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Sans mon ombre - Edmonde Permingeat

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21 #AvisPolar
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Résumé :

Alice a tué Célia, sa jumelle.
Son reflet, un alter ego inversé dont elle enviait la vie de rêve. Alors que, célibataire, elle doit gagner sa vie en enseignant la philosophie, sa jumelle, épouse et mère comblée, mène l’existence oisive des riches, dans le luxe et un magnifique cadre de vie au bord de la mer. Mais la mort de Célia va permettre à Alice de prendre sa place.
Du moins le croit-elle. Car au "pays des merveilles", ce n’est pas le bonheur mais le désenchantement qui l’attend.
La vie d’Alice de l’autre côté du miroir va tourner au cauchemar... jusqu’à lui faire réaliser, mais un peu tard, que le beau miroir était celui des alouettes...

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Vos #AvisPolar

  • leslecturesdecaroline 10 décembre 2020
    Sans mon ombre - Edmonde Permingeat

    Le roman débute fortement avec la mort de Célia tuée accidentellement par sa jumelle Alice suite à une dispute dont on ne connaît pas l’objet. Alice, célibataire sans attaches, y voit alors l’opportunité de prendre la place de Célia, épouse et mère comblée, vivant dans une superbe maison. Enfin c’est ce qu’elle croit car la vie idyllique de sa si parfaite sœur Célia n’est qu’une façade et Alice va peu à peu s’en rendre compte. Et combien de temps cette supercherie pourra-t-elle durer sous le regard de des proches et amis de Célia ?

    Dans ce roman, l’auteure aborde le sujet de la gémellité qui fascine et attire. La première partie du livre se concentre sur l’échange de vie des jumelles et le point de vue d’Alice puis sur la vie de Célia avant l’accident par l’intermédiaire de son journal intime, et on comprend petit à petit les liens qui unissaient les deux sœurs (rivalité, jalousie, envie, ...).

    Si Alice et l’ensemble des personnages sont plutôt agaçants et antipathiques (c’est sûrement fait exprès), on ne peut pas s’empêcher de tourner les pages pour savoir comment tout cela va se finir.

  • calyenol 9 octobre 2020
    Sans mon ombre - Edmonde Permingeat

    Hello !
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    Aujourd’hui je vous donne mon avis sur ƧAИƧ MOИ OMᗺЯƎ de Edmonde Fermingeat chez Archipoche.
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    Quand dans un accès de rage Alice tue Célia,sa soeur jumelle,elle décide de prendre sa place au sein de sa famille.
    Sa place de maman, d’amie,de belle soeur et belle fille mais surtout sa place d’épouse.
    La vie dont elle a toujours rêvé,espéré,ce "pays des merveilles"
    Mais ce pays sera t’il merveilleux comme elle le pensait ?
    Alice a t’elle eu raison de vouloir vivre la vie de Célia ?
    Et si le danger se cachait de l’autre côté du miroir ?
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    J’ai toujours aimé lire les histoires sur la gémellité... "Le doute","Deux gouttes d’eau"...Sans mon ombre s’y rajoute et il est plutôt pas mal.
    Dès les premières pages,j’ai été captivée par Alice,voir jusqu’où elle allait pousser sa ressemblance avec Célia, grisée par cette rivalité latente depuis l’enfance...
    Car Alice est jalouse de la parfaite Célia,la maman et l’épouse idéale dans toute sa splendeur.
    Alors j’ai l’ai écouté donner ses ressentis,ses sentiments, ce qui la ronge...puis de l’autre côté du miroir j’ai lu le ressenti de Célia,sur ce qu’est vraiment sa vie.
    C’est difficile dans une fratrie de subir les comparaisons et entre jumeaux c’est encore plus dur entre le dominant et le dominé,car un jour ça casse.
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    Thriller psychologique plutôt addictif,j’ai senti un peu de longueur en milieu de lecture mais voulant en savoir plus,ça ne m’a pas gêné plus que ça.
    La première partie est consacrée à Alice,sa douleur enfermée dans sa jalousie et la deuxième partie commence à la lecture du journal de Célia où l’on se rend compte que sa vie n’est pas un long fleuve tranquille.
    ƧAИƧ MOИ OMᗺЯƎ est un livre plutôt captivant où mon recul de maman me dit de toujours prendre conscience que chaque enfant est différent,a une personnalité différente et que selon nos dires on peut instaurer une souffrance ou une rivalité entre eux.
    .
    .
    Si j’ai aimé ma lecture ?
    Suspence et rebondissements sont bien présents,la plume de l’auteure est légère et la personnalité des personnages bien décrite...alors oui,j’ai aimé.

  • LesRêveriesd’Isis 7 octobre 2020
    Sans mon ombre - Edmonde Permingeat

    Tout d’abord, j’ai été étonnée par le début. Nous assistons au crime dès les premières pages sans en connaître les raisons. Pour cela, il faudra attendre la fin. Alice endosse alors le rôle de sa sœur la douce, la tendre Célia, la bonne épouse qui ne froisse jamais les conventions. S’attendant à une petite vie bien rangée, à un long fleuve tranquille et reposant, Alice enchaîne déconvenue sur déconvenue. La vie de l’Autre lui apparaît comme un imbroglio de vaudeville. Entre commérages, médisances, faux semblants et hypocrisie, Alice est étourdie de la ronde dans laquelle elle est entraînée. La long fleuve tranquille de Célia est finalement un torrent déchaîné, hérissé de rochers tranchants. Autant dire qu’Alice en est pour ses frais et qu’elle a toutes les peines du monde à démêler le vrai du faux. De surprises en faux pas, le parcours d’Alice nous amuse et nous agace. Elle en fait trop, se montre brutale, agressive et finalement, renoue peut-être sans le savoir avec son Double, sa jumelle tant aimée et tant haïe. Le roman pose en effet en filigrane la question de la gémellité, de l’altérité, mais il interroge aussi les rapports humains : savons-nous vraiment qui sont nos amis ? nos frères et nos sœurs ? ou sommes -nous les dupes de ce qu’ils veulent bien nous montrer ? Alice apprendra à ses dépends que trop de certitudes sont aussi néfastes que trop d’illusions.

    Célia, la grande absente du roman se dessine entre les pages, par des regards croisés, des propos tenus sur elle par les uns et les autres : Alice, en premier ordre, son mari ensuite, son horrible belle-mère et sa belle-sœur méprisante, sa mère, ses enfants, puis sa propre voix par l’intermédiaire d’un journal. Chacun de ces récits est un fil qui nous permet d’accéder à la vraie Célia, à ses rêves, à ses espoirs, à ses désillusions et à ses prises de conscience. La mièvre bourgeoise, la mère de famille prend son envol et rejoint sa jumelle en un dernier saut tragique. Elle en devient touchante car finalement, il semblerait que jamais personne ne l’ait vraiment connue. Cette manière de la présenter ajoute en saveur.

    De plus, il est particulièrement intéressant de voir la relation des deux sœurs évoluer par delà l’absence : la haine, l’envie, la jalousie, l’amour aussi, celui qu’on ne sait pas exprimer, celui qu’on tait et qu’on regrette. La chute du roman a été pour moi une réussite. Tragique, elle nous émeut. Pudique, elle nous laisse nous projeter dans la psychée d’Alice, et, dans un renversement ultime, elle se fait cynique pour clôturer l’oeuvre dans un rire grinçant.

