plutôt bon signe👌 Huis clos villageois, crimes sordides (qui n’en sont pas ?), expériences nazies, mystification, amalgame passé/présent : quel cocktail🍸 Ce mélange des thèmes qui s’entremêlent à l’image des deux policiers. Antagonistes, ils mènent tambour battant une enquête palpitante ❄ Toute la psychologie mise au service du bien, du mal ou comment nomme-t-on lorsque l’on est conscient d’aucun état ? 😳 Cette fragile frontière entre la victime et le bourreau est magnifiquement explorée. Et que dire de la commissaire et de ses tourments intimes ? Que je souhaite la retrouver bientôt 🏔

  • Agathe.books 6 août 2020
    Sur le toit de l’enfer - Ilaria Tuti

    Un thriller glaçant, entraînant et addictif que j’ai terminé en 2 petits jours, je me suis retrouvée comme parachuter dans ma lecture. On entre dans l’histoire et on se fond rapidement dans les lieux de ce roman grâce aux chapitres courts qui le compose. Malgré que l’on soit en ce moment en plein été, les descriptions nous font voyager dans les montagnes enneigées du Frioul et le petit village italien de Traveni. ⠀

    Les chapitres s’enchaînent avec du rythme, ce qui permet de partager plusieurs points de vue, du côté de la police ainsi que du tueur, et de s’attacher rapidement à eux.⠀
    Le commissaire Teresa Battaglia, une sexagénaire profileuse à la crinière de feu, mène l’enquête d’une façon peu courante que j’ai beaucoup aimé. Malgré les apparences, elle suit son instinct féminin et pense avec son cœur face à l’horreur des crimes commis. Enfin jusqu’à ce que sa mémoire lui porte préjudice ...

    Je ne suis pas surprise que ce thriller soit un best-seller, mais malheureusement pour moi, je n’ai pas été très surprise de la fin connaissant le mystère qui fait parti de l’intrigue. J’en avais déjà pris connaissance dans un film il y a quelques années et je ne finis donc pas avec un coup de cœur. C’est pourquoi, j’ai été ravie d’apprendre que l’auteure avait déjà écrit une suite aux enquêtes du commissaire Battaglia sous le titre "Nymphe Endormie". Un Cold Case différent de ce premier tome et qui m’intéresse énormément.

  • caro.l.i.t.ne 6 août 2020
    Sur le toit de l’enfer - Ilaria Tuti

    "des larmes pourpres dans la neige" déteignent en une pâte à sucre rose bonbon.⠀
    "une boule de glace à la fraise" saupoudrée de flocons.⠀
    Les délices de l’enfance au goût d’Enfer.⠀

    Chassée du paradis perdu ; forêt millénaire à la beauté primitive qui a laissé entrer le Mal.⠀
    "un paysage de contes de fées", parterre de fleurs aux racines de l’Enfer.⠀
    Les limbes, terre d’errance des enfants qui n’en sont plus et ne peuvent plus être. Suspendue dans la brume , entre terre et glace.⠀
    Le royaume des ombres, gardiennes d’un monde evanescent fait de gris.⠀
    L’innocence perdue.⠀

    "une ligne de sang dans la neige", trait d’union entre des enfants qui se sont choisis.⠀
    Des frères de sang au commencement de leur histoire de mort. Élevés dans un nid qui absorbe l’espoir et la vie.⠀
    Dans un monde qui n’émet plus de son, berceau silencieux de la mélancolie.⠀

    Le silence, loi qui protège la communauté et sacrifie les individus.⠀
    Le silence essence de mort ; condamnation à un voyage final solitaire.⠀
    Le silence , quand les souvenirs de taisent.⠀
    Le silence, quand la mémoire de meurt.⠀


    "Sur le toit de l’Enfer", Ilaria Tuti écrit un roman du Mal d’une grande finesse. La personnalité de son héroïne est subtilement construite , riche de ses faiblesses, et déborde d’empathie envers les victimes et leurs bourreaux. La dynamique des personnages est novatrice, toute en nuance et exempte de manichéisme.⠀
    "Sur le toit de l’Enfer", les Dieux du Mal écrivent une mythologie de glace et de sang. Ilaria Tuti lui apporte réalisme et humanité.⠀

  • IsaVP 31 juillet 2020
    Sur le toit de l’enfer - Ilaria Tuti

    Tout commence en 1978 en Autriche, dans une sinistre école où se déroulent de bien étranges expériences sur des nouveaux nés, menées par un médecin tortionnaire étudiant les mécanismes de construction de la personnalité.
    Quarante ans plus tard, la commissaire Teresa Battaglia remonte le passé de Traveni, un petit village italien des Alpes, à la frontière entre l’Italie et l’Autriche, pour tenter de trouver un assassin sanguinaire qui vit dans la montagne.
    L’enquête avance à la même vitesse que Teresa perd la mémoire et c’est armée de son sens de la psychologie et de son carnet de notes, qu’elle va révéler les secrets bien gardés de cette communauté refermée sur elle-même.
    Le sujet de l’expérimentation mentale est captivant et j’ai suivi cette enquête avec intérêt mais j’ai eu du mal à m’attacher au personnage austère de Teresa que la maladie d’Alzheimer gagne doucement. Cette héroïne, quelque peu pathétique, bouscule les codes du polar et je n’ai pas réussi à adhérer au mélange des genres, entre maladie et meurtre.
    Ilaria TUTI a une très belle plume qui décrit sa montagne d’origine avec passion et poésie, et son sens de l’image et de l’ambiance apporte une dimension colorée au roman que j’ai beaucoup aimée. Je retrouverai avec grand plaisir le style et l’écriture de cette auteure dans de futures enquêtes que mènerait une nouvelle équipe.

  • Lisez.du.polar 19 juillet 2020
    Sur le toit de l’enfer - Ilaria Tuti

    ⭐️ Déception ⭐️

    Il aura fallu attendre les 2/3 du livre pour que le roman déclenche chez moi un peu d’engouement. Et quel dommage parce que le dénouement est vraiment intense et mérite qu’on aille jusqu’au bout.

