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Délivrance - Jussi Adler-Olsen

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16 #AvisPolar
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Résumé :

Il a glacé le sang de milliers de lecteurs et s’est imposé en deux romans comme un maître du polar nordique : couronné par les plus grands Prix scandinaves, le Danois Jussi Adler-Olsen secoue à nouveau le paysage du thriller…

La chasse haletante et presque désespérée lancée par le cynique inspecteur Carl Mørck et son fidèle assistant Assad derrière un tueur que rien ne semble pouvoir arrêter ne le dispense pas de jeter au passage un regard acerbe et troublant sur la société danoise.

Au fin fond de l’Écosse, une bouteille ancienne en verre poli est longtemps restée sur le rebord d’une fenêtre. Personne ne l’avait remarquée, pas plus que le message qu’elle contenait. Un message qui commence par le mot Hjœlp, "au secours," en danois, écrits en lettres de sang…

Envoyée par la police anglaise à Copenhague, la mystérieuse missive atterrit entre les mains de Mørck et de son équipe. Son déchiffrage révèle qu’elle provient de deux garçons qui auraient été kidnappés dix ans plus tôt. Chose étrange : leur disparition n’a jamais été signalée…

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Vos #AvisPolar

  • Aelurus 28 décembre 2021
    Délivrance - Jussi Adler-Olsen

    Encore une enquête rondement menée. On suit une timeline différente de chapitres en chapitres mais le lecteur n’est jamais perdu car tous les éléments sont parfaitement en place pour s’y repérer.
    Une enquête du département V cela bouleverse tout le temps et une fois de plus ce fut le cas avec une affaire sur un enlèvement d’enfants. Mais gratter la surface peut révéler beaucoup plus en dessous.
    Carl et Assad forment toujours un duo hétéroclite et qui fonctionne parfaitement par leurs différences. Un duo d’enquêteurs que j’aime particulièrement.

  • Pascal Proust 19 décembre 2020
    Délivrance - Jussi Adler-Olsen

    Carl Mork,du département V de la police de Copenhague est responsable de l’unité des affaires non résolues.Aidé d’Assad ,un réfugié syrien perspicace et de Rose ,la secrétaire un peu barrée ,ils vont devoir élucider un message retrouvé par un pécheur écossais dans une bouteille dont le texte s’est partiellement effacé à cause de l’humidité et surtout parce que la bouteille est restée quelques mois posée près d’une fenêtre du commissariat écossais sans que personne s’y intéresse.Un bon polar.

  • angelita 21 novembre 2020
    Délivrance - Jussi Adler-Olsen

    Délivrance de Jussi Adler Olsen, présentation
    Deux enfants, témoins de Jehovah, enfermés. Ils savent qu’ils vont mourir. Mais l’un arrive à écrire un mot et à le glisser dans une bouteille.

    Hardy est chez Carl mais ce dernier ressent de la culpabilité envers lui.

    Car revient au travail après 15 jours de congés mais son bureau est vide.

    Avis Délivrance de Jussi Adler Olsen
    3ème enquête, en suivant, du Département V, où officient Carl, Aassad, Rosie. Carl a fort à faire avec ses assistants, notamment la violence d’Aassad, le dédoublement de Rosie. Il doit essayer de les comprendre, ce qui n’est pas toujours facile. Malgré son caractère, on sent que Carl est très attaché à Assad. Beaucoup moins à Rosie. Mais dès qu’il leur donne quelque chose à faire, ils lui permettront d’avancer dans l’enquête. Là, il y en a deux. Une qui concerne ses collègues avec des incendies et des morts trouvés sur les lieux. L’autre concerne un mot trouvé dans une bouteille en Ecosse. Ce mot écrit est parfaitement illisible mais les compétences des uns et des autres vont mettre à jour une très sombre histoire au sein d’une communauté religieuse.

    L’auteur dénonce le pouvoir des communautés religieuses, sectes, sur leurs adeptes. Il dénonce également le pouvoir des pasteurs qui ne pensent qu’à la religion au détriment de leur famille. Et c’est dans ce contexte qu’un jeune enfant, qui ne pense qu’à vivre, à avoir des plaisirs, devient le bourreau des autres, pour se venger de son passé fait de violences, d’endoctrinement. Il sévit depuis de nombreuses années, il s’immisce dans ces communautés jusqu’à ce qu’il obtienne la confiance pour commettre ses méfaits. Il est très bien organisé, sait se fondre dans la masse, étudie tout et sait semer la terreur au sein des familles qui se taisent, de peur que tout cela continue. Mais même s’il est bien organisé, quelques couacs – extérieurs notamment – vont perturber la machine bien huilée. Il ne fera jamais machine arrière. C’est un tueur et il ne veut laisser aucune trace. Ces communautés religieuses sont centrées sur elles-même, n’acceptent pas le progrès, sont fanatiques – que ce soit les hommes mais aussi les femmes. Ils ont une vie austère dédiée à leur Dieu, en marge de la société.

