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L’Étoile jaune de l’inspecteur Sadorski - Romain SLOCOMBE

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Résumé :

Paris, 29 mai 1942 : une bombe explose devant le Palais de justice, dans un café fréquenté par les Brigades spéciales, faisant deux morts et plusieurs blessés. Quelques jours plus tard, le cadavre d’une inconnue est découvert en banlieue. Crime passionnel ou politique ?
Chargé d’enquêter sur ces deux affaires, l’inspecteur Léon Sadorski voit ses projets de vacances contrariés ̶ d’autant plus qu’il doit bientôt participer à la grande rafle du Vél d’Hiv, exigée par les nazis et confiée à la police française. Un destin tragique menace désormais sa jeune voisine Julie Odwak, la lycéenne juive qu’il convoite en secret et dont il a fait interner la mère.

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Vos #AvisPolar

  • Elsa Deman 23 février 2023
    L’Étoile jaune de l’inspecteur Sadorski - Romain SLOCOMBE

    Alors, attention, âmes sensibles s’abstenir ! Car avec cette deuxième enquête de l’inspecteur Sadorski, nous sommes toujours sous la France de Vichy, la France collaboratrice, mais nous enfonçons un peu plus, dans une période noire de notre histoire avec les rafles, notamment la plus grosse celle du vélodrome d’hiver qui a eu lieu le 16 et 17 juillet 1942 à Paris.

    Donc je répète ce roman n’est vraiment pas pour les âmes sensibles. Car il est basé sur d’horribles faits réels.

    Dans ce second opus, nous suivons les aventures de notre inspecteur collaborateur Léon Sadorski. Notre héros, joue un double jeu, afin de rassurer sa petite voisine juive de 15 ans Julie, qu’il désire en secret.

    Mon avis : j’ai beaucoup aimé, j’ai appris plein de faits dont j’ignorais l’existence... Même si cela reste une partie extrêmement sombre de notre histoire. J’aime beaucoup l’ambivalence de l’inspecteur Léon Sardorski. J’ai hâte de lire la suite.

    Pour ceux qui le désiraient, voici le résumé de la quatrième de couverture : « Après le succès de L’Affaire Léon Sadorski, une nouvelle enquête du sinistre et fascinant inspecteur des Renseignements généraux.

    Paris, 29 mai 1942 : une bombe explose devant le Palais de Justice, dans un café fréquenté par les Brigades spéciales, faisant deux morts et plusieurs blessés. Quelques jours plus tard, le cadavre d’une inconnue est découvert en banlieue. Crime passionnel ou politique ?

    Chargé d’enquêter sur ces deux affaires, l’inspecteur Léon Sadorski voit ses projets de vacances contrariés ̶ d’autant plus qu’il doit bientôt participer à la grande rafle du Vél’d’Hiv, exigée par les nazis et confiée à la police française. ».

    Bonne lecture à tous.

    Quant à moi, je vous dis à bientôt pour de nouvelles aventures livresques.

  • SIGPRO2022 27 décembre 2021
    L’Étoile jaune de l’inspecteur Sadorski - Romain SLOCOMBE

