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Sótt - Ragnar Jonasson

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Résumé :

Mais que se passe-t-il encore à Siglufjördur ? L’inspecteur Ari Thór n’est pas venu à bout des secrets de ce village en apparence si tranquille. Lui qui avait fini par se faire à la rudesse du climat et aux hivers trop longs se sent de nouveau pris à la gorge par un terrible sentiment de claustrophobie. La ville est mise sous quarantaine car on suspecte une épidémie de fièvre hémorragique (sótt, en islandais). Les premières victimes succombent tandis qu’un crime vieux de cinquante ans remonte à la surface… Le huis clos se referme sur les habitants de Siglufjördur.

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Vos #AvisPolar

  • LeslivresdePauline 8 janvier 2022
    Sótt - Ragnar Jonasson

    Troisième enquête de l’inspecteur Ari Thór, enfin je crois.. d’après mes recherches, ceci est le troisième tome sorti en Islande, mais apparemment les français ont décidé de les traduire dans un ordre différent, allez comprendre ! Quoi qu’il en soit, je n’étais pas perdue dans ma lecture, on retrouve ce brave Ari Thór, son chef Thomas et sa "chérie" Kristin. Coincé à Siglufjördur suite à une maladie qui a mis la ville en quarantaine, Ari Thór accepte de s’occuper d’une enquête vieille de 50 ans. Une lecture sympa avec un bon final, mais pas un coup de cœur pour moi ! Je dois dire que la trilogie de Hulda m’a beaucoup plus captivée mais néanmoins Ari Thór est un personnage attachant dont on a envie de prendre des nouvelles de temps en temps !

  • Bill 1er juillet 2021
    Sótt - Ragnar Jonasson

    Après Snjór et Náat, je viens de me régaler avec Sótt, le troisième opus des enquêtes de Ari Thór, policier dans la petite ville de Siglufjördur, tout au nord du nord de l’Islande.

    Au début de ce récit, Siglufjördur est coupé du monde, mis en quarantaine après la mort d’un touriste français d’une fièvre hémorragioque qui a également frappé une infirmière qui en est morte.

    Tómas, le patron d’Ari Thór est à Reykjavik, auprès de son épouse qui y a repris des études, et hésite à reprendre la vie conjugale ou à revenir dans le nord.

    Pour s’occuper en temps de quarantaine, Ari Thór décide de ce pencher sur un ’cold case’, la mort par suicide ou empoisonnement d’une jeune femme à la fin des années 50.

    Dans le même temps, à Reykjavik, le fils d’un ancien responsable du parti au pouvoir est assassiné par un chauffard et un bébé est enlevé.

    Isrun, la jeune journaliste découverte dans Náat, aide Ari Thór dans la résolution de son cold case, en interrogeant pour son compte de vieux résidents de Reykjavik, tout en effectuant des reportages pour rendre compte des deux affaires criminelles de la capitale.

    Un roman très plaisant qui continue de nous plonger dans la vie personnelle des héros récurrents tant principaux que secondaires et qui donne à voir les difficultés de la vie dans les fjords du nord, tant dans les années 50 et 60 qu’après le choc de la crise de 2008 qui a mis à mal de grands pans de l’économie islandaise.

    Un auteur que j’ai découvert récemment mais que j’apprécie de retrouver tous les mois, avec la lecture de ce cycle de romans.

    A suivre, donc bientôt !

  • LesRêveriesd’Isis 8 octobre 2020
    Sótt - Ragnar Jonasson

    Une fois de plus, Siglufjördur est le théâtre d’étranges événements. Une fièvre mortelle oblige la ville à rester en quarantaine, cela permet à Ari Thór de rouvrir une vieille affaire à la demande d’Hédinn. Mais pendant ce temps là, le fils d’un influent politicien est tué, un enfant est enlevé et ce sac de nœuds paraît bien inextricable.

    Je suis tout d’abord un peu frustrée par ma lecture parce que, après avoir longuement regardé les dates de parutions pour tenter de lire la saga dans l’ordre, force est de constater que je ne les lis pas dans l’ordre. Sótt arrive bien avant Mörk, le précédent que j’ai lu. Dans Mörk, Ari Thor était jeune papa, dans Sótt, il se remet juste de ses déboires sentimentaux avec sa compagne et ils prennent un nouveau départ. C’est dommage de perdre le fil de la petite histoire, et cela gâche un peu la saveur, même si très objectivement, ce roman peut se lire indépendamment du reste de la saga.