    Malgré les années et avec les compétences des uns et des autres, cette bouteille va révéler son secret. Carl et Aassad arriveront-ils assez tôt car ils vont comprendre qu’ils doivent sauver des enfants ? Mais aussi bons soient-ils, ils vont commettre des erreurs, enrichissant cette course contre la montre. Persuasion lors d’interrogatoires mais aussi prêcher le faux pour savoir le vrai ou permettre à une personne, une victime, de s’exprimer sur un passé qu’elle ne peut pas oublier.

    On retrouve Carl et son sacré caractère. Il a accueilli chez lui son coéquipier qui est handicapé. Carl traîne toujours derrière lui cette culpabilité qu’il n’arrive pas à évacuer, même avec l’aide de psys. Carl ne s’embarrasse pas de fioritures avec les uns et les autres. Pour son plus grand bonheur, sa relation avec Mona évolue.

    Le personnage du tueur révèle son passé petit à petit. Des éléments sont divulgués, soit parce que l’on assiste à son funeste dessein, soit parce que sa femme s’interroge sur son mari et va fouiller parmi les éléments qui sont présents chez elle. Le lecteur assiste à la dégringolade d’un homme qui a agi en toute impunité pendant de nombreuses années. En effet, tous les éléments s’enchaînent et malgré sa grande organisation, des petits éléments vont se mettre en place et faire trembler la dynamique du tueur, qui pensera toujours s’en sortir car il croit avoir une longueur d’avance sur les autres.

    Toujours autant de plaisir à lire Jussi Adler Olsen, ses personnages, les enquêtes qui n’ont jamais été résolues. Je m’attache de plus en plus à eux tous, même si je connais le passé d’Assad, puisque j’ai lu la dernière enquête.

    Quoi que l’on puisse penser, le Danemark n’est pas un pays où il fait bon vivre. Il doit faire face à énormément de criminalité, un gouvernement qui coupe dans les budgets, de nombreuses communautés religieuses.

  • LeslivresdePauline 8 octobre 2020
    Délivrance - Jussi Adler-Olsen

    Tout commence par une bouteille à la mer. Repêchée au large de l’Ecosse avec, à l’intérieur, un message de détresse écrit semble-t-il avec du sang. Simple canular ou véritable appel au secours ? Tel est le mystère que le département V doit résoudre !

    Troisième épisode des enquêtes du département V, et quelle enquête !Ce livre m’a tenue en haleine du début à la fin ! C’est une histoire atroce, un homme qui kidnappe des enfants issus de diverses communautés religieuses. Un homme au sang froid et calculateur qui va donner du fil à retordre à l’inspecteur Carl Morck et son équipe ! Dans ce livre on s’intéresse aussi plus particulièrement à Rose, son assistante punk, et sa troublante soeur jumelle !

    J’aime beaucoup cette série, ce livre était captivant et j’espère que la suite le sera tout autant ! On devrait en apprendre plus sur Rose et Assad qui sont tout de même de mystérieux personnages !

  • mouffette_masquee 23 juin 2020
    Délivrance - Jussi Adler-Olsen

    Résumé : Un appel au secours écrit en lettres de sang, dans une bouteille à la mer, repêché en Écosse puis oublié pendant des années sur le rebord d’une fenêtre. Le SOS étant écrit en danois, il finit par atterrir sur le bureau de Carl Mork, au Département V, service spécialisé dans les cold cases. Bien que le commissaire ne prenne pas au sérieux cet appel à l’aide, ses assistants Assad et Rose semblent fascinés par ce vieux manuscrit et ne vont pas tarder à trouver une piste.

