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Block 46 - Johana GUSTAWSSON

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43 #AvisPolar
16 enquêteurs
l'ont vu/lu
5 enquêteurs
Veulent le voir/lire

Résumé :

Association française Buchenwald-Dora Falkenberg, Suède. Le commissaire Bergström découvre le cadavre terriblement mutilé d’une femme. Londres. Profileuse de renom, la ténébreuse Emily Roy enquête sur une série de meurtres d’enfants dont les corps présentent les mêmes blessures que la victime suédoise : trachée sectionnée, yeux énucléés et un mystérieux Y gravé sur le bras. Étrange serial killer, qui change de lieu de chasse et de type de proie…

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Vos #AvisPolar

  • Marielle69 23 août 2023
    Marathon du polar 2023, équipe SERIALLECTRICES
    Block 46 - Johana GUSTAWSSON

    Un thriller palpitant avec une double temporalité : deux tueurs en série traqués, l’un dans le camp de concentrationde Bruschenwald en Allemagne en 1944, et le second en Suède en 2014.
    Johanna Gustawsson, "la plus marseillaise des suédoises", nous plonge dans l’horreur des camps. Certaines scènes sont vraiment très dures.
    A côté de ça, Emily, profileuse, et Alexis, autrice de romans sur les tueurs en série, enquêtent sur une série d’infanticides atroces.
    L’écriture de Johanna Gustawsson est dure, mais juste ; j’ai eu les larmes aux yeux en lisant certains passages.
    Mais la lecture de ce roman m’a apporté tout ce que j’attends d’un livre : de l’évasion, de l’émotion, des frissons.
    Un vértitable page-turner !

  • SebLeLecteur 20 juillet 2023
    Marathon du polar 2023, équipe LEGANGDESBEPOLAIRES
    Block 46 - Johana GUSTAWSSON

    Il m’a fallu 200 pages pour avoir envie de rentrer dans l’histoire. J’ai trouvé le rythme assez lent, l’écriture est plate avec quelques passages inintéressants comme, par exemple, les coups de fil entre Alexis et ses parents. Les personnages ont peu de consistance également.
    Ce que j’ai le plus aimé sont les passages au camp de la mort de Buchenwald.

  • Les lectures de Pippin 5 avril 2023
    Block 46 - Johana GUSTAWSSON

    J’adore les thrillers, et j’adore les romans qui traitent de la Seconde Guerre Mondiale. Alors quand un livre réuni les deux critères je suis enchantée ! Et celui-ci n’a pas échappé à la règle, il est réellement passionnant entre fiction et réalité avec une plume incroyablement fluide et addictive qui m’a plongé dès le début dans une ambiance lourde de secrets et d’énigmes du passé.

    C’était ma première approche de la plume de Johana Gustawsson et j’ai vraiment été conquise. Block 46 est le premier tome d’une trilogie que j’ai hâte de découvrir en entier.
    L’alternance des chapitres entre présent avec l’enquête et passé avec les camps de concentration est très bien pensée et amène une dynamique intéressante et très utile dans l’avancée et du roman et de l’enquête.
    Si ma préférence allait pour les chapitres traitant de la guerre, ceux dans le présent étaient néanmoins intéressants et permettaient d’avancer dans un état d’esprit plus ouvert grâce aux éléments fournis par ceux du passé.
    Vu le sujet, il en va sans dire qu’il ne faut pas être trop sensible face aux abominations de la guerre, des sévices et des essais chirurgicaux menés sur des enfants. Si vous pouvez passer outre ces éléments qui sont toutefois très bien écrits, alors foncez et plongez-vous dans cette enquête en vous laissant porter par une plume détaillée qui saura vous embarquer dans les prémices d’une trilogie noire, qui ne vous laisse pas ressortir indemne mais qu’il vous sera néanmoins impossible à lâcher.

  • Les Vies Denses 9 janvier 2023
    Block 46 - Johana GUSTAWSSON

    Je l’avais lu à sa sortie mais j’ai préféré le relire avant d’entamer les deux suivants. Et quel plaisir de replonger dans ce livre.

    Ce thriller est haletant et j’ai beaucoup aimé les deux personnages féminins.

    Une autrice et une profileuse collaborent pour résoudre les meurtres d’enfants. En parallèle, l’histoire raconte les atrocités indicibles qui se passaient dans le Block 46 du camp de Buchenwald.

    Les deux temporalités, les fausses pistes de l’enquête et les deux femmes aussi différentes l’une que l’autre mais très attachantes ont donné lieu à une enquête prenante que je n’ai pas pu lâcher avant d’en connaitre la fin ! Pas de temps mort ici !

  • dominolu 2 octobre 2022
    Block 46 - Johana GUSTAWSSON

    Quelle belle rencontre que celle du weekend dernier avec Johana Gustawsson, je me suis donc empressée de lire le premier opus de sa trilogie « Block 46 » acheté sur le Gujan Thrillers Festival.
    Que dire de ce thriller : qu’il est addictif, que l’écriture est fluide et précise et travaillée, que l’intrigue est efficacement traitée et que je n’ai qu’une envie, lire les suivants… Mör et Sång
    Et Johana est une conteuse qui m’a tenue en haleine avec ses personnages Emily Roy et Alexis Castells. Deux femmes, deux parcours de vie, une profileuse et une écrivaine que cette enquête va rapprocher.
    Johana nous fait rentrer dans le roman avec un chapitre glaçant qui nous met tout de suite dans l’ambiance de ce thriller extrêmement dur et dont une partie du récit se situe à Buchenwald en 1944. Des allers/retours dans cette sombre partie de l’histoire rythme le récit sans tomber dans le voyeurisme, Johana sait de quoi elle parle…
    Le Mal est présent dans ce thriller en 1944 comme en 2014, de l’Allemagne nazie à Londres en passant par la Suède. Moi qui suis particulièrement adepte de ce genre de roman j’ai été comblée, noir, dur et dérangeant, j’ai d’ailleurs pris quelques jours pour le digérer …âmes sensibles s’abstenir.

  • moons 10 mai 2022
    Block 46 - Johana GUSTAWSSON

    Abandon de lecture

    Le résumé donnait envie, mais une fois dans le livre je me suis perdue plusieurs fois.

    Trop de personnages, trop de choses, j’ai dû revenir plusieurs fois en arrière.

  • csa_livres_emotions 19 mai 2021
    Block 46 - Johana GUSTAWSSON

    Johana Gustawsson , que je découvre, à la lecture de ce premier thriller « Block 46 », entremêle ici l’atmosphère tragique de la déportation et des camps de concentration avec celle très spécifique des tueurs en série et des profilers.
    On pourrait aussi résumer ce thriller de la façon suivante : comment le destin d’un détenu du camp de Buchenwald dans les années 44-45 peut-il avoir un lien avec celui d’un tueur en série en 2014 ?
    C’est ce que Johana va nous dévoiler, avec audace, talent et brio. Tout en subtilité, en faisant monter le suspense crescendo, jusqu’à un final renversant.
    On va également faire la connaissance d’un duo important pour l’auteure, que l’on retrouvera par la suite dans ses autres titres.
    D’un côté Emily Roy, profileuse londonienne, flegmatique, force tranquille et de l’autre Alexis Castells, écrivaine française, spécialiste des tueurs en série, passionnée, d’une curiosité quasi maladive.
    Ces deux là se complètent bien, forment un binôme « Yin-Yang » très attachant et donnent corps au récit.
    — 
    C’est rythmé, bien construit, totalement addictif.
    Je me suis laissée prendre par cette traque effrénée, sans jamais éprouver le moindre ennui.
    Un véritable page-tuner comme je les aime !! 💥🤩💝👍

  • kris_k 21 mars 2021
    Block 46 - Johana GUSTAWSSON

    Vu le nombre de critiques positives que ce livre a eu, je me suis dit ok ça c’est du lourd... euhhhhh ben pas si lourd que ça... si, l’histoire est lourde et très bonne ! Mais sinon, je n’ai pas accroché comme je pensais, l’auteur y est pour beaucoup, elle oublie de préciser des choses en pensant que son lecteur aura compris, euh non pas moi j’aime qu’on aille plus en profondeur !
    De ce fait, je n’ai pas bien compris la fin de l’histoire, j’ai mélangé les personnages, bon ben j’étais pas à fond et le manque d’informations... bref j’ai loupé le fond de l’histoire.
    Dommage, ce livre à tout pour plaire, mais je suis passé à côté.

  • lorie_bouquine 12 décembre 2020
    Block 46 - Johana GUSTAWSSON

    Super enquête avec une alternance passé/présent que j’ai adorée. Les passages sur le camp de concentration font froid dans le dos... Et un petit twist final que je n’avais pas du tout vu venir (bien que je me doutais de l’identité du tueur).

  • Cha.spo_lit 30 novembre 2020
    Block 46 - Johana GUSTAWSSON

    Block 46, de Johana Gustawsson

    01.11.2020 🔪 Lecture terminée 🔪

    Résumé :
    Suède : une femme est retrouvée morte, mutilée, dans une barque, alors qu’elle venait en vacances.
    Londres : de jeunes garçons sont déterrés, et le mode opératoire comporte de troublantes similitudes.
    Emily, profileuse, et Alexis, écrivaine spécialisée sur les tueurs en série et amie de la seule victime femme, vont s’allier pour mener l’enquête dans les 2 pays.
    Quel est donc le lien entre ces meurtres ? Pourquoi des victimes si diamétralement opposées et dans différents pays ? Emily et Alexis ne s’attendent pas à ce que leur enquête les amène dans les sombres affres du passé des camps de concentration...

