- Auteur : Stephen Chbosky
- Editeur : Calmann-Lévy
- Date de sortie : 17 juin 2020
- ISBN : 9782702166710
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Résumé :
Une mère et son fils en cavale trouvent refuge dans la petite communauté de Mill Grove, en Pennsylvanie.
Mais dans ce havre de paix, le petit garçon disparaît.
Quand il émerge de la forêt six jours plus tard, il a l’air indemne.
Lui seul sait que quelque chose a changé.
La voix du bois est dans sa tête et lui dicte une mission.
S’il ne lui obéit pas, sa mère et tous les habitants de Mill Grove risquent son courroux…
Entre suspense effroyable et richesse émotionnelle, Stephen Chbosky renouvelle la littérature de l’horreur. À lire les lumières allumées.
« Si vous n’êtes pas renversé par les 50 premières pages, il faut aller consulter. »
Joe Hill, auteur
« Un roman captivant, original et véritablement surprenant. » The Washington Post
spitfire89 23 mai 2023
L’ami imaginaire - Stephen Chbosky
Après le suicide de son époux, une mère (Kate) et son enfants (Christopher) en fuite de son nouveau compagnon violent (Jerry) trouvent refuge dans une communauté en Pennsylvanie mais l’enfant va disparaître, une semaine s’écoule celui va alors être retrouvé sans blessures physique ou psychologique en apparence. L’enfant à le sentiment que quelque chose à changé en lui mais personne ne l’écoute, puis il entendra une voix à l’intérieur de lui se revendiquant êtres la voix des bois. Cette voix menaçante lui confie une tâche en invoquant qu’il fera du mal à la mère de l’enfant et au habitant de la communauté.
Un bon livre, mêlant suspense et horreur. Chbosky est bien souvent comparé au grand maître de l’horreur Stephen King on dit même qu’il serait son successeur. Une histoire très bien ficelée, captivante, ce livre contient aussi une morale. Un jolie pavé.
"Christopher regarde dans les yeux de sa mère. Il voit grâce à sa lumière. Il voit la réponse. Tant qu’elle possède cette lumière, il y a de l’espoir.
Mais la lumière faiblit."
mimi85600 28 mars 2022
L’ami imaginaire - Stephen Chbosky
" La mort approche. La mort est là. Vous mourrez le jour de Noël. "
Comment vous parler de ce roman hors-normes, de cet ovni littéraire, de cette bombe atomique ? Peut-être en vous disant tout d’abord que "L’ami imaginaire" c’est un roman fantastique qui vous emmènera loin, très loin, dans un monde imaginaire parfaitement construit, parfaitement décrit, et surtout avec un but bien précis. N’allez pas croire que tout ceci n’a ni queue ni tête parce que vous allez être surpris.
En effet, de fil en aiguille, l’auteur vous emmène exactement là où il le souhaite. Il a tout soigneusement pensé pour vous embarquer dans le plus surprenant des voyages. Si enfant, vous aimiez observer les nuages, sachez qu’après cette lecture, ils auront un tout autre visage. L’histoire est a la fois belle et flippante, noire et pleine de couleurs. L’empathie avec les personnages est immédiate et vous vivez de véritables montagnes russes émotionnelles avec eux. Vous tremblez avec eux, vous pleurez avec eux, vous souffrez avec eux, vous souriez avec eux.
D’ailleurs, je vous mets au défi de ne pas vous attacher à Christopher et à sa maman, à Ambrose et à David ou encore à Mary-Kathrine. Je vous mets au défi de quitter Mill Grove avant la fin parce que malgré ses quelques 749 pages, ce roman ne comporte aucune longueur et son côté anxiogène et oppressant ne s’étiole jamais. Quant au final, il est juste exceptionnel.
Cependant, je dois vous prévenir. Si vous n’accrochez pas dès les premières pages, c’est que ce roman n’est probablement pas pour vous. En effet, L’ami imaginaire c’est le genre de roman qui ne plaira pas à tout le monde. C’est aussi le genre de roman où il faut avoir l’esprit ouvert et se laisser porter par l’atmosphère.
Vous l’aurez donc compris, ce roman magistral est un énorme coup de coeur pour moi.
Merci infiniment aux éditions Calmann-Levy pour cette incroyable découverte.
emy8909 25 juillet 2021
L’ami imaginaire - Stephen Chbosky
J’ai voulu tester autre chose que du thriller pur et dur, et je dois dire que j’ai vraiment beaucoup appréciée cette lecture.
Après avoir été en cavale, Kate et son fils Christopher, décident de se poser à Mill Grove, en Pennsylvanie. Nouveau départ, nouvelle vie un peu compliquée après la disparition de Christopher.
