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La Voix secrète - Michaël MENTION

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Résumé :

Durant l’hiver 1835, sous le règne de Louis-Philippe, alors que Paris est rongé par la misère et les attentats, la police enquête sur un tueur d’enfants. Tous les indices orientent Allard, chef de la Sûreté, vers le célèbre poète et assassin Pierre-François Lacenaire. Incarcéré à la Conciergerie, celui-ci passe ses journées à recevoir des visiteurs et à rédiger ses Mémoires en attendant de passer sous la guillotine. Un autre crime se produit, révélant davantage de similitudes avec ceux commis jadis par Lacenaire. Allard décide alors de le solliciter dans l’espoir de résoudre au plus vite cette enquête tortueuse. Entre le policier et l’assassin s’instaure une relation ambiguë, faite de respect et de manipulation, qui les entraînera tous deux dans les coulisses d’un Paris mystérieux et violent.

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Vos #AvisPolar

  • spitfire89 1er juillet 2023
    La Voix secrète - Michaël MENTION

    "La société renferme en elle les germes de tous les crimes qui vont se commettre, en même temps que les facilités nécessaires à leur développement. C’est elle, en quelque sorte, qui prépare ces crimes, et le coupable n’est que l’instrument qui les exécute. Tout état social suppose donc un certain nombre et un certain ordre de délits qui résultent comme conséquence nécessaire de son organisation."

    Ce roman est inspiré du véritable Pierre François Lacenaire. Un meurtrier qui en rappel un autre outre manche avec le célébré Jack L’éventreur. Michaël Mention décrit parfaitement l’attentat contre Louis Phillipe et la misère de l’époque. Le fond historique apporte une saveur supplémentaire à l’intrigue. Complot politique, meurtre, scandale, de très bon ingrédients pour un thriller captivant.

  • Ophé Lit 12 janvier 2020
    La Voix secrète - Michaël MENTION

    "La littérature devrait-elle se réduire à une structure classique ? France, je te plains autant que ton conservatisme. Si j’avais le temps, je recommencerais mes « Mémoires » pour les écrire en argot et bousculer tes codes millénaires. Pourquoi me contenter d’une unique préface ? Le contentement est une résignation déguisée et j’ai toujours refusé de vivre au rabais."

    Chronique d’un polar historique où passé et présent se font écho.

    Lire un roman de Michaël Mention, c’est avoir la garantie de passer un bon moment et surtout de retrouver une grande qualité de plume. Alors je vous l’accorde, ça fait un peu groupie, pour autant, vous me connaissez maintenant et vous savez que je reste objective, quel que soit l’auteur. Que ce soit un copain, une connaissance ou un ami, en matière de chronique, je suis incorruptible !
    Dans La voix secrète, j’ai retrouvé avec plaisir le style de Michaël. Des phrases courtes, le plus souvent, une écriture dynamique et, bien que le sujet soit ici historique, il arrive à y mêler des réflexions plus personnelles et plus générales qui font écho à notre époque. Il utilise des images et métaphores sans en abuser, et le ton général ne sent ni la poussière, ni le vieux bois bien que nous soyons projetés en 1835 et 1836. Autre point fort de ce roman, sa construction, avec deux points de vue narratifs. Pour les uns, un narrateur omniscient, pour les autres, un Lacenaire sûr de lui, égocentrique, orgueilleux mais diablement intelligent. Les autres personnages ne sont pas en reste. Brossés avec soin, on s’attache à la bienveillance d’Allard et au mal être de Canler. Pas de description physique précise, en revanche, une plongée dans leurs psychés et leurs état d’âmes qui les rend « vivants ».
    L’auteur profite de l’intrigue pour nous décrire l’intérêt de la science pour les criminels. Déjà, à l’époque, cette dernière se devait de tout expliquer. Si les méthodes nous paraissent dorénavant incongrues, il est assez amusant d’apprendre qu’une simple bosse pouvait vous définir en tant que tueur et si aujourd’hui les moulages ont laissé la place aux IRM, cette fascination pour le côté obscur de l’être humain demeure.
    Autre interpellation, l’état de la société française de l’époque. Bien sûr, l’auteur n’a rien dénaturé, au contraire, il décrit le climat avec justesse, mais comme beaucoup d’entre nous, je pense que j’avais oublié à quel point l’ Histoire n’est qu’un éternel recommencement. Alors certes, je vous entends déjà me dire qu’il y a eu beaucoup d’améliorations, je vous l’accorde bien sûr. Mais comment ne pas voir dans cette France postrévolutionnaire des similitudes avec les débats sociaux actuels ? Privilégiés et nantis se battent pour conserver leurs avantages tandis que d’autres cherchent uniquement à survivre… La France « d’en bas » contre celle « d’en haut »… N’y voyez pas une position politique, juste une image générale. Je grossis le trait volontairement, toutefois, ce serait se voiler la face que de ne pas y trouver quelques similitudes, même si la République a vaincu la Monarchie… ( En 1836, nous sommes sous le règne de Louis-Philippe 1er qui sera visé par de nombreux attentats perpétrés par des républicains ).
    Un des thèmes abordés au moyen de l’histoire : le choc post-traumatique et ses conséquences. Un sujet plus que jamais d’actualité. Au travers d’un personnage clef, Michaël décrit les conséquences d’un traumatisme d’ampleur et ce sans pathos, ni excès.
    Côté intrigue, pas de doute, nous sommes bien dans un polar historique. Des meurtres, des policiers, un ou des tueurs (hors de question de vous révéler quoi que ce soit), et une enquête qui vous fera découvrir le Paris de l’époque et notamment la Conciergerie, Châtelet et ses halles…
    Enfin, je dois vous avouer que le choix de l’extrait choisi pour cette chronique n’est pas anodin. Ecrire est un exercice difficile. J’ai souvent entendu « tu ne peux pas faire ça », « ce doit être comme ça »… Au diable le conservatisme, les règles vous enferment dans un carcan et font de vous des copies qu’on forme et déforme au point d’en perdre votre identité. Si vous écrivez, faîtes nous rêver. Libérez-vous des contraintes et emportez nous dans votre univers ! Ce choix, Michaël le fait pour ses romans. Si vous vous penchez sur son œuvre, vous verrez qu’il est un touche à tout et que, le plus souvent, il met dans le mille. Roman contemporain, polar historique, roman noir… Découvrir ses livres est un plaisir parce qu’il se renouvelle à chaque fois et ce pour le plus grand plaisir de ses lecteurs.
    S’il fallait un dernier mot pour vous convaincre, La voix secrète est un polar historique à l’intrigue bien menée, une construction qui apporte rythme et tension narrative, des personnages bien campés et des thèmes plus que jamais d’actualité, le tout porté par la très belle plume de son auteur.