    Un élément détonant dans ce roman reste la plume de l’autrice. Edmonde Permingeat prête à Alice une langue acerbe, une verve satirique, prête à croquer tous ceux qui la côtoient, du bourgeois libidineux à la croqueuse d’homme. Dans un élan jubilatoire, le lecteur retrouve la Célimène de Molière, qui fait tourner en bourrique le pauvre misanthrope qu’est Alceste. Mais ici, pas question de se moquer pour épater la galerie. Alice est atterrée par le puits sans fond de bêtise humaine, de travers et de perversité qui gangrène le beau monde qui la faisait tant rêver. Telle Icare, elle se brûle donc les ailes au soleil de la richesse qu’elle convoitait tant. Et, bientôt, le piège se referme sur elle : celle qui voulait mettre au pas tout le monde pour savourer une vie nouvelle devient le jouet d’un monde dont elle ne soupçonnait ni la violence ni la dangerosité. C’est à ce moment-là qu’elle peut renouer en un élan de sympathie et d’empathie avec l’Autre, cette jumelle tant enviée qui a su taire sa souffrance.

    Finalement, le roman est étonnant car l’enjeu n’est pas de savoir si Alice sera découverte, mais de découvrir les ressorts qui animent ce monde étrange, noyauté par le respect des apparences. Le plaisir du lecteur est aussi de voir les masques qui tombent et d’entrevoir, enfin, la possibilité d’enfin accéder à l’Autre. De plus, la rythmique du récit est singulière. Deux parties distinctes se dessinent : l’usurpation / l’accès à l’Autre et ses conséquences. Ce tempo est à la fois plaisant et déroutant. Si j’ai été emportée par l’urgence du début, la deuxième partie a été moins rythmée et a fait retomber cette pression pour se faire plus mélancolique. Toujours est-il que les pages ont malgré tout défilé entre mes doigts.

    Mon seul vrai bémol réside dans un choix d’écriture que je comprends, même s’il ne me convainc pas pleinement, et j’ai conscience que cela m’est personnel. La sexualité est très représentée dans ce roman, une sexualité assumée et libre parfois, mais aussi une sexualité violente, dure, un viol, une agression, des attouchements. Alors bien entendu, à chaque fois, il y a une raison : un personnage masculin concevant la femme comme un objet, un trophée, un homme pervers, une croqueuse d’homme, la sexualité pensée pour avilir, humilier, dominer. Autant au début, cela ne m’a pas dérangée, mais sur la durée, cela m’a pesé.

    Dernier point, et non des moindres, Edmonde Permingeat parvient à faire cristalliser des personnages détestables : la belle-mère atteint des sommets et nous hérisse le poil en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, Alice et sa superbe nous agace aussi, le mari est également un monument de bêtise et il a suscité chez moi un rejet viscéral. D’ailleurs, le revirement de situation que lui réserve l’autrice n’est pas volé et m’a littéralement enchantée ! Par contre, petite contrepartie, les personnages sont un peu caricaturaux, notamment la belle-mère.

    Sans mon ombre d’Edmonde Permingeat est donc une lecture savoureuse et très intéressante. Le roman nous file entre les doigts et nous retrouvons les plaisirs de la satire alliés aux déconvenues de l’envie, le tout parsemé d’un zeste de regrets et de désillusions. Un cocktail savoureux et efficace. Je recommande malgré mes quelques réserves.

  • Root 6 août 2020
    Sans mon ombre - Edmonde Permingeat

    C’était un accident. Un mot de trop, un coup qui part, un autre qui suit, la colère qui submerge, le contrôle qui échappe. Une mauvaise chute, fatale. Alice vient de tuer Célia, sa jumelle. Les deux sœurs étaient parties faire une balade dans la nature, et du haut de la falaise où a eu lieu le drame, Alice ne réfléchit pas longtemps : elle jette le corps de Célia à la mer et décide de prendre sa place.

    Elle n’a pas fait ce choix sur un coup de tête. Peut-être attendait-elle son tour pour briller. Car depuis l’enfance, Alice nourrissait de la jalousie pour Célia. Célia la plus sage, la plus intelligente, Célia, la fille parfaite aux yeux de leur mère. Alice disparaît et abandonne son poste de prof de philo et le modeste appartement qu’elle louait pour une magnifique villa en bord de mer, avec en prime Maxime, un mari fortuné, et un mignon petit garçon. Mais Maxime s’avère être un abruti prétentieux et infidèle, et la belle-mère livrée avec est une peau de vache qui passe son temps à rabaisser Célia/Alice. Bien loin du tableau idyllique qu’elle s’en était fait, Alice découvre la vraie vie de Célia et sa sujétion. Mais elle n’a pas fait tout ça pour se laisser enquiquiner, et elle a bien l’intention de profiter de tout ce qu’elle possède à présent. Parviendra-t-elle à donner le change, au milieu des proches de Célia qui ne connaissent qu’une femme dépendante et effacée ?

    J’ai été surprise par l’ambiance de ce roman, que j’imaginais beaucoup plus sombre, mais je me suis rapidement laissé convaincre par la tonalité réaliste qu’a choisie l’auteur. Le scénario a beau avoir été maintes fois exploité — la gémellité, une gentille, une méchante… —, Edmonde Permingeat tire intelligemment son épingle du jeu. Certaines situations dans lesquelles se retrouve Alice, l’usurpatrice, m’ont fait rire. Les amis de sa sœur sont une bande de snobinards hypocrites totalement incompatibles avec le fort caractère de la jeune femme, qui n’a pas envie de leur rendre leurs sourires de façade et de participer à leurs manigances. Ses échanges cinglants avec la belle-mère sont jubilatoires. Alice est intéressante, tant par son attitude que par ce qu’elle représente à différents niveaux, et nous fait osciller entre la sympathie et l’énervement : n’oublions pas qu’elle a tout de même tué sa sœur, comment pourrait-on la laisser impunément profiter d’une vie qui n’est pas la sienne ? On ne peut toutefois s’empêcher d’éprouver une certaine satisfaction de la voir remettre tout ce beau monde à sa place. Entre adultère, violences conjugales et manipulations en tout genre, la classe sociale des privilégiés se fait égratigner sans ménagement. L’aspect thriller met un petit moment à s’installer, mais rien ne manque. Au contraire, la mise en avant de la psychologie des personnages fait monter la pression car on sait que tôt ou tard, les apparences vont s’écrouler. Le style, un peu désuet parfois, ajoute un côté décalé appréciable, l’histoire est relativement bien ficelée et son déroulement inattendu : on se retrouve, à plusieurs reprises, à se mettre une pichenette sous le menton pour refermer la bouche.

    Sans mon ombre est une surprise, donc, et une bonne.