Il réapparaît au final 6 jours plus tard aux abords du bois de Mission Street. Il se sent différent, sans pouvoir expliquer se qu’il lui est arrivé, et pourtant maintenant une voix dans sa tête lui dicte une mission, que s’il ne l’exécute pas, sa mère et la ville en subiront les conséquences.
Le livre à été prenant dès le début avec un petit retour dans le passé. De l’action, du stress dès les premières pages.
J’ai beaucoup aimée le style horreur et surnaturel du livre, inspiré de l’univers de Stephen King.
Nous vivons l’histoire principalement sous le point de vue de Christopher. J’ai adoré la relation qu’il à avec sa mère, qui est pauvre mais qui se bat bec et ongles pour pouvoir lui offrir le meilleur qu’elle puisse lui donner. Un belle relation de sincérité et d’amour entre une mère et son fils.
Le petit point négatif que je pourrais dire sur le livre, c’est que j’ai trouvée la fin un peu longue et traînante. J’ai eu l’impression de tournée en rond longtemps sur la fin avant d’avoir le dénouement.
Ce livre m’a donnée envie de tenter à nouveau du Stephen King, je ne sais pas lequel, à voir.
Globalement c’est une lecture positive, qui change du thriller et ça fait un bien fou.
Saveur Littéraire 8 juin 2021
L’ami imaginaire - Stephen Chbosky
En voici un, un des pavés les plus attendus en France ! Composé de quelques 700 pages, la brique alliait fantastique et horreur, tension à en faire dégringoler le cœur, et nuits blanches comme récompense. L’ami imaginaire, de Stephen Chbosky, est un de ces romans aux airs imposants, qui se mérite assurément, et qui creuse dans les couches de profondeur du sujet !
Quoi de mieux pour entrer dans une histoire qu’une écriture hachée, un style aiguisé qui sait séduire ? Phrases courtes et mystérieuses, ambiance lugubre avec la forêt en arrière-plan, une fuite pour échapper à un homme dangereux. Voilà ce qui nous accueille d’entrée de jeu ; ne sentez-vous pas l’odeur fraîche d’un hommage à Stephen King ? Ville retirée, à l’écart de tout, forêt qui regorge de monstres, sursauts et frissons fantomatiques, de nombreuses têtes, enfants comme personnages principaux… et si vous ne voyiez pas les clins d’œil à cet auteur mythique du genre horrifique, les 700 pages qui suivront pourraient vous titiller régulièrement. On y retrouve-là les mêmes ingrédients !
Qu’ils soient enfants ou adultes, les personnages de L’ami imaginaire ont ce quelque chose d’unique qui les rend attachants. Les enfants paraissent certes parfois trop mâtures pour leur âge – rappelons qu’ils ont entre 7 et 8 ans – mais ils ont chacun une personnalité propre qui permet de les reconnaître, et de les aimer. Les adultes parviennent même à se faire une place dans l’esprit du lecteur, humains et vulnérables, emplis de défauts, mais pas que. La manière de les façonner les rend crédibles, et éligibles à notre attachement si cher ! Certaines scènes, qui vous paraîtront longues ou inutiles, servent en fait à nous les rendre humains et accessibles. Bien dosées, on ne s’en lasse pas et ça permet aussi de faire des pauses avec le côté sombre de l’intrigue.
Cette introduction d’un monde d’enfant qui fuit la folie de l’humain vers un monde hanté par pire que l’humain est plaisante, en plus de provoquer moult frissons et arrêts du cœur, comme promis. Mais voilà que la fin de la première partie se pointe, avec des événements qui s’enchainent sur une danse frénétique, toujours au bon moment pour relancer l’intérêt. Et c’est seulement en arrivant à la moitié, alors qu’on s’imagine tomber sur un véritable coup de cœur, que la perception change, en même temps que la direction prise. Ce que l’on appelait « monde imaginaire » prend une autre forme, plus angoissante, moins originale aussi, quelque part. A la fois dépaysé et avide d’en savoir plus, la deuxième partie s’embrouille à coups de rebondissements trop rapides, d’enchaînements qui font perdre la notion de l’urgence et de l’important. Certaines questions trouvent leurs réponses, d’autres se forment, et pendant ce temps, tout s’emmêle.
L’ami imaginaire aurait pu être un coup de cœur ; le destin veut qu’il s’agisse finalement d’une très bonne lecture avec un coup de cœur manqué. Car trop de rebondissements tue le rebondissement. En fonction de vos affinités avec les sujets traités et la fin, peut-être vous sentirez-vous arnaqués ou en tout cas biaisés, car vous ne vous attendiez pas à ça, vous espériez autre chose. On y parle après tout de religion et de foi, de Bien et de Mal, d’amitié et d’amour, le grand Amour, celui qui dépasse les millénaires et sait libérer les âmes vagabondes. Pour ceux qui n’aiment pas parler religion en littérature, il est vrai que ce roman pourra vous irriter. En ce qui me concerne, j’y vois une prise de risque bien amenée, au style maîtrisé, avec des personnages crédibles. Si ce n’est la fin qui m’a paru trop saugrenue, trop rapide et en même temps pas assez peaufinée.
