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Exil pour l’enfer - Gwenael Le Guellec

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Résumé :

Une enquête infernale à travers toute l’Europe.

Yoran Rosko, photographe, voit le monde qui l’entoure en noir et blanc. Ce Brestois d’origine est atteint d’achromatopsie. Il est soigné au Rotterdam Eye Hospital, confiné dans une chambre adaptée pour limiter les agressions dues à la luminosité, entre son chat borgne, Horus, et sa routine. Seules quelques sorties nocturnes lui sont autorisées. Lorsque l’un de ses amis marins est porté disparu en mer, il retourne à Brest afin d’assister aux funérailles. Au même moment, un navire fantôme est retrouvé du coté de Ouessant et trois hommes sont retrouvés pendus au milieu de la taïga entre la Finlande et la Russie. Ces événements éveillent la curiosité de Yoran. Mais la découverte qu’il fait sur Internet va bouleverser son existence. Cette curiosité va le conduire sur les traces de son mentor, d’un groupe de chercheurs et dans leur sillage, sur celles d’un père dont il n’a plus aucune nouvelle depuis plusieurs années. Va alors commencer pour Yoran une véritable course contre la montre. Afin d’obtenir des réponses et mettre fin à l’inimaginable, c’est une authentique quête à travers toute l’Europe qui l’attend. Mais est-il prêt à tout entendre...

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Pour aller plus loin

Vos #AvisPolar

  • Sazbook72 7 décembre 2021
    Exil pour l’enfer - Gwenael Le Guellec

    Si le Breton a dans ses veines l’âme d’un marin, il a aussi l’envi du voyage,ce livre nous entraîne dans une expédition de Brest à Tallinn en passant par Berlin pour finir en Sibérie.
    L’ écriture est très descriptive des lieux et scènes d’action ; l’auteur a fait des recherches diverses sur des lieux/endroits existants pour donner un authenticité au récit.
    Pour comprendre le personnage du héros (caractère) Yoran,je pense qu’il faut lire le T1 (Armorican Psycho) et sa relation avec Claude (Mea Culpa je dois le lire 😉).
    Au début du livre l’intrigue est dense ,complexe ,demande un petit temps d’adaptation (on suit en parallèle plusieurs personnages) mais très vite les événements s’enchaînent et on arrive au bout de 596 pages😊.
    Ce que j’ai apprécié c’est que chaque fois que Yoran tombe sur une impasse dans son investigation, il rebondit toujours vers une nouvelle direction, ce qui donne toujours ce petit quelque chose qui donne envie de tourner les pages !!
    Je classe ce livre dans la catégorie livre actions/aventures plutôt que thriller. Je le conseille à ceux qui aiment les livres d’aventure.

  • Les Vies Denses 15 septembre 2021
    Exil pour l’enfer - Gwenael Le Guellec

    Après Armorican Psycho, je retrouve avec plaisir Yoran Rosko. On ne va pas se mentir, il n’a pas de chance, après un repos du courte durée, le voilà réembarqué pour un nouveau road trip sanglant de la Bretagne à la Russie.
    J’ai une nouvelle fois beaucoup aimé suivre ce parcours quasi initiatique d’un personnage attachant (malgré quelques longueurs sur le final). Un livre dans lequel on s’immerge très facilement et dans lequel j’aime toujours l’accompagner des musiques que l’auteur distille au cours du roman et qui lui donne une vraie atmosphère.

  • universpolars 22 juillet 2021
    Exil pour l’enfer - Gwenael Le Guellec

    Dans son premier ouvrage, l’auteur nous faisait voyager entre la Bretagne, les Pays-Bas, la Norvège, mais aussi l’Islande. Cette fois-ci, nous foulerons à nouveau le territoire breton - Brest, en particulier -, et quelques nouvelles destinations comme Berlin - au Berghain ! -, Budapest, Tallinn, l’Ecosse, la Finlande ou encore la Russie.

    Dans « Armorican psycho », nous avions croisé la route de Yoran, cet homme adepte du monde de la nuit. Non pas qu’il soit particulièrement fêtard, voire pas tout, mais Yoran est atteint de monochromatie ; il voit tout en noir et blanc et ne supporte donc pas la lumière. Nous allons à nouveau faire un bout de chemin avec lui, un périple qui débutera à Brest, sa ville natale.

    Une triple exécution dans la taïga, entre la Russie et la Finlande, la disparition de l’équipage d’un navire et, surtout, de douloureuses retrouvailles émanant du passé ; voici les divers ingrédients qui vont pousser Yoran vers une sordide affaire.

    Gwenael le Guellec a l’art de nous faire beaucoup voyager, avec un style bien descriptif et détaillé. Il prend son temps. C’est louable, oui, mais pas pour un lecteur tel que moi. J’ai eu de la peine à entrer dans l’histoire et, lorsque tu sais que le bouquin fait 600 pages, ce n’est pas des plus réjouissant. J’aime les descriptions, c’est sûr, mais il faut que cela soit parfaitement dosé. Il s’agit là d’un ressenti très personnel.