  • Stef Eleane 17 mars 2019
    La Voix secrète - Michaël MENTION

    Michael Mention est toujours là où on ne l’attend pas ! Une vraie diversité dans ces romans . La voix Secrète vous emmène en 1835 à Paris. Notre couple royale est mort décapité, le peuple s’est apaisé, mais il ne faut pas grand-chose pour qu’il se révolte de nouveau. Louis Philippe règne, mais les activistes malmènent ce roi qui se durcit de plus en plus. Le peuple meurt de faim encore et s’épuise au travail dans des conditions exécrables . Voilà la toile de fond de ce roman ! Rien à voir avec L’Australie de Bienvenue à Cotton’s Warwick ou du match de foot de Jeudi noir . Là, nous sommes dans un polar historique sombre, puant.

    Le très célèbre Lacenaire est emprisonné, il attend avec impatiente l’heure du couperet. Le chef de la sûreté, Allard, se retrouve sur les traces d’un serial killer d’enfant. Le problème, c’est qu’il imite les crimes de Lacenaire. Il n’en faut pas plus pour qu’Allard demande de l’aide à son ami Lacenaire.

    Ma tête s’encastre dans la lucarne, où le sang d’Avril me réchauffe le cou. Ma vie s’arrête, ma légende débute. Moi, Pierre-François Larcenaire, trente-cinq ans, rejeté par mes parents, broyé par les jésuites et écœuré par les riches, je suis heureux, que dis-je !, fier d’avoir été le premier dandy du crime.

    Alors dans un premier temps, je vais quand même vous rappeler la réalité de cette histoire ! Pierre François Lacenaire est né en 1803 à Lyon et guillotiné le 9 janvier 1836 à Paris. C’était un escroc et criminel français, qui défraya la chronique. Mis en vedette par la presse avec la complicité des autorités dans un contexte politique dangereux, il se fait connaître comme poète-assassin, à la suite de la publication de ses mémoires et de ses chansons. (Merci Wikipédia)

    La richesse de Michael Mention, pour moi, est sa capacité à nous décrire des lieux. Il me fait penser à Zola sans pour autant que ce cela soit long et rébarbatif. Adorant Zola pour ses descriptions de l’environnement, je dois dire que je suis fan de cette plume immersive. Les passages à la morgue sont peut-être les plus marquants. Au point de chasser les mouches en lisant ! On sent les odeurs nauséabondes, on étouffe de ne pas vouloir respirer.

