- Auteur : Caroline de Mulder
- Editeur : Actes Sud
Date de d�but : 30/11/1999 - 00:00
Date de fin : 30/11/1999 - 00:00
Soirée conviviale avec Caroline de Mulder !
Ce soir, à partir de 19h30, la librairie Baobab de Braine l’Alleud en Belgique, accueille Caroline de Mulder pour une rencontre suivie d’un apéro convivial.
Caroline De Mulder est l’autrice entre autre de Calcaire publié chez Actes Sud en février dernier.
Le synopsis :
Sur la route de Maastricht, dans les Flandres, la Villa des Roses s’effondre mystérieusement. Frank Doornen, militaire en convalescence, parcourt sans relâche les décombres à la recherche de Lies, la femme qu’il aime et qui vivait là. Mais la jeune femme reste introuvable. C’est Tchip, informaticien ferrailleur dont la gouaille guide le récit, qui le met sur la piste d’Orlandini, un entrepreneur véreux et propriétaire des carrières de calcaire alentour. Il y stocke des déchets toxiques, négligemment enfouis au vu et au su de tous, agents chimiques, métaux lourds, pollution et contamination des eaux souterraines...déclenchant la contestation d’un groupuscule d’extrémistes nationalistes flamands prônant un retour à la terre.
Découvrez un extrait.
Matildany 28 novembre 2023
Ce soir, rencontrez Caroline de Mulder !
La Villa de Roses, appartenant à Orlandini, un homme d’affaires utilisant les carrières avoisinantes pour stocker des déchets toxiques, s’effondre. On en fait peu de cas, elle est inhabitée. Mais Frank Doornen, policier cabossé, défiguré par un récent AVC erre devant les décombres : il sait que Lies, la jeune femme qu’il aime, y transitait, il devait venir la chercher, la tirer des pattes de l’entrepreneur. Pas de corps, pas d’affaire, Franck est seul dans ce coin hostile pour trouver une trace, comprendre ce qui est arrivé. Et trouver la signification d’un signe d’extrême-droite tagué sur les lieux...
Un roman âpre et sec, les descriptions sont superbement rendues, on patauge dans la gadoue, tout est sombre, froid, tranchant, minéral, les descriptions sont pourtant envoûtantes tant l’écriture est belle et originale.
Les dialogues sont eux habités par la gouaille de Tchip, une sorte de ferrailleur qui émaille sa logorrhée d’expressions flamandes hautes en couleur, qui observe tout ce qui se passe dans les environs, et qui est le fil conducteur de la quête du flic. Les extraits du journal intime de la femme d’Orlandini donnent un autre angle d’approche, et sans hémoglobine ou action d’éclat, on est totalement absorbé par ce polar noir et vénéneux !
Une auteure belge dont j’avais déjà dévoré "Manger Bambi" !