    Mon avis :

    J’étais hyper emballée de lire ce thriller, qui possède tout ce qu’il faut pour être un bon thriller.
    J’ai apprécié les chapitres courts, qui permettent de lire l’histoire de façon fluide, sans jamais perdre le fil.
    L’intrigue est pleine de rebondissements et nous invite à réfléchir. J’ai aussi passé plusieurs moments à faire des recherches sur les camps de concentration tout le long de ma lecture.

    Je ne me doutais en aucun cas de la fin, et cela est donc un signe que l’œuvre est réussie.
    J’ai bien apprécié que l’enquête soit menée par des femmes, mais je déplore que nous n’ayons pas pu les découvrir davantage.
    Cela sera donc mon seul bémol, j’aurais aimé m’attacher plus aux personnages.
    Mais peut être que cela va arriver dans les tomes suivants, auquel cas je suis trop impatiente !

    Très bonne lecture !

  • lireencore93420 8 novembre 2020
    Block 46 - Johana GUSTAWSSON

    C’est un livre que je n’ai pas acheté, c’est un récit dès que je l’ai reçu, je l’ai lu. C’est un livre voyageur, ou 10 lecteurs auront la chance de le lire, cette opération est initiée par le compte @thebooktrotteuses et je trouve cela vraiment génial, car à la fin de son périple, le livre retourneras vers son autrice ou elle verra nos petits mots. C’est une auteure, que je voulais lire depuis longtemps, donc j’étais tellement heureuse d’avoir cette chance de l’as découvrir.
    Emily Roy, profileuse de renom enquête sur des meurtres d’enfants à Londres qui portent les mêmes blessures qu’un corps de femme qui viennent de découvrir en suède, une amie de Alexis Castells, une écrivaine spécialisée dans les serials killers, les deux femmes vont s’unir pour résoudre cette enquête qui vont les emmener très loin dans notre passé historique.
    J’ai considéré cela tellement intéressant de mêler un thriller assez addictif aux camps de Buchenwald en 1944. C’est vraiment très original, et surtout ce sujet très délicat sur cette période atroce de notre histoire, c’est vraiment habile d’en parler de cette manière, c’est un autre cadre, et je pense que c’est une excellente d’idée de le traiter de cette façon.
    Ce que j’ai beaucoup aimé également c’est le tempérament des deux enquêtrices, une investigation très féminine, cela change un peu, mais surtout le côté profileur du récit est toujours passionnant, j’aime leurs analyses, ils ont une façon d’aller au fond de l’histoire, mais surtout se mettre dans la peau des meurtriers, et c’est toujours extrêmement passionnant.
    La partie consacrée aux camps est très difficile à lire, c’est violent, mais criant de vérité, malheureusement. On peut lire énormément de choses sur cette période, comme c’est mon cas, à chaque fois, je ressens la même chose, une injustice, je me dis toujours, mais comment ça a pu se passer ? Je pense quel que soit les épreuves qu’une nation peut affronter, rien ne sera pire que ça. Cela permet aussi de relativiser de notre réalité.
    J’ai vraiment adoré le ton de l’autrice, c’est une écriture qui se lit très facilement, et surtout on s’attache très vite aux caractères très différents des deux protagonistes, Alexis qui se sent très impliquée dans cette investigation, par rapport au lien qu’elle l’a avec la victime, et Emily, très professionnel, qui analyse, la moindre des choses, qui explore toutes les théories possibles.
    J’ai découvert ce duo explosif et qui fonctionne vraiment bien, bon après cette lecture, j’ai eu envie d’acquérir les autres tomes de ces deux héroïnes vraiment pas comme les autres.
    J’ai vraiment hâte de me plonger dans leurs aventures, car ce sont vraiment des personnages qui donnent envie d’en savoir plus.
    Encore merci au compte @thebooktrotteuses pour cette si belle initiative.

  • LesRêveriesd’Isis 7 octobre 2020
    Block 46 - Johana GUSTAWSSON

    J’ai découvert Johana Gustawsson avec son deuxième roman, Mör, sur un malentendu (la chronique est parue il y a un petit moment déjà). Comme je l’avais adoré pour sa complexité et son caractère glaçant, je me suis procuré Block 46, immédiatement après l’avoir lu. Il était grand temps que je le sorte de ma pile à lire, plus d’un an après l’y avoir glissé !

    Quel plaisir de retrouver les personnages imaginés par l’autrice ! Autant l’entrée dans Mör m’avait semblé ardue (forcément, je ne connaissais rien du passé commun des personnages !), autant cette fois-ci cela a été d’une fluidité parfaite. J’ai adoré retrouver Alexis Castells et Emily Roy dans une enquête à la fois dense et prenante. La grande force de ce récit est une fois de plus d’allier trois moments narratifs : le présent de l’assassin, le présent de nos enquêtrices / héroïnes et un récit qui se déroule dans les camps de concentration, à Buchenwald. Il est quasiment impossible pour le lecteur de faire le lien entre ces éléments avant d’avoir dévoré les trois quarts du roman, et cela titille notre curiosité ! Tout du long, l’autrice nous donne des indices discrets, saupoudre des éléments clefs et prépare des renversements de situation déroutants et savoureux. Pour être parfaitement honnête, je n’ai pas vu venir la véritable identité de l’assassin ni les détails sur sa famille, et je suis tombée des nues. Une fois la surprise première passée, force est de constater que ça marche à la perfection. Les révélations sont plausibles et, pour certaines, nous nous demandons même pourquoi nous ne les avons pas anticipées ! Souvent, les personnages secondaires acquièrent une importance capitale à un moment donné, quand nous ne nous y attendons pas, et cela permet de relancer la tension dramatique. La construction du roman est donc parfaite : savoureuse, haletante. Les chapitres passent et filent entre les doigts et nous poussent en avant. Lorsque nous lisons un chapitre sur Erich Ebner dans les camps, nous avons hâte de savoir comment le relier au reste…. et quand nous lisons les passages sur l’enquête moderne, nous avons hâte de savoir ce qu’il adviendra d’Erich. Ainsi, il n’y a pas de moment creux car tout prépare la résolution de l’intrigue.

    J’ai beaucoup aimé la construction de la figure de l’assassin. (Je formulerai ça de cette manière pour ne pas spoiler les potentiels futurs lecteurs.) Il y a une réelle recherche dans la manière de construire son lien aux autres mais aussi dans l’évolution de sa folie. Il n’est pas caricatural bien que monomaniaque et son enfance a aussi conditionné sa barbarie. Nous avons des êtres consumés par leur projet atroce, emportés loin du monde des hommes Certains passages sont donc tout bonnement glaçants parce qu’ils sont crus bien sûr, mais aussi parce qu’ils sont d’une cruauté et d’une horreur sans borne. La problématique est tissée de petits détails qui font froid dans le dos et qui donnent leur pleine puissance à l’horreur de cette entreprise morbide.

    Une fois de plus j’ai aimé Emily Roy qui reste une femme non conventionnelle. D’une précision objective, sans demi mesure, sans atermoiement, elle heurte et choque les conventions sociales dont elle fait fi, intéressée seulement par l’efficacité du travail. J’apprécie que l’héroïne soit une femme, imparfaite, rongée elle aussi par ses fantômes, sûre d’elle et brillante dans son domaine. Elle est attachante et pour une inexplicable raison, j’ai toujours envie d’en savoir plus sur elle. De plus, l’autrice ne l’épargne guère et lui réserve de mauvaises surprises (et c’est un euphémisme !). Alexis Castells est elle aussi émouvante : sa soif de comprendre ce qui est arrivé à son amie est tout à son honneur.

    Enfin, la plume de l’autrice est d’une grande fluidité. La lecture est véritablement aisée malgré les éléments durs. J’ai eu le bonheur de découvrir aussi certains mots que je ne connaissais pas -ou que j’avais oubliés- comme « cachectique ». Alors bien sûr, je les comprends en contexte, mais c’est toujours un plaisir d’aller après vérifier dans un dictionnaire et de se sentir enrichi, même par une lecture- détente qu’est un polar.

    Vous l’aurez compris, j’ai adoré Block 46. Ce thriller est une excellente lecture : un tueur qui fait froid dans le dos, une enquête dense qui puise l’origine de son horreur dans un passé aussi glaçant que terrible, des enquêteurs originaux que j’ai eu plaisir à retrouver. Redoutablement efficace. Âmes sensibles s’abstenir.

  • Oryane 16 septembre 2020
    Block 46 - Johana GUSTAWSSON

    Block 46 de Johana Gustawsson aux éditions Milady (lecture liseuse)

    ......

    "Emily se tourna vers Jacobsson.
     vous avez entendu parler du syndrome de Stockholm ?
    La jeune femme hocha affirmativement la tête.
     Ce déporté de Buchenwald vivait peut-être sous la coupe d’un SS particulièrement cruel. Son traumatisme aurait été tel qu’il aura développé une contagion affective, une sorte d’indifférenciation émotionnelle, outre lui et son geôlier : il se sera approprié ses sentiments, ses pensées, ses croyances.
    Le visage de Bergström se plissa de dégoût.
     Vraiment, Emily ? Tu crois qu’un déporté qui a vécu l’enfer sur terre, un enfer qui recommençait chaque jour, a pu éprouver de l’empathie pour son bourreau ?
     Il faut que tu penses à cette contagion affective comme à une maladie, Lennart. Comme à un cancer. Survivre à un camp de concentration est une prouesse inimaginable. On parle de la barbarie des camps nazis, mais seuls les survivants savent quel type d’horreur il y a derrière les mots. Pour survivre, ces déportés ont dû soumettre leur corps et leur esprit, d’autres diraient leur âme, à des tortures inhumaines. Cette indifférenciation émotionnelle pourrait être une manière de se protéger."

