- Auteur : Karine Giebel
- Editeur : Pocket
- Date de sortie : 8 mars 2012
- ISBN : 2266180746
- EAN : 9782266180740
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Kamiyu-chan 22 juillet 2023
Marathon du polar 2023, équipe CAMVAL
Meurtres pour rédemption - Karine Giebel
Un modèle du genre du roman noir.
Dans ce thriller très sombre, nous suivons Marianne, jeune détenue condamnée à perpétuité pour plusieurs meurtres sauvages. Dans l’enfer carcéral, elle est victime de la cruauté régulière de geôliers en mal d’autorité, de règlements de compte entre codétenues voulant asseoir leur suprématie, aux addictions et à une passion aussi dévorante qu’interdite. Le tableau apocalyptique des conditions carcérales fait froid dans le dos. Dans la seconde partie, Marianne va devoir commettre l’indicible pour assurer sa liberté et sa rédemption... ou pas.
J’ai beaucoup accroché au personnage de Marianne, à sa jeunesse, sa violence, son intelligence et sa volonté féroce d’aller au bout de son chemin. Globalement, les personnages sont bien incarnés, les dialogues mis en forme à la perfection. Le suspense et les séquences d’action entraînent le lecteur dans une lecture addictive et angoissante. Les mille pages se dévorent à toute vitesse, jusqu’à un dénouement digne de Karine Giebel.
Asmo Stark 22 janvier 2023
Meurtres pour rédemption - Karine Giebel
🖤 Meurtres pour rédemption - Karine Giebel 🖤
@editions_pocket
Résumé :
Marianne, vingt ans. Les barreaux comme seul horizon. Perpétuité pour cette meurtrière.
Indomptable, incontrôlable, Marianne se dresse contre la haine, la brutalité et les humiliations quotidiennes.
Aucun espoir de fuir cet enfer, ou seulement en rêve, grâce à la drogue, aux livres, au roulis des trains qui emporte l’esprit au-delà des grilles. Grâce à l’amitié et à la passion qui portent la lumière au cœur des ténèbres.
Pourtant, un jour, une porte s’ouvre. Une chance de liberté.
Mais le prix à payer est terrifiant pour Marianne qui n’aspire qu’à la rédemption...
Coup de cœur pour ce roman noir !
C’est un pavé de près de 1000 pages qui se lit pourtant très vite tant on veut connaître la suite. C’est le genre de livre que l’on dévore pour connaître la fin alors même qu’on ne veut pas y arriver, on ne veut pas le quitter.
Il faut dire que l’auteure nous offre un personnage de taille avec Marianne ! Marianne, meurtrière de vingt ans condamnée à perpétuité, ultra-violente, incontrôlable, incapable de gérer sa colère, de museler ses pulsions et pourtant Marianne si touchante, si dure et si fragile, si forte et si abîmée. Avec elle on vit le quotidien des prisons, les matons (les bons et les mauvais), les rapports avec les autres détenues, les luttes de pouvoir, la violence, le cachot, les fouilles, le manque de liberté, d’espace. Avec elle on se révolte, on s’indigne, on sourit, on pleure, on souffre. Et Marianne n’est pas le seul personnage fort de ce roman, loin de là, mais je ne veux pas trop vous en dire.
Ce roman est complètement immersif, l’écriture est imagée et rythmée si bien que l’on visionne très clairement toutes les scènes comme dans un film. Il faut parfois avoir le coeur accroché, certaines scènes sont très dures, très brutales mais rien n’est gratuit, l’histoire est forte et ces violences y ont malheureusement leurs places.
C’est un roman noir et dur sur l’univers carcéral qui ne peut pas laisser indifférent.
lireencore93420 26 décembre 2022
Meurtres pour rédemption - Karine Giebel
Marianne, vingt ans. Les barreaux comme seul horizon. Perpétuité pour cette meurtrière. Indomptable, incontrôlable, Marianne se dresse contre la haine, la brutalité et les humiliations quotidiennes. Aucun espoir de fuir cet enfer, ou seulement en rêve.
Quelle expérience de lecture, déjà, on était 12 à le lire, à échanger, à nous soutenir, car oui, ce livre est tellement bon, mais aussi extrêmement difficile à lire parfois que c’est vraiment un sentiment de confort de pouvoir échanger avec 11 autres personnes.
Pour moi, j’emploie le terme très peu, c’est vraiment un chef d’oeuvre, c’est mon 7éme livre de l’autrice, pratiquement un livre sur deux, c’est un coup de coeur, mais là, on est vraiment au-dessus, je me suis senti complètement immergée dans l’esprit de Marianne et également dans son corps.