    Mon avis : Après la lecture commune du deuxième tome, j’avais hâte à ce rendez-vous devenu mensuel au Danemark. Il s’agit donc du troisième opus, qui nous permet d’en savoir plus sur Carl et ses acolytes. Notre chef, qui a accueilli chez lui son ancien collègue devenu tétraplégique, semble plus serein et moins torturé. Assad, au contraire, plus énigmatique que jamais, semble cacher pas mal de choses à Carl. Quant à Rose... Elle est vraiment insupportable ! Comme le dit Victoria, il y a des claques qui se perdent. Impulsive et bornée, elle refuse d’obéir aux ordres et de faire son travail, à tel point qu’elle se fait remplacer par sa soeur jumelle Yrsa le temps de se calmer.
    Roman chorale, nous suivons presque tous les protagonistes de cette affaire : Carl, évidemment, mais également notre coupable, dont on découvre l’enfance au fil du texte, ainsi que deux femmes. J’aurais pu être gênée par le fait qu’on connaisse (plus ou moins) l’identité du coupable dès le début, ce qui nous prive d’un switch final explosif quant à son identité, et pourtant non. Pas un temps mort en plus de 700 pages, sans révélation fracassante, c’est très fort ! Je reste tout de même un poil déçue de la toute fin, mais rien à voir avec la qualité d’écriture.

  • mouffette_masquee 20 juin 2020
    Délivrance - Jussi Adler-Olsen

    Résumé : Un appel au secours écrit en lettres de sang, dans une bouteille à la mer, repêché en Écosse puis oublié pendant des années sur le rebord d’une fenêtre. Le SOS étant écrit en danois, il finit par atterrir sur le bureau de Carl Mork, au Département V, service spécialisé dans les cold cases. Bien que le commissaire ne prenne pas au sérieux cet appel à l’aide, ses assistants Assad et Rose semblent fascinés par ce vieux manuscrit et ne vont pas tarder à trouver une piste.

    Mon avis : Après la lecture commune du deuxième tome, j’avais hâte à ce rendez-vous devenu mensuel au Danemark. Il s’agit donc du troisième opus, qui nous permet d’en savoir plus sur Carl et ses acolytes. Notre chef, qui a accueilli chez lui son ancien collègue devenu tétraplégique, semble plus serein et moins torturé. Assad, au contraire, plus énigmatique que jamais, semble cacher pas mal de choses à Carl. Quant à Rose... Elle est vraiment insupportable ! Comme le dit Victoria, il y a des claques qui se perdent. Impulsive et bornée, elle refuse d’obéir aux ordres et de faire son travail, à tel point qu’elle se fait remplacer par sa soeur jumelle Yrsa le temps de se calmer.
    Roman chorale, nous suivons presque tous les protagonistes de cette affaire : Carl, évidemment, mais également notre coupable, dont on découvre l’enfance au fil du texte, ainsi que deux femmes. J’aurais pu être gênée par le fait qu’on connaisse (plus ou moins) l’identité du coupable dès le début, ce qui nous prive d’un switch final explosif quant à son identité, et pourtant non. Pas un temps mort en plus de 700 pages, sans révélation fracassante, c’est très fort ! Je reste tout de même un poil déçue de la toute fin, mais rien à voir avec la qualité d’écriture.

  • Auryn 6 avril 2020
    Délivrance - Jussi Adler-Olsen

    Troisième enquête de l’inspecteur Morck qui se retrouve sur son bureau plutôt par hasard et qui va être le début d’une chasse au tueur en série.

    En 1986, deux jeunes garçons sont kidnappés et retenus prisonniers. Le plus grand a réussi à envoyer une bouteille à la mer avant d’être abattu.
    Vingt ans plus tard, cette bouteille et son message atterrissent sur le bureau du chef du département V, Carl Morck.
    Au départ, il ne prend pas trop ce message au sérieux, d’autant plus qu’il est pratiquement illisible par endroit. Mais c’est sans compter sur l’acharnement de ses assistants Rose et Assad. Petit à petit, le message va être déchiffré et l’enquête va révéler que ce kidnapping n’est peut-être pas un acte isolé...

    Notre trio mène encore brillamment une enquête qui n’était pas gagnée d’avance.
    Comme d’habitude, l’enquête avance à un rythme tranquille sans être ennuyeux. De plus, Assad et Rose parsèment le récit de situation cocasse plus le plus grand plaisir du lecteur.

    Je m’attache de plus en plus à cette fine équipe et c’est toujours un plaisir de les retrouver dans une nouvelle enquête et d’apprendre à les connaitre un peu plus à chaque fois.

  • Ju lit les Mots 23 février 2020
    Délivrance - Jussi Adler-Olsen

    Cette lecture a encore une fois été un régal !

    Même si l’intrigue policière passe vite au second plan, on se retrouve vite à savourer les petites surprises que réserve l’auteur à son casting et donc à ses lecteurs.