    L étoile jaune de l’inspecteur Sadorski
    Paris 29 mai 1942, une bombe explose dans un café proche du palais de justice ou viennent boire un verre les policiers du service des brigades spéciales entre deux séances de tortures sur des juifs, des communistes et toutes personnes qualifiées dans cette période de terroristes. Cette explosion se révélera précipitée, mais en entendant dans les hautes sphères de cette police aux ordres de Vichy l’on veut du résultat. Peu importe les méthodes, les violences, ce qui compte c’est que les terroristes parlent. Lors de cet attentat plusieurs blessés sont relevés et deux morts. L’inspecteur Sadorski revenant de vacances est désigné comme enquêteur. Quelques jours plus tard faisant une escapade à vélo avec son épouse , il se retrouve dans l’orée d’un petit bois tombe sur le cadavre d’une femme totalement dénudée, la tête fracassée. Il mettra un bon moment à relier toutes ces histoires entre-elles. Outre ces deux affaires qui vont s’entrechoquer, il participe en tant qu’inspecteur à la grande rafle du Vel d’Hiv exigée par les Allemands et mis en œuvre avec beaucoup de pugnacité par la police Française. « A l’instigation des nazis et au nom de l’État français, une action mémorable qui se gravera dans les esprits sous le nom insolite de rafle du Vel’d’Hiv. On en parlera encore des décennies plus tard et même au siècle suivant. 9 000 courageux fonctionnaires, policiers, gendarmes solidement armés et équipés pour faire la guerre à des femmes, des vieillards, des adolescents, des alités, des nourrissons, des opérés de la veille, arrachés de leurs lits et même quelques cadavres de juifs morts de maladie » qui seront conduits en bus réquisitionné dans des lieux de rétention avant leur départ vers d’autres destinations et pour beaucoup les chambres à gaz . Il faut lire la description de cette journée dans le chapitre intitulé « La Chasse au Juif » ou l’on ressent la brutalité, la bestialité de ces fonctionnaires qui auront pour ceux que la justice des hommes rattrapera à la fin de la Guerre l’excuse « que nous n’avons fait que d’obéir à des ordres. »
    L’inspecteur Sadorski, au fil de cette histoire se décrivant lui même comme pétainiste, anticommuniste notoire anti-juif, mérite cent fois que sa vie s’arrête là, brutalement par deux balles 7,65 ou de 6,35 . On le souhaiterait ! Cet individu est un spécimen de la pire espèce, imbu de sa personne, jouant avec sa « brème » carte tricolore, pour piller abuser de ses fonctions, piller ,
    de violer des femmes juives en leur faisant miroiter la clémence d’une libération. En liant le destin tragique d’une jeune fille mineure Julie Odwak qu’il convoite à ce lui de sa mère internée par ses directives apposant sur la carte d’arrestation la mention communiste ce qui lui augure un traitement particulier de la police Française avant d’être remise aux autorités allemandes pour être déportée on arrive au comble du cynisme. Sadorski se fait également plaisir en arrêtant des crânes , en dénonçant par un écrit anonyme aux Allemands le comportement de différentes personnes répertoriées comme étant un danger pour l’ordre public, résistants, réfractaires aux ordonnances éditées.
    En lisant page après page ce livre de Romain Slocombe, nous nous retrouvons témoins des actes abominables de Sadorski et ses sbires, des gestes désespérés de femmes se jetant par la fenêtre de leur immeuble lors de cette rafle, entraînant dans la mort leurs enfants, en étant témoin de scène de tortures infligées à coup de nerf de bœuf et autres spécialités de cette brigade spéciale ou l’abjection est à son paroxysme.
    Romain Slocombe, nous présente un récit très détaillé, parfaitement documenté.Il suffit de prendre connaissance des ses notes biographiques .Romain Scolombe fait ici œuvre d’historien. Ce qui nous amène à une expression encore plus forte de dégoût lorsque l’on apprend que l’histoire de Sadosrki, n’est pas sans rapport réel avec les activités réelles de l’IPA Louis Sadosky, retrouvé dans les archives de la préfecture de police en consultant les dossiers d’épuration des policiers.
    Ce récit nous permet de revenir sur un passé que certains préfèrent oublier. Il nous ouvre les yeux sur une période ou la police française a permis l’arrestation de milliers d’hommes, de femmes, d’enfant dans le seul but de répondre aux exigences du IIIe Reich, qui n’en demandait pas autant.
    Mon parcours professionnel, m’a conduit dans une caserne ayant été utilisée lors des rafles à Drancy, puis cette époque pas si lointaine en 1974 à Compiègne au Camp de Royallieu : ( La caserne de Royallieu a été construite en 1913 et regroupe 25 bâtiments sur une surface de 16 hectares. De 1941 à 1944, elle fut transformée par l’armée allemande en l’un des principaux camps de transit de France. Près de 45 000 personnes y ont été acheminées : internés politiques, résistants, pour beaucoup communistes, civils russes ou américains et juifs. (Source mémorial de l’internement et de la déportation). Mon régiment c’ était installé dans les lieux mêmes ou ont transité toutes ces personnes en partance vers les camps de la mort ! Puis je me suis retrouvé à Berlin.
    L’étoile jaune de l’inspecteur Sadorski est plus qu’un roman c’est un morceau d’histoire de France. Merci M. Romain Slocombe. Bien à vous .