    Mais que de longueurs au début du récit, de digressions : 250 pages à tourner autour du pot. À trop vouloir faire de la psychologie, l’auteur passe à côté de l’intrigue qui méritait un peu plus de rythme et de rebondissements.

    À nouveau un personnage féminin proche de la retraite au caractère acariâtre. En ce moment, je suis abonnée... Et vraiment je n’adhère pas. Est-ce qu’une femme en fin de carrière avec un poste à responsabilités doit forcément s’apparenter à une vieille fille célibataire, autoritaire et acerbe ? Le cliché est tenace.

    Bref.

    Il y a du bon malgré tout. L’intrigue s’appuie sur des faits et des recherches avérés en psychologie. Les derniers chapitres sont riches en émotion et la conclusion assez effroyable. Je regrette que la partie liée aux événements du passé (le cas n°39) n’est pas été plus développée.

    Cela n’aura donc pas suffi à m’embarquer dans ce polar italien, pourtant encenser par la critique. La traduction a malheureusement joué son rôle ici aussi : des tournures de phrases ou des expressions mal construites ont fini d’alourdir le tout.

  • l’oeil de sauron 16 juillet 2020
    Sur le toit de l’enfer - Ilaria Tuti

    Je pourrais résumer ce retour avec la phrase suivante : » Excellent thriller psychologique, venez vous perdre dans la montagne, au cœur de la folie des hommes et de l’innocence des enfants. » Je ne parle pas de coup de cœur car, vous le savez maintenant, j’en ai très peu , vraiment très peu et là, bien sûr, quelques détails m’ont enquiquinés mais bon, il est tout de même très très bon.

    Très belle écriture, c’est fluide, ça se lit tout seul, j’ai peut être tiqué quelque fois sur la traduction, mais bon, c’est mineure et c’est quand même chercher la petite bête, on ne s’arrête pas à ça, ça n’en vaut pas la peine donc très belle plume, on est pris dans la tempête, dans la montagne. Ici, tout est très bien dosé, l’ambiance, on cherche, on se pose beaucoup de questions, franchement, on ne s’attend pas du tout à ça. Pas de surenchère de la violence, et pourtant, il y en a mais juste comme il faut bref un thriller comme je les apprécie.

    alors oui, il y a des bémols malgré tout. J’ai parfois eu l’impression de raccourci au départ dans l’analyse et ça m’a clairement gênée, du genre : bah comment elle peut savoir ça direct ? Ça se passe assez rapidement mais malgré tout, ça m’a poursuivit. Idem, j’ai véritablement détesté les rapports entre Teresa et Marini. Je n’ai pas vu l’intérêt de les traiter comme ça et même si je me doute qu’on a beaucoup à apprendre sur eux encore, l’ambiance m’a déplu complètement. Séparément, ce sont des personnages très bien écrits mais ensemble, pour moi, c’est inutile comme traitement. Ça peut paraitre un détail mais ce sont les flics chargés de l’enquête quand même donc, c’est problématique pour moi.

    Je suis assez curieuse de savoir comment vont évoluer ses personnages et leurs relations car l’auteure s’est embarquée dans quelque chose de compliqué et de passionnant, j’ai hâte de voir !!

    https://loeildesauron190081932.wordpress.com/2020/07/16/sur-le-toit-de-lenfer-dilaria-tuti/

  • myfabulousreading 16 juillet 2020
    Sur le toit de l’enfer - Ilaria Tuti

    Une ambiance glaciale, un village perdu au milieu des montagnes italiennes, de la neige, des corbeaux, du brouillard, le décor est juste parfait pour y implanter un polar aussi glaçant que celui-ci.

    Lu d’une traite à ma grande surprise, j’ai rapidement été imprégnée de cette ambiance anxiogène, froide et quelque peu austère, aux personnages mystérieux et à la psychologie bien travaillée.

    Mais c’est surtout au bout des 3/4 du livre que j’ai été bousculée dans mon élan par un passage qui m’a bouleversée. Malheureusement, vous en dire plus reviendrait à vous spoiler donc je m’en tiendrai là. J’étais déjà transportée par ma lecture mais ce moment précis m’a fait l’apprécier encore plus.

    C’est une lecture qui m’a émue, et qui a touchée la maman que je suis. J’ai été peinée mais aussi révoltée. J’en ressors troublée...

    Encore un très bon polar, dans un pays que j’affectionne beaucoup. Décidément je vais me pencher davantage sur les auteurs italiens, qui sont vraiment talentueux.

  • celine85 14 juillet 2020
    Sur le toit de l’enfer - Ilaria Tuti

    On retrouve un père de famille disparu depuis deux jours, après avoir conduit son fils à l’école. La voiture avait été poussée au fond d’un ravin et se trouvait cachée par des arbres à une centaine de mètres du corps. La police a trouvé également un épouvantail fait de cuivre et de corde, de quelques branchages et de vêtements ensanglantés. La tête avait été confectionnée par le maillot de corps de la victime, bourré de feuilles et de paille, deux baies pourpres à la place des yeux. Autour du corps des pièges avaient été disposés pour que le corps reste le plus intact possible. Elément troublant, on ne retrouve pas ses yeux.
    C’est la commissaire Teresa Battaglia et sa brigade dont l’inspecteur Massimo Marini fraichement arrivé qui vont prendre en charge cette affaire. Teresa en est persuadée, ce tueur va frapper de nouveau.

    Bonne lecture mais je n’irais pas jusqu’à dire que j’ai eu un coup de cœur. J’ai aimé ce duo Teresa/Massimo et tout particulièrement Teresa avec ses reparties cinglantes et son empathie pour les victimes. Le sujet du livre est très intéressant. J’aurais apprécié que les parties sur les faits se déroulant en Autriche en 1978 soient plus développées pour apporter plus de tension à l’histoire (en sachant que ça a vraiment existé) même si cette version a permis à mon imagination de travailler. Le rythme est un peu trop lent pour moi mais pour les personnages qui aiment se plonger progressivement dans l’univers du roman, ce livre sera peut être un coup de cœur.

