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Reykjavík - Ragnar Jónasson et Katrín Jakobsdóttir

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Résumé :

Août 1956, une jeune adolescente de quinze ans disparaît sans laisser de traces sur une petite île au large de Reykjavík.

Trente ans plus tard, l’Islande n’est plus la petite nation timide de l’après-guerre et se prépare à recevoir un grand sommet réunissant les USA et l’Union soviétique. Mais aucun Islandais n’a oublié cette énigme, jamais résolue.

Alors que Reykjavík s’apprête à fêter son 200e anniversaire, une jeune journaliste décide de remonter aux sources de cette mystérieuse affaire – aux conséquences imprévisibles.

Ragnar Jónasson est l’un des auteurs de polar islandais favoris des français.

Katrín Jakobsdóttir est première ministre d’Islande.

Source : Éditions de La Martinière

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Vos #AvisPolar

  • cathy_lit 23 mars 2024
    Reykjavík - Ragnar Jónasson et Katrín Jakobsdóttir

    Un policier Islandais ce soir « Reykjavik » de Katrine Jakobsdottir et Ragnar Jonasson aux Éditions de La Martinière Littérature. Un policier à quatre mains pour une enquête vieille de 30 ans. Un jeune journaliste commence une série d’articles sur une jeune fille disparue il y a trente ans et dont le mystère n’est toujours pas élucidé. Il va avoir beaucoup de succès et se plonger dans l’enquête au péril de sa vie. Sa sœur va l’accompagner et sera aussi au cœur de cette enquête. Un polar mêlant le cold case et le moment présent, c’est passionnant, haletant on ne le lâche pas une fois commencé.

  • Alex-Mot-à-Mots 3 février 2024
    Reykjavík - Ragnar Jónasson et Katrín Jakobsdóttir

    Islande, année 1986. Un jeune journaliste se lance à la recherche de Lana, disparue depuis 30 ans un soir d’août.

    Elle devait quitter son job d’été sur l’île de Videy, mais elle n’a jamais donné signe de vie depuis.

    J’ai aimé suivre Valur le jeune journaliste qui n’arrive pas à faire parler les témoins mais qui reçoit des indices d’une source anonyme.

    J’ai aimé que sa sœur Sunna reprenne le flambeau.

    J’ai aimé me promener dans les rues de la capitale dans les années 80.

    Un roman qui ne renouvèlera pas le genre mais qui se laisse bien lire.

    L’image que je retiendrai :

    Celle de la nuit qui arrive très tôt en automne.

  • Alex-Mot-à-Mots 3 février 2024
    Reykjavík - Ragnar Jónasson et Katrín Jakobsdóttir

    Islande, année 1986. Un jeune journaliste se lance à la recherche de Lana, disparue depuis 30 ans un soir d’août.

    Elle devait quitter son job d’été sur l’île de Videy, mais elle n’a jamais donné signe de vie depuis.

    J’ai aimé suivre Valur le jeune journaliste qui n’arrive pas à faire parler les témoins mais qui reçoit des indices d’une source anonyme.

    J’ai aimé que sa sœur Sunna reprenne le flambeau.

    J’ai aimé me promener dans les rues de la capitale dans les années 80.

    Un roman qui ne renouvèlera pas le genre mais qui se laisse bien lire.

    L’image que je retiendrai :

    Celle de la nuit qui arrive très tôt en automne.

  • Angelic Sword 1er janvier 2024
    Reykjavík - Ragnar Jónasson et Katrín Jakobsdóttir

    ❄️ Prenant
    En trois mots : polar - disparition - Islande

    « Mais tandis que le vieux bateau s’amarrait au pied de la jetée, Kristján pressentit que cette affaire ne faisait que commencer. »

    ➡️ Bienvenue en Islande, entre Reykjavik et l’île de Videy, ce roman nous plonge directement dans l’ambiance. On y trouve aussi quelques éléments intéressants sur le contexte social du pays.

    ➡️ Non, ce polar ne conviendra pas aux fans de thrillers haletants. En revanche, ce n’est pas pour ça qu’il n’y a pas de rythme ou de rebondissements, au contraire. Il y a peu d’action pure mais l’intrigue est bien construite et le style très fluide malgré une écriture à quatre mains.

    « Lára n’était jamais réapparue. »

    ➡️ Ici rien de bien sanglant, on reste beaucoup dans la recherche d’indices, les différents interrogatoires, l’enquête tout simplement. On sent d’ailleurs l’amour des auteurs pour les romans d’Agatha Christie.