Coup de cœur manqué, et en même temps un enrichissement ; il y a là-dedans des valeurs humaines fortes, alors peut-être que l’aspect religion me laisse une légère impression d’inconfort par moments, mais je n’ai pas boudé mon plaisir pour autant avec ce mélange de fantastique et d’horreur. Pour un tel pavé, il est impératif de se laisser guider par l’auteur, de lui faire confiance et de s’abandonner à ses mots. Un roman qui se mérite, assurément, et dont on peut dire qu’il nous aura changé des histoires habituelles, même si on retrouve de nombreux ingrédients connus !
Note : 3,5/5
(https://saveurlitteraire.wordpress.com/2021/06/08/163-lami-imaginaire-stephen-chbosky/)
unevietoutesimple 25 janvier 2021
L’ami imaginaire - Stephen Chbosky
Ce roman m’a fait passer des mauvaises nuits, je ne faisais pas vraiment des cauchemars mais je sentais bien que mon sommeil était perturbé. Cela faisait bien longtemps que cela ne m’était pas arrivé avec une de mes lectures.
Ne cherchez pas de réel dans ce roman, on est dans un univers de l’imaginaire, du fantastique, du surnaturel, de l’horreur. Bon ok, à côté de cela vous retrouvez des situations qui se déroulent dans la vraie vie comme la violence conjugale, le harcèlement scolaire, elles vous rattachent à quelque chose qui vous parle, vous donnent des repères dans ce monde où l’imaginaire prime.
On retrouve la lutte entre le Bien et le Mal, la recherche de la domination, la quête du pouvoir.
Où est le côté imaginaire ? Où est le côté réel ? Est-ce de la folie ? Ce roman vous fera perdre la tête.
L’ambiance est oppressante du début à la fin. Dès les premières pages le mystère est présent. La forêt est un lieu important, on le comprend immédiatement, c’est un endroit charnière.
J’ai beaucoup apprécié le personnage de Christopher ainsi que cela de sa maman et surtout leur relation qui a très bien été construite par l’auteur.
Cependant, j’ai trouvé que certaines parties étaient redondantes et de ce fait, le roman aurait gagné à être raccourci d’une centaine de pages. Et puis il y a ces deux noms “le gentil monsieur” et “la dame qui siffle” qui sont matraqués à longueur de lecture et qui ont fini par me sortir par les yeux.
J’ai aussi trouvé plusieurs coquilles vers la fin du livre. On me dira que ce n’est pas grave mais c’est le genre de choses qui a le don de me déranger dans ma lecture, surtout de la part d’une grande maison d’édition.
Je termine sur la couverture que je trouve vraiment réussie et très belle et douce au toucher.
Attention, si vous être réfractaire à tout ce qui touche le fantastique, ce roman n’est pas fait pour vous, s’il était plus court, je vous dirais de tenter le coup mais là franchement, vous n’irez pas jusqu’au bout.
Miss.Amends 28 décembre 2020
L’ami imaginaire - Stephen Chbosky
Dès le premier chapitre, je me suis retrouvée totalement happée par l’écriture de l’auteur qui sait poser une histoire d’horreur ! Les 400 premières pages se lisent avec délice tant l’histoire est prenante, les personnages intéressants et les frissons au rendez-vous 🖤
Niveau horreur on est servie ;) Les scènes effrayantes sont parfaites et savamment distillées tout au long du roman.. Sur ce point rien à dire !
Le sujet abordé sur la moitié du livre, auquel je ne m’attendais pas du tout, est à la fois original, mêlé au genre horrifique, et très déconcertant, voir décevant.. J’étais prête à mettre le peu d’affect que j’ai pour celui-ci de côté mais les 300 dernières pages ne sont qu’une accumulation de symboliques à l’excès..
Le rythme qui jusque-là était agréable, devient dans les 100 dernières pages un fouillis d’idées oscillant entre l’horreur absurde et l’action non stop.. a l’encontre de tout le reste du roman ><
En conclusion, je ressors de cette lecture très frustrée car j’ai adorée les passages horrifiques et l’histoire de base mais je suis aussi très déçue de la tournure dû au thème choisi et de la fin..