  • bonne_heure_litteraire 14 juillet 2020
    Sur le toit de l’enfer - Ilaria Tuti

    j’ai beaucoup aimé cette lecture.
    Cette ambiance froide des montagnes, la neige, ce sentiment d’obscurité, un roman que j’ai trouvé glauque et sombre et où au fil du roman l’histoire nous montre des moments vraiment touchant malgré tout, ce qui est assez contradictoire au vu des évènements mais va finalement de pair dans ce roman.
    .
    On y découvre plusieurs protagonistes à mesures des chapitres et c’est vrai qu’en général ça à tendance à me larguer un peu et puis petit à petit tout se décante et il ne reste plus qu’a enquêter sur cette affaire vraiment...étrange et peu commune.
    .
    On nous explique vraiment bien la psychologie et la psychopathologie des tueurs en règle générale en fonction de leurs actes, de leur mode de vie etc et par moment j’avais l’impression d’entendre Spencer Reid de Criminal Mind 😅 la même manière d’étudier et d’expliquer le comportement humain.
    .
    C’etait vraiment intéressant et je constate que plus je lis ce qui touche à la psychopathologie dans les romans, plus ça me plait. J’aurais du bosser à la crim’ ! 😄
    .
    Bref tout ça pour dire que pour moi ce fut une super découverte !

  • lesmotsquilient 27 mars 2020
    Sur le toit de l’enfer - Ilaria Tuti

    Cette lecture est en demi teinte... Un résumé prometteur, des débuts assez captivants... mais une lecture un peu lente pour moi. Si l’histoire et l’intrigue sont en elles-mêmes très intéressantes, j’ai trouvé qu’il manquait un peu d’action, de vivacité a l’écriture et au scénario. J’ai apprécié les allez retours entre le passé et le présent, et j’aurais aimé que les aspects du passé soient plus exploités. Cette partie de l’histoire était pour moi, hyper captivante. Et j’aurais aimé en apprendre plus sur cet orphelinat si particulier... ce qui aurait été je pense un peu à la compréhension de l’intrigue du présent. Néanmoins, je suis prête à lire une autre histoire avec Teresa. Cette femme énigmatique, rude et empathique, cabossée par la vie, manie la psychologie avec justesse et intelligence. Et quelle repartie ! Ces punchlines m’ont bien fait sourire ! J’ai apprécié les paysages d’une Italie qu’on connaît peu. Les précisions quant aux décors m’ont plu et ont aidé à visualiser les scènes. Bref... une lecture en demi-teinte. Des côtés positifs comme des aspects moins excitants.

  • Ju lit les Mots 9 octobre 2019
    Sur le toit de l’enfer - Ilaria Tuti

    Nouveau flic dans le monde du polar, on peut d’ores et déjà compter sur Teresa Battaglia, bourrue, sensible et humaine, attachante, le lecteur la découvre au fil d’une intrigue aux thèmes qui touchent à notre sensibilité, mais surtout qui va remuer les tripes…

    L’action se déroule dans les montagnes du Frioul, où les habitants vivent repliés sur eux-mêmes. Ils sont à l’image de ces forêts, silencieux, mystérieux, où règne la neige et le froid. Des villageois suspicieux, taiseux, créant une atmosphère inquiétante et oppressante.

    Une enquête policière doublée d’un thriller psychologique avec un personnage principal qui aime étudier avec finesse la psychologie de ceux qu’elle traque. J’ai apprécié cet aspect, car Teresa Battaglia, ne tombe pas dans la facilité et remet à chaque fois l’accent sur la psychologie. Beaucoup de thèmes sont abordés, à travers cette histoire peu banale. La solitude, la maltraitance, la maladie, la mort et notamment la peur qu’elle engendre.

    L’auteur nous entraîne dans les peurs profondes qui touchent chaque être humain et qui parlera à chacun d’entre nous, au-delà de l’intrigue elle-même.

    L’auteur revient sur les travers de l’être humain, avec notamment les expérimentations que certains ont faites au niveau de la psychologie. Et là on bascule dans l’horreur totale et on a des images qui nous collent à la peau, comme celles des orphelinats où l’enfant ne recevait aucun geste de tendresse et je ne parle même pas d’amour… Aucun stimuli émotionnel, élevés comme des bêtes que l’on étudie… C’est horrible, c’est bien construit, même si j’ai déploré quelques passages ennuyeux.

    On découvre l’intrigue par bribes, au fil de la lecture ponctuée des coups de gueule de Teresa Battaglia à qui on s’attache. J’ai souvent pensé à Vera Stanhope inspectrice dans la série du même nom.

  • 1001histoires 28 juillet 2019
    Sur le toit de l’enfer - Ilaria Tuti

    C’est le prix Bête noire 2019 ! Pour la deuxième fois ce prix vient d’être décerné ( premier lauréat en 2018, Daniel Cole pour L’appât . Ce prix est une initiative des éditions Robert Laffont et vise à récompenser un des titres paru dans sa collection La Bête Noire. C’est un jury de quatre vingts libraires qui participe au vote.

    La sélection 2019 était particulièrement relevée avec des thrillers comme L’Empathie d’Antoine Renand, Inexorable de Claire Favan, De si bonnes amies d’Amy Gentry, Le bûcher de Moorea de Patrice Guirao, Blood orange d’Harriet Tyce.

    Bravo à Ilaria Tuti. Pour elle et son héroïne la commissaire Teresa Battaglia l’aventure continue puisque le deuxième titre de la série est paru au mois de mai 2019 en Italie ( titre Ninfa dormiente ).

    Sur le toit de l’enfer d’Ilaria Tuti, Prix Bête noire des libraires 2019.

  • Saveur Littéraire 30 juin 2019
    Sur le toit de l’enfer - Ilaria Tuti

    A croquer, à dévorer sans modération. Ambiance sombre dès le premier chapitre, une écriture qui plaît, une très bonne traduction, chose que je dois saluer ! Après tout, on a souvent tendance à oublier que sans traduction, nous ne pourrions pas lire la plupart des livres qui nous font saliver d’envie, alors merci encore à ceux et celles qui s’investissent énormément dans ces traductions, et qui restent dans l’ombre. Alors, l’ambiance ? Je vous disais : sinistre, lugubre, un peu pesante, une sensation de dépaysement dans ces grandes forêts italiennes, perdues dans l’hiver. J’oserai même vous dire qu’il y a un p’tit air de fantastique, d’horrifique. Pour notre plaisir, d’ailleurs !

