- Auteur : Alessio Viola
C’est une triste information que l’on a appris via le Blog 813 et son traducteur Gérard Lecas : l’auteur italien Alessio Viola nous a quitté, victime d’un cancer.
Ancien ouvrier, rugbyman et enseignant, il était journaliste notamment pour La Repubblica et le Corriere del Mezzogiorno, spécialiste des affaires de la pègre.
Côté polar, seul son premier livre avait été traduit en français en 2014 chez Rivages : "Celui qui ne dormait pas", avec un personnage inoubliable de flic désabusé. En 2016 il avait participé à un ouvrage au profit de l’Unicef ("Teorie e tecniche di INdipendenza”) avec une histoire là aussi sur la mafia et les trafics.
Un triste vendredi...
Voici son résumé.
Nous sommes en 1999. Le lieutenant Roberto de Angelis est flic à Bari. Divorcé, il a dépassé la cinquantaine et mène une vie de célibataire, entre planques et nourriture de fast-food. C’est un bon flic qui a la confiance de ses supérieurs. Il a participé à un grand coup de filet contre des politiciens corrompus et mêlés aux trafics mafieux locaux. Cependant, ces inculpations n’ont pas abouti, aucune condamnation n’a été prononcée. Aujourd’hui, le lieutenant est un homme désabusé. Sa vie va basculer à l’occasion de la filature de Giacinto, un petit dealer de 28 ans qui prend de l’importance au sein d’un gang. Se faisant passer pour un fonctionnaire à la recherche de substances " relaxantes ", Roberto de Angelis entre en contact avec Giacinto. Mais assez vite, une amitié trouble se noue entre les deux hommes, en un rapport père-fils assez ambigu. Parallèlement, Roberto rencontre une femme médecin aux besoins sexuels particuliers : elle ne connaît le plaisir que dans la douleur et cherche un maître plutôt qu’un amant. Pris entre ces deux relations délétères, le " bon flic " va se trouver happé par une spirale infernale de drogue et de violence...