Lectures noires pour nuits blanches 11 novembre 2020
L’ami imaginaire - Stephen Chbosky
"Quand quelque chose semble trop beau pour être vrai, c’est toujours le cas."
Une phrase extraite de ce roman et qui a été un peu prémonitoire....
Le moins que l’on puisse dire c’est que ce livre m’aura fait cogiter. Des semaines après l’avoir lu, je ne sais toujours pas bien quoi en penser. Je l’ai adoré et je l’ai pas du tout du tout aimé, pas au même moment, mais je ne sais toujours pas de quel côté faire pencher la balance. Je vous explique...
Ca commence merveilleusement bien. L’auteur pose son histoire, ses personnages et installe de suite une ambiance mystérieuse qui deviendra au fil des pages de plus en plus anxiogène. C’est intriguant, hyper addictif et surtout très énigmatique. Les pages se tournent toutes seules.
Et puis, j’ai commencé à avoir des doutes, à entrevoir doucement vers quoi l’auteur allait nous amener. Il a construit son histoire autour d’une thématique, dont je ne vous parlerai pas, et avec laquelle j’ai du mal. Bon c’est son livre, il fait ce qu’il veut après tout. Certes, il a super bien ficelé le tout, c’est original, franchement bien conçu et j’aurais pu faire avec s’il n’avait pas à ce point poussé et emberlificoté ce thème.
Il y a une ribambelle de personnages avec chacun leur histoire. J’en ai aimé certains, d’autres beaucoup moins. J’ai adoré la relation que Christopher a avec sa mère et également celle avec ses amis. J’ai aimé les références et clins d’oeil à Stephen King. On sent clairement qu’il l’a inspiré. Mais voilà n’est pas Stephen King qui veut...
Il y a un beau travail éditorial, la mise en page, les différentes polices de caractères, tout est fait pour nous intriguer, nous accrocher.
Sincèrement cette première partie est géniale, et ce malgré la thématique, je frisais le coup de coeur. Et puis, ça change, ça part en cacahuète et je dois vous parler des choses qui m’ont moins plu, voir dérangée.
Les 200, 300 dernières pages ont été une véritable épreuve. C’est long, beaucoup trop long. Une scène qui dure des plombes avec plein de personnages qui se croisent, ça va dans tous les sens, on ne sait plus dans quel monde on est. J’avais l’impression d’être dans un mix de Walking dead, les zombies en moins, et Dark. J’ai rien compris à ma vie. Pour moi, l’auteur en a trop fait et il m’a perdue. C’est redondant, répétitif et ça en devient indigeste. J’ai, du reste, fait une pause de quelques jours dans ma lecture pour la reprendre plus tard, mais j’avais tellement envie de le terminer que je manquais de concentration. Il y a clairement une centaine de pages, voir plus, de trop.
Il y a énormément de répétitions dans ce livre. L’auteur nous assène des phrases des dizaines de fois. Au début pas de soucis, je me dis qu’il veut à tout prix qu’on retienne des choses, je me concentre donc là-dessus et puis je commence à me dire qu’il a tout de même une certaine tendance à radoter et ça fini par devenir franchement saoûlant. Ca m’a gavé ! Rien que couper la dedans ça aurait éliminé une bonne douzaine de pages et j’exagère à peine.
Que dire de la fin.... je n’adhère pas du tout, mais c’est personnel.
J’en veux un petit peu à l’auteur, il tenait un truc vraiment génial et je n’aime pas du tout ce qu’il en a fait. Mais ce n’est évidemment que mon ressenti. Je salue malgré tout son imagination, qu’il devrait peut-être canaliser un chouïa pour le prochain livre, et l’audace de proposer ce qu’il nous propose là.
Au final, je vous dirai, lisez le ce livre. Lisez le pour son atmosphère, pour l’imagination de l’auteur et surtout pour son originalité. Il plaira assurément à beaucoup. Même si à la fin de cette chronique je ne sais toujours pas où je me situe par rapport à ce livre, je ne peux que vous conseiller de vous faire votre propre avis et n’hésitez pas à venir me dire ce que vous en aurez pensé.
calyenol 9 octobre 2020
L’ami imaginaire - Stephen Chbosky
Salut !
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J’ai lu 𝙇’𝙖𝙢𝙞 𝙞𝙢𝙖𝙜𝙞𝙣𝙖𝙞𝙧𝙚 de Stephen Chbosky chez Calmann-Levy
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𝙇’𝙖𝙢𝙞 𝙞𝙢𝙖𝙜𝙞𝙣𝙖𝙞𝙧𝙚 c’est l’histoire de Christopher qui a perdu son papa alors qu’il était tout petit.
Sa mère Kate a un petit ami maintenant,il s’appelle Jerry, mais Jerry boit beaucoup et il est violent.