    Vous voulez que je vous parle des personnages ? Oh, commençons par la rencontre absolument délicieuse entre celle que nous allons suivre tout au long de cette première aventure, j’ai nommé la (très agréable, n’est-ce pas ?) commissaire Teresa Battaglia, la soixantaine, rousse et excellente flic, et l’autre, le p’tit nouveau qui nous vient de la ville, ce cher timide et bleu de Massimo. On peut pas dire que ça commence bien, entre nos deux cocos, mais ça, vous le lirez de vous-même ! Et vous apprécierez peut-être le commencement de notre duo.

    Teresa, quelques mots sur elle, parce qu’elle donne au roman une force toute particulière : elle est originale, un personnage que l’on a pas l’occasion de voir très souvent, surtout dans la littérature policière. A part la très chère Miss Marple de la reine du crime, je ne vois pas ou peu d’autres femmes dans la fleur de l’âge, approchant de la retraite…et voilà que Teresa arrive ! Pas de spoilers ici, puisque c’est indiqué dans la quatrième de couv’. Teresa souffre d’un début d’Alzheimer, maladie elle aussi assez rarement utilisée dans les policiers. Teresa a tout pour nous plaire (y compris le fameux caractère que j’interprète comme absolument délicieux, ah ça !) Notre commissaire est attachante, je me suis très vite attachée à cette vieille dame toute originale, qui sous ses airs de flic impitoyable avec les d’jeuns, est avant tout une femme blessée au plus profond d’elle-même, et qui se sert de ces blessures pour avancer.

    Je vous parlerai bien des autres personnages, mais je préfère que vous les découvriez de vous-même, la lecture va vite et vous risquerez de tomber aussi dans le panneau, alors point de crainte, mes braves ! Vous verrez les personnages, apprendrez à les connaître. Je me contenterai de souligner un meurtrier qui change de ce que l’on voit le plus souvent. Celui-là vient d’un genre différent, et il amène de très bonnes réflexions que l’on retrouvait déjà dans les romans de mon chouchou (Donato Carrisi, coucou !) A savoir, un questionnement perpétuel sur ce qu’est un monstre. Rien de plus qu’un humain, dont l’histoire a dû bien commencer quelque part. J’ai vraiment aimé cet aspect-là du roman, parmi tant d’autres choses d’ailleurs, eheh !

    Parlons chapitres, à présent ! Situés entre l’Italie et l’Autriche, un délice là aussi. Dans les chapitres centrés en Autriche, on y parle d’une autre intrigue. Une École, discrète et mystérieuse, qui attire les légendes…eh bien, c’est d’elle dont on parle, elle que l’on va pénétrer avec un autre personnage. S’il y a bien quelque chose que j’aurai voulu approfondir, c’est les passages dans l’École, tant l’atmosphère me plaît. Oui oui, vous me lisez bien, suis bizarre vous savez ?

    Et les forces de ce roman, alors, outre notre fabuleuse Teresa ? Eh bien voilà, comme je vous le disais, Sur le toit de l’enfer a beaucoup de points forts, mais là aussi, ce que j’ai aimé, vous pouvez le détester, ou ne pas être d’accord avec, alors c’est avec modestie que je vais parler des points forts. Et toujours sans spoilers, namého ! Bah manquerait plus que ça…Psychologie et empathie envers chacun, mais aussi envers ce fameux meurtrier qui donne du fil à retordre à la police, sont parmi les points forts du roman. Un aspect original et quelque peu sordide concernant ce meurtrier et ses origines, sa manière de fonctionner, les questions et pistes de réflexion amenées grâce à sa présence…bref, tous ces points font du livre un régal.

    Mais pas que ! Si je vous dis que Sur le toit de l’enfer est le premier roman d’Ilaria Tuti, vous me croyez ? Pourtant, c’est bien le cas, et j’peux vous le dire : à mon goût, c’est un premier bébé très réussi ! Avec certes, quelques bémols de premier roman, quelques clichés…oh, allez, j’vais pas vous la faire ! Le village réfractaire aux étrangers, qui se tait dès qu’il faut déterrer des secrets, la vieille qui sait tout sur tout dans le village, l’histoire d’amour…mais ça fait aussi son charme, et ça ne casse en rien l’ambiance qu’a installé cette nouvelle plume. Et puis, allez quoi, moi j’l’affectionne bien cette petite vieille qui raconte chaque secret ! Un premier roman dans la lignée de Carrisi ou Dazieri, tous deux aussi auteurs italiens, et tous deux ayant lu le livre d’après le bandeau que l’on trouve. A eux trois, j’suis sûre qu’ils vont finir par me rendre dingues avec leurs histoires de malade !

    Une fin qui se termine globalement de manière réaliste, ni trop dans la souffrance, ni trop dans la joie (surtout pas dans la joie en fait, mais ça, j’peux rien vous dire !). Bref, une fin qui invite à la suite, parce que oui, y a une suite, mesdames et messieurs.

    Pour finir, parce que je trouve que c’est important de le dire, une douceur particulière et de la sensibilité émanent de l’auteure, c’est encore l’une des forces du roman. Je vous invite à regarder sur le compte Twitter de La Bête Noire, qui si je ne m’abuse, a posté une vidéo d’Ilaria Tuti adressant un message à ses fans. Sa voix est douce, rassurante, elle a une manière de parler de son livre…’fin bref, PLUME A SUIVRE ASSIDÛMENT (et profitez que j’utilise ce mot, c’est l’une des rares fois où il pourra s’appliquer à ma personne, ahem…)

    Bref final : COUP DE COEUR ! Si vous êtes tentés, n’hésitez plus, filez l’acheter, courrez même, courrez ! Et ensuite, porte close, panneau « ne pas déranger ! » et vous lisez, lisez jusqu’à la dernière page, le dernier mot. Un délice livresque pour moi, bravo !

    (chronique publiée le 17 octobre 2018)

  • Piùma 10 avril 2019
    Sur le toit de l’enfer - Ilaria Tuti

    L’auteure nous entraine dans les montagnes du Friuli, au sein d’un petit village nommé Travenì perdu au milieu d’une grande forêt.

