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Il reste de la poussière - Sandrine Collette (Poche)

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Prix Landerneau polar 2016

Résumé :

Patagonie. Dans la steppe balayée par des vents glacés, Rafael est le dernier enfant d’une fratrie de quatre garçons. Depuis toujours, il est martyrisé par ses frères aînés. Leur père a disparu. Leur mère ne dit rien, perpétuellement murée dans un silence hostile. Elle mène ses fils et son élevage de bétail d’une main inflexible, écrasant ses rejetons de son indifférence. Alors, incroyablement seul, Rafael se réfugie auprès de son cheval et de son chien. Dans ce monde qui meurt, où les petites fermes sont remplacées par d’immenses domaines, l’espoir semble hors de portée. Et pourtant, un jour, quelque chose va changer. Rafael parviendra-t-il à desserrer l’étau de terreur et de violence qui l’enchaîne à cette famille ?

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Vos #AvisPolar

  • Riz-Deux-ZzZ 27 avril 2023
    Il reste de la poussière - Sandrine Collette (Poche)

    En bref, un roman noir aux confins de la Patagonie du XIXe siècle. Des sujets forts, de la tension psychologique et une ambiance oppressante.

    Sandrine Collette n’a plus rien à prouver quant à son talent à écrire des romans noirs, souvent très noirs même. Ce titre ne déroge pas à la règle avec un décor et une ambiance pesants à souhait. L’auteure nous embarque en Patagonie, aux côtés des gauchos, ces fermiers qui gèrent leurs troupeaux sur leurs chevaux, sur une terre aride et désolée.

    La précarité de l’époque ainsi que les difficultés des conditions de vie sont parfaitement retranscrites : la pauvreté, l’aridité des sols et la dureté du travail dépeintes à chaque page nous font ressentir une certaine pesanteur dans la lecture, nous imprègnent profondément.
    De plus, l’auteure aborde le sujet des relations familiales et notamment de la rivalité fraternelle. Encore une fois, le thème est maîtrisé grâce à l’alternance des points de vue de chaque personnage ainsi qu’à des événements qui vont faire basculer l’entente déjà fragile de la fratrie.

    L’évolution de l’intrigue est très intéressante, notamment dans la deuxième partie dans laquelle un élément perturbateur va remettre en question tout l’équilibre : les tensions vont s’accentuer, la méfiance va s’installer et la violence sous-jacente finalement exploser.

  • Livresovore 15 novembre 2020
    Il reste de la poussière - Sandrine Collette (Poche)

    Je vais me répéter mais cette plume est sans doute l’une de mes favorites. Encore une fois, Sandrine Collette m’a complètement transportée dans cet univers sec et glacial à la fois où tous les non-dits en disent plus que bien des mots.
    Ce roman noir à souhait m’a glacé le sang à certains passages, dès le début au final avec le traitement que subit Raphaël. Mais on en vient vite à redéfinir les rôles et à se demander si les méchants sont vraiment des méchants.
    Les 5 personnages sont d’une profondeur psychologique extraordinaire même si le 3e fils s’efface beaucoup plus. La mère est absolument hallucinante par son caractère...
    Encore un ouvrage de Sandrine Collette que je recommande les yeux fermés.

  • jeanmid 17 février 2020
    Il reste de la poussière - Sandrine Collette (Poche)

    Avec « Il reste la poussière » Sandrine Collette continue à sonder les tréfonds de l’âme humaine . Et je peux vous dire qu’à travers ceux que l’auteur nous fait découvrir la lumière a du mal à filtrer tant l’obscurité est dense . Dense comme cette haine la plus totale qui unit , malgré elle , cette famille d’éleveurs perdue au milieu de cette nature hostile et ingrate tout au bout de l’Amérique du Sud . Une mère et quatre fils sur lesquels la malédiction semble s’acharner .
    Un roman étincelant de noirceur où l’immensité des paysages infinis contraste avec cette liberté dont sont privés les personnages . Des protagonistes qui semblent tellement conditionnés par leurs tâches et leurs habitudes qu’ils en oublient leur libre – arbitre .
    Un récit parfaitement calibré , rythmé , où chaque mot compte et se suffit à lui- même pour exprimer tant de férocité et de violence , tant de sentiments contrariés , tant de forces et de faiblesses quand la parole , seule , ne peut plus exprimer toutes ces pensées refoulées et qui ne demandent qu’à jaillir librement .

  • Gaëlle Spaeth 9 octobre 2019
    Il reste de la poussière - Sandrine Collette (Poche)

    Seconde moitié du XIXè siècle. Le jeune Rafael, orphelin de père, vit dans une estancia de Patagonie au côté d’une mère malveillante et de ses trois frères aînés dont il est le souffre douleur.
    Dans cette existence laborieuse et sans amour, seuls son cheval et son chien lui apportent un peu de réconfort et de tendresse.

    Que ce soit celle d’une famille de petits éleveurs menacée par l’émergence des grosses exploitations ou celle d’un enfant livré à la haine de ses frères et de sa mère, tout n’est que survie dans ce roman choral rude et violent où la nature, sauvage et inhospitalière, semble faire écho à la cruauté d’hommes réduits par les circonstances à leurs plus bas instincts.

    Un récit lent et oppressant servi par une écriture sans artifice qui laisse peu de place à l’espoir.
    Un grand roman noir !

  • marysoad 4 octobre 2019
    Il reste de la poussière - Sandrine Collette (Poche)

    Ce n’est pas mon favori de S. Collette, mais j’ai quand même beaucoup aimé. Le côté thriller n’y ai pas, mais le roman reste très noir. Au fil des pages, je m’attache au "Petit", qui vit dans un milieu familial dur, où les sentiments n’ont pas leur place.
    On y découvre aussi le paysage des steppes de Patagonie, leurs étendus, et la difficulté d’y être fermier.