    ➡️ Les auteurs m’ont surprise tout au long du récit et ont surtout eu recours à un procédé que j’aime particulièrement et que je ne retrouve que trop rarement. Sans oublier la résolution que je n’avais pas vu venir.

    Merci aux éditions de la Martinière pour ce service de presse numérique via NetGalley.

  • GentlemanFarmer 16 décembre 2023
    Reykjavík - Ragnar Jónasson et Katrín Jakobsdóttir

    Le seul interet de ce thriller est sa jolie couverture.
    Inutile de vous fatiguer inutielement a tourner les pages de ce bouquin insipide au possible.
    precipitez-vous sans tarder sur "croix de cendres" d’antoine senanque qui vient de paraitre.
    un climat qui ressemble "au nom de la rose"

  • Chineuse Delecture 11 décembre 2023
    Reykjavík - Ragnar Jónasson et Katrín Jakobsdóttir

    Le quatre mains ne sied pas à tout le monde et clairement ce n’est pas le fort de Ragnar Jonasson. Il nous a habitué à des livres rythmés, originaux, à la tension palpable. Ici cela peine à demarrer, si l’environnement politique islandais des années 80 passionne cf un des auteurs, l’intrigue ne prend pas malheureusement.

  • spitfire89 1er novembre 2023
    Reykjavík - Ragnar Jónasson et Katrín Jakobsdóttir

    Ce nouveau livre est plutôt lent avant de prendre un rythme plus classique. L’intrigue est bien construite il n’y a pas trop de temps morts. Une Islande en pleine mutation, rencontre entre le président américain et de l’URSS. Anniversaire de Reykjavík pour les 200 ans. Des personnages attachants, une écriture a quatre mains réalistes mais j’ai malgré tout une préférence pour les précédentes intrigues de Ragnar Jónasson.

    "Les recherches de la police n’avaient rien donné. Les plages avaient été inspectées, mais on n’y avait trouvé ni corps échoué, ni bagages. Lára s’était comme évaporée."

    "L’adolescente avait disparu sous leur nez. Le constat était simple : ils avaient d’abord été trois sur cette île, puis il n’en était resté que deux. Comme dans un roman policier d’Agatha Christie."

  • dany.plaisant 29 octobre 2023
    Marathon du polar 2023, équipe LEGANGDESBEPOLAIRES
    Reykjavík - Ragnar Jónasson et Katrín Jakobsdóttir

    Merci aux éditions @lamartiniere.litterature pour ce SP via @netgalleyfrance
    Roman écrit à 4 mains, et quel thriller ! J’ai été complètement conquise par cette enquête.
    Août 1956, Lara, jeune fille de 15 ans disparaît mystérieusement entre l’île de Videy, où elle travaille pour Olaf et Ottar, et Reykjavik. Fugue, meurtre, noyade ? A-t-elle réellement quitté l’île ? Et comment ?
    Kristjan, jeune inspecteur , chargé de l’enquête ne trouve aucun indice, malgré des fouilles minutieuses sur cette petite île. L’affaire sera classée sans suite, mais fera l’objet d’articles dans la presse régulièrement.
    30 ans plus tard, un jeune journaliste Valur décide de relancer l’enquête et se replonge dans le passé, interviewe à nouveau les principaux acteurs de l’époque.
    En 1986, c’est également le bicentenaire de l’Islande mais aussi une rencontre historique entre Reagan et Gorbatchev à Reykjavik.
    J’ai également apprécié les recherches faites sur cette période des années 1980, sur la vie en Islande qui est en pleine mutation politique et sociale.
    Les chapitres sont courts, les personnages principaux attachants, et une enquête très bien menée par ce journaliste qui n’hésite pas à prendre des risques, et bousculer la sphère politique. Secrets, non-dits, jusqu’où l’amitié peut-elle aller ?
    Coup de cœur pour ce polar nordique !

  • Sharon 23 octobre 2023
    Reykjavík - Ragnar Jónasson et Katrín Jakobsdóttir

    Oui, je le dis souvent, mais j’ai souvent la chance de lire des romans intéressants : ce roman policier est véritablement prenant, et j’ai eu souvent envie de lire une page de plus, puis encore une page de plus, pas seulement pour l’intrigue policière, qui est très bien construite, nous entraînant là où nous ne nous y attendions pas, mais aussi pour les personnages que nous rencontrons.