    ⚠️⚠️ avis aux villageois qui s’évertuent à empiéter les sentiers de la forêt, méfiez-vous de ne pas réveiller la bête sauvage qui s’y cache, cela pourrait avoir des conséquences qui causeraient énormément de remous. A moins qu’il ne soit déjà trop tard ...

    ❌Personnellement, j’ai été mitigée pour cette lecture, certaines choses m’ont quelque peu dérangées, notamment la forte ressemblance avec le style de Donato Carrisi. Justement l’auteure s’est vue attribuer le surnom de « la Donato Carrisi au féminin » et je n’ai pas réussi à me détacher de Carrisi effectivement ... Mais il y aussi le fait que j’ai trouvé que l’intrigue tirait en longueur.
    Ici, le but n’est pas le dénouement de l’enquête mais plutôt l’élaboration d’un profil criminel qui ne ressemble à aucun autre. « Cet animal sauvage » n’est que la victime collatérale de la malveillance d’autrui.

    ✅ Néanmoins, là où l’auteure se démarque c’est par cette dimension de sensibilité qui s’y dégage, c’est le gros atout de ce thriller psychologique. Nous avons affaire à un caméléon identitaire. D’ailleurs tout Homme a en lui une part primitive et sauvage c’est dans sa nature.Nous tous avons une part animale en nous certes, mais ce qui fait l’Homme c’est ce besoin viral dont il lui est nécessaire pour vivre et survivre : le lien social. Il a besoin de ses semblables pour s’épanouir, pour son équilibre identitaire. Nous sommes tous connectés les uns aux autres. L’Homme n’est pas un animal qui marche seul…
    Le coeur de l’enquête est ici la nature de l’Homme et l’étude de son environnement. La « bête » intrigue par son comportement et au fil de l’avancement de l’enquête, on développe même une sorte d’affection ou d’attendrissement à son égard car il n’est que la conséquence du vice d’un esprit humain.

    Tout au long de l’intrigue, on se sent épié et oppressé dans cet environnement pesant. Le suspens est maintenu.L’Homme empiète sur la nature et il se trouve traqué à son tour… L’animal a un avantage sur l’Homme, il connaît la forêt mieux que lui. L’animal observe, apprend, se mouve dans les pas de l’Homme pour ne pas être repéré. On sent également que la chose qui est caché dans les bois voue une vraie fascination pour notre façon de vivre. Certains passages du romans lui sont consacrés, il est vraiment en phase d’observation et d’apprentissage davantage qu’en position de chasse. Le commissaire Battaglia n’a vraiment pas affaire à un tueur en série classique, ni même à un prédateur. La vérité est beaucoup plus compliqué et beaucoup plus sordide. On ne peut aller contre son instinct naturel.

  • mimi85600 12 mars 2019
    Sur le toit de l’enfer - Ilaria Tuti

    L’histoire se déroule entre deux époques. Tout d’abord en 1978, dans ce qui ressemble à un orphelinat en Autriche, mais où semblent avoir lieu des choses sombres.

    Puis vous voici propulsé de nos jours, aux côtés de Teresa Battaglia, commissaire particulièrement redoutée mais extrêmement respectée par ses hommes. Cette femme d’âge mûre (environs 60 ans) dirige son équipe d’une main de fer dans un gant de velours. De prime abord antipathique, elle vous devient vite très attachante, touchée par cette maladie qui vous vole impunément vos souvenirs et vous plonge dans une solitude absolue.

    Teresa mène donc deux combats de front. Celui contre la maladie qui peu à peu s’insinue dans son quotidien et celui contre ce tueur particulièrement monstrueux qui sévit dans les montagnes du Frioul en Italie. En effet, un cadavre vient d’être retrouvé, les yeux arrachés, complètement nu et à ses côtés un épouvantail terrifiant fait de ses vêtements ensanglantés.

    Quel est le lien entre ce sordide orphelinat autrichien et ce meurtre barbare ? Terasa va-t-elle résoudre son enquête avant que la maladie ne la rattrape ?

    Lorsque j’ai commencé cette lecture, j’ai immédiatement été happée par l’histoire, par le style sans faille d’Ilaria Tuti, par cette ambiance angoissante au coeur d’un petit village de montagne où les secrets sont scrupuleusement gardés par une population quelque peu hostile. Les descriptions sont si précises que j’avais l’impression d’être là-bas, dans les paysages enneigés du Frioul, sentant presque le froid de l’hiver me glacer les os.

    Puis j’ai découvert des personnages parfaitement aboutis, profondément humains et hyper attachants. Notamment Teresa, pitbull au coeur tendre, diabétique et en surpoids, dont la maladie neurodégénérative (alzheimer) me touche tout particulièrement puisque ma grand-mère en était atteinte, mais aussi Marini, ce jeune nouveau venu au sein de son équipe qu’elle malmène mais affectionne pourtant à sa manière.

    Gros coup de coeur pour ce roman dont l’histoire est extrêmement bien menée pour aboutir à une fin qui vous retourne comme une crêpe, une fin comme on en voit peu. L’auteur signe-là un thriller magistral écrit d’une main de maître. La Donato Carrisi féminine est dans la place et il est évident qu’on a pas finit d’en entendre parler.

    Une seule chose à ajouter : vivement le prochain !

  • calyenol 28 février 2019
    Sur le toit de l’enfer - Ilaria Tuti

    "Sur le toit de l’enfer" de Ilaria Tuti.

    Tout se passe dans les montagnes de Frioul en Italie.
    Teresa Battaglia,commissaire à la langue acéré,spécialiste du profilage,est appelée sur les lieux d’un crime où un homme a été retrouvé mort les yeux arrachés.
    À côté de lui,un épouvantail fabriqué avec du cuivre,de la corde,des branchages et des vêtements ensanglantés.

    En début de lecture,l’histoire m’a plu,les retours en arrière....
    Alors pourquoi ce livre a failli être un abandon ?!
    Car oui je l’avais fermé et mi de côté.

    Il a donc failli être un abandon tout simplement parce que je le trouvais lent,les chapitres trop courts (pour certains) ne me laissaient pas le temps de m’impregner,de m’attacher aux personnages,d’être complètement happée par l’intrigue.

