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Le duel - Arnaldur Indridason

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Résumé :

Été 1972. Le commissaire Marion Briem n’a que faire de la Guerre froide, des Russes et des Américains qui s’affrontent à Reykjavik lors d’un championnat d’échecs : un adolescent vient d’être assassiné dans un cinéma de quartier. Très vite pourtant, elle comprend que ce meurtre est lié au duel annoncé. Mais dans l’ambiance survoltée qui règne en ville, la tâche du futur mentor d’Erlendur n’a rien d’aisée.

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Vos #AvisPolar

  • ChrysLit 23 avril 2023
    Le duel - Arnaldur Indridason

    Cet auteur me fait de l’oeil depuis longtemps.
    Intriguée par ses nombreuses couvertures qui me promettent en chuchotant du polar et thriller comme je les aime.
    Intriguée aussi par son nom aux sonorité et origine islandaises, toutes aussi attirantes à mes sens.
    Alors allons y pour ce tome 1 d’une série qui s’annonce fournie !

    Marion. Ce prénom semble être très original pour tous ces personnages. Et j’ai vite réalisé que l’auteur ne met aucun genre sur cette personne. Les phrases sont toujours tournées de telle sorte que Marion ne soit jamais identifié(e) par il ou elle mais que par Marion. "Moi c’est Marion - Marion ? Quel drôle de prénom. C’est un prénom de fille ou de garçon ? - C’est celui que m’a donnée ma mère..." (chap 16). Jusqu’au chap 18 "- Oui, répondit Marion d’un ton sec qui suggérait que tout ce qu’Albert pouvait lui dire sur la tuberculose n’avait pour elle aucun intérêt".
    Ce thème me surprend, cette application me surprend même si le texte date de 2014 sur cette édition, l’histoire se passe en 1972 et s’interroger sur le genre d’une personne existait mais n’était sans doute pas "à la mode", le thème principal d’une histoire je veux dire, le caractère principal d’un personnage du moins.
    "Ca t’est déjà arrivé d’être incapable de dire si tu as affaire à un homme ou une femme ? - C’est drôle que tu me dises ça, répondit Kindy, je me faisais justement la même réflexion" (chap 3).
    Ici le personnage principal n’est pas taciturne ni torturé intérieurement (quoique) mais n’est pas clairement genré et cela perturbe son monde.
    Surtout que oui, le prénom Marion peut être masculin, je le savais. Original et qui me fait lire le texte au-delà de l’histoire.
    Malin.

    On sent l’ampleur de l’Histoire qi pèse sur ce moment de duel en Islande.
    On sent la densité des personnages principaux et secondaire qui gravitent autour, intéressés par cet assassinat d’un gamin venu là au mauvais moment.
    On sent le style de ’72 tout autant je trouve, début des années 70 si imprégné de son style éternellement vintage.
    Excellent premier tome, oui.

  • angelita 5 janvier 2023
    Le duel - Arnaldur Indridason

    Le duel d’Arnarldur Indridason, présentation
    Un cadavre est retrouvé dans une salle de cinéma. C’est un jeune homme qui enregistrait les sons des films qu’il allait voir.

    Marion Briem travaille à la criminelle. Son collègue est Albert. Un tournoi d’échecs doit avoir lieu.

    Avis Le duel d’Arnarldur Indridason
    #Erlendur#1

    Avec ma Kube, puisque j’ai fini de recevoir la série de Linley et Havers, je commence celle d’Erlendur d’Arnaldur Indridason. Ce premier roman, premier tome est consacré au mentor d’Erlendur. J’ai l’impression que c’est Marion Briem, femme et enquêtrice d’une quarantaine d’années.

    Marion et son collègue sont appelés sur un meurtre qui a eu lieu dans une salle de cinéma, en plein milieu d’après-midi. La victime est un jeune homme de moins de 18 ans, passionné de cinéma, qui enregistre les bandes son des films qu’il voit.

    Pour Marion et son collègue, rien ne transparait de ce meurtre et ils ne comprennent pas. Ils échafaudent pas mal d’hypothèses, notamment Marion, toutes plus farfelues les unes que les autres, notamment un crime commis par un ou plusieurs étrangers. Et Marion, au fur et à mesure, n’en démort pas, surtout que quelques indices sont retrouvés aux alentours, que les personnes que la police va retrouver, font état d’un Américain.