Alors Kate s’enfuie avec son fils,elle met de la distance entre eux et Jerry.
Ils atterrissent à Mill Grove où Christopher va rencontrer de nouveaux amis,spécial Ed, les M&M’s (Mike et Mat),ils vont être la bande des quatre mais seul Christopher verra 𝙇’𝙖𝙢𝙞 𝙞𝙢𝙖𝙜𝙞𝙣𝙖𝙞𝙧𝙚,ce gentil monsieur qui l’a aidé à sortir du bois de Mission Street où il a disparu pendant six jours.
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"Ne les regarde pas.Continue de regarder devant toi. Continue à courir.Jusqu’au cul de sac.
Tu peux la faire disparaître pour toujours si tu atteins le dernier lampadaire."
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Une fois n’est pas coutume, j’ai beaucoup aimé ma lecture.
Il faudrait être difficile cela dit !
J’ai aimé l’histoire de ces enfants qui tissent ce lien d’amitié fort,à la vie à la mort en gardant leur part d’innocence.
Ils m’ont fait penser à ce film,"Les goonies",mais un peu plus fantastique/épouvante vu certains passages.
On pourrait même penser aux enfants de "Ça"...
Je ne suis pas une grande fan de King,j’en ai lu quelques uns et même vu certaines de ses adaptations et il faut avouer qu’on reconnaît son influence dans ce livre,donc avis aux fans,ce livre vous plaira !
𝙇’𝙖𝙢𝙞 𝙞𝙢𝙖𝙜𝙞𝙣𝙖𝙞𝙧𝙚 c’est une belle brique de 748 pages qui m’a accroché d’entrée.
Il est captivant,addictif... entre cauchemars et réalité, on reste pendu à la vie de Christopher auquel on s’attache.
J’ai été perturbée par les gens boîte aux lettres avec l’impression d’être face à ceux qui ont vu mais n’ont rien dit...j’ai aussi eu l’impression de voir ce message...celui que le mal cache souvent son vrai visage.
𝙇’𝙖𝙢𝙞 𝙞𝙢𝙖𝙜𝙞𝙣𝙖𝙞𝙧𝙚 est un livre au rythme soutenu,un livre où l’on ne s’ennuie pas avec une fin qui nous amène sur un "To be continued" assez inattendu même si je ne voyais pas la fin autrement.
Je n’en dirai pas plus afin de vous laisser rencontrer 𝙇’𝙖𝙢𝙞 𝙞𝙢𝙖𝙜𝙞𝙣𝙖𝙞𝙧𝙚
lafilleaux1001lectures 17 août 2020
L’ami imaginaire - Stephen Chbosky
Au début de ce roman, nous faisons la connaissance de Christopher et sa mère qui n’ont jusqu’ici pas été épargnés par la vie.
Après avoir fui les coups de l’ancien compagnon de celle-ci, ils se retrouvent à Mill Grove, petite ville de Pennsylvanie, dans l’espoir de repartir de zéro.
Mais il n’est pas toujours aisé de fuir ses problèmes quand on est fauché comme sa mère, ou quand on souffre de dyslexie comme Christopher.
Cependant, quand ce dernier va disparaître en pleine forêt avant de réapparaitre comme par magie six jours plus tard, tout va basculer ! Et rien ne sera jamais plus comme avant !
Je ne peux vous en dire plus, au risque d’en dire trop et vous gâcher le plaisir de vous plonger dans ce thriller, s’il vous en prenait l’envie.
Durant les 600 premières pages, j’ai pris plaisir à découvrir Christopher, sa vie et sa rencontre avec son ami imaginaire. L’histoire se pose tranquillement, la peur s’insinue au fur et à mesure de la lecture, on se questionne… Des hypothèses plus ou moins farfelues, plus ou moins justes, émergent. Mais c’est avec grand plaisir que j’ai dévoré les trois quarts de ce roman.
Toutefois, aux alentours de la 600e page, une rupture ! Une révélation inattendue ! Et à partir de cet événement impossible à prévoir, démarre un deuxième récit, long, quelque peu confus même. Des mondes, des personnages, des croyances qui s’entrecroisent… Une sensation de fouillis où je me suis perdue.
Ce roman, qui n’est pas sans rappeler les grands livres des débuts de Stephen King, avait tout pour être un thriller fantastique exceptionnel.
Ayant apprécié la plume de Stephen Chbosky et n’ayant pas vu passer ces 600 premières pages, je me laisserai sûrement tenter par le prochain opus de l’auteur.
myfabulousreading 14 août 2020
L’ami imaginaire - Stephen Chbosky
D’ordinaire je n’ai jamais été lectrice d’horreur et de fantastique, mais depuis que je suis sur les réseaux sociaux, je fais des découvertes grâce et je dois dire que wahou, je suis tellement ravie d’avoir vaincue mes appréhensions du départ pour tomber sur un bouquin comme celui-ci.