    Mais,beh oui il y a souvant un mais avec moi lol,comme ma curiosité du fin mot de l’histoire sur ce qu’il c’était passé à l’orphelina et savoir qui tuait et pourquoi,me l’a fait reprendre.
    Ce livre ne m’aura donc pas plus transporté que ça,le côté psychologique et le caractère de Teresa aura été trop lourd pour moi.La fin a été trop rapide contrairement à l’intrigue qui a été longue à se poser.
    Je ne vais pas dire que c’est un flop,juste qu’il m’a manqué de la cadence,du peps,ce petit truc qui captive puissance 10.
    Dommage,un titre et une 4ème de couv accrocheur mais une lecture qui ne l’a pas fait avec moi.

  • Loudiebouhlis 26 février 2019
    Sur le toit de l’enfer - Ilaria Tuti

    C’est dans un village d’Italie appelé Traveni qu’est retrouvé le corps de Roberto Valent, un père de famille. La particularité de ce meurtre, le cadavre est retrouvé sans ses yeux. Teresa Battaglia, commissaire de police, est mise immédiatement sur l’enquête. Avec son équipe et son talent de profiler, elle va tenter de retrouver le meurtrier, car il ne fait aucun doute que ce ne sera pas le seul crime qui surviendra à Traveni. Le temps est donc désormais compté. 

    Alors que le résumé rempli son travail en intriguant son futur lecteur, c’est avec une grande déception que j’ai refermé ce livre. Un rythme beaucoup trop lent à mon goût qui n’a pas réussi à m’emporter. Si je suis allé au bout de ce livre, c’est uniquement par respect pour la maison d’édition et l’auteur, mais malheureusement ça ne m’a clairement pas convenu. Un autre livre qui n’est pas fait pour moi. 

    Les deux cents premières pages ont été d’un ennui profond, une alternance entre le présent et le passé qui ne fait qu’accentuer la difficulté du livre à démarrer. Une intrigue inexistante sur la première moitié du livre tant elle est décousue. Je n’ai pas réussi à me plonger dans l’histoire, ni à m’attacher aux différents personnages notamment au commissaire Teresa Battaglia sur lequel la totalité du roman est basé. 

    A contrario, j’ai beaucoup aimé les passages centrés sur les enfants, qui eux se trouvaient être très intéressant et très bien écrit. Les flashbacks dans le quotidien de l’orphelinat me retenaient dans ma lecture. Sans ça, j’aurai probablement refermé le livre bien avant. La description des personnages se trouvait-elle aussi plutôt bien faite, permettant une visualisation de ceux-ci sans problème. 

    Ilaria Tuti se rattrape sur le dernier quart de son livre puisque l’intrigue se profile enfin, pour aboutir sur une fin que j’ai trouvé tout aussi banale que le reste du roman. Malheureusement, c’est une grosse déception pour moi.

  • Booksnpics 22 février 2019
    Sur le toit de l’enfer - Ilaria Tuti

    Ilaria Tuti qui signe ici son premier roman, nous emmène au coeur des montagnes sauvages du Frioul. Tout en atmosphère, ce thriller se veut classique dans sa construction mais nous offre une approche psychologique des personnages des plus intéressantes. Jouant sur le caractère très affirmé mais humain du commissaire Teresa Battaglia, l’auteur adresse des sujets sensibles tels que la maladie, la solitude et la maltraitance faisant de ce thriller un roman à la fois dense et soutenu.

    J’avoue cependant être passée à côté de ce roman. A voir les commentaires enjoués d’autres lecteurs, je ne m’attendais pas à ressentir ce sentiment d’échec une fois ma lecture terminée. J’ai eu du mal à m’y plonger et à ressentir de l’empathie pour les personnages. Je laisserai cependant une seconde chance à ce roman dans quelques temps…

  • 1001histoires 14 février 2019
    Sur le toit de l’enfer - Ilaria Tuti

    Ilaria TUTI est de nationalité italienne, née en 1974. Elle vit dans le Frioul d’où elle est originaire. C’est une région montagneuse au nord-est de l’Italie, séparée de l’Autriche et de la Slovénie par les sommets alpins. Le Frioul a été marqué par un violent tremblement de terre survenu en 1976. C’est dans la nature sauvage du Frioul qu’Ilaria Tuti a situé son premier roman "Fiori sopra l’inferno" paru en 2018 en Italie et aussitôt traduit en français.

    Sur le toit de l’enfer : décembre, dans la neige, la boue et la glace, la commissaire Teresa Battaglia enregistre ses premières observations sur une scène de crime : le cadavre d’un homme nu, les yeux arrachés de leurs orbites et à côté, comme un épouvantail, un totem confectionné avec les vêtements ensanglantés de la victime. Dans l’esprit de la commissaire les questions se précipitent et mènent invariablement à la naissance d’un tueur en série.

    Les premiers chapitres laissent présager un récit inhabituel : voyage dans le passé en 1978 dans un mystérieux orphelinat dans les montagnes autrichiennes, de nos jours des enfants jouant dans une cachette secrète sous le regard d’un inconnu qui se fond dans la nature et puis ce crime sanglant décrit sans rien omettre de son horreur. Ilaria Tuti avec son héroïne a opté pour l’affrontement psychologique. A aucun moment le lecteur n’imagine Teresa Battaglia résoudre cette affaire l’arme au poing. Teresa, la soixantaine, un peu de surpoids, souffre dans son corps et son esprit, et pas seulement à cause de son diabète. Teresa mène une vie personnelle solitaire et triste. Au commissariat elle est respectée de tous bien qu’elle soit insupportable avec ses collaborateurs. C’est le charisme de la cheffe, expérimentée profileuse, toujours déterminée dans son travail. Le jeune inspecteur Massimo Marini tout juste arrivé, fait la délicate expérience de la quasi impossibilité d’attirer l’empathie de Teresa. Massimo veut amadouer, Teresa veut impressionner.

