- Auteur : Mary Jane Clark
- Editeur : Archipoche
- Date de sortie : 7 novembre 2018
- EAN : 2377352170
Inscrivez-vous ou connectez-vous pour pouvoir participer au Club !
Résumé :
Quand le rideau tombe, tombent les cadavres...
Chaque été, dans le Massachusetts, se déroule un festival de théâtre.
Caroline, nouvelle chroniqueuse d’une chaîne de télé new-yorkaise, doit couvrir l’évènement auquel participe sa belle- fille.
L’occasion pour la journaliste de se rapprocher de la jeune femme qui n’a toujours pas accepte le remariage de son père.
Mais la mort soudaine de deux étudiants et le meurtre d’une bibliothécaire viennent troubler les festivités.
Un jour, Belinda Winthrop, actrice vedette couronnée d’un Oscar, disparaît a son tour.
Fugue, meurtre ou enlèvement
bookliseuse 3 janvier 2019
Morts en coulisses - Mary Jane Clark
Après s’être disputé avec un inconnu sur un parking un couple de jeunes acteurs meurt dans un étrange accident de voiture.
Caroline Enright chroniqueuse de cinéma et théâtre pour une chaîne de télé New-new-yorkaise part dans le Massachusetts assister à un festival de théâtre. Sa belle fille Meg y effectue un stage de comédienne, et a été désignée pour assister la célèbre actrice Belinda Winthrop dans son habillage.
Une bibliothécaire est assassinée peut de temps après c’est Belinda qui disparaît étrangement. Caroline décide de fouiner un peu afin de comprendre se qui se passe…
Avec des chapitres court, l’auteur nous entraîne facilement dans son histoire, à chaque pages nous offrant un nouveau suspect potentiel. J’ai lu très rapidement ce roman sans temps morts ni passage superflu. Même si l’historie n’a rien d’extraordinaire et si j’ai deviné rapidement qui était le coupable, j’ai beaucoup apprécié cette histoire. Cela m’a permis de faire un break après la lecture de romans bien plus noir.
Charlie Yannick 3 janvier 2019
Morts en coulisses - Mary Jane Clark
Par rapport au roman Crime glacé , il n’y a vraiment pas photo. Autant ce dernier s’achevait sur une queue de poisson d’anthologie (à croire que l’éditeur venait d’appeler la romancière pour rendre son manuscrit en urgence), autant là on doit reconnaître que le scénario est davantage abouti. La fin est bien construite mais il faut avouer qu’on découvre bien avant la dernière page tournée le nom du coupable. Seul le mobile reste un peu flou mais les accros aux polars ne devraient pas se laisser berner longtemps. En somme, on est dans un bon scénario digne d’une série policière d’après-midi sur France 3 mais ne vous attendez pas à un suspense à couper le souffle. Hollywood ne se mettra pas à mon avis sur les rangs pour l’adaptation.
Ici pas de personnages pour faire joli, chacun a son utilité et contribue à tenter de perdre le lecteur dans son enquête, même si certains d’entre eux touchent un peu à la caricature : on notera, par exemple, la présence du peintre maudit amoureux de son égérie ou du régisseur aux activités louches ou de la doublure prête à tout pour prendre la place de l’actrice en titre. D’autres clichés sont également au rendez-vous comme l’héroïne détestée par sa belle-fille adolescente et le mari préférant par lâcheté éviter tout conflit parce que, dans l’histoire, lui s’en tire plutôt bien. En somme, on assiste à une sorte de série B sur la vie et l’entourage d’une star naissante du cinéma, une sorte de Jennifer Lawrence à qui tout réussit.
Passés ces éléments clés de tout polar TGV, la lecture est plutôt agréable et divertissante. C’est le genre de roman qu’on attaque installé près de la cheminée avec un chocolat chaud et des biscuits, histoire de procrastiner pendant une après-midi où l’on n’a pas envie de sortir de chez soi.
Ma tête à claques à moi
La palme revient, cette fois, à Gus Oberon, stéréotype du beau gosse aux activités douteuses. Vous savez, c’est le type qui se promène la chemise de cow-boy ouverte sur un torse glabre (voir en sueur) et qui fait kiffer toutes les jeunes filles (et pas que !) dans les séries à succès américaine, le méchant garçon quoi… mais un peu con quand même.
En définitif, si vous aimez les polars un peu faciles, sans violence outrancière ni psychopathe complètement déjanté, ce roman est pour vous. Il vous fera passer un bon moment sans révolutionner le genre.