  • celine85 8 juillet 2020
    Sans mon ombre - Edmonde Permingeat

    Edmonde Permingeat met en scène dans ce roman l’histoire de jumelle Alicia et Célia.
    Alicia est célibataire, indépendante, sans enfant et enseigne la philo. Sa soeur, Celia est tout son opposée, elle est mariée, à des enfants et ne travaille pas. Elle mène une vie de luxe, une vie qui fait rêver. Une vie dont Alicia est jalouse. Une place qu’elle va pouvoir prendre car elle vient de tuer Celia.
    Ce roman revient sur l’étrange lien d’amour tissé de jalousie, de mépris et de rancoeur entre elles. Une haine mêlée d’amour, un amour mêlé de haine. J’aime ces livres qui traitent du sujet de la gémellité, du lien complexe qui les unit. On en trouve beaucoup et pas facile de proposer une histoire différente, de surprendre le lecteur mais Edmonde Permingeat a réussi sa mission. le suspense est bien présent, les rebondissements aussi. Je n’ai pas vu passer les plus de 500 pages du roman.
    Fait étrange : j’ai adoré détester les personnages !

  • Carine Zimmermann 8 juillet 2020
    Sans mon ombre - Edmonde Permingeat

    L’intrigue originale a su capter mon attention et m’a entrainé jusqu’au bout de ma lecture, cependant j’ai trouvé qu’elle aurait pu être plus poussée. On plonge directement dans l’action, "in medias res" : dès les premières pages, Alice a tué sa soeur et pris sa place. Pas très crédible, mais ça a le mérite d’éviter l’ennui ! D’autres éléments n’étaient pas très crédibles : Alice se veut super-intelligente, mais elle laisse beaucoup d’indices pouvant se retourner contre elle vis-à-vis de ce changement d’identité...

    L’intrigue n’est pas seule, nous avons aussi d’autres histoires qui tournent autour, et qui sont tout aussi intéressantes. L’auteure nous montre diverses apparences trompeuses : une apparente respectabilité peut cacher de sombres vices, ou l’herbe que l’on pense plus verte à côté se révèle aussi désechée que la nôtre... Elle nous met également dans des situations délicates et terribles, où nous voudrions rétablir la justice, et qui je l’espère peuvent faire réfléchir des personnes dans une situation similaire...

    En revanche, je n’ai pas aimé le côté pédant et sans auto-dérision d’Alice, qui pourtant attend tout l’inverse des personnes en face d’elle. Elle ne fait pourtant que citer des tartes à la crème (la substantifique moelle d’Alcofribas Nasier, beaucoup trop ressortie à tort et à travers, dont nous avons l’exemple dans ce roman), et d’après elle, personne ne connaît Madame Bovary ou Sigmund Freud... Je pense que ça se passe de commentaire ! C’est un personnage odieux et dénué d’intérêt, mais elle aura le digne retour de médaille qui lui revient ! (Enfin, pas assez vite à mon goût...). L’auteure utilise un vocabulaire arriéré (lippe qui a fortement marqué Chris) qui n’était à mon sens pas forcément utile, et qui m’a plutôt conforté dans l’idée que cette dernière ne donnait pas tout à fait tort à Alice...

    En tout cas l’histoire se lit très vite et reste enrichissante du point de vue de la gémellité et des relations parfois tendues au sein d’une cellule familiale. Le texte est ponctué de petites leçons de philosophie, psychologie ou littérature que j’ai beaucoup apprécié, lorsqu’elles étaient dénuées de sarcasme et moquerie ! Je n’avais jamais réfléchi à la question des plats, des "choix culinaire[s qui] engag[ent] des valeurs esthétiques, éthiques, symboliques, politiques, voire métaphysiques" par exemple !

    Ma lecture reste donc mitigée. Je l’ai lu assez vite, j’ai été intéressée par pas mal de réflexions, mais l’histoire n’était pas si aboutie à mes yeux et aurait méritée plus d’approfondissement.

  • Le Monde de Marie 2 juillet 2020
    Sans mon ombre - Edmonde Permingeat

    C’est en retenant mon souffle que j’ai englouti ce petit pavé d’un peu plus de 500 pages. Un thriller où suspense et tension sont omniprésents. Une intrigue autour de la gémellité qui a provoqué en moi des sentiments contraires.

    Alice, celle qu’on va à la fois aimer et détester, celle qui a tout fait basculer. Encore après avoir tourné la dernière page, je suis incapable de dire quel sentiment prend le dessus. Je l’ai détestée pour ce qu’elle a fait. Pourtant, je ne pouvais m’empêcher, malgré son fort caractère, de ressentir une forme de pitié à son égard. Son histoire me l’a rendue attachante et souvent, j’ai eu peur pour elle parce que la vie qu’elle a volée était loin d’être un rêve, plutôt un cauchemar.

    Célia, celle qui aura toujours tout subit, la jumelle au grand coeur qui aura bien su ménager les apparences. On la découvre d’une manière originale en même temps que Alice. Une jeune femme qui m’a profondément touchée et dont le bonheur a été rattrapé par l’injustice.

    J’ai adoré ce livre et la manière dont est construite l’histoire. Un monde où les apparences sont trompeuses et où les rebondissements sont nombreux. Aucune place à l’ennui dans cette intrigue qui tient son lecteur jusqu’au final. Une fin où tout se précipite. A la fois surprenante sur certains points et attendue sur d’autres. Une lecture que j’ai dévorée.

  • esmeralda 19 juillet 2019
    Sans mon ombre - Edmonde Permingeat

    MA NOTE 3,5/5

    Alice et Célia sont unis pour la vie. La gémellité n’est pas synonyme de caractères identiques. Célia était une enfant extravertie alors qu’Alice était l’ange. En grandissant cela n’a rien changé. Alice devient la femme au foyer idéale qui s’occupe des enfants et du mari. Elle s’épanouit dans différents actes de charité et auprès d’ami.e.s plus ou moins fidèles. Quand à Célia, elle est l’icône de la femme libérée qui ne vit pas aux crochés d’un mari mais qui au contraire collectionne les aventures. Professeur de philosophie par passion dans un lycée, et adepte de certains grands principes, elle croque la vie à pleine dent même si sa vie de prof est cruellement dépourvu de bon sens.

    Alice et Célia, c’est le Yin et le Yang. Deux femmes opposées par leur vie personnelle et leurs animosités ancrées depuis leur jeune âge et qui malheureusement a évolué en s’empirant.

    Et si une seule et unique chance se présentait à Alice : prendre la place de Célia. Aurait elle le droit de voler cette vie ? Aurait elle le droit de penser que les remords ne pourront jamais la submerger ? A t’elle le droit d’être elle ? Alice et sa conscience ne batailleront guère longtemps. Dès le seuil franchit de la belle demeure, les surprises aussi bonnes que mauvaises se feront légion.