    L’originalité première de ce roman vient du fait que nous suivons une enquête policière sur trente ans, une affaire de disparition, comme malheureusement il en existe tant. Une jeune fille a disparu, une jeune fille sans histoire, si ce n’est qu’elle s’est volatilisée un beau jour et que personne ne sait ce qu’il est advenu d’elle. L’enquête ? Elle n’est pas si facile que cela à mener, les gens « bien » ne souhaitent pas trop être dérangés – après tout, qu’a-t-on contre eux ? Rien ! Tous les dix ans, l’affaire sera ressortie par la presse, tous les dix ans, le policier qui enquêta à l’époque et a vu sa carrière marquée par cette disparition sera sollicité par les journalistes, sans que les choses évoluent.

    Pour qu’un cold case soit résolu, il faut que quelqu’un se décide à parler. Même si ce qu’il dit est partiel, partial. Il faut aussi que quelqu’un soit disposé à l’écouter, et ait la possibilité, les capacités pour examiner ce qui a été révélé. C’est le cas de Valur, journaliste de son état, et s’il est efficace, c’est parce qu’il veut avant tout faire son métier de journaliste, non tenir le scoop de l’année, ou accomplir une première étape dans ce qui sera une belle et grande carrière. Valur veut enfin que justice soit rendue, malgré toutes les personnes qui disent que cela ne vaut pas la peine d’enquêter.

    Valur est lumineux, sa sœur Sunna l’est tout autant, aussi déterminée que lui à chercher, indice après indice, ce qu’il a pu advenir de Lara, à retrouver les personnes qui l’ont croisées voici trente ans, à rompre le silence, enfin.

    Une belle réussite.

  • prdj93 20 octobre 2023
    Reykjavík - Ragnar Jónasson et Katrín Jakobsdóttir

    C’est parti pour un petit voyage dans l’espace et dans le temps ! Direction l’Islande plus précisément Videy, une île totalement isolée au large de Reykjavik, une île sur laquelle une jeune fille de 15 ans, Lara, employée chez Olőf et Ottar Blőndal, a disparu du jour au lendemain.
    Nous sommes alors en 1956.

    Pendant des années, la disparition de la jeune fille revient en une des journaux à des dates anniversaires, les questions ressurgissent disparition, meurtre, fugue ??? Affaire non élucidée.
    La question demeure jusqu’à ce que Valur Robertsson, jeune journaliste en quête de scoop, rouvre l’enquête en 1986.

    J’ai adoré retrouver l’ambiance des années 80 dans cette enquête. Les événements relatifs à l’Islande sont bien retracés notamment la rencontre entre Reagan et Gorbatchev un évènement tellement incroyable dans un pays comme l’Islande qui a l’époque donnait l’impression d’un trou perdu au milieu de l’océan.

    Reykjavík fête son 200e anniversaire et Valur sort les cadavres des placards, l’ambiance est à la fête mais pas pour tout le monde, l’enigme se met en place doucement puis les choses s’accélèrent très vite.

    J’ai trouvé ce roman assez sympa, l’écriture à quatre mains est intéressante d’autant que Me Jakobsdóttir est la première ministre en Islande ( je n’imagine pas que cette situation serait possible en France, on accepterait difficilement qu’un premier ministre écrive un roman policier pendant son mandat !), et férue de littérature policière. Le résultat est un agréable moment rétro à passer en Islande !

  • Mousquetaire11 5 octobre 2023
    Reykjavík - Ragnar Jónasson et Katrín Jakobsdóttir

    Même si l’Islande est considérée comme le pays le plus sûr au monde, le taux de sa criminalité dans la littérature ne cesse d’augmenter depuis que Ragnar Jónasson, auteur originaire de Reykjavik a commencé à écrire il y a plus d’une quinzaine d’années 😉

    Été 1956, Lára Marteinsdottir, une adolescente disparaît alors que celle-ci séjournait sur une petite île proche de la capitale. Trente ans plus tard, le mystère demeure toujours. S’agissait-il d’une fugue ? Est-ce que Lára est en vie ou est-ce que la réalité est elle plus funeste ?
    Alors qu’en ce mois d’août 1986 la ville est en pleine effervescence pour fêter ses 200 ans, Value, un jeune journaliste va décider d’enquêter sur la disparition de l’adolescente en espérant découvrir de nouveaux éléments au risque d’ouvrir une boîte de Pandore fermée il y a des années de cela.