    Si j’ai l’habitude de l’atmosphère et de la rythmique singulière des romans de Ragnar Jónasson, j’ai trouvé que le trait était ici exacerbé. Le fait qu’Ari Thór enquête sur une cold case a encore ralenti le rythme de l’enquête : les protagonistes étaient quasiment tous morts, les témoins aussi, et les conclusions de l’enquête ne sont finalement que des conjectures. Cela reste très intéressant, et même savoureux de voir comment l’enquêteur dénoue les événements si longtemps après, infime détail par infime détail. Mais, cela me laisse un petit goût d’inachevé.

    La deuxième enquête qui vient se greffer là-dessus ne m’a pas beaucoup plus emballée. Nous cherchons à savoir qui a enlevé Kjartan, un petit garçon de deux ans, et qui a renversé Snorri. Nous suivons les cheminements des policiers par procuration, à travers le personnage d’Isrun une journaliste. C’est finalement ce qui m’a peut être dérangée car nous la voyons courir après les interview et les scoops, appeler ses contacts, rédiger des articles, mais le fond de l’enquête est moins présent que dans d’autres romans. Alors, bien entendu, le dénominateur commun entre les différentes enquêtes est intéressant, la chute est inattendue et met à jour des manipulations et des secrets honteux, tout à fait crédibles avec les petites bassesses humaines et les querelles d’intérêts, mais pour moi, ce roman a manqué du sel que j’aime tant. Un petit quelque chose qui a fait que j’ai passé un bon moment sans être enthousiaste.

    Ari reste Ari, il est toujours aussi sympathique, englué dans ses soucis personnels, reculant devant certaines décisions. Sa compagne ne me paraît pas beaucoup plus agréable que dans les autres tomes que j’ai lus. Tómas disparaît ici progressivement, ménageant la suite des aventures à Siglufjördur. Par contre, je n’ai pas vraiment accroché au personnage d’Isrun. L’auteur prend la peine de lui fabriquer un univers pour l’humaniser, mais c’est ce qui a – pour moi – en partie délayé l’enquête. Les petites luttes intestines au sein de son journal, les soucis de couple de ses parents… ce sont autant de petites choses qui ne m’ont pas fascinée et qui ont même eu tendance à faire retomber le suspense et la tension narrative.

    Ainsi, j’ai passé un bon moment à Siglufjördur, j’ai eu plaisir à rouvrir une cold case avec Ari, mais je n’ai pas été subjuguée car le tempo a été parasité par d’autres éléments qui m’ont moins plu. Cela reste une très agréable lecture néanmoins.

  • Mes Carnets Litteraires 26 septembre 2020
    Sótt - Ragnar Jonasson

    Sur fond d’épidémie qui n’est pas sans nous rappeler les prémices de notre situation actuelle, ce tome allie une intrigue contemporaine et un cold-case.
    J’ai adoré particulièrement toute la partie de l’intrigue relative à ce cold-case et à cette famille mystérieuse, vivant recluse dans une région totalement isolée. Dépaysement et ambiance garantis !
    Et que dire de cette scène d’anthologie, où Ari Thór, à la manière d’un Hercule Poirot en pleine forme, nous dévoile la résolution de cette vieille affaire tout en maintenant un suspense totalement insoutenable !!
    Bref, ce nouvel opus est encore une fois une réussite et j’ai plus que hâte de me plonger dans le tome suivant !

    ➡️ Un tome particulièrement réussi et captivant ! J’en redemande !!!!

  • fanchloua 19 août 2020
    Sótt - Ragnar Jonasson

    Au nom du suspense. En attendant SIGLO à paraître en septembre 2020, je me suis plongé dans cette rudesse nordique en la ville de Siglufjordur. En plus de la rudesse climatique, de l’isolement et du caractère atypique de ses habitants, cet endroit est marqué par une épidémie (SOTT). L’inspecteur Ari THOR, auquel je me familiarise tente de percer les mystères de cet endroit et de résoudre une vieille énigme façon cold case. C’est oppressant, passionnant et étonnant. Un polar islandais qui m’a surpris et donné l’envie d’en lire d’autres...c’est parfait, j’adore le style scandinave.