    L’auteur approfondi la psychologie de ses personnages, en sculptant de nouvelles facettes à l’inspecteur Mørck et son équipe. Les personnages sont toujours aussi attachants, si ce n’est plus et l’on a déjà hâte de voir ce qu’il e nous réserve pour la suite.

    Un petit bémol sur la conclusion du roman que l’on pourrait juger un peu facile et pas forcément représentative de la longue et minutieuse enquête organisée par la section V. Mais l’adversaire se trouve être particulièrement redoutable. C’est sans compter sur l’intelligence, la patience et l’entêtement de cette équipe d’enquêteurs plutôt atypiques qui va parvient petit à petit à lui mettre des bâtons dans les roues.

    Délivrance confirme que l’auteur à un plan à long terme et qu’il garde encore sous le coude quelques bonne surprises pour ses lecteurs.

  • Carla75 14 février 2020
    Délivrance - Jussi Adler-Olsen

    Haletant... le style est fluide, ponctué d’une touche corrosive. On se prend au jeu des différents protagonistes avec délectation.
    un vrai thriller, plus qu’un polar basique.

  • l’oeil de sauron 14 février 2020
    Délivrance - Jussi Adler-Olsen

    3 eme opus des enquêtes du département v.
    Même si nj ai bien apprécié cette lecture, assez addictive soyons clair, je suis tout de même septique face à l ensemble...

    Je m’explique....
    Carl est sensé être un très bon flic perso je n en ai pas l’impression du tout. Moi, fainéant et pitoyable...
    Assad, on comprend dès le premier tome qu’il a des secrets mais finalement, il en a de plus en plus sans une once de réponses qui apparaît et ça me lasse....
    rose bon bah là hors catégorie et je ne l’aime pas du tout....
    L équipe en elle même me parait tellement décousu et irréaliste, une équipe de rebut à la limite et franchement limite même.
    Hardy j en parle pas ça ne sert à rien....

    Bref même si c est bien ficelé il y a bcp d éléments gênants pour moi et je trouve que tout se répète un peu trop souvent , j espère que cela va s améliorer avec les tomes suivants. J en ai encore deux dans ma,pal, ils seront décisifs pour moi....

  • mlle javotte books 24 août 2019
    Délivrance - Jussi Adler-Olsen

    Le point de départ de cette nouvelle enquête est la trouvaille d’une bouteille jetée à la mer et contenant un message, non pas d’amour, mais un message dont le lecteur sait d’entrée de jeu qu’il s’agit d’un SOS. Abîmé par les nombreuses années passées, le message est difficilement lisible mais Carl et son équipe composée de Assad et de Rose (une nouvelle venue très mystérieuse) vont tout faire pour en découvrir la teneur et surtout son auteur.

    Comme à son habitude l’auteur alterne les chapitres. Entre ceux concernés à l’enquête et ceux consacrés à la vie du "méchant" le lecteur se retrouve happé dans une intrigue plus que palpitante, surprenante et émouvante. Le méchant apparaît comme un être complexe, hanté par son passé, sa colère et son côté "psychopathe" font de lui un être détestable (comme tout bon méchant me direz-vous) et l’on a qu’une seule envie, le voir échouer.

    Ce roman est bourré d’actions, non seulement celles de nos chers enquêteurs, mais celles d’autres personnages et notamment des femmes dont la force de caractère ne peut qu’attirer le respect. Je trouve d’ailleurs que l’auteur qui est un homme accorde une grande place dans ses romans aux femmes et qu’ils les dotent d’une personnalité forte, obstinée et courageuse. Et j’adore ça.

  • Mouchemike 12 août 2019
    Délivrance - Jussi Adler-Olsen

    Toujours un bonheur de retrouver le département V et son équipe originale composée de Carl, Assad et Rose. Un trio de choc et surtout complètement improbable.

    Notre trio va comme toujours débuter son enquête de façon originale. Une bouteille jetée à la mer il y a des années va refaire surface en Angleterre avant de finir sur le bureau de notre enquêteur. Comme d’habitude Carl privilégie une bonne sieste et une bonne journée de repos après ces vacances fatigantes.

    C’est sans compter sur l’obsession de Rose pour cette bouteille et en particulier pour son contenu, un message d’appel au secours écrit avec du sang. Notre trio va donc devoir mener cette enquête et trouver des réponses sur l’origine de cette bouteille et surtout qui a pu avoir été en danger des années au-paravent sans que personne n’en ai rien su.