    .......

    Résumé :Cette soirée devait être le grand soir de sa vie, de sa réussite professionnelle. Mais malheureusement, pour Linnéa Blix, ce fut la dernière journée de sa vie.

    À Londres, ses amis s’inquiètent ! Spécialisée dans le comportement et les motivations des tueurs en série, Alexis Castells, sa grande amie écrivaine, part aussitôt en Suède où on retrouve le corps de Linnéa Blix sauvagement mutilé, la gorge tranchée, les yeux énucléés et un « Y » gravé sur le bras.

    Parallèlement, à Londres, Emily Roy, une profileuse renommée d’origine canadienne, enquête sur une série de meurtres d’enfants ayant subi les mêmes blessures. Comme elles se sont déjà rencontrées, Emily et Alexis vont unir leurs efforts pour élucider les crimes de ce qui semble être l’œuvre d’un seul tueur en série.

    1944, camp de Buchenwald. Erich Ebner, un jeune juif allemand, étudiant en médecine, est interné. Ses connaissances en médecine le sauvent quand il est affecté au Block 46 pour aider le Doktor Horst Fleischer dans ses « recherches » ! Le jeune Erich fera tout pour survivre, sauver sa peau et garder l’espoir de retrouver, un jour, sa liberté.

    Évidemment, le lecteur aura compris très vite qu’il y a un lien évident entre ce qui se passe dans ce Block de la mort et les horribles meurtres perpétrés à Londres sur des enfants et en Suède où on a retrouvé le corps de Linnéa Blix.

    Avis : Je dois dire, au départ, que j’aime ce genre de romans où l’action et l’enquête sont dépendantes d’une cause remontant à une époque ultérieure. Et Johana Gustawsson, petite-fille de déporté, a su choisir un événement historique qui a sûrement marqué sa famille. Et qui vous marquera aussi, comme lecteur. Johana Gustawsson a très bien relevé le défi d’un thriller bien ficelé. Des chapitres courts et souvent percutants donnent un rythme intéressant au développement du récit. Bien sûr, tout lecteur de polars fera vite le lien entre le passé et le présent dans cette sordide histoire ; mais l’intérêt du roman ne se situe pas là ! Car l’auteure a su tricoter ce récit avec du fil barbelé bien serré, guidant le lecteur vers une finale qui le surprendra quand même.

    La rencontre avec les personnages d’Emily Roy et d’Alexis Castells est prometteuse. Signe de réussite évidente, le lecteur que je suis, demande un rappel pour ces deux personnages, partenaires improbables, mais efficaces. On en veut encore ! Mais aussi, on veut que ces deux enquêtrices développent plus leur personnalité, nous dévoilent leurs histoires et nous guident dans d’autres enquêtes passionnantes. Elles ont de l’avenir !

    Johana Gustawsson possède une écriture et un style très bien adapté au thriller. Pas nécessairement haletant, mais gardant son lecteur captif. Le ton est juste, les phrases sans fioritures et pas un mot de trop ne vient créer de la distorsion. Johana Gustawsson appelle un chat, un chat et parfois, la description des violences est assez explicite. Cœurs sensibles, ne passez pas votre chemin, ce serait dommage pour vous. Il y a aussi quelques phrases géniales qui nous arrêtent, demandent une relecture, juste pour apprécier et admirer les joyaux qui la composent.

  • reb_books 18 juillet 2020
    Block 46 - Johana GUSTAWSSON

    L’enquête est très bonne, on ne voit pas venir la fin, j’ai aimé ces allers-retours entre Londres et la Suède mais j’ai trouvé certaines scènes sur les camps trop difficiles...

  • Oryane 7 juillet 2020
    Block 46 - Johana GUSTAWSSON

    Block 46 de Johana Gustawsson

    Description : des découvertes de cadavres énuclés, trachées sectionnées et un y grave sur le bras, sont la nouvelle enquête de la Profileuse Emily Roy. Lorsque l’un de ses cadavres est celui d’une amie d’Emily Castels (écrivaine spécialisée dans les tueurs en série ayant déjà travaillé avec Emily) le monde de cette jeune femme s’effondre.
    Mais en même temps on retombe dans les années 44 et ce qui était conduit dans le camp de Buchenwald où des tests médicaux étaient fait sur des cadavres d’enfant.

    Avis : on se demande jusqu’à la fin comment les deux histoires peuvent être liées comment cela a pu arriver. Encore un thriller psychologique qui nous fait vivre à la fois l’enfer des camps de concentration mais le ressort des atrocités des occupants par la suite. Je voulais oire un livre sur la seconde guerre mondiale et je ne fus pas déçu il a su conquérir mon attention est j’ai été incapable de lâcher le livre une minute.

    Citation : la mort n’es pas une absence, lui avait dit un jour Alba, c’est une présence secrète

  • unevietoutesimple 5 juillet 2020
    Block 46 - Johana GUSTAWSSON

    J’ai découvert Johana Gustawsson avec Mör qui est en fait le second roman mettant en scène les personnages de Emily Roy et Alexis Castells. J’aurais dû commencer avec Block 46 mais je l’ignorais à l’époque.

    Ayant beaucoup apprécié Mör, j’ai trouvé Block 46 un peu en deçà mais cela peut se comprendre du fait que l’auteure a acquis en maitrise entre les deux romans et qu’en les lisant dans le bon ordre, on constate une évolution dans l’écriture.

    Cela dit, j’ai dévoré ce roman.

    Johana Gustawsson mêle avec brio une histoire de tueur en série et l’horreur des camps de concentration. C’est ce deuxième aspect du roman qui m’a le plus pris aux tripes tant les horreurs décrites sont éprouvantes pour le lecteur. On sent derrière le récit tout le travail de recherche qui a été effectué.

    Dans la partie “tueur en série”, il m’a manqué un peu de rythme. J’ai accroché parce que l’auteur sait capter notre attention, notamment par l’alternance des différentes époques, mais j’aurais aimé un peu plus d’action. L’écriture est fluide, agréable, l’intrigue bien construite et vous enchainez les pages sans vous en rendre compte.

    Je connaissais déjà un certain nombre de personnages (de par ma lecture de Mör) mais j’ai apprécié ce retour en arrière afin de découvrir les liens qui les unissent, leur passé. Leur psychologie est bien construite. Les deux personnages féminins principaux ont tous les deux une part d’ombre que l’on ne demande qu’à connaitre (je reconnais que je ne me souvenais pas de tout ce qui les concernait et des connaissances qui étaient déjà en ma possession avec Mör).

    J’avais soupçonné certaines choses mais j’ai quand même été surprise par la fin, ce qui est une excellente chose. L’histoire est complexe dans la partie contemporaine mais à aucun moment je ne me suis sentie perdue.

    Un bon roman mais que j’aurais encore plus apprécié si j’avais commencé cette série dans le bon ordre…

  • Lisez.du.polar 20 avril 2020
    Block 46 - Johana GUSTAWSSON

    ⭐️ Excellente lecture ⭐️

    Décidément, le confinement est propice à de très bonnes lectures !
    Après Sandrine Destombes, c’est au tour de Johana Gustawsson et son excellent thriller Block 46 (Editions Bragelonne) de sortir de ma pal.

    ✨Synopsis :
    Falkenberg. Le commissaire Bergström découvre le cadavre terriblement mutilé d’une femme.
    Londres. Profileuse de renom, Emily Roy enquête sur une série de meurtres d’enfants. Les corps présentent les mêmes blessures que la victime suédoise : trachée sectionnée, yeux énucléés et un mystérieux Y gravé sur le bras.
    Étrange serial killer, qui change de lieu de chasse et de type de proie...
    En Suède, Emily retrouve Alexis Castells, une écrivaine spécialisée dans les tueurs en série. Ensemble, elles se lancent dans une traque qui va les conduire jusqu’aux atrocités du camp de Buchenwald, en 1944.

    Je ne vous cache pas que tout ce qui traite de la Shoah et des camps nazis me fait une peur bleue. Parce que trop réel. Trop violent. Trop douloureux. J’appréhendais énormément cette lecture que je repoussais depuis longtemps, malgré son succès à sa sortie.

    Mais là ! Quelle découverte, quel plaisir de lecture ! La plume de l’auteure est soignée, les passages "difficiles" sont traités avec justesse et l’intrigue, alternant des épisodes passés et présents, nous promène entre Allemagne, Suède et Angleterre, sans jamais nous égarer.

    Encore un serial killer inspiré de la cruauté nazie me diriez-vous ? Et bien non, c’est bien plus que ça ! Parce que Johana, avec un talent incroyable, nous bluffe jusqu’au dernier chapitre. Sa dernière carte m’a mise au tapis. Par ko.

    Le polar français regorge d’excellents auteurs. Je rajoute donc Mör à ma pal, le second roman de Johana, pour le lire très rapidement.

  • missNikita 19 février 2020
    Block 46 - Johana GUSTAWSSON

    Un "joli" voyage entre Londres et la Suède mais trash bien sûr c’est un thriller faut pas l’oublier. Un retour dans les camps de concentration en Allemagne. Un beau brouillage de cerveau. Si tu compte le commencer et le lire tranquillement par si par là, oublie. Tu commences et tu vas rester dedans jusqu’à la fin, le ménage, mari etc, ça n’existe plus. C’est somptueux. Ecrit avec une force intense avec une claque à la fin dont tu t’y attends absolument pas du tout. Du grand art dans le monde littéraire.