J’ai pleuré avec elle, j’ai souffert, j’ai aimé et surtout, j’ai gardé cet espoir, quelle as tout au fond d’elle.
Cette autrice est très douée pour construire des personnages forts auxquels on s’attache, cela était la même chose pour Tama l’héroïne de " Toutes blessent la dernière tue" - Je n’oublierais jamais Marianne, j’ai même rêvé d’elle.
En plus du passé de Marianne qui est vraiment intéressant, c’est le milieu carcéral que l’autrice nous dépeint. J’ai trouvé cela tellement réaliste, c’est violent, c’est cruel, mais cela sonne tellement un vrai malheureusement.
Bon comme ses autres livres, il y a beaucoup de rebondissements, du sentiment ce qui assez rare chez cette autrice, et évidemment tellement addictif.
Le point fort de ce récit, c’est réussir à nous faire aimer ce personnage qui est loin d’être un enfant de choeur et d’arriver à nous émouvoir avec un tel personnage.
Bon j’ai juste raffolé de ce livre, comme je n’en ai jamais aimé aucun autre, je n’oublierais jamais l’histoire de Marianne, même si c’est une fiction.
L’univers carcéral m’a toujours intéressé, je ne sais pas pourquoi j’ai lu beaucoup de livres sur ce sujet, des témoignages et des fictions également, mais aucun ne m’as touché à ce point.
Mais avec cette autrice, on ne sait jamais à quoi s’attendre, peut-être, je lirais un autre livre d’elle que j’aimerais encore plus.
J’ai encore quelques livres d’elle dans ma bibliothèque, mais je les lis par parcimonie de peur qu’il m’en reste plus
Loudiebouhlis 11 avril 2022
Meurtres pour rédemption - Karine Giebel
Marianne de Gréville est comme un cataclysme. Son histoire, un bouleversement.
Mais pourquoi ai-je autant attendu pour lire ce livre ?! Parce que c’est presque mille pages m’ont fait peur ?! Quelle idiote !
Dès les premières pages de son roman, Karine Giebel insuffle suffisamment de bienveillance pour que nous, lecteur, on se prenne d’une affection immédiate pour ce personnage principal aux nombreux tourments.
Et encore une fois, je suis admirative de ce talent. Le talent de l’auteur pour tourmenter le lecteur dans ses émotions, dans ses sentiments.
L’histoire de Marianne m’a happé immédiatement, m’empêchant, moi lecteur, de respecter le rythme de la lecture commune (organisée par @millelectures avec @depagesenpages et @laudeslivres), mais surtout d’effectuer une lecture en parallèle, tant elle me hantait.
C’est sans conteste une lecture coup de poing, que je glisse avec plaisir dans les rayonnages de ma bibliothèque pour conserver fièrement cette lecture qui a bouleversée mes émotions.
Amélie Mendes 2 mars 2022
Meurtres pour rédemption - Karine Giebel
Quand perpétuité veut dire éternité. Comment espérer une vie meilleure, alors que les barreaux et ce qu’ils impliquent sont le seul horizon visible à des kilomètres ?
Alors c’est vrai, Marianne n’est pas emprisonnée par erreur. C’est une meurtrière (accidentelle ?), à qui la justice a décidé de ne pas faire de cadeau parce qu’elle a paralysé la vie d’une flic, dans tous les sens du terme. Mais... Marianne a un passé compliqué, une enfance différente. Non, pas tellement plus que d’autres. C’était simplement une rebelle. Et elle a pris perpet’ parce qu’elle a fait du mal en toute conscience.
Un réalisme à toute épreuve
Qu’est-ce qu’elle est douée K. Giebel, pour nous dépeindre l’univers carcéral français dans toute sa froideur brutale. Promenade interdite pour les durs à cuire, douche de dix minutes (quand on ne subit pas l’assaut d’une meute de hyenes), bouffe à vomir, lit en béton, cellule rikiki, tapage nocturne, bastons, matons...
Elle est tout aussi douée pour créer des personnages complexes, nuancés, plus vrais que nature. Si un roman réussi est une montagne russe faite d’émotions, Meurtres pour rédemption en est la référence absolue. Si la violence des coups fait vibrer nos boyaux, la brutalité des souvenirs, du manque et des mots fait bouillir notre cerveau.