    Nous sommes à Travenì, dans le Frioul, les hivers y sont rudes autant que ses habitants. C’est un village dans une nature vierge et sauvage et l’auteure ne manque pas une occasion de la décrire avec émotion. Pourtant cette nature est blessée par les travaux d’aménagement d’un domaine skiable et meurtrie par les premiers touristes. La communauté de Travenì vit renfermée sur elle même, méfiante et protectrice envers les siens. Dans ce monde rural longtemps resté isolé, les traditions demeurent primitives comme la commémoration du solstice d’hiver où les habitants défilent déguisé en diables-boucs. Sous les fleurs qui poussent sur la terre, il y a l’enfer comme l’indique le titre italien du roman.

    Le récit d’Ilaria Tuti reste néanmoins solidement encré dans la réalité avec des procédures policières bien décrites qui avec les habiles réflexions de Teresa emmènent progressivement le lecteur à chasser un tueur au passé aussi émouvant que dérangeant car ce récit repose sur de sombres expérimentations réellement menées entre 1945 et 1946.

    http://romans-policiers-des-cinq-continents.over-blog.com/2018/12/sur-le-toit-de-l-enfer-auteure-ilaria-tuti.html

  • Missbook Missbook 12 février 2019
    Sur le toit de l’enfer - Ilaria Tuti

    Jamais ils n’auraient du s’aventurer dans cette partie de la forêt...En créant un nouveau domaine skiable dans ce petit village de Travenì ils allaient réveiller la monstruosité d’un tueur en série. " Sur le toit de l’enfer " de Ilaria Tuti est un roman publié aux éditions Robert Laffont dans la collection La Bête Noire en 2018, véritable révélation italienne !
    En 1978, aux abords de la frontière italo-autrichienne, dans une école transformée en orphelinat, Magdalena, une nouvelle infirmière, découvre l’insoutenable quotidien d’enfants livrés à des expériences médicales... La règle y est pourtant simple : "Vois. Observe. Oublie."
    p. 12 : " Elle plongea la main dans la poche de son uniforme. Ses doigt effleurèrent le tissu rêche de la cagoule. Elle la sortit et se l’enfila sur le visage. Une fine résille protégeait aussi les yeux, voilant le monde extérieur. C’était le règlement. "
    Aujourd’hui. Lorsque la commissaire Teresa Battaglia, la soixantaine, arrive sur les lieux d’un nouveau crime, dans les montagnes sauvages du Frioul en Italie, elle ne peut que constater la singularité de la scène : la victime, dépouillée de ses vêtements, a été méticuleusement entourée de pièges pour empêcher les animaux de s’approcher, et est gardée par un épouvantail recouvert des vêtements ensanglantés de la victime. Le profil psychologique du tueur s’avère complexe, et laisse la commissaire Battaglia - dont le professionnalisme n’est plus à prouver - perplexe.
    p. 47 : " - Je ne réussis pas à le cerner, et c’est la première fois que cela m’arrive. Je ne parviens pas à me faire une idée de l’individu auquel je suis confrontée. "
    Après identification par le médecin légiste, la victime se nomme Robert Valent. Il était ingénieur civil et responsable du chantier de création d’un nouveau domaine skiable à Travenì...
    À la difficulté de cette nouvelle enquête vient s’ajouter l’arrivée maladroite d’une nouvelle recrue : l’inspecteur Massimo Marini. Investi dans sa nouvelle mission, il enchaîne les bourdes auprès d’un commissaire acariâtre et exigent ! Mais au fur et à mesure, Teresa se confit sur les raisons de son mal être.
    L’événement qu’elle appréhendait se produit pourtant. Un deuxième corps est retrouvé, mutilé mais vivant ! Pourquoi ? À la fois brouillon et méthodique, désorganisé mais lucide, l’enquête semble se tourner vers un tueur en série. Mais la dimension rituelle de son mode opératoire semble totalement inédit et balaye toutes les études psychologiques quant à son profil.
    p. 84 : " La criminologie [...] c’est de l’interprétation. C’est de la probabilité, de la statistique. Jamais une certitude. "
    Ils devaient trouver au plus vite l’assassin et arrêter la traînée de sang qu’il laissait derrière lui. C’est alors que le témoignage des enfants du village va se révéler déterminant quant à l’avancée de l’enquête en délivrant la pièce manquante au macabre puzzle. Car ces enfants constituaient une entité, une famille les uns pour les autres. C’est pourquoi ils protégeaient leur secret.
    p. 238 : " - Je crois que ce que les victimes ont en commun, ce sont eux, dit-elle finalement. Les enfants. "
    Si l’intrigue est intelligemment menée, je mets un petit bémol sur la longueur de certains passages. Les allers-retours entre passé et présent constituent la base de ce roman. La commissaire Battaglia est sans conteste le personnage à part entière de ce thriller psychologique. À la fois détestable et attachante, elle mène le lecteur comme elle mène son équipe d’enquêteurs : sans concession. Cependant, ce brin de femme si forte en apparence se confie dans un journal qu’elle décide de tenir pour parer à l’évolution de sa maladie. Sa carapace se fissure, laissant place à une détermination et une humanité bouleversantes ! Les faits historiques mentionnés dans ce roman ont été une réelle découverte pour ma part. En effet, l’expérience menée en 1945 par un psychanalyste autrichien Spitz, dont le but était d’observer les effets de la privation affective sur des nouveaux-nés, est édifiante et décrit une fois encore l’atrocité du nazisme.

  • lireencore93420 4 octobre 2018
    Sur le toit de l’enfer - Ilaria Tuti

    Teresa BATTAGLIA, 60 ans, diabétique, commissaire est appelée sur un meurtre sanglant, ou les yeux sont arrachées.

    On sent dés les premiers chapitres, que ce commissaire, est dure avec son équipe mais as l’âme du profileuse.

    Et en même temps l’histoire d’un pensionnat nous est conter, ou des enfants ont étaient privées d’amour, d’où le responsable des meurtres est sorti

    Est ce que Teresa seras assez énergique malgré sa maladie pour retrouver cet être qui tue encore et toujours ?

    J’ai beaucoup aimer cette Teresa, franche avec son équipe, se battant contre la maladie et en plus pourchasse ce meurtrier qui as vécu la pire des souffrances, n’avoir pas reçu d’amour.