    Je découvre pour la toute première fois, l’univers intriguant et subjuguant d’Edmonde Permingeat. SANS MON OMBRE est une fenêtre ouverte sur un monde d’apparences où derrière le miroir se cachent de terribles secrets. Le sujet fort de la gémellité est traité avec emphase et subtilité. L’autrice l’explore sous toutes les coutures et donne un attrait conséquent à la psychologie des personnages. Je me suis laissée embarquer rapidement dans cette folle aventure où les rebondissements fleurissent ici et là. Ce thriller se divise en deux parties. La première concentre le plus gros de l’actions et met en lumière le personnage d’Alice. La seconde est centrée sur le personnage de Célia. On a vraiment une cassure entre ces deux parties. Le style et la forme ne sont pas tout à fait les mêmes. Le rythme est également différent. J’ai vraiment eu l’impression d’être des deux côtés du miroir et par conséquent de vivre deux expériences distinctes. Cela confère une atmosphére étrange et dérangeante, comme si trouver ma place auprès de ces jumelles ne m’était pas permise. Le dénouement en lui même n’est pas spectaculaire mais ce qu’il cache est bien exceptionnel.

    SANS MON OMBRE est plein de surprises où le suspense a tout de même sa place et où la vérité n’est pas celle que l’on croit. Le sujet développé donne une autre dimension à ce thriller qui charmera bon nombre d’entre vous.

  • aa2liiinee 4 juin 2019
    Sans mon ombre - Edmonde Permingeat

    Le pitch me tentait cette histoire de jumelle dont après un accident mortel prend la place de l’autre, une intrigue attrayante je pensais que j’allais passer un bon moment de lecture ... hélas non !
    J’ai été déçu par le style de l’auteur. Le manque de crédibilité sur certains passages, un vocabulaire trop vulgaire qui selon moi n’était pas utile et surtout les personnages d’Alice et maxime qui m’ont été très antipathiques !
    Malgré tout ces points négatifs j’avais quand même envie de savoir comment ça allait se terminer. J’ai donc poursuivi ma lecture jusqu’au la fin avec peine pour pouvoir faire une critique honnête de ce roman !
    Pour résumé ça a été une lecture fallasieuse, avec une héroïne déplaisante, cette histoire n’a pas fonctionné avec moi !

  • Krysaline555 28 mai 2019
    Sans mon ombre - Edmonde Permingeat

    C’est bien connu : on désire toujours le contraire de ce qu’on a, c’est le syndrome de « l’herbe plus verte dans le pré d’à côté » : les cheveux frisés rêvent d’être raides et vice et versa, les yeux bruns voudraient être bleus ou verts mais surtout pas bruns. le pauvre envie le riche (rarement le contraire cependant !!) en pensant qu’il a forcément une meilleure vie (plus confortable matériellement c’est sûr, mais il y a toujours des conditions suspensives) suscitant, jalousie et obsessions.

    Dans ce cas précis, il est question de deux jumelles à la vie et aux caractères diamétralement opposés :

    Alice, a fait de brillante études et est devenue professeure (de philo). Belle, émancipée, rebelle à tout et à l’autorité, sure d’elle jusqu’à l’arrogance, elle manie volontiers le cynisme, le sarcasme et l’humour cinglant. Elle a fait de Nietzsche son « maître à penser », c’est peu dire !!

    Élève laborieuse, Célia, a quant à elle, suivi l’école de la vie » en faisant ce qu’on attendait d’elle : se marier tôt, avoir des enfants et mener une vie de famille calme et sans histoires. de caractère plus réservé, Célia a vécu sous l’emprise et la dépendance de sa mère, puis sous celle de son mari.

    Alors Célia, la sage mère au foyer, versus Alice, la rebelle, l’insoumise ? Y-a-t-il matière à devoir faire un choix ?

    Deux parties distinctes se dégage dans le livre :

    La première partie avec le présent ; c’est le point de vue d’Alice sur sa sœur et sa vie. Alice pense que Célia mène une vie « facile », une vie de rêve : entourée et aimée et surtout sans contraintes matérielles.

    On s’aperçoit, contre toutes attentes, qu’Alice jalouse de manière compulsive la vie de sa soeur. Jalousie qui confine à la haine. La libre et frondeuse Alice, en quête éperdue de reconnaissance de sa mère, rêve d’un cadre de vie aisé, mais rêve-t-elle vraiment pour autant des responsabilités qu’une vie de famille imposent ?

    Convaincue de la nécessité de détruire « l’autre » pour pouvoir exister, que « la raison de plus fort » fait loi, se substituer à son doute pour être « révélée », elle affiche une réelle volonté d’être « mieux » voire « unique ». Usurper l’identité de l’autre, prendre sa vie. Pour « exister » faut-il « tuer » « l’autre » et prendre sa place ?

    En psychanalyse, on en parle mais de façon abstraite. Dans ce roman, on passe à du « concret » et alors Alice nous apparait rapidement insupportable, détestable, égoïste et sans aucuns scrupules.
    La seconde partie avec le passé sur la vie de Célia, vu par Célia au travers de son journal intime où l’on découvre « l’envers du décor ». Celle-ci voyait la gémellité en termes de complémentarité, comme les moitiés formant un tout.

    La pauvre Célia n’est entourée que de gens mesquins et subit la goujaterie de son mari, mais aussi de la « bande d’amis » qui les entourent. Dédain et sarcasmes de la part de la belle-mère et belle-sœur, les rebuffades sont son lot quotidien. Elles ne perdent aucunes occasions de la rabaisser. Tout n’est qu’hypocrisie et faux-semblants.

    Alice réalise alors, qu’elle a « idéalisé » la vie de son « autre » elle-même…. On est toujours attiré par son contraire, comme je le disais au début.

    Le livre fait de fréquentes références à « Alice au pays des merveilles » et à l’autre côté du miroir, au fait de devenir l’autre, de se fondre en elle. Devenir les deux à la fois… le reflet l’une de l’autre ou son ombre comme le titre en fait référence.

    En psychanalyse et selon Carl Gustav Jung « L’ombre peut être définie comme notre double inversé, celui ou celle que nous aurions pu être, mais que nous ne sommes pas. C’est notre face obscure, elle contient l’ensemble des traits de caractère qui n’ont pas pu se développer dans notre personnalité. Elle symbolise en quelque sorte notre frère jumeau opposé qui est caché dans les profondeurs de notre inconscient”.

    Ici, les jumeaux sont réels et la dualité intériorisée dont parle Jung, se traduit par le meurtre réel de l’une d’elle. de plus, le « crime », même s’il est accidentel, est aggravé par le fait qu’Alice jette le corps de la falaise et prend la place de sa soeur. Alors qu’en psychanalyse on parle de s’affranchir symboliquement de son autre, dans le livre on passe de l’empirique au réel.

    On pourrait aussi trouver matière à moult réflexions transcendantales sur le thème du « miroir » et du « double » … mais trêve de psychanalyse !!! le tout dernier chapitre est « étonnant » sans être renversant mais c’est un excellent thriller domestique dans la veine des Shari Lapena, AB Paris et autre B. Abel…

    Un grand merci aux éditions de l’Archipel et @NetGalley pour la découverte de ce thriller psychologiquement bien travaill

  • valmyvoyou lit 20 mai 2019
    Sans mon ombre - Edmonde Permingeat

    Lors d’une dispute, Alice tue sa jumelle, Célia. Alice est célibataire et est enseignante en philosophie. Célia est mariée, elle a deux enfants, elle vit dans le luxe, et elle semble heureuse. Alice décide de profiter de la mort de sa sœur pour prendre sa place.