Chaque personnage a sa part d’ombre et de lumière, au fil des pages (sauf peut-être Solange alias La Marquise...). L’exemple le plus pertinent, la protagoniste. Marianne est une brute mauvaise et méchante. Dans les mots et les actes oui, mais dans l’âme ? La prison a fait d’elle une machine à tuer. A nourri en elle une rage contre sa famille, contre la loi, mais elle estime l’amitié des uns et court après l’amour des autres, deux sentiments dont la perte la ferait souffrir. C’est là qu’en tant que lecteur.ice, on en vient à éprouver de l’admiration, de la pitié et de l’attachement pour elle. Parce que K. Giebel s’est atelée à la délicate tâche de dévoiler l’humaine cachée dans l’enveloppe de monstre qu’on lui martèle.
Une critique de la société
De nombreux questionnements viennent chambouler nos préjugers et nos facilités de penser. Vaut-il mieux la justice ou la vengeance quand la justice se trompe et que la vengeance a raison ? La condamnation a perpétuité n’est-elle pas le meilleur moyen d’aliéner une personne qui aurait pu être sauvée ? La prison n’a t-elle pas tendance à nier l’humanité des détenus, faisant d’eux des monstres dont les chances de réintégrer la société s’amenuisent avec le temps ? Qu’est-ce que la liberté : la fin d’une entrave après un enfermement inhumain, la solitude après l’amour passionnel, ou la mort ?
D’autres sujets forts sont abordés, ils ne manquent ni d’intérêt ni de matière : l’abus de pouvoir, la corruption, l’amour, le suicide...
- Les faiblesses du roman
J’ai admiré la justesse avec laquelle l’auteure retranscrit la douleur, qu’elle soit physique ou psychologique. Néanmoins, l’escalade de violence a fini par tuer, selon moi, l’admiration que je vouais à Marianne. Parce qu’elle était forte, qu’elle est devenue surhumaine, et que moi, je m’en fous des superhéroïnes.
La vraissemblance c’est aussi savoir s’arrêter. Pour moi, il y a une centaine de pages en trop dans le troisième acte du roman. Je m’y suis presque ennuyée parce que je voulais a tout prix une réponse à une question laissée en suspend depuis des pages et des pages, et qu’elle ne m’était jamais donnée pour laisser plus de place à une "nouvelle" relation amour-haine un peu redondante. J’ai trouvé que des scènes étaient des redites. Ces quelques répétitions auraient pu être tout simplement coupées.
+ Les forces du roman
Sa narration hors du commun, omnisciente et interne à la fois, est un coup de génie. Passer de la tête de Marianne à une vue d’ensemble c’est pouvoir à la fois s’identifier à elle et prendre du recul sur les événements. K. Giebel saute d’un esprit torturé à un autre, dans un même chapitre, sans perdre le/la lecteur.ice et sans perdre en vraissemblance. J’ai été bluffée par cette technique !
Mais aussi, le climax du roman, les cent dernières pages se succèdent à toute vitesse. Je me suis laissée emballée par l’action.
Et puis sa fin, dont je ne dirais pas un mot, si ce n’est qu’elle m’a profondément émue.
Le mot de la fin
Meurtres pour rédemptions est une expérience proche de Orange Is The New Black, en moins humoristique et en plus gore. Plus sérieusement, je le recommande aux avides de sensations fortes, qui n’ont pas peur des pavés et qui ont le coeur accroché.
Morganea 28 février 2022
Meurtres pour rédemption - Karine Giebel
Encore un très bon roman signé par K.Giebel, qui arrive cette fois ci à nous entraîner dans les abymes du milieu carcéral au féminin.
On découvre un milieu où la vie continue malgré tout, à l’intérieur et à l’extérieur des murs de la prison, entre droits et devoirs, envers soi même, envers les autres détenues, envers les gardiens ...
Les sentiments, les ressentis des personnages, ainsi que les comportements y sont portés à leurs paroxysme .
Un roman poignant , parfois difficile, mais à lire !
Mélodie reno 31 décembre 2020
Meurtres pour rédemption - Karine Giebel
Mon dieu quel livre ... Je sais même pas quoi dire tellement il y a des horreurs la dedans et pourtant j’ai jamais quitté des personnages en étant si triste ... Marianne me manquera c’est certain.
bonne_heure_litteraire 3 mai 2020
Meurtres pour rédemption - Karine Giebel
Encore une fois, une avalanche de claques avec ce roman. 989 pages d’angoisses, d’injustice, de sang, et pour ma part, le coeur et les nerfs à rude épreuve...Une lecture qui marque et s’imprègne en vous insidieusement.
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Karine Giebel est bien la seule à reussir à méler autant de sentiments dans un livre pour en faire un roman choc, coup de poing, triste et en même temps, très beau....