  • 1001histoires 2 mars 2019
    L’Étoile jaune de l’inspecteur Sadorski - Romain SLOCOMBE

    Lundi 8 juin 1942, Sadorski a rendu sa justice. Cela s’est passé il y a une heure et tout est raconté à la fin de "L’affaire Léon Sadorski" ( voir ici ) dont je conseille de relire le dernier chapitre juste avant de commencer la lecture du deuxième tome,

    L’étoile jaune de l’inspecteur Sadorski  : l’inspecteur principal adjoint ( IPA ) Léon Sadorski de la 3ème section des Renseignements Généraux à la préfecture de police de Paris ( dans la pratique lui et ses hommes enquêtent sur les étrangers et les Juifs non terroristes) bénéficie de quelques jours de congés, cela signifie accompagner Julie Odwak rendre visite à sa mère. Julie vient de fêter ses 15 ans, elle vit désormais seule, ses parents sont juifs et ont été arrêtés. Sadorski prend aussi le temps d’aller se confesser. Il ne se prive pas de dénoncer anonymement le patron d’un bar-tabac qu’il soupçonne d’écouter la radio anglaise. Il se promène à vélo en banlieue et va pique-niquer avec sa femme Yvette et découvre le cadavre d’une femme.

    Abominable Sadorski dans l’horreur du Paris occupé de l’été 1942 ! Depuis le dimanche 7 juin, le port de l’étoile jaune est obligatoire pour les juifs. Toute infraction implique un internement dans les camps de Drancy, Beaune-la-Rolande, Pithiviers, Royallieu près de Compiègne ou à la caserne des Tourelles à Paris ( c’est là qu’est détenue la mère de Julie ). Ces camps ne sont qu’une étape, la note de service de l’occupant est très claire : "fournir cent mille juifs pour le camp d’Auschwitz ... dans l’intérêt de la production d’équipements pour la Waffen SS". Nuit et brouillard.

    La Résistance s’organise et réagit par des attentats, comme celui du bar-tabac "Chez Moreau". L’explosion d’une valise bourrée d’explosifs a fait deux morts et plusieurs blessés graves. Les Brigades Spéciales ( BS ) dont le personnel fréquentait les lieux étaient visées. Les Brigades Spéciales de la PJ enquêtent sur les ennemis intérieurs. Parmi les terroristes, plus de 50 pour 100 sont juifs. Alors l’IPA Sadorski, fin connaisseur des milieux juifs et dont la réputation de flic efficace et expérimenté n’est plus à faire, va symboliser le rapprochement entre les RG et les BS. L’enquête s’oriente vers les communistes et leurs membres armés, le détachement Valmy.

    Ce deuxième opus avec l’IPA Sadorski comme personnage principal laisse une large place à l’enquête, avec des planques interminables, des filatures à perdre haleine, des études balistiques déterminantes. Il interroge et pour impressionner il brandit et place sa carte professionnelle sous le nez de ses interlocuteurs. Rusé Sadorski, perspicace Sadorski, efficace Sadorski ! Mais il laisse le sale boulot aux autres et du sale boulot il y en a à cette époque.

    L’Histoire n’est pas oubliée. Romain Slocombe s’appuie sur ses recherches minutieuses dans les archives de l’époque. Il nous parle cinéma, nous explique comment est organisée Radio-Paris créée par les allemands et nous présente les véhicules électriques de l’époque. Il explore les arcanes du Parti Communiste de l’époque, évoque Jacques Duclos et le Colonel Fabien. Pour le PC finie la Drôle de Guerre, fini le Pacte germano-soviétique, place à l’action et aux règlements de compte. L’auteur nous fait visiter les jardins et l’hospice de Bicêtre. Le lecteur croise Dora Bruder si chère à Patrick Modiano. Et puis à l’aube du 16 juillet 1942, l’opération "vent printanier" commence. L’Etat français collabore ouvertement avec les nazis sur la "question juive". René Bousquet, Emile Hennequin donnent les ordres. 7000 policiers et gendarmes obéissent. C’est la Rafle du Vél d’Hiv que Romain Slocombe relate dans plusieurs chapitres à la lecture poignante : une détention sordide avant les camps de la mort. Nuit et brouillard.

    Enigmatique Sadorski, une véritable ordure mais il protège Julie et s’efforce de sauver Chana. Avec un tel personnage principal, le récit de Romain Slocombe pourrait lasser voire rebuter. L’auteur réussit à attiser la curiosité, à surprendre et bien sûr à passionner. Un récit écrit avec beaucoup de coeur, de rage et de lucidité pour ne pas oublier qu’à cette époque un régime fasciste légal par un concours de circonstances dirigeait la France.