  • genli 28 mai 2020
    Sótt - Ragnar Jonasson

    La petite ville de Siglufjördur en quarantaine suite à une épidémie naissante ayant provoqué deux morts,
    un inspecteur qui, pour échapper à l’inaction et à l’atmosphère pesantes, s’intéresse à une vieille affaire trop vite classée dans laquelle une femme meurt mystérieusement dans une ferme isolée,
    et pour compléter le tout,
    une journaliste de télévision qui, tout en aidant l’inspecteur à résoudre son cold case, suit une affaire d’enlèvement qui menace d’éclater en scandale politique !
    Bref tous les ingrédients supposés pour nous enthousiasmer.
    Et pourtant je suis restée sur ma faim. Certes on a plaisir à retrouver des personnages déjà rencontrés dans les romans précédents de Ragnar Jonasson, l’inspecteur Ari Thor, la journaliste Isrún, et certaines descriptions de paysages envoûtants comme celle du lagon près de la ferme abandonnée où se sont déroulés les faits qui intriguent l’inspecteur. Mais honnêtement, si vous voulez rencontrer un auteur islandais dont l’écriture sert magistralement la beauté rude des paysages de l’Islande et l’âme de ses habitants, lisez plutôt Jon Kalman Stefansson, vous en sortirez fatalement amoureux de sa terre et de sa langue.
    Finalement dans ce livre il m’a manqué un peu du grandiose du décor naturel dans l’enquête de l’inspecteur, et un peu plus de suspense dans celle menée par la journaliste (on en devine très vite la trame). Comme si l’auteur avait eu le souffle un peu court… Mais la lecture reste agréable et dépaysante.

  • l’oeil de sauron 11 avril 2020
    Sótt - Ragnar Jonasson

    Oui, je viens de me réconcilier avec Ragnar. Après des débuts chaotiques entre nous, je lui ai tout de même laissé de nombreuses chances, j’avais dit stop, c’est fini et pourtant… j’ai du mal à renoncer à une offre de gondole qui dit « deux livres achetés 1 livre offert » et là, je vois quoi dessous : Natt et Sott de Ragnar. Bon, c’était un signe du destin, il fallait que je tente une nouvelle fois d’apprivoiser Ari Thor et cette ville du nord au nom imprononçable pour les non initiés et « non écrivable » sans un modèle en lettres bâtons comme celles avec lesquelles ma seconde écrit.

    Bref, nous y voilà, après avoir tenté de lire 22/11/63 du Maitre, j’ai besoin d’une pause dans le voyage temporel que je n’apprécie pas et je prends dans ma PAL d’avril celui-ci, je me lance dans les premières lignes et oh, miracle, j’accroche. Un bon rythme s’installe, on ne s’ennuie pas, je suis ferrée, je ne le quitte pas, et en plus, il n’y a pas que la neige !!

    Plusieurs histoires dans l’histoire, toutes bien ficelées et agréable : un cold case vieux de 50 ans qui m’a passionnée bien que je me sois vite doutée du truc, un meurtre, un enlèvement d’enfants. Bref, de l’action à chaque page, youhou, ça change ! alors, oui, tous ces sujets sont bien connus et non, il n’y a rien de nouveau sous le soleil mais, j’insiste sur ce MAIS, c’était super fluide et agréable à lire donc ça fonctionne, c’est ce qu’on attend !! Allez, je mets un petit bémol sur leur épidémie… je m’attendais à plus trash, plus grave mais bon, vu le contexte dans lequel nous vivons depuis quelques semaines j’imagine que c’est normal et puis je n’oublie pas que c’est islandais…

    Je savais que les livres ne sont pas parus dans le bon ordre, c’est un peu le bordel on va dire et du coup, Sott en fait, se passe bien avant Mork qui est le second que j’avais lu du coup, je reviens en arrière et si dans l’enquête ça ne pose pas de problème, au niveau de la vie d’Ari Thor, c’est différent mais bon, il faut le garder en mémoire.

    Je peux donc conclure en disant que j’ai vraiment apprécié cette histoire et ces enquêtes, que ce soir avec Ari thor ou avec Isrun et je lirai Natt avec plaisir !