    L’auteur prend son temps - et le nôtre - mais, au bout d’un moment, nous sommes tout de même récompensés. Ce récit, qui turbine au diesel, prend tout à coup un joli rythme de croisière. Yoran, que nous ne lâcherons plus, nous emmènera bien malgré lui vers un passé - pas spécialement le sien ! - qui va sans doute le rattraper.

    Nous ne sommes certainement pas responsables des agissements de notre propre famille, c’est vrai, mais cela ne nous épargne pas d’être impliqué un jour ou l’autre dans les conséquences des actes de ses membres. Yoran, fouineur dans l’âme, va assurément pouvoir vous l’expliquer concrètement.

    J’ai aimé cette intrigue effroyable, ses personnages, son atmosphère mais, au final, le rythme m’aura définitivement posé un problème. Pour moi, un thriller doit décaper, décoiffer et garder une pression plus ou moins constante. Oui, Gwenael le Guellec nous en met plein les yeux en nous faisant énormément voyager, et c’est tout à son honneur. Mais toutes ces descriptions, ces détails et ces interminables voyages m’ont tout de même fait atterrir malgré moi alors que le rythme de croisière était bien lancé, dommage.

    Une fois dans l’action, avec une certaine pression dans les veines, j’aime la sensation de ne plus pouvoir reprendre mon souffle. Ici, j’ai trop souvent eu l’occasion de me reposer. C’est assez paradoxal, j’avoue, car la trame est forte, mais le rythme demeure pour moi lénifiant.

    Gwenael le Guellec, dans ce récit, donne un sacré coup de pied dans un socle qui avait peut-être l’avantage de maintenir un certain équilibre sur une condition humaine pourtant déjà en sursis. Dire que nous sommes tous égaux relève ici de l’euphémisme. C’est très bien amené ! Peut-on se racheter, quoi qu’il arrive ? Encore une question intéressante. La rédemption peut coûter très cher.

    A lire, malgré un rythme qui ne m’a pas convenu.

  • L’atelier de Litote 9 juillet 2021
    Exil pour l’enfer - Gwenael Le Guellec

    On retrouve, le photographe Yoran Rosco à nouveau dans la tourmente et cette fois-ci, son périple va le plonger dans les ténèbres du cœur des hommes à l’éclatante blancheur des paysages enneigés russe. La noirceur ne lui fait pas peur, lui qui depuis sa naissance ne perçoit le monde qu’en noir et blanc. Alors que sont retrouvés trois corps nus pendus dans les forêts russes, c’est la disparition en mer d’un de ses amis brestois qui va mettre Yoran sur une piste nauséabonde où le passé semble avoir une place à jouer. Tel le petit poucet nous allons suivre non pas les petits cailloux mais les corps exécutés par un mystérieux tueur à gage. De l’Allemagne à la Finlande, en passant par l’Estonie, on remontera à ses côtés jusqu’au mines de charbon à ciel ouvert du Kouzbass dans le sud de la Sibérie. Six cent pages pour nous rendre complètement accro à Yoran Rosco et à sa façon de voir le monde. Un anti-héros qui remplit parfaitement le job et devient la pièce maitresse de ce nouveau thriller. J’ai avalé les deux tiers sans m’en rendre compte pourtant j’ai eu un petit coup de mou avec le tiers restant. Il faut dire que l’auteur ne ménage ni son imagination, ni son sens de l’action sans parler de la construction aux petits oignons, pour nous offrir un thriller sombre à l’intrigue révoltante. Les personnages secondaires s’accumulent et viennent parfois me perdre, la sonorité étrangère de leur nom n’y étant pas pour rien. Une écriture pleine de punch, incisive parfaitement en adéquation avec les nombreux rebondissements auxquels notre héros devra faire face. Course poursuite, combats dans des conditions extrêmes un vrai régal. Le bonus c’est aussi de trouver de nombreuses références tant musicales que cinématographiques qui permettront aux lecteurs de mieux se mettre dans la peaux des personnages, maitrise de l’anglais demandé. Un superbe thriller qui donne frissons et coups au cœur, que demander de plus ? Un prochain tome bien sur. Bonne lecture.

    Citations :

    La cruauté des hommes entre eux n’a rien à envier à celle des plus féroces des animaux sauvages. Elle est même bien pire, car dictée par des principes qui guident l’humanité depuis ses premiers pas sur cette Terre, et qui n’ont eu de cesse d’être détournés au profit de quelques individus dénués de toute compassion.

     Alors, c’est ça, le Kouzbass…
    Sous ses yeux, et alors qu’un soupçon de luminosité commençait tout juste à parcourir furtivement l’horizon, s’étendait l’immensité du bassin du Kouznetsk, autrement connu sous le nom de Kouzbass, et qui n’était rien d’autre que le plus grand gisement de charbon de Russie.
    A perte de vue, de gigantesques sillons creusés et façonnés par l’homme redéfinissaient un paysage qui avait autrefois constitué une terre vierge, et qui, à n’en pas douter pour les peuples de la région, aurait vraisemblablement dû le rester.

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