- Acteur : Rowan Atkinson
- Genre : Policier / Polar / Film noir
- Série : Maigret
- Nationalité : Britannique
- Chaîne TV : FRANCE 3
- Date de sortie : 19 février 2017
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Résumé :
Cette série met en scène les enquêtes du célèbre commissaire Maigret, imaginé par Georges Simenon. Elle apporte un soin particulier à la reconstitution d’une ambiance années 1950 : costumes, automobiles, trains à vapeur et jusqu’au mobilier.
Scherlok 3 avril 2020
Maigret saison 1
Avril 2020
Si tu te penches sur cette série c’est tout d’abord un brin dubitatif, prêt à dégainer la moquerie ou l’ironie devant la dégaine d’un maigret "has been". L’assiette anglaise va nous saucissonner un Simenon british.... Petit "sériephage’ présomptueux !
Ne juge pas l’oeuvre attends d’avoir vu ou lu...Le hic est que le critique qui sommeille et veille en nous est souvent plus rapide que l’homme au canon scié et au regard d’acier.
La surprise est là dans un Maigret profond, ampathique, silencieux et intuitif et si ordinaire dans un décor de théâtre.
Seuls sont absents les bistrots très présents dans l’oeuvre littéraire donnant au commissaire une déviance d’alcolique (Et oui tout ces ballons de petit blanc incalculables par enquête !) C’est bien un Maigret fidel au cerveau de Simenon.
Un Maigret tout à son enquête, dévoué à la victime, et presque en fusion avec l’assassin. Le premier enquêteur "profiler".
Petit "sériephage" accepte de suivre les pas lents, le poid lourd de l’enquêteur et le temps long de son enquête.
Acceptes cette rencontre avec l’enquêteur que tu penses si bien connaitre.
Scherlok 3 avril 2020
Maigret saison 1
Si tu te penches sur cette série c’est tout d’abord un brin dubitatif, prêt à dégainer la moquerie ou l’ironie devant la dégaine d’un maigret "has been". L’assiette anglaise va nous saucissonner un Simenon british.... Petit "sériephage’ présomptueux !
Ne juge pas l’oeuvre attends d’avoir vu ou lu...Le hic est que le critique qui sommeille et veille en nous est souvent plus rapide que l’homme au canon scié et au regard d’acier.
La surprise est là dans un Maigret profond, ampathique, silencieux et intuitif et si ordinaire dans un décor de théâtre.
Seuls sont absents les bistrots très présents dans l’oeuvre littéraire donnant au commissaire une déviance d’alcolique (Et oui tout ces ballons de petit blanc incalculables par enquête !) C’est bien un Maigret fidel au cerveau de Simenon.
Un Maigret tout à son enquête, dévoué à la victime, et presque en fusion avec l’assassin. Le premier enquêteur "profiler".
Petit "sériephage" accepte de suivre les pas lents, le poid lourd de l’enquêteur et le temps long de son enquête.
Acceptes cette rencontre avec l’ enquêteur que tu penses si bien connaitre.
Polars urbains 17 décembre 2017
Maigret saison 1
Certes, la série réalisée par Ashley Pearce (2016), n’est pas parfaite, d’abord et surtout au niveau des décors : Budapest est une très belle ville mais cela n’en fait pas un Paris crédible. On sourira également de quelques anachronismes : un fait-divers avec photographie en « une du journal Le monde en 1955, Maigret penché sur un tableau des suspects… On sera aussi surpris, dans la version française, d’entendre les inspecteurs donner du « chef » à Maigret alors que tous ses collaborateurs l’appellent « patron » ! Mais les adaptations sont plutôt fidèles et la complicité avec Mme Maigret et les Pardon (rarement évoqués dans les téléfilms) pas mal vue. Donc, l’enquête tient la route, même si le familier de l’œuvre de Simenon sera surpris de voir le commissaire réfléchir dans son bureau alors que Maigret, piéton de Paris, enquête en général en déambulant dans les rues et en s’imprégnant de l’atmosphère.
Certains esprits chagrins regretteront Jean Richard (à mon sens verbeux et trop sûr de lui, ce que Maigret n’est pas), les scènes filmées en décors réels en extérieur (les tous premiers épisodes en noir et blanc sont magnifiques) et les réalisations soignées de l’ORTF de la grande époque (Claude Barma, Jacques Rémy). D’autres en tiendront pour Bruno Crémer, monolithique mais crédible (« La charpente était plébéienne. Il était énorme et osseux », tel est Maigret dans Pietr le Letton) dans une série assez convaincante malgré des décors réinventés. Parmi les autres, Jean Gabin est plutôt bon, surtout dans « L’Affaire Saint-Fiacre » même s’il est plus Gabin que Maigret.
Rupert Davies a incarné le commissaire dans 52 épisodes dans les années 60 et Rowan Atkinson n’est donc pas le premier Maigret anglo-saxon. Le succès de Mr Bean lui colle à la peau (mais Richard et Cervi furent aussi des acteurs « comiques » avant de reprendre le rôle) mais je trouve qu’il ne s’en tire pas si mal, malgré un côté peut-être un peu trop british : il est lent et taiseux, pas très sur de lui… C’est un type ordinaire, fragile aussi, qui fait son travail et qui rentre ensuite tranquillement à pied chez lui.
http://www.polarsurbains.com/2015/11/paris-maigret.html
jean-françois joubert 17 avril 2017
Maigret saison 1
j’aime l’auteur Simenon, son écriture lente et qui traduit bien l’ambiance années 1950 : costumes, automobiles, trains à vapeur et jusqu’au mobilier. Vu tous ceux Français et je ne savais pas qu’un nouvel opus démarre sur France 3, Maigret, sa pipe, ses silence et sa compréhension de l’autre du mobile, j’aime plonger au cœur de ses années folles, et me laisser guider ! attention plongeons en arrière, que je trouve rigolo, quand aujourd’hui les robots parlent pour nous, tondent la pelouse, ramassent la poussière, et que plus personne ne fume à l’écran, second millénaire perte de la folie ordinaire, hâte de découvrir les histoires de Simenon, dans cette nouvelle version !