    Qu’est-ce qui est en jeu ? Le tournoi d’échecs qui oppose le champion russe et le champion américain ? La guerre qui oppose la Grande-Bretagne à l’Islande à cause des zones de pêche ? La surveillance de l’Islande, via les écoutes ? Je pense qu’en lisant, au fur et à mesure les romans d’Indridason, nous aurons au fur et à mesure la politique menée par l’Islande au fil des années, un petit pays qui dépend du Danemark, mais qui mène sa propre politique et qui est indépendant. Ce pays est également en train de se développer, notamment structurellement en bâtissant de nombreux immeubles.

    Ce roman a été très long à se mettre en place. C’est une enquête policière classique où les rebondissements interviennent vraiment vers la moitié du roman jusqu’à la fin.

    L’auteur s’attache également à la vie de Marie, une jeune femme qui, à la mort de sa mère, a été prise en charge par un employé d’une riche famille. Elle n’a jamais été reconnue par le fils de la famille. Mais Marion souffre de tuberculose et elle doit se faire soigner dans des sanatorium en Islande et ensuite au Danemark. Arnaldur Indridason détaille cette maladie, les opérations qui ont permis à certaines personnes atteintes de tuberculose de continuer à vivre, mais en acceptant d’être complètement déformées. Au fil des années, la recherche a évolué. Marion est une jeune femme solitaire, qui fume beaucoup, qui a installé un canapé dans son bureau au grand dam de ses collègues. Elle agit bien souvent en solo, mais a la confiance de son supérieur. Elle obtient des informations mais qu’elle ne doit pas dévoiler et cela son collègue ne le comprend pas.

    Je pense qu’en lisant au fur et à mesure ces enquêtes, je vais également me rappeler d’évènements qui ont eu lieu il y a de cela quelques années et en apprendre beaucoup plus sur l’histoire de ce pays, de ces habitants.

    Un bon premier roman mais pas franchement un coup de coeur. On verra par la suite.

  • Mes Carnets Litteraires 5 août 2022
    Le duel - Arnaldur Indridason

    Toute l’originalité de ce tome 1 est qu’Erlendur, héros de cette saga comportant déjà une quinzaine de tomes, n’apparaît pas, si ce n’est dans les dernières lignes du roman lors de son entrée dans la police.
    Nous suivons ici Marion, une commissaire attachante qui va mener son enquête de main de maître.
    Ce premier tome est prometteur et j’ai totalement adhèré au style de l’auteur.
    Et même si l’intrigue policière ne m’a pas intéressée plus que ça, j’ai littéralement dévoré ce polar en une journée !
    J’ai hâte de poursuivre cette saga est de découvrir enfin le fameux Elendur !

  • lireencore93420 12 mars 2022
    Le duel - Arnaldur Indridason

    Été 1972. le commissaire Marion Briem n’a que faire de la Guerre froide, des Russes et des Américains qui s’affrontent à Reykjavik lors d’un championnat d’échecs : un adolescent vient d’être assassiné dans un cinéma de quartier. Très vite pourtant, elle comprend que ce meurtre est lié au duel annoncé. Mais dans l’ambiance survoltée qui règne en ville, la tâche du futur mentor d’Erlendur n’a rien d’aisée.

    C’est le premier tome de la saga Erlendur, mais il apparait à la fin du livre, en fin de compte le livre est portés sur le mentor de ce fameux personnage : Marion Briem

    Eté 1972, Reyjarik, deux grands noms de l’échec vont affronter par écrans interposée : j’ai bien aimé cet aspect ce livre, cela à donner un peu d’intensité de ce livre

    J’ai plutôt apprécié le personnage de Marion, ou est raconter son enfance et aussi son rôle en tant que responsable de son équipe

    Mais l’enquête est lente, très peu de suspens, je voulais vraiment poursuivre, la sage d’Erlendur, en commençant par le premier

    Je me suis vraiment ennuyée et c’est une déception, bon évidemment, je vais continuer à lire la saga.

    Il manquait vraiment du rythme, et beaucoup de longueurs, cela n’a pas fonctionner avec moi, malheureusement, on ne peut pas tout aimer.

  • Polars urbains 8 avril 2019
    Le duel - Arnaldur Indridason

    Un meurtre étrange (ne le sont-ils pas tous ?) à élucider pour Marion Briem, commissaire de police à Reykjavik (et mentor d’Arlendur), sur fond de match entre Fisher et Kasparov pour le titre de Champion du monde des échecs (et donc de guerre froide). Pas très passionnant mais l’intérêt pour le lecteur réside surtout dans la question de connaitre le genre de Mario Briem. A noter qu’Eric Boury, e le traducteur, a fait des miracles au niveau des pronoms personnels, ce qui n’est pas le cas du rédacteur (de la rédactrice) de la quatrième de couverture qui a choisi son camp ! Comme si Arnaldur Indridason avait décidé avec pas mal d’années d’avance de se lancer dans le débat sur la théorie du genre ! Amusant.

