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Résumé :
Trois mois après avoir échappé à un dangereux serial killer, le commissaire Nico Sirsky est appelé d’urgence sur une scène de crime.
À la faculté de Médecine, en pleine séance de dissection, des dentistes ont trouvé un étrange message : « On m’a tué », dissimulé sous un plombage grossier, dans la bouche d’un homme qui a fait don de son corps à la science.
Canular, ou meurtre déguisé ? C’est à la brigade criminelle du Quai des Orfèvres d’en juger, et son chef redoute une terrible machination…
Source : Editions Fayard
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universpolars 17 septembre 2024
Dent pour dent - Frédérique Molay
Dès le début, le décor est planté. Rue des Saints-Pères, l’université Paris-Descartes à Paris. Dans un pavillon de la faculté de Médecine, lors d’une séance de dissection, des élèves dentistes sont affairés sur une vingtaine de têtes décapitées, provenant de personnes ayant fait don de leur corps à la science, posées sur leur table de travail. L’un d’eux va découvrir, durant son activité, un message dissimulé sous une sorte de plombage qui stipule : "On m’a tué".
Étonnement, consternation, stupeur... S’agit-il d’une plaisanterie ou l’annonce est tout ce qu’il y a de plus sérieux ? Meurtre ? Suicide ?
L’affaire est vite remise aux mains de la brigade criminelle du 36, Quai des Orfèvres, et le commissaire Nico Sirsky entre en scène. Ah... le commissaire Sirsky... Un bon, un malin ! Il vient de se remettre d’une blessure par balle commise par un fou, un cinglé, qui lui a causé la vie dure lors de son enquête relatée dans le roman "La 7ème femme". Une enquête douloureuse. Mais à présent l’homme est à nouveau sur pied, en pleine santé ! Il faut dire qu’il est amoureux, ça aide !
La tête décapitée avec le message dissimulé, c’est Bruno Guedj, un pharmacien renommé qui menait une vie plus ou moins normale. Mais l’enquête menée par le commissaire Sirsky et son équipe va déboucher sur une tout autre réalité. De fil en aiguille, on va découvrir qu’une diabolique machination, dans laquelle Bruno Guedj était impliquée, était en route. Mais à quel niveau était-il impliqué ? L’intuition de Sirsky et le travail de titans effectué par son équipe va faire toute la lumière sur cette cabale. Sans trop dévoiler l’intrigue, on peut tout de même se poser la question suivante : jusqu’où peut aller un père pour sauver sa fille malade ? Je n’en dis pas plus...
Ce roman m’a profondément marqué pour plusieurs choses. Tout d’abord, l’histoire se passe à Paris. Frédérique Molay a l’art de nous emmener dans cette ville, de nous la décrire d’une façon enrichissante, de nous plonger carrément dans ses rues, ses cafés, ses recoins... C’est un bonheur parfait. Ensuite, je vous en avais déjà parlé, Frédérique Molay connaît son sujet comme personne.
La médecine légale, les moyens de preuve utilisés par la police, le processus concernant le don du corps, la faculté de Médecine, et j’en passe... Tout est décrit à la perfection. On ne peut que remarquer le professionnalisme de l’auteur qui s’est documentée au maximum. Je soupçonne même qu’elle a certainement dû passer de longs moments dans ces institutions pour s’imprégner de l’atmosphère, du milieu... C’est tout simplement un régal. Plus vrai que nature ! Et c’est appréciable, c’est unique.
Le rythme de l’enquête est parfait. Pour preuve, je n’ai posé le livre qu’une seule fois, pour aller me reposer, à 2 heures du matin ! Pour conclure, une citation que j’ai adorée dans le bouquin : " Si haut que l’on soit placé, on est jamais assis que sur son cul ! " ;-)