  • Encore Un Livre 19 juillet 2019
    Sótt - Ragnar Jonasson

    Mais qu’il est doué Ragnar Jónasson ! Dès les premières pages il m’a fait frissonner et m’a plongée au coeur d’ une enquête où il faudra retourner dans le passé pour peut-être mieux comprendre le présent…
    C’est Hédinn qui sera au centre de cette histoire, à partir d’une vieille photo il aimerait comprendre qui ont vraiment été ceux qui l’entourent. Quels secrets renferment sa famille qui devient si étrange…Nous retrouvons Ari Thór qui va devoir quitter Siglufjördur le temps de se rendre à Hédinsfjordur (une ville aujourd’hui inhabitée) pour recomposer les morceaux du passé de la famille d’Hédinn. Connaître enfin la vérité sur le supposé suicide de sa tante Jorunn qui se serait bêtement…empoisonnée.
    Sótt c’est plusieurs histoires dans l’histoire quelques-unes arrivent tardivement car l’auteur possède indéniablement cet art à l‘islanglaise :p de maintenir le suspens. J’ai été impressionnée par la manière et l’habileté de mener plusieurs enquêtes sans que je n’ai besoin de me remémorer les évènements précédents. Tout est fluide et tellement captivant !! L’auteur ne possède pas cette propension à la lenteur et aux longueurs, ni aucune description interminable. Son originalité est ailleurs…
    Ragnar Jónasson a traduit plusieurs ouvrages d’Agatha Christie dont j’ai dû lire la moitié de l’oeuvre à mon adolescence. Résoudre une affaire datant de cinquante ans, réunir les témoignages de ceux qui ont fréquenté la famille d’Hédinn, éveiller les soupçons et tout ça dans une ville totalement coupée du monde, il ne m’en fallait pas plus même si ce sont les atouts d’une bonne histoire de polar, Jónasson ce n’est pas que ça 😉
    Critique complète sur le blog :)
    Lien : HTTPS ://ENCOREUNLIVREWEB.WOR..

  • Lectures noires pour nuits blanches 25 juin 2019
    Sótt - Ragnar Jonasson

    Avec ce quatrième tome j’avais l’espoir de me réconcilier avec Ragnar Jónasson et sa série Ari Thór. Ce ne sera hélas pas pour cette fois. Si j’ai plus apprécié celui-ci que son précédent Nátt, on est loin des deux premiers Snjór et Mörk.
    On tourne un peu en rond, on ne sait rien de plus sur les personnages principaux peu étoffés je trouve. Comme les tomes ne sont pas publiés dans l’ordre il faut un moment pour tout remettre à sa place.

    Le résumé était pourtant très alléchant avec cette mise en quarantaine de Siglufjördur. La promesse d’un bon huis clos plein de tension n’est pas tenue. La thématique de l’épidémie est très peu exploitée, on en vient même à l’oublier, et les trois quarts du roman se passent à Reykjavik.

    J’ai eu la désagréable surprise de retrouver la journaliste Isrún, personnage barbant et inintéressant au possible avec ses enquêtes politico journalistiques aussi ennuyeuses qu’elle.
    Trop de personnages, trop d’intrigues, on en oublie l’essentiel de la série, Ari Thór et Siglufjördur qui passent un peu à la trappe. Mais évidemmment ce n’est que mon avis.

    Ce qui m’a permis d’arriver sans peine au bout de ma lecture c’est le petit lexique au début du livre qui nous apprend comment prononcer les noms islandais du roman. Je me suis exercée et amusée tout le long du livre.
    Plus sérieusement, le cold case qu’Ari Thór essaie de résoudre pour passer le temps. Une intrigue qui colle à l’ambiance oppressante que l’on attend.

    Au final, une lecture sympa mais sans plus. Ca se lit vite, c’est dépaysant mais un peu mou. Je ne suis pas sure de lire la suite.

  • Ségolène Gabet 12 mai 2019
    Sótt - Ragnar Jonasson

    Bienvenue en Islande, terre superbe où il fait un petit peu froid. Un petit peu. Ari Thór, jeune flic, habite et travaille dans la charmante ville de Siglufjördur où un virus mortel vient de poser ses valises. Une quarantaine et deux morts plus tard, la ville est complètement à l’arrêt et surgit alors une vieille affaire façon Cold Case sur un suicide ayant eu lieu il y a cinquante-cinq ans.

