- Auteur : Matt Goldman
- Editeur : Calmann-Lévy
- Date de sortie : 2 novembre 2017
- EAN : 978-2702160855
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Résumé :
Comment résoudre
un meurtre sans la moindre
preuve exploitable ?
C’est la difficulté que rencontre le privé Nils Shapiro. Son ancien collègue de la police d’Edina, Anders Ellegaard, vient en effet de l’appeler au sujet d’une affaire pour le moins étrange. Maggie Somerville a été retrouvée assassinée dans sa chambre mais, problème : le cadavre, la scène de crime et la maison entière sont noyés sous une épaisse couche de poussière provenant de centaines de sacs d’aspirateur éventrés. Espérer y retrouver l’ADN de l’assassin relève de l’utopie pure et simple.
Nils se lance malgré tout dans l’enquête et découvre une mystérieuse jeune femme dont l’identité, si elle était révélée, pourrait détruire toute la famille Somerville. Et quand le FBI s’empare de l’affaire…
musemania 28 janvier 2019
Retour à la poussière - Matt Goldman
Je remercie les éditions Calmann-Levy et Netgalley pour la découverte de ce roman policier. Le résumé me donnait envie et je n’ai pas été déçue. Même s’il ne s’agit pas forcément du livre de l’année, j’y ai passé un bon moment de lecture et d’évasion (ce que je demande aux livres que je lis pour le moment).
Tous les ingrédients du bon roman policier, selon moi, sont présents : un détective privé/policier doté de failles, un service de police dépassé par les événements, une bonne intrigue, un jeu de chat et de la souris entre coupable et autorité, une touche d’humour,...
L’auteur, Matt Goldman, présente la ville de Minneapolis et la décrit comme un personnage à part entière (un peu comme dans le livre « Les chiens de Détroit de Jérôme Loubry). L’auteur avoue lui-même, dans ses remerciements, qu’il espère que son bouquin sera considéré comme une lettre d’amour à sa ville. Le lecteur a l’impression de s’y promener, d’en « découvrir » ses routes et paysages, de ressentir les affres du climat polaire hivernal qui y règne. Cela m’a, en tout cas, donné l’envie de m’intéresser plus à cette ville des Etats-Unis, beaucoup plus méconnue et parfois oubliée de la littérature américaine, comparativement à des villes comme New-York ou Los Angeles.
J’ai apprécié la façon dont l’auteur décrit ses personnages, de manière juste et sans ambages. Il est facile de s’y attacher (même aux personnage secondaires comme Beth ou Perry...) et surtout à Nils Shapiro, détective privé et personnage principal. Ce dernier pourrait être réutilisé dans une suite car il a tout ce que le public aime chez les « policiers » : du charme, de l’humour (parfois noir), de la perspicacité et une bonne dose d’effronterie.
Il ne s’agit pas à proprement parler d’un livre à suspens mais il est doté d’une bonne intrigue. La découverte du vrai coupable ne se fera qu’en fin de livre lorsque tous les éléments commenceront à s’emboîter et pas, de la manière qu’on aurait pu croire... Le coupable idéal ne l’est pas forcément...
Premier roman de cet auteur, il m’a donné envie de le suivre et de lire ses prochains bouquins.
Mes évasions livresques 2 octobre 2018
Retour à la poussière - Matt Goldman
Attirée par la 4e de couverture et par la couverture en elle-même, que je trouve magnifique, je trouvais le postulat de départ de cette intrigue originale...
Mais ?... Non, pas tout de suite ^^
Effectivement, l’intrigue de départ est totalement originale avec le moyen que trouve le meurtrier pour couvrir ses traces sur la scène de crime.
Qui pouvait bien en vouloir à Maggie Somerville, femme apparemment sans histoire ?
Lorsque le corps est retrouvé sous des monticules de poussière, la police d’Edina fait appel au privé Nils Shapiro pour élucider le mystère...
J’ai adoré le personnage du privé Nils Shapiro, drôle, charismatique, énervant pour sa hiérarchie et ses amis pour ses sarcasmes entre autres. Le genre de personnage atypique qu’on aime détester.
Tout cela donne envie, n’est-ce pas ? Alors où est le mais ? J’y arrive...
Autant le début est bien rythmé, original et avec un personnage attachant, autant le milieu du roman souffre d’un ventre mou, de longueurs et de digressions, qui m’a créé un léger lors de la lecture de ce roman, pourtant relativement court.
Le dernier tiers reprend un peu de rythme, heureusement, et même si la fin semble sortie tout droit d’un chapeau de magicien, le personnage de Shapiro est tellement jubilatoire que j’ai adoré ce final à la Columbo :)
Une lecture mitigée donc mais un personnage attachant que j’aimerai retrouver dans une autre enquête, un poil plus rythmée :)