  • Jérôme Chanac 14 février 2020
    Block 46 - Johana GUSTAWSSON

    Excellent polar alliant l’histoire avec un grand "H" et le suspens.
    Après les camps de concentration dans "Block 46", l’auteur nous emmène sur les traces de Jack l’éventreur. Elle sait tenir son lecteur en haleine. Paul Féval et Alexandre Dumas,feuilletonistes hors pairs ont trouvé leur descendante !

  • l’oeil de sauron 14 février 2020
    Block 46 - Johana GUSTAWSSON

    ça faisait un moment que je voulait le lire car j en avais souvent entendu parlé et je ne suis pas déçue.
    Le livre est très bien écrit et même si au départ je me suis perdue dans les personnages avec un peu plus de calme chez moi, ça ne serait pas arriver soyons honnête 😂
    L’histoire nous fait voyager du camp de buchenwald à la Suède en passant par Londres et en passant par la tête du tueur. Je suis longtemps restée dans l’interrogation en me disant mais qui ? Et si l idée du tueur m a traversée je n aurais pas parier du tout sur lui 😂 comme quoi, même sur une construction somme toute classique de thriller, je me suis faite avoir et j aime ça.

    J ai hâte maintenant de me jeter dans mor, puisque je vais y retrouver Emily et Alexis. Tout au long du livre on a senti que ces femmes se connaissaient et leur passé respectif est juste effleuré, juste ce qu il faut pour qu’on crève d envie d en savoir plus !!!!

    Pour finir, même si ce livre parle d enfants, je le dis pour les personnes qui comme quoi y sont très (trop) sensibles, cette lecture reste possible sans aucune gêne à quekques passages prêts qui m ont faites frissonner et monter les larmes aux yeux donc âmes sensibles vous pouvez y aller mais il est vrai que les passages sur buchenwald notamment sont très dures.

  • Auryn 14 février 2020
    Block 46 - Johana GUSTAWSSON

    Une jeune femme est retrouvée morte dans un petit village de Suède. Ses mutilations sont les mêmes que celles retrouvées sur des petits garçons en Angleterre. Est-ce l’œuvre d’un ou de plusieurs tueurs ? Emily Roy, célèbre profileuse, va essayer de trouver la réponse à cette question.

    Voici un polar terriblement bien mené.
    Emily nous entraine dans le monde des profileurs. A partir des différents meurtres, elle essaie de déterminer le profil psychologique du ou des tueurs.
    Dans le même temps, l’auteur nous emmène là où le mal a pris sa source, dans le camp de Buchenwald.

    En mêlant passé et présent, Johana Gustawson nous offre une intrigue captivante avec des retournements de situation jusqu’à la fin.
    Un très très bon premier roman et j’ai hâte de me plonger dans son prochain polar.

  • Le Monde de Marie 27 décembre 2019
    Block 46 - Johana GUSTAWSSON

    Un thriller qui nous emporte dans une intrigue qui navigue entre présent et passé. Un passé douloureux, en pleine seconde guerre mondiale, dans un camp de concentration. Un présent nourri par les horreurs de l’époque et où un sérial killer sévit.

    Une énigme très bien construite qui va à de nombreuses reprises surprendre mais surtout, conduire à un dénouement inattendu. Des chapitres courts qui nous portent et donnent du rythme. On y suit les différents protagonistes en alternance. On y vit l’horreur à travers les époques.

    Grâce à la profileuse Emily Roy, mais aussi à l’écrivaine Alexis Castells, on découvre une analyse de la psychologie criminelle fascinante et pertinente. Mais attention, l’auteure aime nous mener en bateau et, aussi bien les faits que les protagonistes, ne sont pas toujours ce qu’ils semblent être.

    J’ai bien accroché avec les personnages principaux. Ils ont du charisme et un petit côté torturé. Chacun apporte un plus à l’histoire et à la manière dont l’enquête est menée. Surtout Emily qui est un personnage très intrigant. J’ai hâte de les retrouver dans une prochaine enquête.

  • _bychloe 21 novembre 2019
    Block 46 - Johana GUSTAWSSON

    Un plongeon dans l’enfer des camps de concentration, des victimes aux yeux énucléés, avec la trachée sectionnée...
    Ce polar est une vraie claque. Il est puissant, addictif, presque insoutenable à certains moments.
    Le twist à la fin du livre est exceptionnel, et je pèse mes mots.

    Un chef d’oeuvre à lire absolument.

  • La Caverne du Polar 7 octobre 2019
    Block 46 - Johana GUSTAWSSON

    Aujourd’hui je vais vous parler de Block 46, premier tome de la saga Emily Roy et Alexis Castells. Cela fait très longtemps que j’entends parler de Johana Gustawsson, il était donc grand temps pour moi de lire son premier thriller. Avec deux thématiques choc, les tueurs en série et les camps de concentration, je trouve que pour une première elle a frappé très fort. C’est parti, suivez-moi en direction de Londres et de Falkenberg en Suède.

    Tout d’abord on fait connaissance avec Alexis Castells une romancière française, vivant à Londres qui écrit sur des tueurs en série. Elle est à la recherche de son amie Linnéa Blix, mais cette dernière a été sauvagement assassinée à Falkengerg en Suède. La victime présente d’horribles mutilations, la trachée a été arrachée et les yeux énucléés. De plus un mystérieux signe a été gravé sur son bras. Appelée sur les lieux, la canadienne Emily Roy une profileuse reconnue, retrouve le même modus operandi déjà présent sur les corps d’enfants retrouvés à Londres. Alexis et Emily vont très vite s’accorder et tenter ensemble de retrouver le ou les tueurs… L’enquête semble bien complexe. L’intrigue alterne entre présent et passé, car on se retrouve également dans l’enfer des camps de concentration en 1944 lors de la Seconde Guerre mondiale. Dans le camp de Buchenwald on suit l’histoire d’Erich Ebner, un allemand déporté en 1944, forcé de travailler aux côtés du mystérieux docteur Fleischer dans le fameux Block 46. Un lieu secret et chargé de mystère que tout le monde craint. Quel est donc le lien entre ces deux époques ? C’est à Alexis et Emily de le découvrir.

    Moi qui aime beaucoup les pays nordiques, j’ai adoré cette immersion en Suède. Je me voyais avec eux manger des Kanelbullar… Plus sérieusement, j’adore lorsque le récit alterne entre le passé et le présent. C’est très fluide et je n’ai eu aucun mal à m’y retrouver. Les chapitres relatant les faits lors de la seconde guerre mondiale sont vraiment effrayants. Je sais très bien que c’est la vérité et que c’était la vie dans les camps de concentration, mais l’auteure ne nous épargne vraiment rien de cette atrocité. Concernant le dénouement, il est très bon, je n’ai rien vu venir.

    Block 46 est un thriller à l’ambiance angoissante et oppressante. Les sujets abordés sont très durs. L’enquête est très bien maîtrisée. Cette première avec Johana Gustawsson est une vraie réussite. J’ai vraiment beaucoup aimé ce premier opus et j’ai hâte de retrouver le duo d’enquêtrices Alexis et Emily dans Mör.

  • Le Boobooker 6 octobre 2019
    Block 46 - Johana GUSTAWSSON

    J’avais lu beaucoup de critiques sur ce livre, plus ou moins entièrement, et une énorme majorité de retours positifs pour ce thriller aux airs nazis ! Un long moment qu’il était dans ma wishlist, et je ne regrette pas mon choix, même si ça ne sera pas un coup de cœur, c’est du très bon travail 👍🏻
    .
    On suit le commissaire Bergström et la profileuse Emily Roy au cours d’une série de meurtres sauvages d’enfants et d’un corps retrouvé gelé près d’une plage. Un pitch qui donne envie, efficace et surtout réussi, dans une Suède effrayante 👊🏻
    .
    Recherché, méthodique dans l’art de nous conter son intrigue, l’auteure se joue de nous et parfois de ces personnages, pour finalement nous offrir un final digne du reste, gros gros point positif pour le coup 😍 Cest très bien écrit, l’auteur nous plonge dans un univers cruel, où les apparences sont trompeuses...
    .
    Parfois j’ai ressenti que le rythme baissait un peu trop à mon goût, cest vraiment personnel, et certaines scènes était peut-être de trop. Mais dans l’ensemble j’ai vraiment apprécié cette lecture, et ça donne très envie de lire un autre thriller de cette auteure qui a vraiment un très très gros potentiel. Le travail de fond du livre, oui je me répète, cest du lourd 😁

  • meslivresetmoi33 15 août 2019
    Block 46 - Johana GUSTAWSSON

    J’ai adoré cette lecture et la suite est déjà dans ma liseuse. .
    Nous sommes sur les traces d’un tueur en série qui sévit entre Londres et la Suède. La profileuse Emily Roy, aidée de la journaliste Alexis Castells, va devoir résoudre cette enquête difficile. En effet alors que 2 garçons sont déjà morts de la main de ce tueur, une femme est retrouvée en Suède et le mode opératoire semble identique. Avons-nous à faire à un tandem ? Quel est le mobile ?
    .
    En parallèle nous allons suivre l’histoire d’Érich, déporté Allemand dans le camp Nazi de Buchenwald en 1944.
    La vie du camp, la peur des prisonniers, l’auteure ne nous épargne rien et c’est très bien décrit. .
    Vous vous en doutez les deux histoires vont s’entremêler jusqu’à la révélation finale que je n’ai pas vu venir une seule seconde !
    .
    Un très bon thriller que je vous conseille !