    Elle aurait dû s’abstenir, car l’existence de Célia n’est pas si belle que les apparences le font croire. Bienvenue en enfer…

    Ce thriller divise sur la toile. En ce qui me concerne, je l’ai adoré.

    Tout d’abord, j’ai aimé la façon dont est traité le thème de la gémellité.

    Tout oppose les sœurs. Célia a toujours été mise en avant par leur mère, car elle était la petite fille modèle. Alice a pris le contrepied en étant l’initiatrice des bêtises. Même à l’âge adulte, la vie émancipée d’Alice ne trouve pas grâce aux yeux de leur génitrice, qui préfère la vie rangée de son autre fille. Une rivalité s’est installée. Cependant, chacune rêve de la vie de l’autre, sans l’exprimer. Dans ce thriller, les liens entre jumelles sont dépeints dans ce qu’ils ont de plus néfastes. Lorsqu’Alice parle de Célia, elle l’appelle l’autre.

    J’ai aimé les personnages, j’ai surtout apprécié les détester.

    Je dois avouer qu’un m’a mise, particulièrement sur les nerfs. Il s’agit de la belle-mère de Célia. Je me suis demandé comment ma belle-mère avait pu entrer dans Sans mon ombre. En plus, celle du livre a le même surnom que celui que je donne (en cachette) à la mienne. J’ai eu, plusieurs fois, les yeux ébahis de surprise en lisant des moments que j’ai vécus. C’est une sensation très étrange.
    Alice n’est pas un personnage très agréable, et pourtant, je reconnais que j’ai espéré que la situation ne devienne pas trop compliquée pour elle. J’ai autant été choquée par certains de ses comportements, que j’ai applaudi certaines de ses attitudes. Je l’ai autant haïe pour certains de ses actes que je l’ai appréciée pour d’autres. Et par moments, j’ai aimé la détester. L’ambivalence humaine…

    Ensuite, j’ai adoré qu’Alice découvre que les apparences sorties de leur contexte sont différentes de la réalité. Même si j’ai, par moments, regretté son manque d’empathie envers Célia. L’auteure, après avoir montré la vie de Célia, nous dévoile les pensées de cette dernière. Cette partie m’a touchée. La vie en société, avec ses obligations de paraître, cache la vérité d’une existence. Edmonde Permingeat décrit très bien la manipulation psychologique de certains êtres toxiques. Elle montre aussi la maltraitance invisible.

    Enfin, j’ai adoré l’humour caustique, très cinglant présent dans ce triller. J’ai plusieurs fois ri ou poussé des cris d’indignation amusée. Certaines réparties m’ont enchantée.

    Conclusion

    J’ai été happée par le suspense de ce thriller. J’ai aimé la façon dont Edmonde Permingeat a traité les thèmes de la gémellité, des apparences, de la jalousie et de l’envie, etc. J’ai adoré les portraits psychologiques des personnages et l’humour noir de l’auteure m’a complètement séduite.

  • Maks 20 mai 2019
    Sans mon ombre - Edmonde Permingeat

    J’ai lu plusieurs avis sur internet avant de lire ce roman et il est vrai que j’avais un peu d’appréhension car les avis sont en demi teinte. Heureusement avec moi c’est bien passé, j’ai premièrement accroché à l’histoire, mais aussi été captivé par le personnage principal, "Alice". Ne vous arrêtez donc pas aux avis sur le web, je pense que c’est un roman qui ne laisse pas indifférent, soit on aime, soit pas.

    L’histoire est simple mais efficace de part son rapport au bien et au mal, au vrai et au faux, cette double lecture comme "Alice et Célia", deux corps pour une personnalité, deux personnalités pour un corps. L’auteure fait le lien avec "Alice au pays des merveilles" à plusieurs reprises dans le récit et je trouve que c’est un plus, J’aurais simplement voulu que cet aspect soit encore plus poussé.

    "Alice" joue à un jeu dangereux, très dangereux même, mais vu sa folie cela est à sa hauteur, par contre attention la chute risque d’être difficile à encaisser au final.
    J’ai été pris dans l’histoire de bout en bout et j’ai été captivé par "Alice", difficile de laisser le livre de côté pour manger, dormir, faire sa vie, ce qui fait que j’ai lu tard pendant trois jours pour toujours en connaitre plus sur les événements de ce roman. La fin est inattendue et cela m’a plu.

    Je recommande ce roman aux amateurs de thriller psychologique, qui aiment les personnages "borderline" aux troubles de la personnalité. Ne vous attendez pas à beaucoup d’action mais n’ayez pas peur de l’ennui non plus car il n’est pas présent. Vous aimerez, ou pas, mais n’hésitez pas à le lire pour vous faire votre propre avis, pour ma part je suis convaincu par cette lecture.

  • livrement-ka 7 mai 2019
    Sans mon ombre - Edmonde Permingeat

    AVIS

    Un grand merci à Mylène des Editions l’ARCHIPEL pour l’envoi de ce livre dont j’ai vraiment apprécié la lecture.

    Début du livre 

    Espèce de salope ! Déjà dans le ventre de maman, tu prenais toute la place !

    Ah enfin me voilà replongée dans un thriller...et quel thriller. Même si ce dernier est écrit par une auteure française, il est vraiment magnifiquement écrit et l’intrigue est particulièrement prenante.

    Deux jumelles que tout oppose, Célia qui s’est mariée jeune, a deux enfants et vit de manière plus que confortable, à la limite du luxe, avec un mari qui nous le verrons après n’est pas tout à fait l’homme idéal.

    Quant à Alice, jeune femme qui a favorisé les études et sa carrière professionnelle mais qui malheureusement côté coeur n’est pas aidée.

    Un jour alors qu’elle discute, la conversation s’envenime et après une gifle donnée par Alice, Célia tombe sur une pierre et se tue.

    Germe alors dans la tête d’Alice, l’idée de prendre la place de sa soeur pour goûter à sa vie qui semble lui plaire.

    Néanmoins, cette dernière va découvrir que vivre avec deux petites filles n’est pas de tout repos. De plus le mari de Célia , toujours très proche de sa mère et de sa soeur, lui fait vivre un enfer.

    Et puis alors qu’elle envisage de retourner à sa vie d’avant, elle tombe sur le journal intime de Célia....... et alors là c’est la découverte d’un monde auquel Alice ne s’attendait pas.

    Un sujet absolument passionnant et pas banal. Une jumelle qui tue son double et décide de prendre sa place avec tous les inconvénients y attachés.

    Nous assistons à une histoire qui je pense pourrait être transposée en un scénario de film. Avis aux réalisateurs...Je vois bien le décor : une maison luxueuse avec piscine au bord de la mer, et deux soeurs totalement identiques que tout oppose. Je pense que cela serait un succès.

    Au final est-ce que leurs minuscules différences ne risquent pas de menacer le secret d’Alice ?

    Le style de l’auteur

    Un thriller psychologique absolument incroyable.

    Le texte est vraiment très bien écrit. Je l’ai lu en une journée. Beaucoup de dialogues, de ressentis au delà des phrases ou des mots. Beaucoup de sous-entendus qui mettent le lecteur dans l’ambiance de l’histoire. On a envie d’intervenir à tout moment pour mettre son grain de sel, alors que le personnage d’Alice patiente et surtout supporte des humiliations épouvantables.