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Marianne cette nana paumée, orpheline à 3 ans et mal aimée de tous...sa vie se résume en une succession de mauvais choix sûrement dû à son jeune âge. À peine 20 ans...et déja condamnée à perpétuitée pour triple meutre. En prison, elle connaitra l’horreur et l’injustice, la torture, la vengeance mais surtout l’amour, le vrai. Mais toutes les belles histoires ont une fin tragique avec Giebel.
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Un plongeon dans les bas fonds de la république, qui grouille de ripoux, d’hommes politiques assoiffés de pouvoir et près à tout pour y rester, quitte à tuer des innocents et à faire porter le poids de leurs horreurs sur d’autres. Marianne, cette fille qui ne sera jamais libre de vivre, libre d’aimer, libre de vivre libre...
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Une fois de plus un coup de coeur magistral ❤ pour cette plume avec ce roman ! 989 pages ça semble énorme, certe, c’est un vrai parpaing, mais aucune lenteur, aucun ennui, ça se mange tout seul et le temps n’a plus aucune emprise sur vous quand vous lisez un roman de cette auteure. Je me demande ce que je vais bien pouvoir lire maintenant 🤔 Qu’est ce qui sera à la hauteur après une telle pépite ?
A vos livres 22 mars 2020
Meurtres pour rédemption - Karine Giebel
« Bouwah ! Quel livre de fou ! » fut ma première réaction en terminant la 989ème page de « Meurtres pour rédemption » de Karine Giebel. J’ai englouti ce joli pavé en un temps record, c’est certain. Mais j’en suis ressortie également complètement chamboulée, passant par toutes les émotions imaginables à travers le destin de la jeune Marianne. Une héroïne bien particulière, car il s’agit d’une meurtrière de vingt ans, emprisonnée à perpétuité. Ce roman fascine par son suspense implacable, son rythme effréné, la violence psychologique et physique qui en ressort.
Pourtant simple lecteur, on souffre, on est tendu, on jubile sans voir venir la claque qui nous plongera dans la noirceur de l’âme humaine. Un ascenseur émotionnel qui prend aux tripes et pourtant, on en redemande. On dévore ce petit bijou livresque avec avidité, afin d’offrir une chance, une seule, une occasion de rédemption à Marianne.
Ce roman de Karine Giebel est un gros coup de cœur et j’espère qu’il le sera également pour vous. Belle découverte et bonne lecture !
https://avoslivreschroniques.com/meurtres-pour-redemption-karine-giebel/
mouffette_masquee 8 août 2019
Meurtres pour rédemption - Karine Giebel
J’ai adoré et dévoré la première partie du livre (500 pages, quand même !) ; j’ai été emportée dans la vie si dure de Marianne, j’ai fait la connaissance d’une vraie battante, submergée par sa violence quand elle a la haine. Je l’ai beaucoup appréciée, et malgré ses crime, je me suis attachée à elle. Puis j’ai décroché, quand elle s’est ramollie. Elle a sérieusement commencé à m’énerver à pleurnicher, à changer d’avis comme une girouette. Les 300 pages suivantes ont été beaucoup trop longues, comme s’il fallait à tout prix remplir le vide. Ennui... Heureusement, les 200 dernières pages sont enivrantes, explosives, autant en actions qu’en révélations, comme l’actrice sait si bien le faire ! La fin est superbe, bien sûr, émouvante aussi. Mais un peu gâchée par ce long passage à vide qui me laisse un avis en demi-teinte. Dommage, car ça aurait pu être une lecture superbe.
booksandmartini 10 juillet 2019
Meurtres pour rédemption - Karine Giebel
Et encore une fois Karine Giebel à frapper. Et fort.
Roman aboutie. Personnages exploré et développé de fond en comble. L’auteure nous donnerai presque la sensation de lire l’autobiographie de Marianne tellement, tout parait réaliste.
Histoire émouvante, touchante.
Alors oui quand on le commence on se dit "Wah quel pavé". Oui mais non. Les pages se dévorent sans même que vous vous en rendiez compte. Histoire plus que touchante, émouvante. Il vous faudra clairement quelque jours pour vous en remettre tellement Karine Giebel sait vous bouleversez.
Mes Carnets Litteraires 26 mai 2019
Meurtres pour rédemption - Karine Giebel
Ceux qui ont lu ce livre me comprendront quand je dis qu’il est assez difficile de parler de ce livre tant il est fort, poignant, violent, émouvant et incroyable !