    J’ai été contente de retrouver Ragnar Jónasson dans ce récit à quatre mains écrit avec Katrín Jakobsdóttir qui n’est autre que la Première ministre Islandaise ! J’ai trouvé ce livre plaisant à lire et reste dans la continuité des autres ouvrages de Ragnar Jónasson au rythme assez lent à la différence que je me suis plus attachée aux personnages. De plus, j’ai réussi à être surprise lors de la survenance d’événements que je n’avais pas vus venir. Pourtant en le refermant je me rends compte que quelque chose m’a dérangée. J’ai trouvé qu’il manquait quelque chose pour rendre le récit totalement convaincant. Je regrette aussi d’avoir eu l’impression que la fin était trop vite amenée alors que quelques pages en plus auraient permis de rester dans la dynamique du récit.

    Malgré cette impression qui peut paraître un peu mitigée, j’ai eu du mal à lever la tête de ce livre car j’étais complètement absorbée par le récit ! Je tiens à remercier les Éditions de la Martinière et Netgalley France qui m’ont permis de découvrir en avant-première le dernier roman de Ragnar Jónasson et j’avoue regretter de ne pas être disponible pour aller le rencontrer ce jeudi 5 octobre...

  • Mousquetaire11 5 octobre 2023
    Reykjavík - Ragnar Jónasson et Katrín Jakobsdóttir

    Même si l’Islande est considérée comme le pays le plus sûr au monde, le taux de sa criminalité dans la littérature ne cesse d’augmenter depuis que Ragnar Jónasson, auteur originaire de Reykjavik a commencé à écrire il y a plus d’une quinzaine d’années 😉

    Été 1956, Lára Marteinsdottir, une adolescente disparaît alors que celle-ci séjournait sur une petite île proche de la capitale. Trente ans plus tard, le mystère demeure toujours. S’agissait-il d’une fugue ? Est-ce que Lára est en vie ou est-ce que la réalité est elle plus funeste ?
    Alors qu’en ce mois d’août 1986 la ville est en pleine effervescence pour fêter ses 200 ans, Value, un jeune journaliste va décider d’enquêter sur la disparition de l’adolescente en espérant découvrir de nouveaux éléments au risque d’ouvrir une boîte de Pandore fermée il y a des années de cela.

    J’ai été contente de retrouver Ragnar Jónasson dans ce récit à quatre mains écrit avec Katrín Jakobsdóttir qui n’est autre que la Première ministre Islandaise ! J’ai trouvé ce livre plaisant à lire et reste dans la continuité des autres ouvrages de Ragnar Jónasson au rythme assez lent à la différence que je me suis plus attachée aux personnages. De plus, j’ai réussi à être surprise lors de la survenance d’événements que je n’avais pas vus venir. Pourtant en le refermant je me rends compte que quelque chose m’a dérangée. J’ai trouvé qu’il manquait quelque chose pour rendre le récit totalement convaincant. Je regrette aussi d’avoir eu l’impression que la fin était trop vite amenée alors que quelques pages en plus auraient permis de rester dans la dynamique du récit.

    Malgré cette impression qui peut paraître un peu mitigée, j’ai eu du mal à lever la tête de ce livre car j’étais complètement absorbée par le récit ! Je tiens à remercier les Éditions de la Martinière et Netgalley France qui m’ont permis de découvrir en avant-première le dernier roman de Ragnar Jónasson et j’avoue regretter de ne pas être disponible pour aller le rencontrer ce jeudi 5 octobre...

  • jeanmid 4 octobre 2023
    Marathon du polar 2023, équipe JMD
    Reykjavík - Ragnar Jónasson et Katrín Jakobsdóttir

    Étonnant roman à quatre mains avec deux illustres personnages à la manoeuvre : l’auteur islandais Ragnar Jonasson bien connu des lecteurs français, mais aussi ni plus ni moins que la Première Ministre islandaise Katrin Jakobsdottir.
    Il faut croire que le duo s’est parfaitement entendu ou complété car le rendu est parfaitement réussi.