  • Lettres et caractères 30 juillet 2019
    Block 46 - Johana GUSTAWSSON

    Qui est le plus monstrueux des deux : un nazi massacrant des juifs dans le camp de Buchenwald en 1944 ou un tueur en série mutilant des enfants à Londres aujourd’hui ? Peut-on définir des degrés dans l’atrocité ? Peut-on comprendre le présent en questionnant le passé ?

    Assurément oui puisque Johana Gustawsson alterne avec brio deux périodes espacées de 70 ans pour dépeindre avec force de détails la folie meurtrière de criminels n’ayant plus aucun garde fou.

    Certains passages sont à la limite de l’insoutenable et il faut avoir le coeur bien accroché pour aller au bout de cette enquête et découvrir l’insoupçonnable.

    Pour les amateurs de thrillers bien costauds voilà un sacré bon roman à découvrir !

    Avis complet sur le blog lettres-et-caracteres.com

  • Polpo 5 juin 2019
    Block 46 - Johana GUSTAWSSON

    Dans Block 46, les racines du mal plongent dans l’horreur du camp de Buchenwald-Dora. Les abominations nazies, loin de disparaître avec la fin de la guerre, contaminent Londres et une petite ville suédoise où sévit un - ou plusieurs, qui sait... - tueur en série dont les proies sont des enfants. La profileuse Emily Roy, accompagnée de l’écrivaine Alexis Castells, tente de dénouer les fils sordides de ces assassinats doublés de tortures.
    Johana Gustowsson bâtit son intrigue sur une narration morcelée. Dans certains chapitres, avec une précision monstrueusement documentaire, elle raconte la vie d’un déporté, les infinies souffrances que lui et ses semblables endurent. "C’était bien un enfer qui les attendait au bout de ce long voyage. Mais un enfer organisé". Ayant été journaliste, elle attache une grande importance à l’exactitude de ce qu’elle écrit dans ces sections. L’auteure se place aussi, bien sûr, dans les traces de ses deux enquêtrices pour narrer, de façon aussi classique qu’efficace, l’avancée des investigations. Elle livre enfin, brièvement, les ressentis du serial-killer, l’évolution de ses penchants.
    D’une lecture fluide, appuyé sur une histoire solide, twist final inclus, et sur des scènes fortes, Block 46 est un polar réussi.

  • lecturesdudimanche 12 avril 2019
    Block 46 - Johana GUSTAWSSON

    Me voilà en difficulté aujourd’hui pour vous parler de « Block 46 »… Récemment, j’ai lu énormément de critiques enchanteresses sur l’auteur et son second livre, « Mör », qui a enflammé la blogosphère… Curieuse que je suis, ces avis tous plus positifs les uns que les autres m’ont donné envie de connaître l’auteur en commençant par son premier livre puisqu’il semblait que le second mettait en scène les mêmes personnages que le premier.

    Au vu de la couverture, pour moi aucun doute que le pan de l’histoire ayant trait à l’horreur des camps me plairait. Non pas par sadisme mais parce que, même sous le couvert d’un thriller, je trouve important que la mémoire collective soit entretenue. Car, toute fiction qu’ait été ce livre, les horreurs des camps ne sont malheureusement pas issues de l’imagination d’écrivains un peu tordus mais bien la trace d’un passé honteux dont il faut entretenir le souvenir pour éviter de nouvelles dérives…

    Ceci dit, replongeons dans l’histoire : Entre Falkenberg (Suède) et Londres, un serial Killer sévit. Une redoutable profileuse, Emily Roy, flaire la similitude entre les cadavres des deux villes et emmène dans son enquête Alexis Castells, écrivaine spécialisée dans les tueurs en série mais surtout amie de l’une des victimes.

    Parallèlement, nous suivons le destin d’un jeune homme au cœur de l’enfer, alors qu’il est déporté dans le camp de Buchenwald en 1944. Nul doute que le destin de cet homme et celui de nos deux enquêteuses sont intimement liés…

    Bien, où est ma difficulté là-dedans, me direz-vous ? Hé bien, si j’ai beaucoup aimé l’histoire, si elle m’a même laissé une belle part de suspense, j’ai eu du mal avec l’écriture. Je m’attendais à dévorer l’histoire, ça n’a pas du tout été le cas. J’ai lu sans hâte et même avec difficulté, car à de nombreuses reprises, j’ai dû revenir en arrière dans ma lecture parce que je perdais le fil des dialogues (mais qui vient de dire ça ?) ou j’avais l’impression d’avoir loupé une ligne, mais finalement ce n’était jamais le cas… Peut-être que la volée de nom suédois a été un problème, cependant j’ai quand même déjà lu du Kepler, du Larson, sans que cela me pose de soucis… J’avais un peu l’impression que l’auteur suivait le fil de ses propres pensées en oubliant que ce n’était pas notre cas, et ça a fortement perturbé mon confort de lecture.

    A côté de ça, je me répète, mais l’intrigue était fichtrement bien ficelée ! Chapeau bas à la partie où l’auteur décrit l’horreur des camps sans pour autant tomber dans le voyeurisme. On apprend d’ailleurs que le grand-père de l’auteur était lui-même un déporté, ce qui a probablement influencé son récit tout en respect.

    En bref, avis plus que mitigé car, d’un côté, j’ai accroché à l’intrigue mais de l’autre, pas accroché au style… J’avais lu tellement d’avis enthousiastes qu’il n’est pas impossible que j’ai moi-même porté la barre trop haut dans mes attentes. Je n’ai pas abordé la lecture comme je le fais généralement quand il s’agit d’un auteur qui m’est inconnu, et de là vient peut-être ma déception. En résumé, ce fut une agréable lecture mais pas du tout pour moi un véritable coup de cœur. Ce qui ne m’empêchera pas, un jour, de lire « Mör », ne fut-ce que pour retrouver Emily et Alexis qui sont sympas quand même…

  • Pickbooks 4 avril 2019
    Block 46 - Johana GUSTAWSSON

    Bonjour à tous ! Nouvelle lecture terminée et il s’agit de Block 46 de Johana Gustawsson !

    Résumé :Falkenberg, Suède. Le commissaire Bergström découvre le cadavre terriblement mutilé d’une femme.
    Londres. Profileuse de renom, la ténébreuse Emily Roy enquête sur une série de meurtres d’enfants dont les corps présentent les mêmes blessures que la victime suédoise : trachée sectionnée, yeux énucléés et un mystérieux Y gravé sur le bras.
    Étrange serial killer, qui change de lieu de chasse et de type de proie...
    En Suède, Emily retrouve une vieille connaissance : Alexis Castells, une écrivaine pleine de charme spécialisée dans les tueurs en série. Ensemble, ces deux personnalités discordantes se lancent dans une traque qui va les conduire jusqu’aux atrocités du camp de Buchenwald, en 1944.

    Mon avis : Ah les romans nordiques. Vous connaissez mon attachement pour eux. Une fois encore ça a assez bien fonctionné, malgré de petites ombres au tableau. Les paysages, l’ambiance nordique est assez légère. Elle se ressent surtout dans les attitudes des personnages (et leurs noms bien évidemment). Le point fort réside dans la multiplicité des niveaux de l’enquête : lieux et temps. Même si la partie se passant à Londres est peu présente, elle ajoute une puissance au tueur. Les chapitres se déroulant dans le camp de Buchenwald apportent une horreur supplémentaire, même si l’on devine assez rapidement où ils veulent mener le lecteur. Et c’est sans doute ça qui a empêché le coup de cœur : malgré une intrigue assez bien menée et intelligente, j’ai trouvé que le dénouement final était un peu trop prévisible à mon goût, et, notamment l’un des twist final que j’avais deviné (sans prétention aucune) plusieurs centaines de pages à l’avance. Toutefois, il s’agit d’un bon polar nordique pour ceux qui en lisent peu.

  • lectures_criminelles 26 mars 2019
    Block 46 - Johana GUSTAWSSON

    J’ai beaucoup aimé l’originalité de l’écriture : on avance dans la vie d’Erich à travers l’Histoire, parallèlement à l’enquête menée par Emily et Alexis. Je ne m’attendais pas du tout à ce dénouement-là, mais ça n’a pas été une énorme révélation qui laisse sans voix, bizarrement. Cela n’a pas été un vrai coup de coeur bien que j’ai beaucoup apprécié cette lecture ; pas de longueur, un dénouement qui m’a quand même étonnée, des personnages intéressants, de l’émotion... Mais il m’a manqué un petit quelque chose. Je crois que je n’ai pas réussi à m’attacher assez aux différents protagonistes. Après, cette semaine à été difficile physiquement, beaucoup de fatigue, et trop peu de moments pour lire ; je pense que ma lecture s’en est ressentie. Je lirais quand même le deuxième tome, car je ne perds pas espoir que la petite étincelle se transforme en un énorme brasier.

  • kateginger63 12 mars 2019
    Block 46 - Johana GUSTAWSSON

    *
    Un page-turner décapant !
    *
    Un thriller noir, un peu historique aussi, qui réussit à nous glacer le sang.
    *
    Un corps féminin est retrouvé en Suède sous une barque de pêcheurs, tatoué sur le bras...
    Des corps de garçons retrouvés à Londres avec les mêmes caractéristiques.
    Coincidence ou le travail d’un copy-cat ?
    C’est ce qu’essaie de découvrir une jeune détective canadienne escortée d’une auteure française.
    Et en parallèle, on suit l’histoire d’un déporté allemand dans un camp de concentration.
    Au début, on ne comprend pas cette mise en scène, l’absence de liens entre les deux histoires puis tout se met en route assez vite.
    Je n’ai pas vu venir cette fin, "une entourloupe" que Johanna Gustawsson a bien maitrisé et su mettre en lumière.
    Bravo ! Un thriller qui m’a réconcilié avec le genre.