Marianne et Daniel me hantent encore alors que ça fait plusieurs jours que j’ai terminé cette lecture et que j’ai lu d’autres livres depuis !
J’ai bien-sûr terminé ma lecture en larmes. Je dis "bien-sûr" car je me doutais qu’avec Karine Giebel il ne pourrait en être autrement !
L’auteure accomplit l’exploit de nous passionner pendant près de 1000 pages avec une histoire sombre, d’une violence insupportable et des personnages controversés, nous laissant seuls face à sentiments partagés et nos émotions.
Karine Giebel est à la seule auteure française capable d’écrire de tels romans. Son talent est incroyable !!! Elle possède le don de rendre l’horreur fascinante !
Pour moi, ce livre est du même niveau que "Toutes blessent, la dernière tue". Ces 2 livres sont à lire absolument si vous vous en sentez le courage car je le précise quand même : Âmes sensibles s’abstenir...
Lecturesetgourmandises 28 avril 2019
Meurtres pour rédemption - Karine Giebel
« Meurtres pour rédemption » nous plonge dans l’univers carcéral et ça n’a rien de drôle. Dès les premières pages, Karine Giebel suscite l’intérêt de son lecteur et nous plonge dans un roman noir, à la fois puissant et violent.
Alors oui, c’est un gros pavé (pas loin de 1000 pages) mais qu’est-ce qu’il se lit facilement.
On y découvre Marianne, condamnée à perpétuité. Elle n’a plus rien à perdre puisqu’elle a déjà tout perdu. À 21 ans, sa vie est terminée, elle passera le restant de ses jours derrière les barreaux. Sa seule échappatoire est le bruit des trains au loin qui lui permettent, le temps de quelques secondes, de s’évader de sa cellule.
L’univers carcéral est dur, c’est clairement la loi de la jungle. Entre les prisonnières qui veulent la peau de Marianne et les matons qui ne l’apprécient guère, sa vie en prison n’est pas simple.
Marianne a tué, elle mérite sa peine. Aux yeux de tous, ce n’est qu’un monstre sanguinaire, une chose sans humanité. Mais nous, lecteurs, nous vivrons avec elle, nous partagerons son quotidien et ses pensées. Et sous cette carapace de femme forte et violente se cache en réalité une personne fragile et sensible, qui ne rêve que d’une chose : la liberté. Mais elle est aussi habitée par une fureur et une brutalité qui peuvent faire peur.
Je fais cet article sans filet, n’ayant pris aucune note pendant ma lecture tant celle-ci était prenante. Le but ici n’est pas de dévoiler l’intrigue mais surtout de partager ce sentiment de claque que j’ai reçu en plein dans la tête.
Lecteurs, soyez avertis, Karine Giebel ne nous épargne rien dans ce roman. Il y a des scènes difficiles, c’est un roman noir je vous le rappelle.
Néanmoins, c’est un très grand livre qui vaut le détour.
laurylit 22 mars 2019
Meurtres pour rédemption - Karine Giebel
Cette lecture a été un vrai bonheur 😍. Je suis passée par plein d’émotions : de la haine, de la tristesse, de l’injustice....
J’ai évidemment adoré Marianne .. Cette jeune fille écorchée et malmenée qui reste très attachante.
L’écriture est fluide et le récit plein de rebondissements !
Je sais que les 980 pages peuvent faire un peu peur, j’ai moi-même entendu plus de 2 ans pour le sortir de ma PAL mais je peux vous le dire maintenant, pas de panique ça se lit très bien et relativement vite (j’ai mis une semaine) !
Donc plus d’excuses si vous croisez le chemin de ce livre, foncez !
Black-Books 6 mars 2019
Meurtres pour rédemption - Karine Giebel
« Cassée, Marianne. Et aussi blanche que les draps rêches. Elle essaya de l’autre côté. Tout aussi douloureux. Mais là, au moins une fenêtre. Avec une grille. Des batiments gris amer en guise d’horizon. Pas un arbre, pas même un coin de ciel. Une cellule aseptisée qui sentait l’éther. Génial… »
Marianne a 20 ans. Cela fait déjà 4 ans qu’elle purge sa peine à perpétuité. Entre le huit clos de sa cellule, les violences (les tortures, les viols…), la drogue… Nous suivons, nous lecteurs, impuissant, la descente aux enfers d’une jeune femme à l’aube de sa vie qui sait son avenir derrière les barreaux. On plonge, tête la première, sans connaitre la profondeur de l’abysse en plein dans le milieu carcéral. L’univers des maton(e)s, de la prison, sans filtre, sans fioriture, juste brute de pomme. La claque. J’entends encore le bruit du train qui passe…
Marianne est coupable. L’auteure nous le dit, c’est clair mais qui sommes nous pour juger finalement ? Je n’ai pas la prétention de pouvoir juger ce qu’est le bien ou le mal, mais comme tout humain, on ne peut s’empêcher (en temps normal) de dire devant les faits divers morbides « Bien fait pour elle, qu’elle pourrisse en taule ! ». Sauf que ce n’est pas aussi simple. Vous n’avez pas encore lu le roman ? Alors vous ne pouvez pas comprendre.