  • Booksnpics 21 février 2019
    L’Étoile jaune de l’inspecteur Sadorski - Romain SLOCOMBE

    L’inspecteur Léon Sadorski, chef de brigade de voie publique à la 3ème section de la direction générale des Renseignements généraux et des Jeux, n’est pas ce que l’on appellerait un personnage attachant. Que du contraire...Difficile de ne pas ressentir un profond écoeurement vis-à-vis de ce personnage se décrivant lui-même comme patriote, à la fois pétainiste, antisémite, antigaulliste, anticommuniste notoire et obsédé par les femmes. Oui, l’inspecteur Sadorski est détestable et pire encore. Sa tâche, et son plaisir, est d’arrêter les Juifs - considérés comme un danger national pour l’ordre public et qui seraient en infraction avec les nouvelles ordonnances délivrées à leur encontre. Il se fait un plaisir de dénoncer, monnaie la liberté de certain(e)s et vole volontiers tabac et argent lors des visites domiciliaires. Personnage ambigu, pouvant éprouver un semblant de remords tout à fait relatif, il pourchasse les Juifs et les résistants communistes au nom d’un patriotisme et d’intérêts personnels douteux.

    Nous sommes en 1942 et la répression envers les Juifs se fait de plus en plus violente. A travers ce nouveau roman, Romain Slocombe nous prend à témoin... Nous assistons, impuissants, écoeurés, à travers les yeux de Sadorski et de ses comparses, à des actes sans nom commis par la police française, entre abus de pouvoir et délation. Mais aussi des gestes désespérés d’hommes, de femmes et d’enfants, reflétant l’horreur de cette période de l’Histoire encore si proche de nous. L’auteur nous fait revivre, en direct, cette rafle du Vel’ d’Hiv’ lors de laquelle des milliers de Juifs parisiens furent arrêtés par la police française au cours d’une chasse à l’homme de grande ampleur, dans le seul but de répondre aux exigences du IIIème Reich ; mais aussi les débordements et excès de zèle de certains. Un récit très détaillé, parfaitement documenté car se basant sur des faits réels mais surtout un récit nécessaire afin de refléter au mieux ce cauchemar.

    Lu en à peine 2 soirées, ce petit pavé de 592 pages laisse un goût amer, un sentiment d’impuissance face à un passé que certains préféreraient oublier. L’auteur nous ouvre les yeux, nous apporte, à travers ses nombreuses recherches et un récit romancé, de la clarté sur des événements très souvent rapportés mais rarement aussi bien détaillés. Un véritable travail de fourmi !

    Plus qu’une enquête policière, "L’Etoile jaune de l’inspecteur Sadorski" est un véritable roman historique.

  • QuoiLire 7 août 2018
    L’Étoile jaune de l’inspecteur Sadorski - Romain SLOCOMBE

    Romain Slocombe est en train de se forger une très forte réputation d’écrivain français de romans noirs.

    Certes le contexte historique dans lequel se positionne le roman est difficile, Paris en pleine seconde guerre mondiale, mais ce second tome est encore plus dérageant. L’auteur nous entraîne en pleine politique anti-juifs, la mise en place des étoiles jaunes, et de l’organisation de la rafle du vel’d’hiv. Alors on est loin de la pesanteur des bas fond d’une ville, mais le lecteur qui comme moi n’a pas connu cette période, va se prendre un véritable claque en découvrant l’étendue et le jusqu’au-boutisme de l’administration française dans le suivi des directives anti-sémites du IIIè Reich et de sa propagande.

    On a beau en avoir eu connaissance lors de nos cours d’histoire, on est glacé devant le zèle dont font preuve certains policiers ou les tortures auxquelles ils recourent.

    La puissance du roman provient également du personnage principal Léon Sadorski : parfois violent, enquêteur méticuleux, complexe, ambivalent, à aucun moment nous n’arrivons à déterminer son penchant vis-à-vis des mesures anti-juifs : d’un côté il recueille la fille de ses voisins arrêtés, et de l’autre il participe activement aux arrestations de la rafle. Seule la dernière phrase du roman lève cette ambiguïté planant sur les deux premiers tomes.

    Je vous recommande donc vivement ce livre, et tout particulièrement la version audio où Antoine Tomé donne littéralement vie au roman.
    https://quoilire.wordpress.com/2018/08/07/romain-slocombe-letoile-jaune-de-linspecteur-sadorski/

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