  • Ju lit les Mots 11 mars 2019
    Block 46 - Johana GUSTAWSSON

    Il fallait oser superposer les scènes de crimes aux scènes du camp de concentration de Buchenwald. J’ai été épatée par le défi de l’auteur ! Même si en lisant la quatrième de couverture on se demande comment elle va construire son intrigue, elle réussi le pari audacieux de mélanger les genres et sa match du tonnerre !

    Avec une rare dextérité, elle nous colle un uppercut en nous entrainant dans l’inconcevable, dans ce que l’homme a de plus sombre et de plus horrible.

    Elle mène la danse d’une main de maître, sans jamais tomber dans la facilité. Ses recherches sont très bien documentées et autant le dire tout de suite, petite fille de déportés elle apporte à son intrigue une part de légitimité dans l’horreur et aborde un sujet bien réel tout en étant tabou…

    Même si au départ, j’ai trouvé que les personnages de la profileuse Emily Roy et de l’écrivain Alexis Castells, dont le crédo est les tueurs en série, étaient assez clichés, l’auteur a réussi à en faire un duo qui match bien et qui va devenir peu à peu attachant.

    Les crimes sont aussi sordides et horribles, le parallèle fait avec le camp de concentration avec ce qu’il s’y passe accentue l’atrocité des meurtres… C’est ce qui rend le récit encore plus percutant lui donnant une réalité insoutenable.

    L’écriture est fluide, sans fioritures, l’intrigue est dense et bien rythmée au point de ne pouvoir arrêter la lecture !

    L’auteur accroche son lecteur avec l’alternance des époques et des récits… Deux intrigues en une, qui semblent n’avoir aucun point commun mais c’est sans compter sur le talent de l’auteur, qui ne l’oublions pas mène la danse et ne perd pas son fil directeur…

    Johana Gustawsson livre les indices avec parcimonie jusqu’au point final, elle a joué avec mes nerfs, m’a manipulé pour enfin me recracher complètement lessivée, laminée par ses révélations.

    Rien n’est laissé au hasard et tout s’emboite à merveille, jusqu’à la toute fin qui m’a complètement bluffé et que je n’ai ni vu venir ni même envisagée…

  • La Papivore 18 février 2019
    Block 46 - Johana GUSTAWSSON

    Un très bon roman !
    Au début j’ai eu du mal à voir le lien entre les meurtres en série en 2010 et le camp de Buchenwald en 1944. Mais même si au premier abord ça semble alambiqué, lorsque le lien est fait, cela fait sens.
    J’ai eu un peu plus de mal avec le lien entre les deux personnages féminins principaux, une romancière et une profileuse.

    Mais tout est bien amené, l’écriture est bonne. L’intrigue est bien ficelée, sur la fin j’ai eu plusieurs suspects en tête mais tous mes soupçons se sont écroulés à la fin, lors de la révélation. Et quelle révélation !

    C’est un bon premier roman, et j’en attends beaucoup du deuxième opus de la saga Alexis Castells et Emily Roy (la romancière et la profileuse), Mör.

  • Maks 9 février 2019
    Block 46 - Johana GUSTAWSSON

    Block 46 est un thriller se déroulant sur deux lignes de temps parallèle.
    Tout d’abord dans le camp de Buchenwald où nous suivons par étape un détenu se retrouvant à travailler avec un médecin nazi dans le block 46, un lieu entouré de mystère dont tout le monde a peur dans le camp.
    Ensuite, c’est à notre époque qu’une enquête sur un meurtre se déroule.
    Le tout est bien imaginé et rempli de surprises.

    Les personnages sont bons, surtout la profileuse Emily Roy avec son caractère acariâtre et sa façon d’être toujours dans sa bulle, j’ai un peu moins aimé le personnage de la journaliste Alexis Castells, moins consistant mais tout de même avec de bons côtés.
    Le personnage principal de la partie camp de la mort est intéressant même si j’aurais vraiment en savoir plus à son sujet.

    L’écriture est bonne, fluide, et rend l’ambiance oppressante, l’enquête s’avère bien ficelée ce qui permet au lecteur de ne jamais perdre d’éléments, on comprend tout sans problèmes. Malgré une certaine lenteur dans l’histoire il n’y a pas de moments ennuyeux.
    Un livre à recommander aux amoureux de thriller et d’enquêtes.

  • AnnieLecture 14 décembre 2018
    Block 46 - Johana GUSTAWSSON

    Ce mélange de thriller avec la période 19-45 et les camps de concentration est une excellente idée. On est plongé dans l’horreur. Ces parties du récit sont donc documentées et d’une réelle expressivité. Certains passages sont éprouvants… une descente dans la pire des abominations ; les passages dans les camps sont insoutenables donc attention, âmes sensibles s’abstenir. Le récit est très dur. Il touche à l’âme et aux tripes. Les scènes actuelles sont sordides sans pour autant tomber dans une description racoleuse et gratuite.

    Johana a une écriture soignée, travaillée et quelques passages sont plein d’humour, ce qui permet au lecteur de relâcher un peu la pression.

    Ma note 19/20

  • AnnieLecture 26 novembre 2018
    Block 46 - Johana GUSTAWSSON

    Ce mélange de thriller avec la période 19-45 et les camps de concentration est une excellente idée. On est plongé dans l’horreur. Ces parties du récit sont donc documentées et d’une réelle expressivité. Certains passages sont éprouvants… une descente dans la pire des abominations ; les passages dans les camps sont insoutenables donc attention, âmes sensibles s’abstenir. Le récit est très dur. Il touche à l’âme et aux tripes. Les scènes actuelles sont sordides sans pour autant tomber dans une description racoleuse et gratuite.
    Johana a une écriture soignée, travaillée et quelques passages sont plein d’humour, ce qui permet au lecteur de relâcher un peu la pression.

  • Sangpages 26 novembre 2018
    Block 46 - Johana GUSTAWSSON

    Pffffiou...Il est difficile d’imaginer que ce livre puisse être un premier livre tant il est abouti.
    J’aurai envie de dire un vrai travail d’auteur méga célèbre et aguerri puisqu’on y retrouve la substance même d’un méga best-seller. D’ailleurs je lui trouve un petit côté Camilla Lackberg. Peut-être à cause de la Suède ou encore de par les récits passés-présents omniprésents chez cet auteur…bref ! En fait on s’en fout puisque là n’est pas le sujet !
    Un livre très fort, très bien monté.
    Une histoire qui tient la route et super bien ficelée. Une plume fluide et légère qui pourtant nous relate des événements d’une atrocité indescriptible. A préciser que certaines scènes sont franchement à limite du supportable...Tellement bien décrite qu’on a vraiment l’impression d’y être…et c’est bien là le problème… Que ce soit dans le présent ou dans le passé, on touche l’horreur du bout des doigts. Mais il est clair que c’est dans les descriptions du camp de Buchenwald qu’elle en est à son apogée...Perturbant, difficile à lire... J’ai compris d’ailleurs que le grand-père de Johana a été lui-même un déporté du camp de Buchenwald et que certains faits décrits sont réels. Bravo à elle d’avoir eu le courage de retranscrire cette horreur d’autant plus qu’elle l’a touchée personnellement…Un bel hommage !!!
    Un livre que l’on dévore de bout en bout malgré quelques passages un poil long sur l’enquête en Suède.
    Un livre qui fait trembler et qui laisse cette petite trace indélébile !
    Bref j’ai adoré et j’espère bien que tu ne t’arrêteras pas là Johana !!!
    Et hop Il part direct dans la liste des coups de coeur.
    Précipitez-vous si ce n’est pas déjà fait, avant que ce ne soit plus le premier et qu’elle soit méga archi connue...Ainsi vous pourrez dire dans quelques années...Ouais ouais moi je la lis depuis ces débuts et du coup jouer les blasés !

  • universpolars 24 novembre 2018
    Block 46 - Johana GUSTAWSSON

    Âmes sensibles s’abstenir, mais cela serait vraiment dommage ! Mettez votre sensibilité en standby, souffrez, pardon..., soufflez un bon coup - indispensable, vital -, et lancez-vous.

    Dans l’ensemble, c’est terriblement prenant ! La partie se déroulant dans le passé est tout simplement parfaite. Juste quelques petits détails m’ont un peu déçus. J’y reviendrai.

    Le prologue de ce roman est assez classique pour un thriller ; nous savons dès le départ que nous allons devoir traquer un détraqué, une personne qui n’a pas toutes les pages dans l’ordre alphabétique dans sa tête, un individu plutôt dangereux, imprévisible.

    L’auteur nous donnera l’occasion de l’approcher, de l’observer et de l’entendre divaguer. Le comprendre ? Pas sûr.

    Dans cette histoire, nous voyagerons un peu, autant au niveau géographique que dans le temps. Johana Gustawsson nous propose, - nous impose -, quelques sales escales dans le passé, dans les années 40, en Allemagne ; camp de concentration de Buchenwald. J’ai bien dit quelques escales, car l’auteur nous ramènera sans arrêt à cette période, au gré des chapitres, ceci pour notre plus grand malheur.

    Cette période que nous connaissons plus ou moins toutes et tous, à différents niveaux, évidemment, sera le point de départ du roman, ou plutôt le point névralgique de l’histoire. Encore faudra-t-il trouver le lien.

