- Auteur : Pierric Guittaut
- Date de sortie : 17 avril 2019
- EAN : 978-2711201044
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Résumé :
Un jour de chasse comme un autre, Stéphane croise un grand cerf blanc. Un fugace échange de regards et l’animal disparaît. Quelques jours plus tard, le cerf provoque un accident : la femme de Stéphane est morte.
Lancé dans une traque obsessionnelle, obsédé par la soif de vengeance, le chasseur se fond dans la forêt. Il en réapprend tous les codes. Chaque pas dans les bois le rapproche du rendez-vous fatidique avec le cerf.
De l’homme et de la bête, un seul sortira vivant de ce duel sauvage dans le cœur sombre de la forêt.
L’atelier de Litote 19 avril 2019
Ma douleur est sauvagerie - Pierric Guittaut
Après une rencontre inattendue en forêt, un bref échange de regard entre un grand cerf blanc et Stéphane le chasseur, il laissera partir sa proie sans coup férir. Le dit cerf va être à l’origine de l’accident fatal de la femme de Stéphane. Puisqu’il faut un responsable à toute chose, Stéphane va se lancer dans une quête éperdue entre vengeance, et colère aveugle après ce maudit bestiau.
Nous lecteur, allons suivre Stéphane dans son obsession morbide. Avec des chapitres courts nous allons voir une transformation profonde de ce « prof ». L’auteur choisi un angle plus spirituel voir cosmique étonnant. Une alliance avec la nature, un retour aux sources bienfaisant et générateur de profonds changements dans l’âme de Stéphane. J’ai aimé suivre ce parcours initiatique, cette quête ou la douleur se transforme jusqu’au moment tant espéré. Je suis resté admirative de ce rapprochement avec la nature, la façon dont il s’approprie son environnement est très bien décrite et devient crédible ; en lisant ce livre j’avais la sensation d’une promenade en forêt j’entendais la rivière, je sentais le froid piquer ma peau et tous les craquements de mes pas sur le chemin. J’appréhendai un peu que le monde des chasseurs qui m’est totalement inconnu soit trop envahissant dans le livre, heureusement ce n’est pas le cas et le personnage de Jacquot m’a été plutôt sympathique. Au delà de l’histoire, je retire de ce livre une profonde scission entre notre monde matérialiste et mortifère et un mode de vie plus respectueux de la nature, plus rude aussi mais qui apporte certainement d’autres satisfactions. La dimension chamanique ne m’a pas échappé, elle porte le lien nécessaire entre les humains et les esprits de la nature, les esprits du gibier. Ce livre est porteur d’une belle énergie qui nous transcende en nous permettant un regard nouveau sur notre humanité. Juste un mot pour noter la beauté de la couverture avec son côté graphique et cette silhouette aux ramures sublimes. Bonne lecture.