    Et la fin ??? totalement inattendue....je m’attendais à tout sauf à ça. C’est une des premières fois où je termine le livre en me disant que certains personnages n’ont pas eu ce qu’ils méritaient.

    Je ne connaissais pas cette auteure mais j’ai vraiment hâte de lire d’autres livres. Et sur instagram j’ai cru comprendre par d’autres abonnés que tous ses livres sont vraiment très bien.

    Je suis toujours admirative de ces auteurs qui créent des thrillers de cette trempe...Où allez-vous chercher tout cela. J’aimerais tant pouvoir un jour accéder aux pensées de ces personnes.

    Le genre

    Un thriller psychologique 

    Un sujet passionnant : la rivalité de jumelles totalement opposées mais au final pas plus heureuse l’une que l’autre.

    La forme de l histoire

    Plusieurs chapitres rythment ce livre. Trois parties composent ce livre : le décès et Alice qui prend la place de sa soeur et sa vision de la vie, la découverte du journal et une remontée en arrière des événements vus par Célia, et la fin magistrale.

    Le texte est très aéré et l’écriture très fluide ce qui permet une lecture agréable.

    Conclusion : 

    Bon même si j’adore ce style, j’ai essayé d’être le plus objective possible. Ben voilà j’ai adoré tout simplement.

  • Et le Monde de Sosso 2 mai 2019
    Sans mon ombre - Edmonde Permingeat

    Alice & Célia, 2 jumelles que tout oppose !
    Le roman commence par la chute mortelle de Célia, alors que les 2 soeurs sont seules au bord de la falaise.
    Alice, prof de philo & célibataire, est une femme délurée. Célia, mariée à Maxime élève leurs 2 filles dans une belle demeure.
    Suite à cet accident, Alice décide de prendre la place de Célia espérant vivre une vie de princesse... Mais Alice pensant trouver un pays de merveilles, déchante très vite.

    Cela se passe en France, mais j’avais en tête des images à l’américaine : la belle demeure, des soirées, des relations mondaines, des potins, des infidélités, des commérages... un côté desperate housewife.
    Peu probable, peu crédible, mais sympa à lire !

    Plutôt une bonne surprise pour cet auteure que je ne connaissais pas. Un gros roman que j’ai dévoré : une écriture fluide et rythmée, des événements qui s’enchainent.... Un final plutôt réussi, même si je n’ai pas trop compris l’intérêt des 20 dernières pages...

  • kateginger63 2 mai 2019
    Sans mon ombre - Edmonde Permingeat

    Le miroir aux alouettes d’Alice
    *
    J’ai toujours été attirée par la gémellité (mais ça je vous l’ai déjà dit dans une autre critique récemment). Un résumé alléchant : Des apparences trompeuses, les illusions d’un bonheur parfait (encore que c’est subjectif, c’est ce que nous allons voir...), un crime impuni, une vie échangée. Voilà qui est fort prometteur.
    *
    Un début qui démarre fort avec un crime commis de sang-froid. La jumelle tue son double sans hésiter. Et que veut-elle prouver ? Juste remplacer celle-ci dans sa vie de luxe et de paillettes. Vraiment ?
    C’est ce que fait donc Alice. Vous savez, cette Alice au pays des merveilles qui change de monde, croyant trouver le bonheur mais déchantera bien vite.
    Oui, je sais, beaucoup d’auteurs ont écrit ce scénario somme toute assez classique. Mais....l’auteure m’a manipulé jusqu’au bout.
    De divertissante, la lecture est devenue haletante, intrigante, suffocante. Et énervante (ah que je hais cette Alice alors !!). Quelques invraisemblances certes mais l’histoire est bien ficelée avec des rebondissements malicieux. La psychologie des personnages est riche et étoffée (j’ai également aimé détester le mari, pouah quelle purge celui-ci !!, Alice et son humour cinglant, Celia à l’air éthéré et soyeux...).
    *
    Voilà, vous l’aurez compris, une lecture addictive avec du suspense garanti ! (j’émets juste une réserve pour le final que j’ai trouvé trop "classique" et convenu)

  • Happy Manda Passions 30 avril 2019
    Sans mon ombre - Edmonde Permingeat

    Un roman noir dont le sujet central sur la gemmelleité est abordé avec finesse et pertinence.

    C’est vrai que je m’attendais à quelque chose d’une peu plus dans le suspense et l’angoisse, dans ce roman ce sont plus les aspects humains destructeurs qui sont mis en avant. Qui sommes nous vraiment quand notre double existe, et que devenons nous quand il disparaît ?

    Alice tue sa jumelle Célia, celle qui representait le parfait modèle de leur couple aux yeux de leur mère. Prendre sa place s’impose immédiatement à son esprit, non mieux encore les faire vivre à tour de role. Mais elle est loin de s’imaginer que la vie idylique de sa soeur n’etait au final cachée que sous des tonnes d’apparences bien trompeuses. Arrivera t’elle à exister à travers ce nouveau prisme ?

    L’auteur a beaucoup travaillé sur la gemelleité. Le roman de type thriller repose essentiellement à mes yeux sur ce sujet. Leur construction identitaire, leur différenciation et surtout l’existence de l’une par rapport à l’autre. Autour se greffe l’histoire qui ira de découverte en découverte vers un twist final bien pensé, car si le cercle était vicieux j’étais heureuse d’apprendre que la boucle était bouclée !

    Des références au conte de Lewis Caroll accentue l’effet miroir. Avoir accès aux réflexions piquantes d’Alice fait sourire.

    Roman psychologique sur une quête identitaire noire très bien construit, un travail sur la gémelleité remarquable. Il se lit sans ennui avec beaucoup de curiosité sur l’évolution du personnage principal, mais je m’attendais à plus de suspense. La fin fait vraiment pencher la balance positivement sur cette lecture.

    https://happymandapassions.blogspot.com/2019/04/sans-mon-ombre-edmonde-vergnes.html