    Johana Gustawsson n’ira pas par quatre chemins pour nous narrer cet enfer - il n’y en a de toute manière même pas deux si l’on ne veut pas cacher la merde au chat ! (expression très familière, autrement dit : se voiler la face) -, et ainsi nous placer proches de cette scène aux activités innommables et insurmontables. Cette déshumanisation est très explicite, décrite d’une manière crue, glaciale, sans état d’âme, couchée sur un papier de verre bien rugueux et poisseux qui nous donne presque envie de gerber.

    Ca pue la mort, la viande pourrie, ça sent la souffrance, la peur et surtout la perte totale d’espoir. C’est sans doute cela le pire à mon sens : l’injustice et la perte complète de l’espoir.

    Buchenwald, camp de concentration nazi créé en juillet 1937 sur la colline d’Ettersberg, près de Weimar, en Allemagne. Des centaines de milliers de personnes déportées, hommes, femmes et enfants. Un camp divisé par secteurs, par blocks ; nous allons y entrer.

    Nous nous imprègnerons notamment du block 46, et la mort va en faire autant avec notre peau, en s’imprégnant jusqu’à la couche de tissu la plus profonde, jusqu’à la moelle. Je retiendrai l’image de ces amas de corps entassés devant les fours ou tables "d’autopsie", avec des corps d’enfants parfois pas encore vraiment morts. Un simple détail à régler ! C’est trash, oui, mais l’Histoire l’est tout autant.

    Nous emboîterons le pas d’Erich, un jeune Allemand, notre repère "humain" dans ce concentré d’atrocités, d’infamies, au centre duquel arrivent des wagonnées de bétaillères transportant un cheptel usé, martyrisé et torturé nageant dans leur propre merde. Une vraie honte. Erich, ayant de bonnes bases en médecine, sera détaché des autres, malgré lui, pour accomplir des travaux au caractère un peu particulier.

    Nous pourrons dès lors observer comment une personne ayant perdu tout espoir, tous ses repères et toute notion humaine, peut changer radicalement en s’accrochant à ce qu’il peut. L’auteur ira encore un peu plus loin à ce niveau, une très belle preuve de courage !

    La plume de Johana Gustawsson ne donne pas un seul signe d’hésitation, de retenue, pas un seul accroc dans le papier dénotant un doute, une certaine réticence, tout est relaté avec froideur et sans détour : c’est cru. Les sous-entendus n’existent pas. Il est vrai que garder une certaine réserve n’aurait pas vraiment de sens ici, l’Histoire étant écrite et mise en boîte déjà depuis bien longtemps. L’auteur semble l’avoir bien compris - elle est d’ailleurs bien placée pour le savoir - si nous nous référons à la cruauté de son récit.

    Passons au présent.

    Alexis Castells, écrivain, est une jeune femme dynamique vivant à Londres. Son tripe est l’univers des tueurs en série. A l’instar du criminologue Stéphane Bourgoin, c’est un grand malheur dans son intimité qui l’a attirée un jour vers ce cercle constitué de déviance, de souffrance, d’incompréhension et de mort. Essayer de comprendre, justement.

    Pour stagner dans le malheur, un soir de janvier 2014, elle apprendra qu’une de ses amies, qui vit entre l’Angleterre et la Suède, a été assassinée. Visiblement, on attire parfois les morts violentes dans son entourage !

    Le flic en charge de cette enquête, le commissaire Bergström - en Suède, vous l’aurez deviné - découvre une scène de crime qui change un peu de son ordinaire. Nous sommes au port de plaisance de Falkenberg. Sous une barque renversée gît le cadavre d’une femme. Bilan : yeux arrachés, pubis rasé, scarification sur un bras, trachée sectionnée.

    Entre en scène Emily Roy, profileuse de renom qui a été mandatée pour définir un profil du ou des tueurs, afin d’obtenir une identification. Une femme déstabilisante, froide, manipulatrice, dotée d’un charme particulier. Pour Emily Roy, cette affaire a débuté à Londres, deux enfants ayant été traités de la même manière que la victime de Falkenberg, en Suède. Vous l’aurez compris, nous traquons un tueur en série qui n’y va pas vraiment de main morte, entre Londres et la Suède.

    C’est l’univers des tueurs en série qui a un jour réuni Emily Roy et notre écrivaine Alexis Castells, l’une étant profileuse pour la police britannique, l’autre étant fascinée par ce phénomène.

    L’une comme l’autre voudra connaître la vérité sur cette affaire et fera tout pour y arriver, chacune à sa manière, chacune pour ses propres raisons. La première, professionnelle, dépourvue de sensibilité - en apparence -, la seconde avec un peu plus d’émotion.

    Concernant cette enquête, l’auteur nous balance la tête la première dans l’angoisse et la peur, toujours avec des mots bien choisis, crus, durs. Les enfants seront à l’honneur, l’honneur d’avoir le mauvais rôle et de bien souffrir, et nous avec. L’auteur va assez loin dans la perversité, c’est no limit !

    La police va devoir faire face à un (ou des) tueur(s) d’enfants, à la presse, au mélange des deux. Il faudra aller chercher à la source pour comprendre. Et cette source est parfois bien loin et difficile à découvrir. Au fil des pages, nous commencerons à comprendre et à assimiler tous les éléments qui nous sont passés entre les mains. Le passé n’est parfois pas si simple ; l’Histoire n’est pas constituée comme une serrure qui se verrouille à jamais, hermétiquement.

    L’explication que nous attendons nous parvient petit à petit, mais si on réfléchit, on aperçoit déjà un peu les grandes lignes durant l’intrigue. Manque tout de même quelques détails croustillants qui ne louperont pas de nous claquer à la g...

    Les personnages représentent un joli atout pour la qualité de ce roman. J’y attache une grande importance et j’y ai plus ou moins trouvé mon compte. Deux femmes, principalement, sont au-devant de la scène, deux femmes bien différentes, peut-être deux côtés bien distincts de l’auteure !

    J’aurais tout de même souhaité que certains personnages soient un peu plus fouillés. La profileuse Emily Roy, par exemple, est une femme qui aurait mérité d’être plus détaillée, surtout au niveau de son intimité, de son mental. Il est vrai que c’est une personne énigmatique, mais le lecteur que je suis aurait eu besoin de la connaître un peu plus. Concernant son job, j’aurais apprécié qu’elle soit un peu plus active et un peu moins effacée. C’est un personnage intéressant qui a été mis en scène d’une magnifique manière, du coup j’en aurais voulu plus. Elle mérite plus !

    Concernant les faits du passé, je l’ai dit au début, c’est tout simplement parfait. L’émotion est à son paroxysme, c’est détaillé, fouillé, précis, très fort et très prenant. Bravo ! Au niveau de l’enquête qui se déroule de nos jours, j’ai eu un petit souci avec le rythme qui était un peu pénible par moment. L’enquête stagne un peu, puis ça avance rapidement, puis cela ralenti de nouveau un peu, bref, petit problème d’allure pour moi. Bon, il faut dire que tout ce qui a trait à une enquête de police m’interpelle énormément et j’avoue être assez exigeant. Mais restons clairs, j’ai parlé de détails, ne l’oublions pas !

    Bonne lecture et préservez-vous un peu, c’est un récit dur !

  • La bibliothèque de Céline 7 septembre 2018
    Block 46 - Johana GUSTAWSSON

    Voilà longtemps que je ne me plongeais plus dans un thriller dont l’histoire se déroulait en Suède. Enfin, en partie…
    Bien que l’auteure ne soit pas suédoise, en refermant Block 46, j’ai eu l’impression d’avoir lu un thriller scandinave. Il en a toutes les caractéristiques. Tout d’abord, le lieu bien évidemment, mais aussi et surtout, l’ambiance qui s’en dégage et le rythme dicté par la plume de l’auteure. Le tout avec une écriture que j’ai trouvée assez différente, par contre, des thrillers nordiques que j’ai l’habitude de lire. En effet, je ne peux m’empêcher d’accorder autant d’importance au fond qu’à la forme. De ce fait, j’ai constaté, et ça n’engage que moi, qu’il y avait une différence majeure au niveau de l’écriture par rapport à ce que j’avais déjà lu dans le style. Une écriture plus recherchée. De nombreuses comparaisons et métaphores. Un goût prononcé pour la description et ce, tout en donnant du rythme à l’histoire, ce qui n’est pas une mince affaire. Une écriture parfois à la croisée entre un thriller et un classique. Tout ce que j’adore !

    Je ne vous surprendrai donc pas en vous disant que j’ai dévoré ce livre. Ce thriller est addictif. Attention, addictif ne signifie pas forcément bon. Sauf que dans le cas de Block 46, nous sommes en présence d’un thriller addictif et trèès bon ! Je ne peux pas dire que je n’avais pas été prévenue. Plusieurs personnes m’avaient dit : « tu verras, quand tu l’auras dans les mains, tu ne pourras plus le lâcher ! ». Ils disaient vrai
    Les chapitres courts, alternant les lieux : la côte Est de la Suède, Londres et Buchenwald ainsi que les époques : de 1944 à nos jours, n’ont fait qu’intensifier ma vitesse de lecture. Les pages défilaient sous mes doigts à une vitesse vertigineuse. Voyager dans le temps et dans l’espace est un exercice littéraire que j’apprécie particulièrement. Surtout lorsqu’il est ainsi maîtrisé. A chaque fin de chapitre, je pestais que celui-ci se termine déjà mais, une fraction de seconde seulement car, aussitôt le suivant, débuté, j’étais ravie de me retrouver dans un nouveau lieu, projetée à autre époque.