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Stephen Chbosky nous plonge en effet dans un livre à l’ambiance lourde, sombre, angoissante, le tout de façon très visuelle mais surtout avec une progression narrative si habilement menée,qu’elle nous happe pour ne plus nous lâcher !
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Les 500 premières pages ont été un régal, les personnages sont denses, touchants, extrêmement bien travaillés, l’atmosphère oscille savamment entre le réel et l’imaginaire dont le dosage est juste parfait. On frissonne tant de peur que de plaisir.
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Malheureusement, arrivée aux 200 pages finales, j’ai commencé à décrocher peu à peu puisque l’auteur fait un choix qui ne m’a pas plu du tout. La thématique, la tournure des événements, l’évolution des personnages...tout était confus, un vrai capharnaüm. J’ai trouvé cela tellement dommage, moi qui pensait avoir le premier coup de cœur de ma vie pour un livre mêlant horreur et fantastique, et bien cette partie m’a trop déroutée.
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Bien entendu, avec du recul, cela ne reflète pas l’entièreté de ma lecture, fort heureusement. Sans cette fin décevante, ce livre reste à mes yeux, une expérience comparable à celle d’une grande table étoilée, où tous vos sens sont mis en alerte, pour que vous soyez complètement transcendés.
https://www.instagram.com/p/CD3eorJH71u/?igshid=11ihdemc8poi0
Annesophiebooks (Les lectures d’Anne-Sophie) 29 juillet 2020
L’ami imaginaire - Stephen Chbosky
En voilà un bon, de roman fantastique ! Et pas qu’à moitié. Un beau bébé, de 748, autant dire des heures et des heures de lecture.
Oui, quand on commence ce pavé, on peut se demander : l’auteur va t-il parvenir à garder un bon rythme jusqu’au bout ? L’histoire ne va t-elle pas être trop longue ?
Les réponses sont simples : oui, le rythme est maintenu jusqu’à la fin (je dirais même que Stephen Chbosky parvient à la faire monter crescendo tout au long du roman, malgré un début déjà élevé, ce qui n’est pas donné au premier venu !), et non, l’histoire n’est pas trop longue.
En fait elle est juste comme il faut.
Le fantastique n’est pas forcément ma tasse de thé. Et jusqu’à celui-ci, je n’en ai tellement adoré qu’un seul : 22/11/63, de Stephen King.
J’en ai maintenant un deuxième à recommander, même s’ils sont très différents, y compris à ceux qui comme moi ne sont pas fans du genre.
Les personnages sont terriblement attachants. Leur façon de parler, de penser, leurs espoirs et leurs désillusions, tout est présenté au lecteur de manière à ce qu’il ressente presque autant que les protagonistes. Christopher en tête, bien sûr, mais pas uniquement. Je me suis personnellement beaucoup attachée à Kate, sa mère. Son parcours, ses envies, ses choix et ses peines sont si bien retranscrits que j’avais la sensation de lire l’histoire d’une vieille amie.
Le côté horrifique n’est pas particulièrement présent, et c’est très bien ainsi. Bien entendu il se passe des choses terribles, mais la symbolique est si importante qu’elle allège idéalement les scènes « choc ».
Durant ma lecture j’ai régulièrement pensé à un conte. Terrifiant, certes, mais ne les sont-ils pas tous en définitive ?
Prenez un peu de Peter Pan, du Petit Poucet, de Hansel & Gretel, saupoudrez d’une pincée de Stranger Things... et ajoutez-y énormément de talent, vous obtiendrez L’Ami Imaginaire.
Armé d’une imagination phénoménale, l’auteur nous transporte dans un monde à la fois tout à fait similaire et complètement différent du nôtre. On s’y sent comme chez soi, tout en étant totalement dépaysé.
Bref, vous l’aurez compris, je recommande vivement la lecture de ce roman, et le suivi de cet auteur !
HUBRIS LIBRIS 29 juillet 2020
L’ami imaginaire - Stephen Chbosky
Christopher, 7 ans, et sa mère Kate viennent d’emménager à Mill Grove. Bourgade égarée, mal répertoriée sur les cartes, une planque qui devrait leur assurer sécurité. L’enfant disparaît dès les premières pages, pour réapparaître quelques chapitres plus loin. Qui, comment, pourquoi ? La ville oublie sa disparition, se concentre sur la joie des retrouvailles.
L’enfant s’est égaré dans la forêt.
L’enfant est revenu différent, blindé de capacités qui n’étaient pas les siennes.