  • Sangpages 17 avril 2019
    Sans mon ombre - Edmonde Permingeat

    Je m’appelle, Alice et il n’y a personne qui puisse te parler de cette histoire aussi bien que moi, puisque c’est la mienne.
    Je suis un peu acerbe, mais surtout extravertie à l’inverse de ma godiche de sœur jumelle. Ma vie de prof de philo est plutôt merdique alors que, elle, se vautre dans le luxe et l’opulence avec sa belle petite famille parfaite. Et puis, il faut dire qu’elle a toujours pris toute la place et que ma mère l’a toujours mise sur un piédestal. Alors, oui quand elle s’est tuée accidentellement lors de notre dispute sans aucun témoin, il m’a été impossible de résister...A prendre sa place...
    Je me suis glissée dans sa peau comme on se glisse dans un gant. Ni vu, ni connu et je dois dire que je me suis bien amusée à tous les berner. Ne crois pas non plus que ce soit si simple de jouer la potiche, mais je suis maligne, déterminée et convaincue que tout le monde n’y a vu que du feu.
    J’ai fait la connaissance de toute sa clique d’amis, si l’on peut dire ainsi de cette caste qui nage dans le champagne et les petits fours tout en cachant leurs travers. J’ai donné le change et il paraît même que tous ces gens qui entourent la vie de Célia ont pris une tout autre couleur au travers de mes yeux. Ils sont devenus nettement plus cocasses.
    De toute façon, j’étais bien décidée à m’installer dans cette nouvelle vie quel qu’en soit le prix et d’ailleurs, quiconque se serait mis en travers de mon chemin l’aurait bien regretté...
    Et puis, je dois avouer que, celle qui a écrit mon histoire s’est plutôt bien débrouillée. Sa plume est excellente, bien meilleure que la mienne, ce pour quoi je ne me suis pas évertuée à le faire moi-même. Je suis bien contente de l’avoir choisie elle et pas une autre. Elle a su démontrer que j’étais bien plus subtile et intelligente que cette pauvre Célia, enfin pauvre au sens littéral bien sûr. Elle a joué avec brio sur tous les tableaux, le sarcasme en plus. Elle a aussi beaucoup parlé de cette relation étrange que nous avons, nous les jumeaux même si je n’y crois pas toujours.
    Je ne m’étais, cependant, pas doutée qu’en m’introduisant dans la vie de ma sœur, j’allais découvrir bien plus que ce que je n’aurai jamais imaginé. Les découvertes n’ont pas été folichonnes du tout et je me doutais encore moins que cela puisse avoir un effet boomerang…
    Cette petite aventure m’a permis de me rendre compte qu’on ne connaît jamais vraiment la vie des autres, même celle de sa sœur jumelle. Peut-être, d’ailleurs, que mon histoire te fera arrêter d’envier les autres et plutôt de te dire qu’au final, ta vie n’est pas si mauvaise que ça...Qui sait ?
    Quoi qu’il en soit tu constateras que mon histoire est excellente de bout en bout, qu’il paraît que c’est même bouleversant mais ça je m’en fous. Ce qui m’importe c’est moi et pas ma pimbêche de sœur...Hé oui je suis Alice et plutôt du genre sûr de moi !
    Ah et j’oubliais, il y a une certaine Valérie, qui a, semble-t-il, adoré mon histoire. Je ne la connais pas, mais si c’est le cas, c’est qu’elle a forcément bon goût. 😜
    Alors, tu me suis ?

  • Musemania 15 avril 2019
    Sans mon ombre - Edmonde Permingeat

    Alice et Célia sont deux soeurs jumelles que tout oppose. Alors qu’Alice est émancipée dans sa vie amoureuse, extravertie, agrégée en philosophie après de brillantes études, sa jumelle Célia est réservée, mère de deux filles et femme au foyer mariée depuis la fin de son adolescence. L’une et l’autre, malgré leur gémellité, ont mené des vies bien différentes, les années approfondissant le fossé qui les sépare. Lors d’une promenade dans les calanques, Alice tue Célia et décide de prendre sa place dans la vie qui lui semble si parfaite. Mais et si tout n’était pas aussi parfait qu’il y paraissait ?

    Le sujet de la gémellité est un sujet déjà abordé dans plusieurs thrillers, je pense notamment, par exemple au très bon livre « Deux gouttes d’eau » de Jacques Expert. Ici, l’auteure va plus loin et ne s’arrête pas à cet unique thématique. Jalousies, non-dits et orgueil peuvent défaire des liens pourtant forts et occasionner des blessures indélébiles et les personnages en feront les frais.

    Tous les parents de jumeaux ou jumelles ont sûrement dû déjà se trouver dans le questionnement de savoir s’ils traitaient leurs enfants de la même façon. Il n’est d’office pas toujours facile de pouvoir se dédoubler et pouvoir partager les mêmes moments de complicité avec les deux. Dans « Sans mon ombre », on se rend compte qu’une des jumelles a toujours été privilégiée et mise en avant par sa mère, occasionnant de la sorte un sentiment de mise à l’écart de l’autre générant dès son plus jeune âge une sorte de jalousie envers son reflet.

    Le récit se concentre d’abord sur l’échange de vie des jumelles suite à la mort de Célia. Alors qu’Alice pensait atterrir dans un microcosme privilégié où l’oisiveté serait son quotidien, elle n’y découvre finalement que violences, faux-semblants et tromperies diverses. La vision de Célia sur sa propre vie ne sera abordée qu’au deuxième tiers du bouquin et lèvera le voile sur de nombreuses inconnues. Les apparences sont souvent trompeuses et Edmonde Permingeat le démontre avec beaucoup de suspens.

    Il vous sera facile de vous attacher petit à petit à l’une des jumelles (je ne vous dis pas laquelle afin de ne rien dévoiler de la trame) lorsque l’on découvre ses failles et ce par quoi elle est passée dans son quotidien.

    Je n’ai pas su me retenir de tourner les pages tant je voulais connaître la suite et savoir si Alice savait tenir le change auprès de la famille de sa défunte jumelle. J’ai trouvé que l’auteure avait un style d’écriture très bien ficelé et très professionnel. Alors que la vie d’Alice y était d’un style plus brut, j’ai trouvé le pan de la vie de Célia, plus aérien.

    Je ne peux que vous conseiller de vous plonger dans ce thriller aux multiples facettes. Je remercie les éditions de L’Archipel (et en particulier, Mylène) pour leur confiance accordée et de m’avoir permis de découvrir ce livre en avant-première.

    Chronique sur mon blog : https://musemaniasbooks.blogspot.com/2019/04/sans-mon-ombre-dedmonde-permingeat.html

  • L’atelier de Litote 15 avril 2019
    Sans mon ombre - Edmonde Permingeat

    Une intrigue ayant pour thème la gémellité, c’est suffisamment intriguant pour que je sois tentée. En plus on est dans le bain dès la première phrase et l’on comprend très vite qu’Alice va tuer sa sœur jumelle Célia même si cela ressemble fort à un accident, il y a un tel contentieux entre-elles que l’on peut se demander si ce n’était pas inéluctable. En effet Alice vit de plus en plus mal sa profession de prof de philosophie, son petit salaire, sa solitude et elle semble trouver l’herbe plus verte dans le champ de sa sœur Célia qui a fait un bon mariage et jouit d’une vie dorée choyée par son mari et ses deux petites filles. Aussi l’idée de prendre la place de Célia prend-elle forme rapidement. Je n ‘en dis pas plus sur l’histoire mais sachez que je viens de passer un excellent moment de lecture à suivre les turpitudes d’Alice dans la peau de sa sœur Célia. Se passage de l’autre côté du miroir et savoureux. L’auteure nous a campé un personnage incroyablement dynamique et plein de ressource. Cela ressemble un peu à un vaudeville, il se passe toujours quelque chose, entre le mari, la belle-mère, les enfants et les relations de Célia, Alice va devoir ajuster constamment sa position et c’est juste jubilatoire pour la lectrice que je suis. J’ai beaucoup aimé le thème de la jalousie et du dominant /dominé dans la gémellité. L’intrigue est captivante et le récit rythmé, on ne s’ennuie pas une seconde. Je n’ai pas toujours éprouvé d’empathie pour Alice que je trouve très auto centrée alors que le personnage de Célia se rapproche plus de ma sensibilité, cela ne m’a pas empêchée d’être souvent admirative devant son franc parlé ou encore son assurance. Il y a beaucoup d’humour et toutes ses pensées intimes« en italique dans le texte » sont savoureuses d’intelligence et de répartie. Le scénario est riche, je ne peux que vous recommander ce roman surprenant et divertissant. Bonne lecture.
    http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2019/04/13/37213918.html

  • bookliseuse 13 avril 2019
    Sans mon ombre - Edmonde Permingeat

    Alice, 35 ans, célibataire, prof de philosophie tue par accident, sur un coup de folie, sa soeur jumelle Célia. Après avoir jeté son corps à la mer, elle décide alors de prendre sa place.