    Je terminerai sur les personnages car ce livre ne serait sans doute pas ce qu’il est sans ce formidable duo de choc. Un duo féminin, ce qui est plutôt rare, vous ne trouvez pas ? Tout d’abord, il y a Alexis Castells, une française d’origine catalane installée à Londres. Une écrivaine brillante et sympathique qui porte un lourd passé. Puis, il y a Emily Roy, formée à Quantico, qui travaille pour Scotland Yard et qui est la première profileuse au Royaume-Uni. On en sait peu sur elle. Elle est froide, sèche, secrète. On en sait peu, très peu même sur sa vie privée. Néanmoins, on comprend aisément qu’elle non plus n’a pas été épargnée par la vie. Ensemble, avec l’aide de personnages secondaires comme le très charismatique Bersgtröm que j’ai beaucoup aimé également et Kristian Olofsson,un impertinent à la frontière de l’impolitesse, ils vont mener l’enquête. Un sérial killer agit sur une distance de plus de mille kilomètres. Qui est-il ? Comment s’y prend-il ?
    Si vous n’avez pas encore la réponse à ces questions, je vous conseille de lire Block 46, et ce, sans plus attendre !

  • Ophé Lit 7 septembre 2018
    Block 46 - Johana GUSTAWSSON

    « Block 46 », très bon thriller, du suspens, du rythme, une intrigue très bien ficelée.

    Si Johana écrit remarquablement bien, j’avoue avoir eu du mal à lire, mais pas à cause du roman en lui même.
    Les sujets évoqués et notamment le parallèle avec Buchenwald m’ont mis mal à l’aise, mais pour des raisons personnelles et aucun cas en lien avec l’auteur et la qualité indéniable d’écriture.
    Je pense que je frôle l’overdose « polars » et que cet état d’esprit ne m’a pas permis de m’imprégner totalement du livre. Il demande, à mon sens, de prendre suffisamment de hauteur pour en saisir les subtilités. Et ce n’était sans doute pas le bon moment pour le lire.

    En revanche, Johana rend un bel hommage aux déportés, et surtout aux héros qui ont permis la libération des camps de la mort...

    Je pense que je le relirai dans quelques temps, quand je serai plus « disponible » pour m’attacher aussi aux personnages que l’auteur a construit, et avoir le recul nécessaire pour absorber les émotions sans, pour autant me laisser envahir.

    Évidemment c’est un ressenti très personnel, lié à un état d’esprit du moment... pour autant je recommande vivement ce roman aux amateurs de thrillers, parce qu’il est de grande qualité tant dans sa construction, que dans l’écriture.

    « Falkenberg, le commissaire Bergström découvre le cadavre terriblement mutilé d’une femme.
    Londres. Profiteuse de renom, Emily Roy enquête sur une série de meurtres d’enfants. Les corps présentent les mêmes blessures que la victime suédoise : trachée sectionnée, yeux énucléés et mystérieux Y gravé sur le bras.
    En Suède, Emily retrouve Alexis Castells, une écrivaine spécialisée dans les tueurs en série. Ensemble, elles se lancent dans une traque qui va les conduire jusqu’aux atrocités du camp de Buchenwald en 1944. »

  • Nicolas Elie 7 juillet 2017
    Block 46 - Johana GUSTAWSSON

    C’est un nom que tu vas retenir.

    Son roman, Block 46 est une tuerie, dans tous les sens que tu voudras bien donner à ce terme. Des cadavres, bien sûr. Plein.

    Grave casse-gueule, parce qu’il y a des gamins. Pas simple de torturer et de faire mourir des gosses dans un roman. On touche au sacré.

    Grave casse-gueule, parce qu’on visite Buchenwald, et pas en touriste. Pas simple de parler de ce qui s’est passé entre 1939 et 1945 sans passer par la case lacrymale. On touche au plus que sacré.

    Les personnages sont parfaitement campés. Quand je dis parfaitement, ça veut dire que tu les voies vivre juste devant tes yeux. Que tu te prends à les aimer, à les considérer comme des proches, et à t’inquiéter pour eux…

    J’ai adoré visiter la Suède avec Johana, ressentir le calme bienfaisant qui règne là-bas. Comme une envie de voyage qui s’est inscrite pendant la lecture. Une écriture d’une qualité rare. Cette capacité à passer du sacré au sordide, sans même que tu trébuches sur la marche…

    Cette nana, elle a tout.

    J’ai failli aimer le tueur.

    Et là, c’est un coup de bluff terrible. Parce que la mère du tueur, elle est toujours sa mère, même après qu’il a assassiné 25 personnes. Elle aime toujours son fils, parce que c’est son fils. Moi, les tueurs en série, je les aime pas, habituellement.

    L’autre piège dans lequel il fallait pas tomber, c’est celui du mélange des genres sans aucun lien. Elle est pas tombée dedans. Elle est forte. Très forte.

    On est face à un roman qui nous parle de camps de concentration, et qui nous emmène dans le quotidien de l’assassin. Dans ses réflexions sur comment mieux faire ce geste, et parfois, une vague idée de ce qui l’a conduit juste là. Une vague idée, parce que les pistes s’échappent tout au long de ce roman. Quand t’es sûr de savoir, sûr d’avoir compris, Johana te met un coup de boule, et te dit, « Ben non, c’est pas ça du tout… »

    L’homme est capable du meilleur. C’est un postulat.
    Un autre postulat, c’est qu’il est capable du pire. On est en plein dans ce pire-là…
    Je vous fais grâce du couplet sur la famille de Johana Gustawsson, et sur le chemin qui l’a conduite ici, sur ce clavier, pour nous raconter des histoires… Pas utile. Tu le liras sur la 4e de couv.

    Il est possible que tu fermes un peu les yeux, à certains passages. Jamais d’hémoglobine gratuite, mais des descriptions plutôt précises sur les gestes du tueur. C’est là qu’on se rend compte que ce n’est pas un métier facile, tueur en série. Tu dois pas te louper, sinon tes crimes ne ressemblent à rien. Et l’art, c’est important…

    Ne ferme pas les yeux à la lecture des passages sur Buchenwald.

    Ça semble inventé, mais c’est vrai.

    Ça a eu lieu.

    Il y a des types qui ont vraiment fait ça.

    Un de ceux qui étaient là-bas, en regardant des hommes et un enfant se balancer avec une corde autour du cou, a désigné l’enfant quand on lui a demandé où était Dieu, et il a dit :
    « Il est là… »

  • 1001histoires 11 avril 2017
    Block 46 - Johana GUSTAWSSON

    Block 46 : janvier 2014, Linnéa Blix a été sauvagement assassinée et son cadavre retrouvé près du petit port de plaisance de Falkenberg en Suède. Linnéa vivait à Londres mais séjournait en Suède plusieurs fois par an. L’enquête est confiée au commissaire Lennart Bergström assisté de Kristian Olofsson. Parmi les proches de Linnéa, Alexis Castells se rend à Falkenberg pour aider et soulager ceux que Linnéa fréquentait lorsqu’elle séjournait en Suède. Alexis va peu à peu faire leur connaissance. Son séjour s’explique aussi par le fait qu’elle veut aussi comprendre pourquoi son amie a été assassinée. Alexis vit à Londres mais elle est française, une pointe d’accent français pointe derrière son anglais. Peut-être un peu comme chez Johana Gustawsson ?

    Août 1944, Buchenwald. Camp de concentration. Camp d’extermination. Erich Ebner matricule 20076 y est interné. C’était un brillant étudiant en médecine. Il est obligé d’enfourner des cadavres pour les brûler.

    Janvier 2014, Scotland Yard a envoyé à Falkenberg son meilleur profiler, Emily Roy, transfuge de la Gendarmerie royale du Canada. Emily et Alexis se connaissent car Alexis écrit, raconte des crimes en série depuis un drame familial. Lorsque plusieurs jeunes enfants sont découverts morts à Londres et en Suède avec les mêmes marques que sur le cadavre de Linnéa, plus de doute possible, un meurtrier en série sévit.

    Octobre 1944, Buchenwald. Camp de concentration. Camp d’extermination. Le Sturmbannführer Fleischer réalise des expériences médicales, à moins qu’il ne s’agisse de délires psychopathes ? Des êtres humains servent de cobayes.

    Janvier 2014, Emily Roy fait preuve d’une grande rigueur, la mise en oeuvre de ses connaissances et de ses expériences est très utile pour orienter les recherches sur la piste d’un tueur en série. L’enquête progresse, Alexis lui apporte une aide efficace et établit le lien qui relit ces crimes avec l’univers concentrationnaire nazi.

    Avril 1945, Erich Ebner a survécu. Buchenwald, camp de concentration, camp d’extermination, n’en est pas pour autant oublié. Malgré le traumatisme, il va tenter de se reconstruire, il va se marier, il aura un fils.

    Block 46, ce titre attire l’attention, tout comme la sobre couverture du livre. Block 46, ce titre intrigue. La lecture de ce premier roman de Johana Gustawsson se révèle particulièrement agréable. Il est habilement construit, les chapitres consacrés à l’enquête d’Emily et Alexis, écrits dans un style alerte et moderne, alternent avec ceux se déroulant à Buchenwald écrits dans un style plus austère et respectueux de ces évênements tragiques. Les procédures policières sont bien décrites et les personnalités et motivations des tueurs en série sont bien intégrées dans le scénario et reposent sur une solide documentation ; le final est riche en suspence et en rebondissements. L’évocation des camps de concentration s’achève sur des révélations qui devraient surprendre et émouvoir bien des lecteurs.

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