    L’histoire prend place assez rapidement et possède l’avantage de pouvoir être lu indépendamment des autres. Sótt mélange plusieurs petites histoires dans la grande qu’est le fil rouge de ce livre : l’affaire vieille de cinquante ans. Elles peuvent sembler sur le moment inutile dans l’avancement de l’histoire et pourtant, au fil de la lecture chaque pièce vient prendre place sur l’échiquier. On prend plaisir à échafauder les théories parfois les plus fumeuses, car Ragnar Jonasson arrive plutôt bien à garder l’emprise sur son histoire jusqu’aux toutes dernières pages et c’est quelque chose de relativement rare.

    On pourrait penser que le lecteur va s’ennuyer ferme dans une ville où rien ne se passe et pourtant ! Sótt se lit aussi bien que l’on peut espérer d’un huis-clôt, principalement grâce à des personnages loin des clichés et qui font preuve d’une certaine finesse. Même les personnages annexe comme Jorunn ou encore Marteinn sont fouillés et travaillés. Le huis-clôt reste un exercice difficile, que j’aime beaucoup personnellement, car il permet de mesurer toute la capacité de l’auteur à embarquer son lecteur. Ragnar Jonasson réussi avec bio l’exercice !

    Ces personnages sont tous, à échelle différente, impactés par la quarantaine de la ville. Il y a une sorte de lourdeur atmosphérique dans ce livre que j’ai beaucoup aimé. J’espère retrouver cette sensation dans ses autres romans.

    Parce qu’il faut bien parler d’une petite ombre au tableau, Sótt n’échappe pas à l’erreur classique des thrillers / polar. Celle d’une accélération dans les dernières pages où il faut absolument réussir à tout dire, quitte à perdre un peu le lecteur. J’avais déjà compris certains points de l’affaire et j’avoue ne pas avoir était trop dérangé par ce point.

    De façon générale, j’ai vraiment apprécié ce premier polar islandais qui m’a vraiment permis de découvrir la littérature du pays et un nouvel auteur qui m’a convaincu par son écriture fluide, parfois un peu angoissante et ses personnages travaillés. Je reste fascinée par ces grandes étendues, cette ferme en ruine isolée de la civilisation et lieu de drame, mais aussi cette ambiance particulière, contemplative et lourde.

  • Encore Un Livre 24 mars 2019
    Sótt - Ragnar Jonasson

    n polar que je m’étais promis de lire cette année, j’ai lu tous les autres Bussi et je suis étonnée de ce grand écart ! Bien que j’ai aimé et adoré un avion sans elle et le temps est assassin les autres m’avaient moins convaincue. Nymphéas Noirs est de loin le meilleur et le plus abouti. Il a réussi à tisser une toile de personnages inoubliables et faire de Giverny LE personnage principal ! Avis aux lecteurs de polars aux enquêtes mystérieuses je vous le recommande vivement !

  • Les lectures de Maryline 19 décembre 2018
    Sótt - Ragnar Jonasson

    Après "Snjor", "Mörk" et "Natt", je ne vous cache pas que j’attendais avec impatience de pouvoir lire ce quatrième opus de la saga islandaise qui vient tout juste de sortir. C’est une collègue qui me l’a prêté (je l’en remercie). Mais ma déception fut énorme à la lecture de ce polar. En effet, je l’ai trouvé beaucoup moins abouti que les autres, un peu chaotique et en plus, j’ai mis du temps à le situer dans le temps (oui je sais, ça fait répétition mais bon !)... Ce n’est pas la suite finalement, il survient entre-deux (encore une fois !) et ça m’a déçue... L’auteur n’en ferait-il pas trop ? Est-ce le tome de trop ? La saga ne devrait-elle pas s’arrêter ? Je ne sais pas quoi en penser. Je l’ai aimé, mais beaucoup moins que les autres... J’aurais préféré une vraie suite, et non pas un entre-deux. Je m’explique.