    Voilà Alice, la femme qui clame haut et fort son choix de vivre librement sans encombre, prendre la place de sa soeur, la femme de Maxime, un homme riche. Elle doit devenir comme sa soeur, une femme d’intérieure parfaite, mère de 2 petites filles. La vie dont rêve tout le monde.

    Très vite Alice désenchante, sa soeur n’avait pas la vie si parfaite qu’elle ne laissait entrevoir, et n’était pas non plus la femme irréprochable qu’elle croyait.

    Célia vivait dans un monde d’hypocrite, de méchanceté gratuite et de mensonges quotidien.

    Alice va vite apprendre qu’il ne faut pas se fier aux apparences, parfois derrière des petites vies parfaites, se cachent de terribles et inavouables secrets. Elle va apprendre que la perfection n’existe pas, qu’il faut juste apprendre à vivre avec ce que l’on a et ne pas chercher ni envier ce qu’ont les autres ont, et surtout apprendre à vivre avec ce que l’on a et des petites joies et bonheurs du quotidien.

    Parce qu’elle était jalouse de sa soeur, elle va très vite se sentir piégée, sans aucune issue possible.

    Un livre coupé en deux parties : première partie le récit d’Alice et de sa vie après la mort de Célia où se mêle les souvenirs de leur enfance. Et la deuxième partie le récit de Célia après la découverte de son journal intime par Alice.

    Les chapitres courts permettent de s’imprégner totalement de l’histoire de ces 2 soeurs, que tout sépare en apparence.

    Un roman avec une belle leçon de vie sur ce qui est important pour être heureuse et trouver le bonheur !

  • angelita 13 avril 2019
    Sans mon ombre - Edmonde Permingeat

    Résumé Sans mon ombre d’Edmonde Permingeat
    Alice et Célia, jumelles, se retrouvent dans les Calanques. Mais la rencontre tourne mal. Célia reçoit des gifles retentissantes de sa soeur. Elle tombe et meurt.

    Alice prend la place de sa soeur au sein de sa famille.

    Avis Sans mon ombre d’Edmonde Permingeat
    Deux soeurs au caractère opposé mais qui se ressemblent tant et plus. Alice a toujours été la plus érudite, elle est d’ailleurs prof de philo et profite de la vie comme elle le souhaite. Elle a fait la fierté de son père mais a toujours été rabaissée par sa mère. Frondeuse, elle a toujours bousculé les ordres, au contraire de sa jumelle. Cette dernière a trouvé l’amour de sa vie très jeune, a été maman assez tôt et semble avoir une vie de rêve, à l’abri de tout souci matériel. Mais c’est l’arbre qui cache la forêt. Alice a toujours été jalouse de sa soeur car elle voulait être l’unique. Déjà, petite, elle a toujours voulu se différencier, exister sans l’autre. Elle en a pris conscience en voyant son double dans son miroir. Pourtant, petites, elles ont passé de bons moments ensemble, dans la ferme des grands-parents. Mais il semble que cela soit le seul endroit où la rivalité n’était pas de mise. Haine, rancoeurs, jalousies, mais il y a aussi de l’amour entre les deux soeurs et elles ne se le montrent pas.

    Dans cette première partie, Alice va vivre à la place de sa soeur, comme elle l’a toujours souhaité. A elle, les belles robes, l’argent facile. Mais dans ce milieu, l’envers du décor est tout autre. Le mari se révèle pire que ce qu’Alice pensait. En plus, elle doit se conformer aux petites mesquineries des uns et des autres, à la goujaterie des hommes, aux remarques perfides de la belle-mère et de la soeur. Alice va se rendre compte de l’enfer vécu par sa soeur, surtout lorsqu’elle trouvera son journal. Elle découvrira des secrets, elle est prise dans une spirale infernale pour qu’on ne la reconnaisse pas. Une première partie du point de vue d’Alice et une seconde partie du point de vue de Célia. Pour cette dernière, elle est honnête envers elle-même mais elle est la plus forte, à mon avis. Toujours rabaissée, elle n’a jamais eu confiance en elle. Elle a toujours été sous la coupe de sa soeur et ensuite de son mari. Mais arrive un âge où elle a eu envie de prendre son envol, de vivre pour elle, ses propres expériences. Elle a toujours regretté de ne pas être proche de son double qu’elle n’a pas jalousé mais elle a été la seule à souffrir. Célia va vite apprendre que la vie n’est pas rose, que même dans le milieu de son mari, derrière les alcôves se cachent les plus sombres secrets. Prendre la vie de sa soeur, la vivre n’est pas de tout repos pour Alice qui ne doit faire aucun faux pas pour ne pas se griller. Elle va, plus ou moins, apprendre la patience pour ne pas être démasquée. Elle est assez forte, tout de même, pour ça pour ne pas réagir face à sa belle-mère, face à toutes ses mamans qui ne pensent qu’à leur progéniture, à ses parangons de vertu.

    Je trouve que l’auteur ne nous détaille pas assez le pourquoi de cette violence envers Célia, à l’instant T. Bien sûr, il y a cette jalousie profonde d’Alice envers sa soeur, son Double, son Miroir. Alice qui a toujours voulu être la seule. Peut-on parler d’accident toutes ces gifles retentissantes ?

    J’ai des sentiments ambivalents quant à cette lecture. J’ai aimé l’histoire mais elle souffre de certains dialogues pas assez riches, pas assez travaillés. Cela a gâché ma lecture, malgré tout. Le final est, toutefois, très intéressant. Je ne m’y attendais pas mais il n’y avait que ça pour sauver les deux soeurs. Quant à ce qui arrive quelque temps plus tard, cela démontre bien que même des jumelles ne peuvent pas tromper tout le monde. Le rythme ne souffre d’aucun temps mort. Le personnage d’Alice, vis à vis de sa soeur, n’est pas assez étoffé à mon goût. On passe très vite, un peu trop vite sur ses réactions après la mort de sa soeur, ses décisions ambivalentes. Je n’ai pas pu m’attacher à Alice car elle n’a pas été rendue assez humaine par l’auteur, même dans les derniers instants. Quant à Célia, elle n’est pas si innocente que cela, elle a grandi au fur et à mesure des années. L’auteur égrène les réflexions d’Alice par des passages en italique. Cela montre sa grande culture mais aussi son caractère frondeur qu’elle tempère avec cette expérience.

    Je remercie Netgalley et les Editions L’Archipel pour cette lecture.

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