Quelle épreuve pour moi d’écrire une chronique sur Meurtres pour rédemption de Karine Giebel… J’ai longtemps hésité. Cela fait maintenant un peu plus de 3 ans que je l’ai lu. 3 ans que Marianne ne me quitte plus. Que ce livre est gravé dans ma mémoire. En écrivant ces quelques premiers mots, j’ai le palpitant qui s’emballe. Je me revois, pleurant à chaudes larmes après l’avoir terminé. Avec ce sentiment d’être démunie, que plus jamais il ne me sera donné de lire une telle histoire. Que jamais plus je ne ressentirais ce que j’ai ressenti en le lisant. Ce cocktail explosif d’émotions, ce tord boyaux. On dépasse le simple coup de cœur. On parle ici d’une révélation.
Certains diront que sur les 767 pages (édition Fleuve Noir) il y a des longueurs, que c’est redondant… D’autres diront qu’il faut s’accrocher, que la deuxième (!!!) partie de l’histoire vaut le coup.
Que nenni mes amis, libre à eux de penser ce qu’ils veulent évidemment mais pour ma part, aucun chapitre, aucune phrase, aucun mot ne peut être retiré. La plume de Karine Giebel (qui est si chère à mes yeux) est toujours aussi remarquable, ses phrases courtes, son rythme saccadé sont là pour vous gonfler le cœur, jusqu’au bord de l’explosion.
La profondeur des personnages, principalement Marianne, vous l’aurez compris mais aussi Daniel, le maton qu’on déteste et qu’on adore (je vous l’avais dit, c’est un méli-mélo de sentiments) est telle que durant toute la lecture, il m’était difficile de faire autre chose. Karine m’a accompagné dans la rue, en marchant, au travail (chuuuuut), dans les transports… Bref du café du matin jusqu’à ce que mes paupières se ferment d’épuisement le soir (la nuit ?). IM-POS-SI-BLE à lâcher.
Je pensais que le « Purgatoire des innocents » serait indétrônable dans la bibliographie de KG, ma surprise n’en fût que plus grande.
Lors de ma seconde rencontre avec l’auteure, j’ai ravalé ma timidité pour lui dire à quel point ce livre compte pour moi. Un seul mot : Merci !
Lire c’est beau, lire c’est divertissant, c’est même vital (on peut le dire lorsque nous sommes mordus de Thrillers) mais lire Meurtres pour rédemption, c’est admettre qu’il y a un avant et un après.
Vous l’aurez compris, cette chronique dithyrambique et complétement sincère reflète parfaitement ce que je pense de ce livre, de cette auteure. Rares sont les chroniques où je ne signale pas au moins un petit bémol, mais là, j’ai beau chercher, il n’en existe pas.
Ne vous laissez pas impressionner par le pavé, laissez vous impressionner par Marianne, qui vous hantera longtemps. Très très longtemps. Âmes sensibles… Bon courage !
https://black-books.fr
claire chronique 6 mars 2019
Meurtres pour rédemption - Karine Giebel
elle a 20 ans...la vie devant elle comme l’on dit...non parce que Marianne à commis des meurtres et elle a pris perpète. rien à perdre, envie de parler à personne, elle sait forger une carapace de dur à cuire sauf peut-être à ce chef Daniel qui ne l’a laissé pas indifférent... c’est réciproque...son seul bonheur sa drogue, la lecture...un peu. mais la réalité la fait vite descendre. Entre un maton qui l’a prise en grippe et une Marianne débordante de violence la vie n’est pas bien rose en prison. ceci n’est pas un roman fleur bleue il explique en détaille la vie de Marianne dans une prison devenue à jamais son antre. pourtant un jour se présentera la chance de sa vie mais à quel prix ? je mets un 15/20 un peu long quand même
AUFILDESPAGES 27 février 2019
Meurtres pour rédemption - Karine Giebel
Fan de l’auteure j’au voulu lire ce livre ... ALors c’est vrai que rien que par le thème c’est un livre assez dur qui décrit l’univers carcéral sans taboo ...
certains détails sont même assez durs ... Ce livre est bouleversant et il nous remue (du vrai Giebel) cependant je le trouve un peu long parfois et un peu répétitif pour certaines scènes même.