    On retrouve notre super flic Ati Thor, il est cette fois complètement coincé dans son petit village perdu, mais la neige n’est pas en cause cette fois-ci ! C’est un virus qui a tué déjà deux fois qui a eu raison d’une mise en quarantaine de tout le village. Alors notre flic, il décide donc d’enquêter sur une affaire vieille de plusieurs années pour aider l’un de ses amis à résoudre un mystère... Mais qui peut bien être cet homme mystérieux sur la photo retrouvée ? Ari Thor va devoir démêler le vrai du faux, et surtout, avoir beaucoup de chance pour retrouver les protagonistes pouvant lui répondre sachant que cette photo date de plus de 50 ans... L’atmosphère, de par la quarantaine mais également à cause de ce mystère, va se resserrer et ses angoisses vont refaire surface.

    On retrouve également Elín, la journaliste très investie dans son travail qui va devoir oublier sa maladie pour se plonger dans plusieurs faits divers tous plus intéressants les uns que les autres afin de faire sa place et d’être la meilleure. Elle rêve de prendre la place de la première, d’être une grande journaliste reconnue et aimée de tous.

    J’ai trouvé qu’il y avait beaucoup moins d’action et de suspense qu’auparavant, que le rythme était un peu trop lent et que les enquêtes étaient finalement pas si intéressantes. Je n’ai pas non plus retrouvé le charme des descriptions du paysage d’Islande (sauf peut-être au moment de la petite virée dans le village mort d’à côté). Bref, j’ai moins accroché. Alors je ne pense pas me lasser de l’auteur, je pense tout simplement que cette intrigue ne m’a pas plu (j’en attendais peut-être trop ?). Mais je ne vais pas m’arrêter là, bien au contraire, j’attends la suite avec impatience, en espérant que cette fois, ce sera vraiment la suite des aventures d’Ari Thor et non un autre retour en arrière...

    Je vous conseille vivement, si ce n’est pas déjà fait, de découvrir Ragnar Jonasson et le début de sa saga islandaise avec "Snjor", le premier opus de ce polar.

  • La bibliothèque de Céline 24 octobre 2018
    Sótt - Ragnar Jonasson

    Le meilleur de Ragnar Jónasson, sans hésitation !!!

    Je suis de nouveau plongée dans la petite ville de Siglufjördur pour mon plus grand plaisir. Froid. Isolement et solitude m’envahissent délicieusement dès les premières pages.

    L’hiver sévit. Comme si le rude climat du nord de l’Islande ne suffisait pas à rendre plus que pénible la vie de ses habitants, une épidémie de fièvre hémorragique est soupçonnée. La population est cloitrée. Les magasins et restaurants fermés. La vie s’est arrêtée. Mais pas les crimes. L’inspecteur Ari Thor, venu de Reykjavik, enquête. En parallèle d’un meurtre, une disparition d’un type peu commun en Islande. Comme le souligne le jeune policier, ces événements sont d’une extrême rareté sur cette île tranquille sur laquelle, parait-il, rien ou presque ne peut arriver. L’Islande, un des pays les plus sûrs au monde. Et pourtant…Nul lieu sur la planète n’est épargné. Pas même les contrées les plus reculées.

    En plus des événements survenus récemment, Ari Thor s’intéresse à une histoire vieille de cinquante ans. Un suicide, comme tous s’accordent à le dire. Lorsqu’on fouille dans le passé, quand on sait bien observer, les images peuvent nous livrer des secrets pensés enfouis à jamais.

    Un dénouement digne des plus grands romans d’Agatha Christie, dont l’auteur est un grand amateur, avec un Ari Thor de la trempe du grand Hercule Poirot. Ce qui n’est pas peu dire…
    Un excellent moment de lecture qui mêle la » lenteur » du polar nordique à la résolution d’énigmes à l’anglaise. Un thé, un plaid, un polar de Ragnar Jonasson = un aller simple pour l’Islande. Et si en plus, vous pouvez déguster une brioche à la cannelle… ;-)

  • anais_serial_lectrice 17 octobre 2018
    Sótt - Ragnar Jonasson

    Prenez une petite ville froide et isolée du nord de l’Islande et accessible seulement par un tunnel, ajoutez-lui une épidémie mortelle rapportée par un voyageur français (c’est pas moi j’le jure ! 🙂 ) et une mise en quarantaine forcée de ses habitants, saupoudrez le tout d’une histoire vieille de plusieurs décennies qui n’a pas encore livré tous ses mystères,, ajoutez enfin une journaliste pugnace et un enquêteur fouineur, et vous obtiendrez Sott !