  • VALERIE FREDERICK 11 juin 2019
    Il reste de la poussière - Sandrine Collette (Poche)

    Quel roman sombre que celui-ci ; où âpreté rime tant avec cruauté dans les plaines de Patagonie. Une femme, dont on ne connaît pas le nom, élève seule ses quatre fils tout en menant d’une main ferme son estancia, dans laquelle elle élève bovins et ovins, dans le seul but de survivre, encore, face aux géants industriels qui commencent à s’implanter et à imposer l’élevage intensif des boeufs.
    Cette femme n’a absolument pas l’instinct maternel : "Elle les déteste tout le temps, tous. Mais ça aussi, c’est la vie, elle n’a pas eu le choix. Maintenant qu’ils sont là. Parfois elle se dit qu’elle aurait dû les noyer à la naissance [...]". Les garçons sont élevés à coups de trique et triment dans les travaux de la ferme du matin au soir dès qu’ils savent marcher. En plus de la haine de la mère, les garçons se détestent cordialement entre eux : les aînés sont des jumeaux qui passent leur temps à faire souffrir les plus petits par le biais de jeux cruels et d’humiliations permanentes.
    L’atmosphère de ce roman est lourde, pesante comme nous cloueraient au sol les rafales du vent brûlant qui souffle sur la plaine. C’est un air de malheur qui s’est abattu sur l’estancia de cette famille... et qui ne va aller qu’en empirant.

    Sandrine Collette est entrée dans la peau de cette femme, cela se sent. Elle en a adopté le langage rustre et l’absence de compassion. Même si j’ai été passionnée par l’intrigue, j’ai ressenti une sensation de malaise à plusieurs reprises, notamment lors des scènes de violence infligée au plus petit, Rafael.

    C’est un roman dur ; cœurs sensibles s’abstenir !!!

  • kateginger63 14 mars 2019
    Il reste de la poussière - Sandrine Collette (Poche)

    *
    Une misère affective aux confins du monde
    *
    J’ai déjà lu Six fourmis blanches de Sandrine Collette. Elle met la Nature au milieu de son oeuvre. Mais une nature hostile, sauvage, âpre et qui peut devenir notre ennemie.
    Ici, nous disposons des mêmes ingrédients, mais dans un décor encore plus sauvage, et perdu vraiment aux coins d’un continent. La Patagonie, l’Argentine. Je n’y ai jamais mis les pieds (et j’y suis très attirée pourtant). A la lecture de ce récit, j’ai eu bien l’impression que j’y étais, dans cette lande sèche et très venteuse (la pampa de son nom botanique). Une description digne des photos magnifiques des magazines du National Geographic.
    *
    Passons aux habitants qui peuplent cet endroit sauvage. Une estancia (ranch/ferme d’élevage) où vivent la Mère et ses 4 fils.
    Quelle famille dysfonctionnelle ! Un portrait de matriarche saisissant (je n’en ai plus revu depuis ma lecture de la famille Maquart de Zola, c’est dire !!!). Il n’y a même pas d’adjectifs assez justes pour la décrire....
    Les 4 frères : tous différents. J’ai éprouvé de la pitié pour le petit dernier qui se fait brutaliser par les 2 jumeaux.
    Alors oui, de la cruauté, il y en a à chaque page.
    Une impression de sombrer petit à petit avec eux dans la misère la plus noire, la plus glauque. Une spirale descendante, une déchéance affective et psychologique nous entraînant toujours plus bas. Mais vous savez bien que dans un tourbillon, on remonte à la surface. Ouf ! La fin promet un avenir plus serein pour certains des protagonistes. Et heureusement, car mes nerfs en ont pris un coup, j’étais à bout de mes émotions négatives. Après cette lecture, il me fallait de la légèreté.
    *
    L’auteure a "fait son job", elle a réussi le pari de nous emmener dans le no man’s land affectif et physique (steppe). Une atmosphère sombre,inquiétante et oppressante tout le long. Bravo !

  • ReadLookHear 13 mars 2019
    Il reste de la poussière - Sandrine Collette (Poche)

    Il reste la poussière est pour moi un vrai drame familial qui se joue dans la Pampa Patagonienne, une fenêtre ouverte sur une famille retirée de la civilisation et dont la communication se fait majoritairement en donnant des ordres et des coups.

    Aucun signe d’amour entre les quatre frères et la mère, aucun respect, une haine farouche lie ces cinq personnes, la haine et tout le travail qu’il y a à abattre dans une Estancia, une sorte de ranch immense avec des moutons, des boeufs, des poules, un potager …

    Il y a très peu de dialogue dans ce roman, les chapitres alternent les différents points de vue de chacun des membres de cette famille. Tout cela emmène une certaine tension tout au long de la lecture, j’avoue que je savais pas trop où est-ce que l’auteure voulait m’emmener même si l’on présage un drame à tout moment.

    La grande force de ce roman est la manière dont Sandrine Collette réussi à nous mettre dans l’ambiance, à nous faire ressentir l’aridité, la sueur, l’odeur des bêtes, la chaleur. C’est un roman puissant qui nous entraîne au plus profond de la psychologie de chacun des personnages.

    Alors n’ayant pas vraiment d’idée d’où allait m’emmener cette lecture, et restant malgré tout sur ma faim, je retiendrais la puissance de la plume de Sandrine Collette ayant réussi à me faire voyager en Patagonie, après pour moi pour être un grand roman, il manque d’inattendue et j’aurais aimé aller encore plus dans le côté sombre et dramatique.

    https://readlookhear.wordpress.com

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