    Je dois dire que c’est mon style littéraire de prédilection, les enquêtes dans un passé historique en France ou à l’étranger. C’est un exercice difficile avec beaucoup de contraintes car même si c’est une fiction, l’auteur se doit de ne pas faire de fautes chronologiques et d’être proche des conditions de vie de l’époque. Les lecteurs, moi la première, sont susceptibles de vérifier une info sur internet. Une erreur donne des conséquences fâcheuses pour le roman. C’est donc un lectorat exigeant. Michael Mention s’en tire brillamment.

    Je dois aussi vous avouez que j’ai découvert grâce à ce roman, que le directeur de la Conciergerie de l’époque se nommait Lebel. Comment vous dire que j’avais régulièrement un sourire en pensant à notre auteur rouquin de Sans pitié, ni remords . Le hasard nous fait de petits plaisirs comme ça ! Surtout qu’il lui arrive quelques mésaventures. Je ne sais pas si Michael Mention s’est joué de ça, mais cela m’a plu.

    L’intrigue est prenante, ce roman court doit se faire une place dans votre bibliothèque. Vous devez découvrir cet auteur !

  • 1001histoires 12 mars 2019
    La Voix secrète - Michaël MENTION

    La voix secrète : Pierre-François Lacenaire a été guillotiné le 9 janvier 1836 après avoir été condamné pour assassinats. Qui était Lacenaire ? Le nom ne m’était pas inconnu, j’aurais répondu sans être très sûr de moi "c’était un écrivain". Mais c’était avant de lire le roman de Michaël Mention.

    Lacenaire n’avait pas le physique d’un assassin. Pourtant il a été condamné à mort et il attend son exécution dans la prison de la Conciergerie. Il y rédige ses mémoires. Michaël Mention a choisi ce moment de confidences pour lui donner la parole.

    Lacenaire vécut à une période tragique pour la France. D’aucuns y ont vu le basculement vers une ère moderne, industrielle et progressiste. Le peuple français devint ouvrier exploité et connu une vie misérable. Sans travail, la vie basculait dans le sordide. Il y avait des révoltés contre la France bien pensante. Il y avait des insoumis qui refusaient l’autorité de Louis Philippe qui affamait son peuple. Des bombes ont explosé. Lacenaire a été un insubordonné, depuis son enfance.

    "Lorsque je vis arriver la misère et avec elle la faim, la haine succéda au mépris, haine profonde et rongeuse, dans laquelle je finis par envelopper tout le genre humain. Dés lors, je ne combattis plus pour mon intérêt personnel, mais pour la vengeance. Mais cette vengeance, je la voulais grande comme ma haine. Croyez-vous que c’était le sang de dix, vingt de ses membres qui m’eût suffi ? Non, non, c’était l’édifice social que je voulais attaquer dans ses bases, dans ses riches, ses riches durs et égoïstes."

    Et puis l’auteur introduit un brin de fiction dans son récit. Le roman policier pour faire l’état d’une société, il n’y a pas mieux. Des crimes atroces sont commis à Paris. Tout d’abord deux fillettes, un corps sans tête et une tête sans corps. Puis un garçon de sept ans, tué alors qu’il revenait d’une journée de quinze heures d’un travail harassant. Il faut enquêter, ces crimes atroces qui hantent les nuits du Roi doivent cesser. Pourquoi ne pas libérer Lacenaire ? C’est un assassin, il pourrait enquêter en toute connaissance de cause. Il faudra seulement le surveiller pour qu’il ne disparaisse pas. C’est ce que propose Pierre Allard le chef du Service de sûreté à la préfecture de police de Paris au Préfet de police Gisquet. Allard a confiance en Lacenaire qu’il estime. L’estime est réciproque. Gisquet accepte mais fait surveiller le dispositif par l’inspecteur principal Canler.

    Lacenaire fait preuve d’une perspicacité de fin limier. Il s’y connait en crimes, il a dénoncé ceux commis par les ombres de la société. C’est un révolté, aussi visionnaire pour résoudre une énigme criminelle que dans ses espoirs envers la République.

    Michaël Mention a-t-il souhaité réhabiliter Lacenaire ? Michaël Mention a-t-il voulu apporter tous les éléments permettant de juger équitablement Lacenaire ? En tout cas l’auteur a réussi à attiser ma curiosité et à renforcer mes interrogations sur l’affaire Lacenaire. La lecture sert à cela, merci à Michaël Mention.

    Découvrir l’Histoire en lisant ...

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