Et ce gentil monsieur à qui il s’adresse.
Ces cerfs sur la route.
Des mystères qui apparaissent au long des pages, épaississent le doute, tissent l’horreur qui lentement s’insère à travers les chapitres.
Le roman se tisse autour de Christopher, embrigade d’autres personnages comme ses copains d’école, ce flic amouraché de Kate, ou encore une jeune femme priant Dieu à chacune de ses actions. Aucun n’est épargné, tous se joignent à la danse macabre pour laquelle la ville est conviée.
Revenu des bois, à quel prix ?
La femme siffle.
Elle souffle les cauchemars sur la ville.
Stephen Chbosky conte des cauchemars, ouvre des portes vers un imaginaire qu’on pensait avoir enterré avec l’enfance. La terreur grandit. On tombe dans le piège de mots qui étranglent toute raison. Roman singulier, mêlant les genres, s’appropriant des codes pour mieux les bousculer. L’Ami imaginaire ne laisse pas indifférent. Un pavé. Une histoire qui s’incruste dans la caboche, des personnages difficiles à oublier.
Faites attention aux cerfs sur la route.
Et ce sentiment d’une main invisible sur votre épaule…
Fuyez dans la rue, vous y serez en sécurité.
Un roman qui a secoué mes terreurs d’enfant.
Un songe noir et implacable de 749 pages.
Le Monde de Marie 13 juillet 2020
L’ami imaginaire - Stephen Chbosky
L’auteur nous emporte dans une aventure, dans un univers à la fois fantastique et horrible. Une épopée que l’on vit aux côtés de Christopher, un petit garçon très touchant, très attachant.
Un panel de protagonistes variés avec des problèmes bien réels qui font que ce livre aborde à travers eux de nombreuses thématiques. Des sujets importants et très vrais. Des problématiques que l’auteur va exacerber dans son intrigue afin qu’elles atteignent leurs aspects les plus sombres, les plus dangereux.
L’intrigue est complexe, très bien construite et surprenante sur de nombreux points. Un univers sombre qui se révèlera de plus en plus effrayant au fil des pages. Un monde où les apparences peuvent être trompeuses.
Une histoire d’horreur haletante, prenante et originale. Mais au-delà de cela, des protagonistes qui éveillent en nous des émotions. On vit l’histoire sous haute tension. Cette dernière devenant de plus en plus intense au fil des pages.
Un pavé à l’écriture fluide et avec lequel je n’ai jamais trouvé le temps long. Il se passe sans cesse quelque chose et on sent que notre attention est importante pour tout bien comprendre.
Un livre que je referme en ayant l’impression d’avoir vu un film tant je me suis immergée dans l’ambiance et les décors avec une grande facilité. Une très belle réussite. Un excellente lecture.
L’atelier de Litote 30 juin 2020
L’ami imaginaire - Stephen Chbosky
Ce qui m’a attirée dans ce livre c’est sa couverture et le fait qu’il fasse environ 750 pages, un joli pavé pour les vacances d’été. J’étais très intrigué par la quatrième de couverture, avec son bandeau se référant au grand Stephen King. Une mère et son fils Christopher fuyant et se cachant, pour ne pas que Jerry, son nouveau compagnon violent ne les retrouvent. Un petit garçon de la communauté qui disparaît cinquante ans plus tôt et ce dès les premières lignes, nous sommes plongés dans l’ambiance horrifique. Une forêt maléfique où de nos jours, Christopher disparaît et réapparaît six jours plus tard. Une voix qui lui parle et le contraint à faire des choses… Bref un scénario comme je les aime et durant les 400 premières pages je suis restée scotchée. Bien écrit, efficace l’auteur nous emporte dans un autre monde, le sien, entre réalité et imagination. Un style dense où l’on trouve une multitude de personnages secondaires avec leur propre destinée que l’on va suivre tout du long. Construit en plusieurs parties l’histoire se décompose de façon originale et attractive. On sent la folie comme fils conducteur d’un scénario qui aurait pu être inspiré de Stephen King lui-même. J’ai aimé le rapport à la nature, l’arbre comme point central qui relie les mondes entre eux. Une façon de nommé le personnage avec des noms très imagés comme « la dame qui siffle »ou « le gentil monsieur » mais surtout un matraquage de répétition qui pour moi sont devenues insupportables. Alors même si c’est un procédé narratif courant, il est utilisé à outrance, ça a fini par être lassant. Beaucoup trop de redondances l’impression de relire plusieurs fois la même chose et ce jusqu’à la fin du livre. Un instantané d’une petite communauté aux Etats-Unis avec son pasteur, sa paroisse son côté moralisateur alors que les paroissiens ont tous des choses à se reprocher. L’éternelle lutte entre le Bien et le Mal vu sous un angle fantastique et surnaturel de quoi faire frissonner et plus si affinités. Je ne regrette pas ma lecture mais je pense qu’on aurait pu faire des coupes franches dans toutes ses répétitions. A vous de vous faire votre avis. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2020/06/30/38373670.html