    Une nouveau cold-case mené de main de mettre pas l’auteur, qui comme toujours c’est nous rendre addict à son écriture et son trio. Une histoire hallucinante et un méchant digne des plus grands stratèges.

    Je ne peu que vous conseiller cette lecture. J’ai déjà hâte de continuer à lire les aventures du Département V.

  • universpolars 24 novembre 2018
    Délivrance - Jussi Adler-Olsen

    "Délivrance" est le 3ème roman du danois Jussi Adler-Olsen traduit en français aux éditions Albin Michel. Les deux premiers, à savoir "Miséricorde" et "Profanation", ont suscité un intérêt non négligeable.

    Cette fois-ci, l’auteur nous emmène dans le monde méconnu des sectes, en mettant en place une intrigue diabolique et sadique. Par cet ouvrage, il nous ouvre les portes sur ces communautés étranges qu’on ne peut comprendre. Des familles - adeptes -, ici, qui jouent le rôle de victimes.

    Une grande partie de la problématique de l’enquête résidera sur ce point-là ; les membres de sectes vivent en vase clos et ne parlent pas "aux autres", même en étant en grande difficulté.

    Comme dans "Miséricorde", l’auteur nous présente deux prises de vue différentes qui s’alternent au gré des chapitres ; ici, celle de l’enquête et celle qui nous fait suivre un prédateur. Cela nous permet d’avancer dans l’enquête de police en cours et en même temps de nous mettre dans la peau de celui qui tente justement de ne laisser aucune trace et de larguer les enquêteurs.

    Jussi Adler-Olsen lance également "une bouteille à la mer" pour démarrer son récit.

    Deux enfants - deux frères - sont retenus contre leurs grés dans une sorte de cabane, au bord l’eau, entravés et bâillonnés. L’aîné, avec le peu d’énergie qui lui reste, exploite l’ultime chance d’être retrouvés un jour ; il lance in extremis une bouteille à la mer par l’interstice de la paroi de la cabane. A l’intérieur, un message écrit avec son sang, un appel à l’aide.

    Une bouteille qui va être repêchée et qui va être longtemps, très longtemps oubliée sur le rebord d’une fenêtre dans ... un commissariat à Wick, en Ecosse.

    Parallèlement, nous découvrons une famille ; si on peut l’appeler comme ça. Composée d’une femme seule, abandonnée par un mari qui est sans cesse en voyage professionnel, une profession dont elle ignore tout. Un mari présent tout de même quelques fois, soit pour la frapper, soit pour la baiser. Il y a aussi un enfant, leur enfant.

    Mais cet homme, qui a visiblement une double vie, semble être un prédateur particulièrement dangereux, qui prend un soin sans précédent pour choisir ses victimes, ses terrains de chasse, avec un timing et une patience hors norme. Ses victimes sont principalement des familles issues de sectes, comme les Témoins de Jéhovah, pour ne donner qu’un exemple. Des gens un peu naïfs, peut-être... Ce prédateur manipulateur va choisir une famille avec cinq enfants pour exécuter son plan. Son tripe, ce sont les enlèvements d’enfants. Pourquoi ?

    Ce grand manipulateur très prévoyant commettra tout de même des erreurs, c’est inévitable. Son épouse, très souvent seule à la maison, va découvrir certaines choses sur lui en fouillant un peu dans ses affaires, respectivement dans son passé. Ce qu’elle va découvrir va dépasser tout ce qu’elle aurait pu penser. Son mari, visiblement, a établi un plan depuis bien longtemps.

    Un piège va lui être tendu, mais étonnamment pas par la police, ni par son épouse...

    Nous avons également le bonheur de retrouver Carl Morck, du département V, un nouveau département qui s’occupe de poursuivre de vieilles affaires qui n’ont jamais abouties. En plein remue-ménage suite à des problèmes de poussières d’amiante dans les sous-sols du bâtiment de police - emplacement de son bureau ! -, Carl Morck va s’occuper de cette bouteille jetée à la mer, qu’il ne prend pas vraiment au sérieux.

    Par contre, une affaire d’incendie qui n’a jamais été résolue capte un peu plus son attention, surtout lorsque l’affaire semble tourner en crime dissimulé. Trois autres incendies, provoquant à chaque fois un mort, ont également eu lieu récemment. Visiblement sans point commun ; quoi que...