    En plus son côté profileuse, et assez acerbe avec son équipe m’as également beaucoup plu.

    Une histoire haletante sur un sujet difficile.

  • Sangpages 2 octobre 2018
    Sur le toit de l’enfer - Ilaria Tuti

    Un livre qui a clairement été plébiscité et encensé par beaucoup.
    Et voilà que je fais ma pénible, que je me mets à contre-courant…
    Mais ouais...la mayonnaise n’a pas pris chez moi 😕
    Je ne vais pas dire que j’ai détesté. Non ce n’est pas à ce point. L’histoire, les personnages, l’atmosphère sont intéressants et, à bien des reprises, j’ai clairement apprécié.
    J’ai aimé ces enfants omniprésents. Des enfants dans ce rôle peu commun d’observateurs. Ils sont là, comme si ce monde à eux était capable de voir ce que les adultes ne voient plus.
    J’ai aimé cette école mystérieuse des années 70. Un lieu que l’on sent, dès le début comme capital dans la trame. Sans parler de ce patient No 39...
    Le problème c’est qu’il m’a fait penser à beaucoup (trop) de livres.
    Comme si l’on avait pris un peu de ceci, un peu de cela, mis le tout dans une grande casserole et laissé mijoter jusqu’à obtention du résultat final.
    J’ai trouvé les ficelles de la trame faciles et trop évidentes. Même certains points qui ne collent pas. Beaucoup de clichés types. Déjà vu, déjà fait et pas forcément bien mais difficile de vous expliquer pourquoi sans spoiler. Je vais donc, fidèle à ce fait, m’abstenir et m’arrêter là.
    Ce n’est bien sûr que mon avis et le tien restera le meilleur 🙂

  • jeanmid 29 septembre 2018
    Sur le toit de l’enfer - Ilaria Tuti

    Toutes les conditions sont réunies pour faire de " Sur le toit de l’enfer " un très bon thriller :
     une véritable ( anti ) héroïne , entière et avec un caractère fort qui tente de masquer ses regrets et ses faiblesses comme la maladie qui lui grignote le cerveau et la mémoire : la Commissaire Teresa Battaglia , la soixantaine et de la pugnacité à revendre . Un personnage auquel on ne peut que s’attacher au fil des pages de ce roman.
     un cadre grandiose : la région du Nord Est de l’Italie avec ses décors montagneux et verdoyants mais où l’hiver les températures sont glaciales.
     des crimes en série dont le caractère bestial apparente plus le tueur à un animal féroce plutôt qu’à un être humain . Un monstre qui se cacherai dans cette immense forêt mais qui serait peut être plus sensible qu’il n’y parait au premier abord .
     une enquête au long cours semée d’obstacles multiples comme la police locale du village de Traveni qui cherche à protéger les siens par n’importe quel moyen quitte à faire obstruction aux investigations et à cacher des témoins voire des suspects potentiels aux yeux du commissaire Battaglia .
     des personnages secondaires qui donnent du relief au récit et lui apporte une tonalité singulière. C’est notamment le cas de cette bande de gosses : Mathias , Diego , Oliver et Lucia qui passent leur temps à crapahuter et à jouer dans la forêt et dont le chef , Mathias , à tout le temps le sentiment d’être épié.
     une écriture parfaitement rythmée qui prend le temps de creuser en détail les profils psychologiques des principaux protagoniste et qui sait également se faire contemplative par moment, le temps de préparer son lecteur à des rebondissements totalement inattendus et de le garder en condition pour affronter les surprises qui l’attendent à la prochaine page .

    En résumé Ilaria Tuti nous offre un premier tome des aventures du Commissaire Battaglia totalement réjouissant nous faisant découvrir par la même occasion une plume originale qui fait preuve d’une grande sensibilité tout en restant efficace et dont on attend avec impatience le prochain livre .

  • jeanmid 29 septembre 2018
    Sur le toit de l’enfer - Ilaria Tuti

    À côté de certains auteurs français incontournables les éditions XO ont eu la bonne idée cette année de nous faire découvrir ce romancier chinois , Cai Jun , grâce à ce roman . Un livre qui mêle la thématique policière classique , le mystère et le surnaturel. Une histoire de réincarnation qui tient le coeur central de ce roman dont la religion bouddhiste , très présente en Chine , fait sienne et pour laquelle la mort n’est qu’un passage nécessaire vers une autre vie dans un nouveau corps . Comme un cycle perpétuel.
    Cette réincarnation ou cette renaissance c’est peut être celle du professeur de chinois au Lycée Nanming , Shen Ming , accusé d’avoir tué une jeune lycéenne en 1995 avant de se faire assassiner à son tour quelques jours plus tard dans des circonstances plus qu’étranges dans les ruines d’une usine désaffectée appelée la Zone de la Démone.
    A partir de 2004 et dans les années qui suivent la plupart des anciennes connaissances de Shen Ming meurent toutes les unes après les autres comme si le fantôme de Shen Ming se vengeait depuis l’eau delà ....à moins qu’il s’agisse de simples coïncidences. Au même moment un jeune élève prodige nommé , Si Wang , semble doué de pouvoirs surnaturels lui permettant de communiquer avec l’esprit de Shen Ming voire être même totalement possédé par lui par moment. Comme si Shen Ming continuait à se manifester par corps interposé afin de découvrir les véritables coupables et que son âme puisse enfin reposer en paix .
    Ce roman n’est pas un long fleuve tranquille : il peut par moment dérouter du fait du nombre de personnages , de leur patronyme et des flash back temporels réguliers . Mais on fini par s’habituer et à se laisser baigner volontiers dans cette culture chinoise - si différente de la nôtre - où la religion , très prégnante, rythme la vie des habitants .
    Les similitudes que l’on serait tenté de faire avec Stephen King me semblent un peu simplistes tant la culture chinoise montrée ici est éloignée de celle des américains ,tellement plus matérialiste.
    Il faut laisser ce roman vous ouvrir l’esprit , vous dépayser et découvrir un pays aux coutumes foncièrement ancrées dans cette civilisation pluri centenaire malgré l’influence de l’Occident de plus en plus prégnante. Enfin ne pas oublier que ce roman est un très bon thriller dont la fin vous bouleversera .

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