  • Komboloi 28 mars 2019
    Le duel - Arnaldur Indridason

    Un polar sympathique sans être vraiment exceptionnel avec un rythme plutôt (très) lent.

    L’auteur maîtrise bien le genre, c’est indéniable. L’écriture est agréable mais sans grandes envolées. J’ai pour ma part eu du mal à m’immerger complètement dans ce roman, l’auteur n’arrive pas à nous plonger dans une ambiance particulière. Je suis donc resté assez détaché et je n’ai pas éprouvé beaucoup d’émotions si ce n’est de vouloir rapidement connaître la fin.

    La fin n’est d’ailleurs pas exceptionnelle, au moins on ne s’y attend pas mais finalement je n’ai pas pu m’empêcher de penser "tout ça...pour ça".

    Les personnages sont tout de même intéressants, surtout le personnage principal dont on creuse le passé douloureux, marqué par une maladie qui a fait des ravages, à travers de nombreux flashback bien amenés.

    Au final, un policier qui se lit rapidement, facilement et qu’on peut réserver pour la plage ou les transports en commun. Sans plus.

  • 1001histoires 23 mars 2019
    Le duel - Arnaldur Indridason

    Le duel : publié en Islande en 2011 sous le titre original de "Einvígið".

    En 1972 la finale du championnat du monde d’échec se joua à Reykjavik entre l’américain Bobby Fisher et le russe Boris Spassky. Un duel américano-soviétique en pleine guerre froide ! Le duel aurait pu se passer dans un contexte calme et serein, l’Islande avait été choisi pour l’accueillir en raison de son isolement au milieu de l’Océan. Alors que les préparatifs battent leur plein, Ragnar, un adolescent innocent, est sauvagement assassiné, poignardé pendant une séance de cinéma. La Criminelle de Reykjavik est sur les dents, l’enquête est confiée à Marion Briem qui fait équipe avec Albert, un père de famille trentenaire.

    Le lecteur d’Arnaldur INDRIDASON connait peu Marion Briem, policier solitaire et androgyne auprès de qui Erlendur va chercher conseils ou profiter de sa mémoire infaillible concernant les dossiers criminels. Marion Briem a eu une enfance tragique. Elle aurait aimé travailler dans une bibliothèque mais elle dut y renoncer car atteinte de la tuberculose. Elle séjourne dans un sanatorium en Islande avant de rejoindre un autre établissement au Danemark. C’est là qu’elle rencontre Katrin également tuberculeuse qui n’échappera à la mort qu’au prix de souffrances extrêmes. Marion et Katrin continuent d’entretenir une relation intense bien qu’elles se voient rarement, Katrin parcourt le monde pour la Croix-Rouge. Les passages relatant la jeunesse de Marion Briem sont émouvants. Ils ponctuent tout le roman.

    L’affaire criminelle du cinéma Harnarbio reste un mystère total. L’enquête piétine, les rares spectateurs n’ont rien remarqué dans la salle sombre, la police scientifique naissante n’a pas découvert d’indices. Une véritable psychose semble gagner une partie de la population qui évoque des activités clandestines d’espions. Le contexte international s’y prête. L’Islande occupe une place stratégique dans l’Océan Atlantique et la base militaire américaine de Kéflavik fait l’objet d’une surveillance assidue de la part de l’URSS. Les journaux titrent "La guerre froide se joue à Reykjavik". Il y a aussi des tensions entre l’Islande et la Grande Bretagne au sujet des zones de pêche à la morue. Pourquoi le magnétophone à cassette de Ragnar a-t-il disparu ? Il l’avait toujours avec lui au cinéma, il s’en servait pour enregistrer la bande sonore des films.

    Aux frontières du roman policier historique, à mi-chemin entre enquête policière et espionnage, ce préquel de la série Erlendur passionne jusqu’à un final surprenant et plein de suspense. Chronologiquement, le titre "Les nuits de Reykjavik" vient après, Erlendur y entre en scène, nous sommes alors en 1974. Voir la bibliographie de l’auteur.

    Le duel eut lieu entre le 11 juillet et le 1er septembre 1972. Bobby Fisher après avoir ponctué le match de ses caprices, l’emporta face au sérieux et au flegme de Boris Spassky.

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