    D’une construction complexe, l’auteur mêle plusieurs intrigues distinctes, que vous suivrez tantôt côté policier, tantôt côté médiatique. Alternance de point de vue, mais alternance de rythme aussi : alors que la journaliste évolue dans les hautes sphères politiques de la capitale où plane un parfum de scandale, l’inspecteur se retrouve quant à lui coincé dans cette petite ville du nord déjà pas très animée d’ordinaire, qui en plus se retrouve coupée du monde suite à l’épidémie. Effet huis clos garanti !

    On retrouve donc à nouveau le sentiment d’enfermement que l’auteur se plaît à instaurer régulièrement dans ses intrigues. Véritable chape de plomb qui pèse sur ses personnages, les lecteurs ressentiront également le poids de l’isolement, renforçant un peu plus l’impression dramatique de la situation. Ce que j’aime dans le huis clos, c’est qu’on se retrouve avec un nombre restreint de personnages, qu’on évolue dans un milieu feutré, fermé, une sorte de bulle qui nous isole de tout et qui fait que je me sens à chaque fois complètement immergée dans l’histoire. Le huis clos est un exercice difficile, car il est compliqué pour un auteur de captiver son lecteur alors que le lieu de l’action est si restreint. Ragnar Jonasson réussi avec brio cet exercice, il arrive à chaque fois à capturer et captiver mon esprit de lectrice pour me laisser, à la fin de ma lecture, avec un sentiment de vide absolu. C’est l’effet que me fait un bon bouquin, je me sens comme une coquille vide quand je l’ai terminé, et j’ai bien du mal à passer à autre chose ensuite. C’est d’autant plus vrai quand on s’attache aux personnages, et au bout de 4 tomes forcément, il y a un lien qui s’est crée avec eux, d’autant plus que l’auteur ne se contente pas seulement de les rendre acteur d’une intrigue policière, il s’attache à les rendre vivants, à les détailler sur le plan psychologique, à nous faire vivre leurs émotions…

    [Comme d’habitude et à chaque fois que je vous parle d’un ouvrage nordique, je vous conseille de vous faire un petit post-it pour vous aider à retenir les noms des personnages. J’ai lu un bon nombre d’ouvrages nordiques et à chaque fois je le fais, ça rend la lecture plus confortable.]

    [ Parlons du style… ]

    Ragnar Jonasson ne se contente pas d’écrire un récit policier, son écriture est mélodieuse, il joue avec les mots pour faire naître en vous quelque chose qui vous prend aux tripes. Il a réussi à imposer son style, différent de ses homologues islandais tout en conservant les codes du genre qui fonctionnent le mieux, notamment ceux qui consistent à faire évoluer ses personnages dans un environnement qui prend une place importante dans l’intrigue. J’aime lire cet auteur car il a pris ce qu’il y a de meilleur dans le thriller islandais, en y ajoutant un rythme résolument plus dynamique que ses confrères.

    Les lecteurs français sont compliqués, car ils attendent de multiples rebondissements, des cadavres à foison, des litres de sang et de la castagne à chaque page, au détriment de l’ambiance. Essayez de sortir de votre zone de confort, essayez de vous plonger dans autre chose, de ressentir le froid, l’angoisse de l’isolement, faites confiance à l’auteur qui vous prendra par la main pour vous faire découvrir un autre univers que celui dans lequel vous avez l’habitude d’évoluer en tant que lecteur. Il faut savoir sortir de sa routine habituelle, au risque à un moment de saturer à force de lire toujours la même chose.

    [ Le mot de la fin ]

    Conquise, envoûtée, confortée dans ce que j’ai ressenti à la lecture des tomes précédents. En l’espace de deux ans, l’auteur islandais s’est imposé comme un écrivain incontournable du thriller nordique en France.

    Sott est une pure merveille, j’ai dit de Ragnar Jonasson dans mes précédents articles qu’il était l’étoile montante du thriller nordique, j’affirme aujourd’hui qu’il a atteint le firmament.

    Je ne peux que vous recommander cette lecture, qui est pour moi un gros coup de cœur !

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