- Réalisateur : William Friedkin
- Acteurs : Roy Scheider, Tony Lo Bianco, Fernando Rey, Gene Hackman, Marcel Bozzuffi, Alan Weeks
- Distributeurs : 20th Century Fox, Twentieth Century Fox France
- Genre : Policier / Polar / Film noir, Thriller
- Nationalité : Américaine
- Date de sortie : 14 janvier 1972
- Durée : 1h44mn
Inscrivez-vous ou connectez-vous pour pouvoir participer au Club !
Résumé :
Deux flics des stups, Buddy Russo et Jimmy Doyle, dit Popeye, se retrouvent sur la piste d’une grosse livraison d’héroïne en provenance de Marseille. De planques en filatures, d’arrestations en courses-poursuites dans les rues de New York, Popeye et Russo vont démanteler ce que les archives du crime appellent désormais... la French Connection.
Xavier Latxague 20 juin 2021
French Connection - William Friedkin
Attention ! Chef d’œuvre du polar !
Le film s’inspire du roman de Robin Moore lui-même inspiré d’un fait réel. Il a effectivement existé une filière française (certains diront corse) de trafic de drogue à la fin des années durant les années 1950-60 nommée par les américains « French connection ».
Les laboratoires français situés pour la plupart dans le sud de la France, transformaient la morphine-base en héroïne pure à 90%. Les meilleurs chimistes de ce secteur travaillaient pour ce réseau français.
Le film relate donc le démantèlement d’un réseau par l’acharnement de deux inspecteurs.
Le réalisateur a voulu donner un cachet d’authenticité à ses policiers et a fait appel à des flics réellement impliqués dans cette chasse à la « French connection ».
William Friedkin tourne son film comme un reportage et souvent caméra à l’épaule, les scènes de filatures sont nombreuses et montrent la difficulté pour un policier de travailler sans se faire repérer.
Bien entendu le film est célèbre pour sa course poursuite entre une voiture et un métro aérien. Course poursuite longue et haletante.
Gene Hackman en flic teigneux qui n’hésite pas à user de son flingue fait des merveilles.
Roy Scheider qui joue un flic plus posé se fait un peu piquer la vedette.
Quant à Fernando Rey en narcotrafiquant agile comme une anguille il est épatant.
La musique de Don Ellis épouse le film à merveille mais reste difficile à l’écoute sans les images.