J’ai versé une larme quand même car je me suis vraiment attaché aux personnages Marianne, Daniel et Justine ....
Les Lectures de Mystic 25 février 2019
Meurtres pour rédemption - Karine Giebel
wahouhhh cette claque !!!
Dés le début nous sommes embarqués dans la vie de Marianne, dans l’univers carcéral très dur et extrêmement violent.
Marianne, on l’aime, on la déteste au fil des pages...
J’ai eu beaucoup de mal à lire certains passages sans avoir les larmes aux yeux, et m’imaginer à sa place...dans ce roman j’étais Marianne.
Malgré cet univers très dur de la prison, j’ai aimé l’histoire de cette femme et la plume de Karine Giebel .
LadySeve 18 février 2019
Meurtres pour rédemption - Karine Giebel
Quel roman fantastique ! J’ai passé un super moment, le destin tragique de Marianne m’a passionné.
Cet univers carcéral que l’on découvre avec tant de froideur, puis se rendre compte que finalement il y en a certains qui amène un peu de leur humanité comme Justine ou Daniel par exemple.
Une belle leçon de vie, une gamine qui n’a pas vécu sa vie comme elle l’aurait souhaité, le destin s’en est mêlé, bien mal lui en a pris.
Un livre poignant qui m’a secoué.
A recommandé chaudement
universpolars 24 novembre 2018
Meurtres pour rédemption - Karine Giebel
A mon sens, Karine Giébel réussit un truc assez hallucinant avec cette histoire. Après plus de 700 pages, tout reste encore figé, tout est encore en suspens et nous ne sommes qu’en phase de préliminaires. L’auteur nous travaille, nous prépare et nous façonne à sa guise pour nous donner un coup de grâce qui ne vient pourtant pas, mais nous le percevons, à chaque instant. Karine Giébel nous tend un piège lent, diabolique et très sophistiqué au niveau de la nature humaine.
Alors, évidemment, il faut s’armer de patience et aimer se faire travailler au corps, comme un boxeur résigné et docile. L’auteure nous tourne autour et nous donne chaque fois un petit coup pour tester notre réaction. Et comme tout grand boxeur, Karine Giébel saura trouver la faille pour asséner le coup fatal !
Marianne, 20 ans, a pris perpétuité pour avoir tué. Prison pour femmes, prison sans âme, prison infâme. Marianne vit tous les jours le même jour, les mêmes sévices, encore et encore. Au fil des pages, on ressent l’enfermement, autour d’elle, autour de nous, autant qu’elle, c’est limite dérangeant ! Cette détenue, que nous observons jour après jour, a quelque chose de malsain, d’inquiétant. Qui est-elle vraiment ? Cette jeune femme donne l’impression d’être une douleur ambulante, une âme perdue et paradoxalement une bombe à retardement d’une extrême violence. On s’attache, on ne comprend pas trop cette réaction.
Ce personnage, il faut le dire, me fascine. Cette jeune femme représente à la fois le bien et le mal, la force suprême et la faiblesse, la beauté et la laideur dans l’âme, c’est surprenant.
Et c’est justement là que nous nous faisons la réflexion suivante : nous sommes bel et bien entrés dans l’univers Giébel. Les personnages, toujours et encore. L’auteur nous dépeint des personnages en trois coups de pinceau et nous sommes déjà subjugués par leur complexité, nous sommes plein d’interrogations et un peu perdus aussi. J’adore ça, j’avoue.
Le lien entre les personnages est fort, épais, confus souvent, et très recherché. Dans l’ambiance morne et sans âme de la prison, le lien entre une détenue et son gardien restera pour moi un moment particulier et, justement, très complexe au niveau humain. C’est extrême, mais finalement l’être humain peut l’être, il suffit d’y mettre les divers éléments qui donnent la bonne combinaison pour s’engouffrer corps et âme dans cette extrémité. Je resterai assez vague là-dessus, évidemment.
Une histoire d’amour à travers la cruauté, la torture et les coups dans la gueule ? Pourquoi pas, encore une fois, c’est bluffant.
