- Auteur : Matt Kindt
- Editeur : Toussaint Louverture
- Date de sortie : 0000
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Résumé :
À Diablerouge, à la frontière avec le Canada, dans les années 1960, le célèbre Inspecteur Gould se trouve confronté à une vague de criminels singuliers sévissant dans sa ville : une voleuse de chaises proustiennes, un pickpocket amnésique, un don juan aux mille visages... Saura-t-il résoudre toutes ces affaires ? Décèlera-t-il les liens entre elles ? Comprendra-t-il que, dans l’ombre, un être diabolique arme patiemment un piège destiné à l’anéantir, lui et ses idéaux ?
Matt Kindt, auteur des magnifiques Super Spy et L’histoire secrète du géant, porte un regard lucide et plein d’empathie sur des criminels qui, à travers leurs méfaits, cherchent davantage un sens à la vie qu’à s’enrichir. Roman graphique machiavélique et irrésistible jeu de piste livrant une réflexion sur l’art et la morale, Du sang sur les mains doit autant à Usual Suspects et Memento qu’à Sherlock.
« Du sang sur les mains est un polar magistralement pensé, chacune de ses intrigues fusionnant en un instant de narration où tout est lié. » — Los Angeles Times
« Matt Kindt repousse toujours plus loin ses limites et celles du comics. C’est un explorateur solitaire dans une jungle tachée d’encre et Du sang sur les mains est sans doute son oeuvre la plus envoûtante et stimulante à ce jour. » — Jeff Lemire
Le Carnet de Stitch 26 février 2019
Du sang sur les mains - Matt Kindt
Troisième bande dessinée de la sélection du Prix SNCF du Polar 2019 que je découvre. Malheureusement, cette bande dessinée n’est pas un coups de coeur comme pour les précédentes.
Dans cette bande dessinée, le graphisme est bon. Le fait d’avoir laissé les traces de dessins et des couleurs permet d’y donner un côté vintage. Toutefois, certains textes sont écrits trop petits qu’il faut se pencher pour voir, ce qui donne un peu mal à la tête. Mais c’est un des seuls inconvénients de cette bande dessinée.
En ce qui concerne la synopsis, on retrouve un bon concept. Des personnages meurtriers dont leur rapport est la manipulation et l’art. Une bande dessinée que je trouve assez philosophique et qui laisse à réfléchir sur certaines lois et certaines notions.
Néanmoins, ce que je reprocherai... C’est que j’ai l’impression que l’histoire se répète avant que l’inspecteur ne se fasse prendre à son propre piège. Une bande dessinée divisée en petites parties en fonction de l’arrestation des personnages. Un petit plus quand on veut faire une pause dans cette bande dessinée de plus de deux cents pages.
A la base, je ne suis pas très fan des bandes dessinées mais celle-ci mérite quand même que l’on s’y intéresse quand même !