Aude Lagandré 24 juin 2020
L’ami imaginaire - Stephen Chbosky
La quatrième de couverture de « L’ami imaginaire » en dit très peu. De toute façon, c’est un roman impossible à résumer, encore moins à « genrer ». Je suis bien en peine de vous dire ce que j’ai réellement lu… Juste vous dire que c’est un des ovnis les plus incroyables qui me soit tombé entre les mains ces dix dernières années. Christopher et sa mère Kate fuient le Michigan pour échapper à Jerry, le conjoint violent de Kate. Ils atterrissent dans une communauté de Pennsylvanie, Mill Grove où Kate trouve rapidement un emploi. Près de leur maison, la forêt est un merveilleux terrain de jeux pour ce petit garçon qui a des difficultés d’apprentissage à l’école et des problèmes de socialisation. Un jour, après l’école, alors qu’il attend sa mère, un événement un peu particulier va l’amener à pénétrer dans cette forêt. Il va y disparaître et ne réapparaître que 6 jours plus tard sans pouvoir expliquer ce qui lui est arrivé. Cependant, quelque chose a changé. Il le sait. Des voix dans sa tête lui dictent une mission.
Si vous décidez d’acheter ce roman, vous aurez entre les mains le livre le plus dingue jamais lu. Outre l’épaisseur, un bébé de 749 pages, cette lecture vous laissera non seulement exsangue après une première partie « d’installation », assez psychologique et une seconde partie très cinématographique, mais il vous permettra surtout de plonger dans les tréfonds de l’imaginaire d’un auteur qui a des idées déjantées. Attention, cette dinguerie a du sens, un but, une explication, mais Stephen Chbosky va vous en faire voir de toutes les couleurs.
Ce roman est un hommage au maître du genre, Stephen King, et Stephen Chbosky ne s’en cache pas, il le remercie à la dernière phrase de son ouvrage. S’il développe des thématiques similaires en début de roman, comme l’enfance, le pouvoir de l’amitié, les blessures de la prime jeunesse et les évènements traumatiques qui la peuplent, il me semble que cela serait un pari risqué et sûrement un peu injuste de vouloir les comparer, car Chbosky se détache très rapidement de King pour faire du Chbosky, un savant mélange entre force des personnages, psychologie, fantasmagorie, et imaginaire débridé. Car l’imaginaire est bien la force de ce roman et Chbosky ne parvient à y embarquer son lecteur que parce qu’il a su l’attirer dans ses filets grâce à une progression habilement menée qui démarre comme une histoire à la King, pour finir dans un feu d’artifice.
Le procédé narratif utilisé, notamment celui de l’anaphore, le gentil monsieur, la dame qui siffle, 2h17, Dieu est un assassin, et tant d’autres contribuent à un martelage brillant qui parvient à garder la tête du lecteur sous l’eau en lui offrant très peu de prises d’air. Chbosky vous garde prisonnier dans sa forêt, entouré de cerfs anxiogènes et de boîtes à lettres silencieuses. Il va vous falloir oublier toute forme de raison pour entrer dans ce roman, mais l’auteur y parvient sans même que vous vous en aperceviez, en développant, ni vu, ni connu, un portrait acerbe et vitriolique de l’Amérique puritaine d’aujourd’hui, pétrie de religion, toujours en balance entre les forces du bien et du mal. C’est grinçant et acéré, lucide et extrêmement perspicace. Volontairement, je n’en dirai pas plus, car ce roman doit se vivre seul, égoïstement, pour en apprécier tout le caractère et la singularité. Il restera pour moi un modèle du genre, et une référence.
Un plaisir intense de lecture vous attend si vous êtes prêt à laisser un peu de votre raison de côté. Chbosky vous propose une expérience unique dont vous aurez l’impression de sortir un peu fou, secoué, mais riche d’une histoire surnaturelle ensorcelante. Il aura saccagé quelques-unes de vos rêveries, ouvert des portes magiques, bouleversé vos émotions. Ce roman est une vraie réussite, une performance narrative, visuelle, olfactive, auditive comme vous n’en avez jamais vécu auparavant. Soyez curieux et laissez cette histoire singulière prendre lentement possession de votre esprit, vous ne serez pas déçu du voyage, car il est EXCEPTIONNEL.
Je remercie les éditions Calmann-Lévy de leur confiance et leur dit bravo d’avoir eu le courage d’éditer un roman pareil.