Et quelle prouesse de la part de l’auteure pour nous enfermer à distance entre quatre murs ! Le fait de tourner les pages nous éloigne toujours un peu plus de la liberté et nous sommes contraints - c’est mon cas - de poser quelques fois ce pavé pour retrouver un peu d’air et d’espace et ainsi éviter d’étouffer. Joli coup. Mais, paradoxalement, nous faisons partie de cet endroit, qui devient presque familier.
Petit bémol - mais encore une fois, tout semble calculé avec Giébel -, nous passons beaucoup de temps au cachot, du moins enfermés, le temps est long, c’est assez répétitif mais, à contrario, cela dépeint une sacrée atmosphère !
Et soudain, c’est la proposition indécente, un choix à faire, c’est l’occasion à ne pas manquer, il faut monter dans le train avant qu’il ne quitte définitivement le quai. Marianne est autorisée à sortir, son évasion étant organisée. Mais à quel prix ?! Elle ne le saura que bien trop tard. Et nous aussi.
Le "jeu" des personnages est ahurissant, c’est lourd, nous passons par maintes émotions. Celle qui dominera sera essentiellement pour moi le dégoût et l’envie de détruire et torturer certains d’entre eux ! Et peut-être l’envie d’essayer d’en protéger d’autres. Cela reste assez instable, nos émotions glissent d’un côté et d’un autre comme balancées par le roulis d’un navire.
L’intrigue se concrétise sur les dernières pages. Une tournure inattendue se dévoile mais je ne suis pas si surpris que cela. C’est bien amené, oui, mais je ne reçois pas l’électrochoc que j’attends depuis des centaines de pages, mais uniquement une belle secouée et un sentiment de dégoût assez épais. Je ne vais rien dévoiler, mais nous irons dans une direction politique, et qui dit politique, dit pouvoir, dit passe-droit, impunité, immunité et j’en passe.
Utiliser les gens comme une vulgaire merde sans importance sera un peu ce qui va ressortir de cette histoire qui donne envie de gerber.
Les personnages resteront le grand atout de ce roman. Sur ce point, c’est un sans-faute.
Ceux-ci vont me hanter pendant un petit moment, c’est certain.
Bonne lecture.
lunaval 1er juillet 2018
Meurtres pour rédemption - Karine Giebel
Le milieu carcéral au féminin. La vie y continue malgré tout. Les sentiments, sensations,passions y sont exacerbées. Un roman fort, poignant, rédempteur.
QuoiLire 9 août 2017
Meurtres pour rédemption - Karine Giebel
La première remarque que je pourrais faire sur ce livre est de le conseiller en numérique, car si le format poche est moins lourd, sa lecture n’en est pas aisée… et je ne pense pas que la version grand format le soit plus. Donc épargnez vos poignées, optez pour la version numérique, même si elle coûte un peu plus cher que la version papier petit format.
Karine Giebel nous livre avec Meurtres pour rédemption un formidable livre dont il va être difficile de parler sans dévoiler son contenu et son final.J’avoue que cela fait plusieurs fois que je reprends cette critique pour ne pas « spoiler » son contenu.
Karine Giebel exploite pleinement le thème de la rédemption dans ce livre. L’auteure en profite pour malmener allégrement son héroïne, la faisant expier ses péchés, sous de nombreuses formes et dans d’horribles souffrances tant physiques (attention certains passages sont durs) que psychologiques. Rapidement l’auteure dénonce les méfaits du monde carcéral qui loin de sa vocation première de faire rentrer dans les rangs les brebis égarés en font des loups. La vie dans ce milieu n’est pas aussi manichéiste que le suggèrent les romans et les films : que ce soient les incarcérés ou leurs gardiens, tous pratiquement la lutte du pouvoir, la vengeance, le chantage, le commerce illicite et la loi du Talion. Au final on se rend compte que les vrais méchants ne sont pas forcément ceux que la Justice désigne comme tels et que le purgatoire peut se transformer en enfer.
Alors on pourrait se dire que 1000 pages sur ce thème, le roman va se traîner en longueur, en répétitions. Que nenni, même si les réflexions de la jeune héroïne reviennent plusieurs fois, ce ne sont finalement que les rares rappels au cours de ce roman. Une fois que Karine Giebel a exploité toutes les possibilités dans le milieu carcéral, à mi-livre, elle entreprend un grand virage à son histoire qu’elle a su amener progressivement.
Bien sur pour conserver son lecteur au fil de ce roman marathon, Karine Giebel nous offre un roman à l’écriture parfaite, alternant actions et introspection de l’héroïne.
Meurtres pour rédemption est un excellent compagnon pour la plage.
(quoilire.wordpress.com/2017/08/09/karine-giebel-meurtres-pour-redemption/)