    Concernant la bouteille retrouvée, après quelques expertises, l’affaire ressemblera de moins en moins à une plaisanterie et deviendra même prioritaire. L’appel au secours a été écrit il y aurait plus de dix ans et l’écriture semble provenir d’un enfant.

    Voila pour l’histoire !

    L’ambiance au sein de la brigade criminelle est franchement succulente ; j’irais même jusqu’à prétendre que cela me fait penser parfois à du Camilleri à la sauce hollandaise... euh pardon, danoise. C’est plein de finesse dans les interactions, les dialogues - de sourd parfois ! - sortent vraiment du même moule que l’écrivain sicilien. Le téléphoniste chez Camilleri me fait assez penser à Hassan, ici dans les bureaux de la criminelle de Copenhague. Etant un grand adepte de l’ambiance sicilienne de Camilleri, je ne peux qu’apprécier celle-ci, similaire, quoiqu’un peu moins méditerranéenne !

    A contrario, l’ambiance entre cet homme prédateur et son épouse soumise est absolument oppressante et dérangeante. L’auteur est arrivé à tendre entre ces deux personnages un câble qui est prêt à rompre à chaque secondes qui passe. On retient alors son souffle et on attend que cela passe. C’est assez violent, c’est le moins que je puisse dire.

    L’auteur nous démontre de quelles manières un être humain peut virer à la noirceur, à la folie totale. Nous pouvons en suivre le processus depuis l’enfance, une enfance qui s’est déroulée un sein d’une famille intégriste, dirigée par un père violent, ne jurant que par Dieu. Un homme respecté par la communauté mais pas tant respectable avec sa femme, ses enfants, qui en subissent les débordements.

    Soit, Jussi Adler-Olsen nous démontre à quel point une secte peut mettre à mal une famille.

    "Quand tu parles, on dirait qu’on égorge un cochon, lui dit son père, alors qu’ils passaient à table dans la cuisine. D’ailleurs, c’est à cela que tu ressembles. A un porc. Regarde-toi dans la glace. Regarde comme tes traits sont laids et grossiers. Colle ton horrible groin sous tes aisselles et sens comme tu pues. Va te laver, créature répugnante." Page 279

    Plusieurs pièces se mettent en place petit à petit et d’une manière intéressante. L’auteur nous présente plusieurs scènes qui, au bout d’un moment, se joignent les unes aux autres pour n’en former plus qu’une ; et celle-ci n’est pas forcément réjouissante.

    Bonne lecture.

  • 1001histoires 11 avril 2018
    Délivrance - Jussi Adler-Olsen

    Publié en 2009 sous le titre original de "Flaskepost fra P." ( France 2013 ).

    Une bouteille à la mer lancée dix ans auparavant a traversé la Mer du Nord depuis le Danemark jusqu’en Ecosse. Elle échoue sur le bureau de Carl Mørck du Département V. Le message qu’elle contient est un appel à l’aide de trois adolescents. Leur disparition n’a jamais été déclarée par leurs familles, des membres d’une communauté religieuse où les disparitions n’ont jamais cessé. Le tueur en série est donc toujours en activité.

    Le département V engage alors une longue course-poursuite et une enquête passionnante dans l’univers sombre des sectes. Le récit est un peu long mais heureusement entrecoupé d’agréables diversions distillées grâce à Rose la secrétaire punky qui nous présente sa soeur, Assad cuisinier plus énigmatique que jamais et Carl Mørck toujours aussi râleur et au grand coeur lorsqu’il recueille son ami Hardy tétraplégique.

    C’est le tome 3 des enquêtes du Département V.

  • dévoreuse2polar 11 avril 2018
    Délivrance - Jussi Adler-Olsen

    Je suis fan de cette série. Les personnages sont mystérieux, à vif et terriblement attachants. J’adorerai boire une tasse de café d’Assad et pouvoir dire à Carl que ça sert à rien de râler :) C’est une écriture riche, pleine d’émotion, de frissons et le dénouement final ne nous livre ses secrets qu’en dernières pages. Je ne me lasse pas de ces personnages et on est obligé d’attendre la suite avec impatience quand tant de part d’ombres existent encore autour de ces protagonistes. Et pour ma part, j’ai apprécié les films même si jamais rien ne vaudra l’écriture de Jussi Adler-Olsen.

  • krys 9 avril 2018
    Délivrance - Jussi Adler-Olsen

    j ai adoré les 3 tomes ...surtout ne pas penser trouver une telle qualité avec la série tv qui est une hérésie
    j ai hâte de lire les autres roman de cet auteur en attente dans ma bibliothèque

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