    Août 1956 : la jeune Lara, quinze ans, a disparu sans donner de nouvelles depuis qu’elle a quitté la demeure d’Olöf et Ottar Blöndal, rompant brusquement son contrat au service du couple de notables, seuls habitants de l’île de Videy, située au large de Reykjavik. Fugue ? Disparition inquiétante ?
    Kristjan, jeune inspecteur d’astreinte est chargé de l’enquête mais ne parviendra pas à trouver le moindre indice malgré les fouilles de l’île organisées quelques jours plus tard. Cruelle déception pour le policier qui voit cette affaire rejoindre les trop nombreuses enquêtes non élucidées . le temps passe et trente ans plus tard, Valur Robertsson, jeune journaliste qui ne manque pas de ressources ni d’imagination pour dénicher un scoop, décide de relancer l’enquête sur la disparition de Lara, sous forme d’épisodes dont il a bien l’intention d’y inclure des éléments inédits et pourquoi pas la vérité ultime. Arrivera-t-il à ses fins alors que personne n’a envie de remuer le passé ?

    J’ai tout de suite été captivé par ce récit qui suit les investigations de différents protagonistes que le destin ou le métier a mis sur le chemin de la jeune Lara. Qu’est-elle devenue et que s’est-il véritablement passé en ce mois d’août 1956 ? Telles sont les deux réponses que tente d’obtenir Valur et sa soeur Sunna. Les deux jeunes ont de la suite dans les idées et sont motivés pour différentes raisons à interroger tous les témoins de l’époque quelle que soit leur situation et leur influence d’aujourd’hui.
    Les deux auteurs nous ont donc replongé dans les années 80, époque où l’Islande est en pleine mutation sociale et politique, mettant au pouvoir pour la première fois au monde , une femme.
    Sa capitale Reykjavik , qui fête en 1986 son bicentenaire, se transforme également même si ce n’est pas toujours de manière la plus esthétique.
    L’histoire est parfaitement construite et ne laisse aucun temps mort venir troubler le rythme régulier du récit qui sait nous surprendre quand on s’y attend le moins et qui sait nous émouvoir alors que nous nous sommes attachés sans mal à certains des personnages principaux.

  • Christophe Gelé 15 septembre 2023
    Reykjavík - Ragnar Jónasson et Katrín Jakobsdóttir

    Les moins perspicaces d’entre vous auront su discerner qu’il s’agit là d’un roman de littérature islandaise.

    Les amateurs connaissent déjà Ragnar Jonasson mais moins nombreux sans doute savent qui est Katrin Jakobsdottir.

    Vous le saurez avant la fin de l’article c’est promis ! (Attention : scroller c’est tricher !)

    En route pour Reykjavik…

    Reykjavik est un polar typique du genre Cold case. En effet, la disparition qui est au coeur de l’enquête qui constituera le fil conducteur de ce livre se situe pas moins de trente ans avant les faits.

    En 1956, une jeune fille disparait alors qu’elle était au service d’une famille aisée sur l’île de Videy, au large de l’Islande. Le jeune enquêteur chargé de l’affaire se voit rapidement empêché de mener à bien son enquête sous la pression de personnes influentes et l’affaire est vite classée.

    Pourtant elle continue d’entêter le policier ainsi que la population islandaise malgré le temps qui passe. Périodiquement elle revient dans la presse et c’est un jeune journaliste ambitieux et sympathique qui, trente ans plus tard, se met en quête de la vérité au sujet de cette étrange disparition.

    Je n’irai pas plus loin dans l’histoire afin de ne pas trop en révéler aux futurs lecteurs mais il y a un revirement de situation particulièrement osé vers le milieu du roman qui m’a beaucoup enthousiasmé et qui redonne un second souffle et un rythme plus élevé au roman.

    On trouve dans Reykjavik le fameux triangle amoureux Police/Journalisme/Politique qui a fait le succès mondial de la série Millénium et il faut avouer que la recette fonctionne parfaitement.

    J’avais déjà beaucoup aimé Dix âmes, pas plus de Ragnar Jonasson et ce nouveau roman m’a convaincu encore davantage. Le fait qu’il ait été écrit avec Katrin Jokabsdottir contribue certainement à cette réussite.

    Le parcours de la première ministre d’Islande, Katrín Jakobsdóttir, passionnée de littérature policière, n’est rien de moins que singulier. Après des études de lettres à l’université de Reykjavík et un mémoire sur l’écrivain islandais Arnaldur Indridason, elle devient conseillère linguistique et écrit pour plusieurs médias islandais. Écologiste, féministe et antimilitariste, elle est nommée première ministre d’Islande en 2017, devenant ainsi la seule écologiste à la tête d’un gouvernement dans le monde.

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